Oakland, Californie
Jane arrive en voiture sur la scène de crime. Van Pelt est dehors, elle interroge le propriétaire des lieux.
Van Pelt : Vous avez vu quelque chose de spécial?
M. Liu : Vous perdez votre temps avec moi. Vous devriez chercher auprès de ces hooligans qui traînent dans le coin.
Van Pelt (à Jane) : Monsieur Liu. Il possède le bâtiment qui a une activité d'import-export au rez-de-chaussée.
Jane : Patrick Jane. (Ils serrent la main.)
M. Liu : Je lui ai loué l'étage parce qu'il avait l'air fiable. Mais il ne l'était pas. Trouvez ces gosses. Je n'ai pas besoin de ce genre de problèmes.
Jane (le fixant intensément) : De quoi avez-vous si peur?
M. Liu (inquiet) : Peur de perdre de l'argent, voilà quoi.
Jane : Mm.
M. Liu : J'ai besoin de me remettre au travail.
Jane : Moi aussi.
Jane prend le monte-charge pour aller dans le loft. Lisbon et Cho sont déjà là, ainsi que la scientifique. Lisbon est accroupie à côté du corps.
Jane : Bonjour, Lisbon. Qu'est-ce qu'on a là?
Lisbon : Quelqu'un appelé Theissens. Il n'a pas de portefeuille sur lui, mais je ne pense pas que ce soit un vol.
Jane (marchant dans la pièce presque vide) : Ca ressemble à un magasin de tailleur puritain.
Lisbon : Utile. C'est tout? C'est tout ce que tu vas dire?
Jane : Jusqu'à ce que je trouve quelque chose d'utile à dire, oui.
Cho arrive avec une plume dans un sac plastique de la police.
Cho : Pas d'arme du crime. Mais il y avait ça... dans sa bouche.
Lisbon (déconcertée) : Dans sa bouche? Ce n'est définitivement pas un vol.
Cho : Crime passionnel?
Lisbon : Ou un message. Gardons la plume hors de toute déclaration publique. Ça pourrait être utile pour identifier notre meurtrier.
Jane (prenant la plume pour l’examiner) : Une plume ? Maintenant on va quelque part. Trouvons d'où vient cette plume.
Cho (reprenant le sac) : Elle vient de sa bouche.
Jane (légèrement amusé) : Oui, euh, avant que ce soit dans sa... bouche.
Lisbon : Peut-être que le tueur l'a amenée ? Ou les tueurs ?
Cho : Ça pourrait être relié à un gang.
Jane : Une plume en or ? C'est un peu théâtral pour des gangsters, vous ne trouvez pas ? Je pense que ça a quelque chose à voir avec les robes. (Il se retourne et va vers une armoire.) Des robes... (Lisbon et Cho l’observent. Jane pousse le meuble doucement et il bouge.)
Jane : Mhh, intéressant. (Il pousse le meuble qui laisse apparaitre une porte. Cho et Lisbon s’approchent.)
Jane : Ah, une pièce secrète. (Il ouvre la porte. La pièce secrète est un studio contenant des robes.)
Jane : Ouh la-la (Il entre dans la chambre tandis que Lisbon et Cho restent dehors. Jane ressort rapidement tenant des ciseaux avec un bâton).
Jane : Et voilà ! (souriant) L'arme du crime.
Quartier général du CBI
Dans les bureaux de l’équipe, Lisbon rejoint Rigsby qui lui donne un magazine.
Rigsby : Donc Wyck Theissens était un designer de vêtements à New York et Paris. C'est du haut de gamme. Des choses nouvelles. Très en vogue. Puis il y a à peu près trois ans, tout a mal tourné. (Cho les rejoint.)
Lisbon : Mal comment?
Cho : Mal comme ça. (Il montre une vidéo sur l’ordinateur. Theissens est dans un canapé, répondant aux questions d’un journaliste tout en buvant un verre de vin)
Theissens :Tu... Tu n'es pas en train d'enregistrer ça, si?
Journaliste : Non, on s'échauffe juste. Euh, le monde de la mode est...
Theissens (le coupant) : Ouais, euh, le monde de la mode ce sont des bons à rien, des monstres. C'est tout. Ce sont... Ce sont des hypocrites lèches-bottes, des bons à rien comme vous, et... verruqueux, des grands monstres, comme Guy Duval.
Lisbon (à Rigsby) : Qui est Duval?
Rigsby : C'est un français, directeur général d'une société de produits de luxe. Ce sont surtout des bijoux, des montres, du parfum, des vêtements. C'est lui qui était derrière la ligne de vêtements Theissens', mais bien sûr, il l'a viré après que la vidéo soit sortie.
Theissens : Et je fais partie de tout ça. Regarde-moi. Quel horrible cafardeur je suis. (Il brise son verre de vin sur le sol. Fin de la vidéo.)
Rigsby : C'était il y a plus ou moins 2 ans. Theissens a eu une sorte de dépression nerveuse et a disparu.
Lisbon : Qu'est-ce qu'il faisait ici?
Cho : Pas grand-chose, d'après les papiers que j'ai eus du loft. Bricoler un peu de couture pour les magasins de vêtement des alentours. C'est tout.
Lisbon : Bien, et à propos de ce que Jane a trouvé ?
Rigsby (fouillant dans ses papiers) :Je ne sais pas, boss. Le matériel de ces robes vaut à lui seul 250 000$
Lisbon (surprise) : Vraiment ?
Rigsby : Ouais. Du cachemire, de la soie, de la laine de vigogne... Vous savez ce que valent ces choses au kilo ?
Lisbon : Et à propos de l'arme du crime? On a des empruntes?
Cho : Ouais, mais rien qui ne corresponde à quelque chose dans la base de donnée criminelle ou le DMV.
Lisbon : Regarde dans les finances de Theissens. Vois si tu peux trouver quelque chose.
Rigsby : D'accord.
Lisbon s’en va. Cho lance un regard désapprobateur à Rigsby.
Rigsby :Quoi?
Cho : La mode? Réellement?
Rigsby (souriant) :Allez. De belles femmes dans de beaux vêtements? Comment ne pas aimer ? Il part. Cho incline la tête avec un sourire.
Jane boit est du thé dans la cuisine et le Lisbon entre.
Lisbon (exaspéré) : Qui voudrait tuer un styliste fichu ?
Jane : Pourquoi un styliste fichu cacherait 250 000$ dans des robes hautes couture dans un appartement à Oakland ?
Van Pelt arrive.
Van Pelt : Patron, un des flics de la scène de rime vient juste d'appeler. Des enfants viennent de venir au loft, ils disent qu'ils travaillaient pour Theissens
Lisbon : Dites aux policiers de les amener ici.
Van Pelt : Ok. (Elle s’apprête à partir.)
Jane (mettant sa tasse dans l’évier) : Non, non, non. Allons à eux. Les voir dans leur élément sera beaucoup plus révélateur.
Lisbon (sarcastique) : Tu aimes juste l'appartement.
Jane : Oui, il est très beau.
Ils vont vers l’ascenseur.
Lisbon : Je dois revenir ici tout de suite après le déjeuner.
Jane : Oh?
Lisbon : Réunion de management.
Jane : Oh, ce Wainwright a du temps à perdre. (Il prend son téléphone et compose un numéro avant d’appuyer sur le bouton de l'ascenseur.) Agent Wainwright ? Patrick Jane. Lisbon semble effrayée.
Jane : Salut, ouais. Je voulais juste vous faire savoir qu'on a besoin de l'agent Lisbon d'urgence sur le terrain et aussi important que votre séminaire soit elle n'aura pas la possibilité d'y participer. Ok. Merci. Au revoir. Il a dit que c'est bon Tu vois? Aussi simple que ça.
Lisbon : Mm... Merci. Est-ce que ça t'est venu à l'idée que je pourrais vraiment vouloir aller à cette réunion?
Jane : Non, tu voulais ?
Lisbon : Non, mais c'est le principe.
Wainwright raccroche son téléphone. Il est dans son bureau en discussion avec l’agent du FBI Susan Darcy assise en face de lui.
Wainwright : Désolé pour ça. Maintenant tu disais?
Darcy : Je voulais juste te faire savoir, par courtoisie professionnelle que je continue de travailler sur le meurtre de Panzer.
Wainwright : L'affaire de San Joaquin a été résolue. James Panzer a été tué par Tom Maier le père de sa première victime.
Darcy : Je ne suis pas sûr de ça. Elle lui donne un dossier.
Wainwright : Eh bien, Il y avait la preuve formelle. Il y avait l'arme du meurtre, le sang de Panzer sur les vêtements de Maier, sans mentionner la confession que Maier a écrite avant de se donner la mort. (Il ferme le dossier et le lui rend.)
Darcy : Juste. Bizarre, tu ne trouves pas? Je veux dire, pourquoi essayerait-il tant de faire penser que John le Rouge est le meurtrier. Ça n'a aucun sens .Et pourquoi enverrait-il au CBI une vidéo de moi? (Elle lui montre une vidéo sur son téléphone.)
Wainwright : Qui peut expliquer l'esprit d'un homme désespéré?
Darcy : Je vais avoir besoin de tous les fichiers du département concernant John le Rouge.
Wainwright : Bien sûr Ouais, tout ce q-- tout ce que le bureau a besoin. On est toujours heureux de pouvoir vous aider. Darcy sourit.
Le loft
Lisbon interroge les trois jeunes.
Lisbon : Où étais-tu la nuit passée?
Derek : En prison.
Lisbon : Pourquoi?
Rafe : On était à la démonstration en ville. Les flics ont dit de libérer le Plaza après ils ont juste arrêté tout le monde
Fille : On n'est seulement sortis il y a une heure.
Lisbon : Quel est votre lien avec Wyck Theissens?
Derek : Nous étions en train de travailler avec lui sur sa prochaine collection.
Rafe : Il nous a trouvé à l'institut de la mode.
Jane : Il voulait travailler avec des gens ils n'étaient pas encore atteints par l'industrie
Derek : Ouais, ouais, c'est ça. Je veux dire, il a déjà foiré une fois avant. Il n'allait pas faire cette erreur à nouveau.
Rafe : Tout le monde voulait savoir ce qu'il était en train de faire en fouinant.
Jane : C'est...c'est pourquoi il a construit la pièce secrète? Comme ça personne ne pourrait voire les vêtements ? D'où vient tout cet argent ?
Rafe (gêné) : On a fait des robes pour le gars d'en bas pour qu'il les renvoie en Asie. Des contrefaçons de haute couture.
Lisbon : Monsieur Liu ? Avec l'affaire d'import-export ?
Derek : Ouais. C'est.. C’était une bonne formation.
Jane : Bien sûr. D'accord. Vous ne sauriez pas pourquoi M. Liu vous nommerait vous trois comme étant les suspects les plus probables ?
Derek (riant) : Non.
Rafe : Il est juste furieux parce qu'on a refusé de faire plus de contrefaçons pour lui.
Derek : Ouais, une fois que la collection a été finie, Wyck lui a dit qu'on avait terminé.
Jane : Et quand est-ce que vous allez montrer cette... collection ?
Rafe : La semaine prochaine.
Derek : Tout ceux qui travaillent dans la mode étaient venus pour ça.
Lisbon : Et Theissens était d'accord ? Il n'a pas eu un mauvais pressentiment ?
Rafe : Il avait accepté ces aspects désagréables du travail, vous savez? Il a dit que c'était un mal nécessaire Et que si on voulait avoir notre vision du monde, on devait travailler avec le diable.
Tristan : Même Guy Duval.
Lisbon : Comment ça Guy Duval ?
Tristan : C'est un gars d'une grosse entreprise de mode. Et, um, il y a deux nuits, après ce diner à l'hôtel à San Francisco Wyck et lui se sont disputés souvent.
Le téléphone de Rigsby sonne.
Rigsby : Hey, chef, quoi de neuf?
Lisbon (quittant l’entrepôt) : J'ai besoin que tu parles à Liu à propos de Theissens améliorant la couture des robes pour le marché asiatique.
Rigsby : Liu? Il n'est pas là?
Lisbon : Je viens juste de quitter son entrepôt, et ses employés ont dit qu’il allait vous parler au
Rigsby : Bien, quelqu’un ment. Il n'est pas ici.
Lisbon : Très bien. Nous devons trouver Liu. Nous allons parler maintenant en tête à tête avec Duval, tiens-moi au courant.
Rigsby : Ok, ça marche.
Jane et Lisbon arrivent au St. Botolph Hotel à San Francisco. Une personne s’approche d’eux.
Assistant : Je suis l'assistant de M. Duval. Puis-je vous aider?
Lisbon : Uh, oui, j'ai besoin de parler avec votre patron. C'est une affaire police.
Assistant : Je suis désolé. Mr Duval n'est pas disponible pour le moment.
Lisbon : Quand sera-t-il disponible?
Assistant : Laissez-moi voir ce que je peux faire. Quand est-ce le bon moment pour vous? Le téléphone de Lisbon sonne.
Lisbon : Voulez-vous m'excuser? (Elle prend l’appel). Quoi de neuf? Jane la regarde et saute la barrière.
Rigsby ; Hey, chef. J'ai perdu le signal du téléphone avec la police d'Oakland. Liu est dans le vent.
Lisbon : Déjà? Comment?
Rigsby : Les flics ont fait le tour de sa résidence. Liu est déjà parti. Les voisins disent que trois mecs asiatiques sont venus, et il est parti avec eux dans un van.
Lisbon : On a obtenu une plaque d'immatriculation?
Rigsby : Non, mais on est en train de travailler sur son téléphone maintenant.
Lisbon : Ok. Tiens-moi au courant. Jane et moi on va rentrer maintenant. (Elle raccroche.)
Lisbon (à l’assistant) : Pouvez-vous dire à votre patron de m'appeler dès que possible? (Elle s’éloigne.)
Lisbon : Jane? Jane, où êtes-vous? L’assistant suit Lisbon.
Dans la salle de bal, Guy Duval et deux autres personnes font passer un casting à des mannequins.
Duval : Suivant.
Jane (entre et s’assoie) : Ghee Duval, c'est ça?
Lisbon et l’assistant suivent.
Duval : Guy Duval.
Jane : Ah.
Duval : La pièce est fermée au public.
Assistant : M. Duval, je suis vraiment, vraiment désolé.
Jane : Agent Lisbon, Voici Guy Duval.
Homme : Hey, Mec, qui t'as invité à t'asseoir?
Jane : Et vous êtes?
Acosta : Je suis Junior Acosta.
Jane : Je sens que c'est supposé me dire quelque chose. La femme au milieu met sa main sur l'avant-bras d'Acosta.
Duval : Junior Acosta est un homme très important. Il rassemble tous mes spectacles et mes fêtes. C'est à propos de quoi?
Lisbon : Je suis l'agent Lisbon du CBI, et voici mon collègue, Patrick Jane. Nous voudrions vous poser quelques questions sur Wyck Theissens.
Duval : Que lui est-il arrivé?
Jane : Theissens est mort.
Femme : Oh, mon Dieu.
Lisbon : Pourquoi vous deux vous vous disputiez au diner l'autre soir? Etait-ce à propos de sa nouvelle collection de vêtements ?
Duval : Je n'ai même pas vu la ligne. Il ne laissait personne la voir.
Jane : Uh, vous êtes sur le point d'acheter une ligne de vêtement que vous n'étiez pas autorisé à voir?
Duval : C'est un génie. A-t-il été assassiné ?
Jane : Poignardé.
Duval : C'est moche. Il fait signe d’approcher à un nouveau mannequin.
Jane : Oui. Avez-vous fait des indemnités deux ans plus tôt quand il vous appelait le monstre?
Duval : Bien sûr Je prends ça comme un compliment. J'espère que je suis un super monstre. La carrière de Wyck a déraillé à cause de Wyck. Personne d'autres.
Lisbon : Où étiez-vous la nuit dernière, M. Duval?
Duval : Au lit... Avec ma femme. (Il caresse le menton de sa femme.)
Jane : Je pense que ça veut dire qu'il était au lit avec sa femme. Lisbon fronce les sourcils en regardant les gens devant elle.
Jane (à Acosta) : Vous avez chargé des vidéos de Theissens, n'est-ce-pas?
Acosta (hausse les épaules) : Ouais ? Donc ? C'était de l'info.
Jane : Donc, vous êtes responsable du déraillement de sa carrière.
Acosta : Non. La vérité est ce qu'elle est. J'ai juste été un passage.
Jane : Oui. Un passage c'est ce que vous êtes. (à Duval) Pourquoi gardez-vous près de vous quelqu'un de malhonnête qui poignarde les gens dans le dos? Vous pensez que vous pouvez vraiment lui faire confiance?
Acosta : Hey, vous feriez mieux de faire attention à ce que vous dites ok?
Jane : Sinon quoi? Tu vas commérer sur moi derrière mon dos?
Acosta (soudainement debout avec un couteau dans sa main) : Je vais te montrer ce que je peux faire, salope.
Jane (amusé) : Oh, d'accord.
Duval : Assieds-toi!
Lisbon (son arme à la main) : Pose le couteau. Garde tes mains où je peux les voir. Par terre. Acosta pose le couteau sur la table.
Jane : Vous, les gens de la mode vous êtes très, euh, passionné, n'est-ce pas?
Retour au CBI, Wainwright est dans son bureau avec un homme des archives.
Wainwright : Ce sont tous les fichiers du cas John le Rouge que nous avons?
JD : Oui, monsieur. 4 boîtes de preuves physiques, plus 2 disques durs contenant les preuves photographiques et documentaires.
Wainwright : Ok, bien. Hum... (L’homme lui donne un accusé de réception.) Signez ici. Le FBI vient juste de m'appeler. Ils ont quelqu'un en chemin pour venir chercher ça.
JD : Super.
Wainwright : Mais une dernière chose -- Je veux que vous m'écoutiez très attentivement. C'est un problème très sensible. Tu ne devras parler à personne de ça. Est-ce que tu comprends? Personne.
JD : Oui, monsieur.
Wainwright : Ok, bien. Si quelqu'un vient voir pour les fichiers sur le cas John le Rouge, ou demande où ils sont partis tu m'informes immédiatement. Je ne peux pas insister assez fort sur l'importance que ça reste un secret. Quelqu’un frappe à la porte. Lisbon entre.
Lisbon : JD ! Qui t'a laissé sortir de la cave? Ils semblent contents de se voir.
JD : Hey à toi, agent Lisbon Comment ça va?
Lisbon : Bien. Et toi?
Wainwright (les interrompant sèchement) : Ok, ça suffit. Merci. Retour au travail.
JD (fait un sourire d'excuse et murmure) : A plus
Wainwright (froidement) : Est-ce que je t'ai appelé?
Lisbon : Je veux juste m'excuse pour tout à l'heure-- que Jane ait appelé pour me retirer de la réunion de management.
Wainwright : Est-ce que ça serait trop te demander de planifier une réunion proprement plutôt que de te pointer ici comme ça?
Lisbon : Je suis tellement désolée. Je n'ai pas réalisé.
Luther va à son bureau.
Wainwright : Comment va ton affaire ?
Lisbon : Ca progresse. On va interroger un suspect si tu veux t'asseoir. (Regardant les boîtes pleines de dossiers) A moins que tu sois occupé.
Wainwright : La paperasse. Le fléau de la direction. Je voudrais que vous me teniez informé de cette affaire. Quand vous aurez un moment.
Lisbon : Bien sûr. Quand vous voulez.
Wainwright : Pourquoi pas, dans 45min dans le bureau fermé?
Lisbon : Oui, monsieur.
Elle part. Wainwright se rapproche des archives.
Jane et Lisbon sont dans la pièce des interrogatoires avec Acosta. Jane est debout tandis que Lisbon est assise sur une chaise.
Acosta : C'est une erreur. Je me suis un peu emportée. C'est tout.
Lisbon : Vous avez menacé mon collègue avec un couteau.
Jane (prenant un siège) : Mm. Et vous êtes aussi un suspect pour le meurtre de Wyck Theissens.
Acosta (riant) : Moi? Pourquoi j'aurais voulu le tuer?
Jane : Vous avez ruiné la vie de Theissens en publiant cette vidéo. C'est naturel qu'il ait voulu vous rendre la pareille et ruiner la vôtre.
Acosta : De...de quoi parlez-vous?
Jane : Je suis en train de parler du fait que Duval n'aurait pas été content de savoir ce que vous et sa femme faites dans son dos.
Acosta : Quoi ?
Jane ; Si Theissens a appris que vous trompiez Duval, et bien, il avait toutes les raisons de révéler ceci. Ce qui vous donne toutes les raisons de le tuer.
Acosta : Ok, vous ne pouvez rien dire sur moi et Jacqueline. Si Duval le découvre, ça sera fini. Je ne retravaillerai plus.
Lisbon : Où étiez-vous la nuit dernière, M. Acosta?
Acosta : J'étais à l'hôtel.
Lisbon : Y-a-t ‘il quelqu'un qui puisse confirmer ça?
Acosta : Ok, écoutez... Si je vous dis quelque chose, vous ne laisserez personne savoir que c'est moi qui vous l'ai dit, d'accord.
Jane : Non.
Lisbon : Cela dépend de ce que c'est.
Jane : Bien, je ne le ferai pas. Elle pourrait.
Acosta : D'accord, en fait, le fait est que, Wyck et Duval se sont disputés au diner l'autre soir. Je les ai entendus. C'était à propos de Tony.
Lisbon : Qui est Tony?
Acosta : Tony Redgrave. Il est photographe. Tout le monde se sert de lui, mais c'est une espèce de lèche-bottes. Le fait est que tout le monde l'utilise. Donc vous ne pouvez pas dire que c'est moi qui vous l’aie dit. Je ne peux pas me permettre de le faire chier, d'accord ?
Lisbon : De quoi parlaient-ils?
Acosta : Wyck avait amené quelques enfants, et il était furieux que Tony soit là.
Jane : Oh, il avait peur que Tony fasse peur aux enfants ?
Acosta : Vous savez, Tony... il les aime jeunes, vous voyez ?
Jane : Compris.
Lisbon (se levant) : Merci. Ils sortent.
Dans le couloir
Jane : Donc, nous allons parler à Tony Redgrave, non ?
Lisbon : Prends quelqu'un avec toi.
Jane : Tu ne viens pas ? Lisbon, ça pourrait être ton ticket de sortie pour cet ennuyeux travail.
Lisbon : Wainwright va venir. Il veut faire le point.
Jane : Plus de gestion ? Je veux dire que.. Quelqu'un doit bien le faire.
Wainwright arrive dans les bureaux de l’équipe de Lisbon.
Wainwright : Alors, on peut me mettre au courant sur l'affaire Theissens ?
Lisbon : Bien, l'alibi des assistants de Theissens se tient. Ils étaient bouclés et sont restés toute la nuit. Mais le propriétaire, Liu... celui qui vendait les contrefaçons de Theissens... Il a disparu en hâte.
Cho (remettant Wainwright un dossier tandis que Rigsby arrive) : Et nous avons demandé une ordonnance du tribunal pour l'opérateur téléphonique pour traquer son téléphone.
Wainwright : D'accord, je peux passer un coup de fil, et placer ça en tête de leurs priorités. S'il a un smartphone sur lui, nous pourrions être capables d'avoir sa position exacte sur le GPS.
Rigsby : S'il a son téléphone sur lui.
Wainwright : Espérons-le.
Lisbon : Nous cherchons aussi du côté de Guy Duval.
Rigsby (lui donnant un autre dossier) : Duval faisait face à une révolte d'actionnaires. Il avait beaucoup de choses dépendantes de ce marché à passer avec Theissens.
Wainwright : Donc si Theissens s'était refroidi et avait fait marche arrière...
Rigsby : Alors Duval aurait eu l'air faible, et ça aurait rendu sa position vulnérable. Et il aurait fait n'importe quoi pour arrêter ça, d'après ce que je peux dire.
Lisbon (lui donnant le dossier Redgrave) : Jane et Van Pelt s'occupent du photographe, Tony Redgrave.
Wainwright : Tony Redgrave. Et quelle raison aurait-il de tuer Theissens?
Lisbon : Uh, nous ne savons pas. C'était peut-être juste Acosta qui essaie de se débarrasser de nous. Mais Redgrave est prioritaire. Le téléphone de Wainwright commence à sonner. Il le coupe.
Wainwright : Pour quoi ?
Lisbon : Fournir de la drogue et de l'alcool à des mineurs.
Wainwright : Euh, vous, Euh, Ce travail est décidément taillé pour vous... Donc, je vais vous laissez le faire. Excellent. Il part.
Wainwright (au téléphone) : Ici Wainwright.
Darcy : Hey! Je veux juste vous confirmer avoir reçu les dossiers sur de John le Rouge. Je vous remercie pour ça.
Wainwright : Bien sûr. Oui. Rien que je puisse faire pour aider.
Darcy : Écoutez, je suppose qu'on est sur la même longueur d'onde, mais vous n'avez rien dit à votre équipe à propos de çà, n'est-ce-pas?!
Wainwright : Non, je n'en vois pas le besoin.
Darcy : Je suis d'accord. Merci. Elle raccroche. Elle est à la porte de la morgue.
Darcy (frappant à la porte) : Baris Acar?
Acar : Ah. Oui, Madame.
Darcy (entre et ferme la porte) : Susan Darcy, FBI
Acar (moins souriant) : Euh, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal?
Darcy (souriante, lui serre la main) : Non. Ce n'est rien de cela.
Acar : Je n'ai jamais été interrogé par le FBI auparavant.
Darcy (lui montrant un document) : M. Acar, C'est votre signature, n'est-ce pas?
Acar : Oui, Madame, c'est la mienne.
Darcy : Et c'est un formulaire qui me dit que Patrick Jane a emmené un visiteur ici afin de voir le corps de Timothy Carter. M. Jane lui a tiré dessus et l'a tué dans l'espace de restauration d'un centre commercial. Vous souvenez-vous de cette visite?
Acar : Euh, bien sûr je m'en souviens.
Darcy : Pouvez-vous m'en parler?
Acar : Bien, c'est gravé dans ma mémoire parce que c'était quelque peu étrange.
Darcy : Etrange? Qu'est-ce que vous voulez dire?
Acar : Elle était aveugle. Ce genre de bizarrerie, d'accord?
Darcy (déconcertée) : L'invitée de M. Jane était une femme aveugle?
Acar : Je ne comprends pourquoi il l'a amenée. Je veux dire, elle était aveugle.
Darcy : Merci, M. Acar. Ça sera tout. Elle fait un mouvement pour parti. Acar sourit. Darcy se retourne.
Darcy : Oh, M. Acar, vous savez que vous ne devez parler à personne de de cela?
Acar : Puisque vous le dites, madame.
Elle sort et l’homme secoue la tête.
Jane et Van Pelt arrivent à l’hôtel où Tony Redgrave est en train de photographier de nombreux mannequins.
Jane (à un mannequin écroulé dans un fauteuil) : Uh, excusez-moi. Est-ce que c'est, euh, Tony Redgrave? Tony Redgrave est à l'arrière-plan, prenant des photos d'un mannequin sur un sofa.
Redgrave : Sasha, Sasha, Sasha... Je suis un artiste, ok? Pas un pêcheur. Pour l'amour de dieu, détends-toi.
Sasha (contrariée) : Comment suis-je supposer me détendre? Tony, t'es un putain d’égoïste. Wyck est mort. Il est mort.
Redgrave : Le cercle de la vie, bébé, le cercle de la vie. Très bien. Essayons un peu plus. Ce regard maussade du deuil... J'aime ça.
Van Pelt : Hey Tony? Je suis l'agent Van Pelt. C'est Patrick Jane du Bureau californien d'investigation.
Redgrave : Oh, mon dieu. Je t'aime. Déshabillez-vous. Tous les deux. (Jane et Van Pelt se regardent l'un l'autre avec des visages sérieux.) Je plaisante juste. Regardez votre tête.
Van Pelt : Nous sommes ici à propos de Wyck Theissens
Redgrave : C'est vraiment triste, hein? Vraiment triste. Je devais m'occuper des photos pour sa campagne de retour. Quelle énorme poisse c'était. Poignardé à mort, c'est ça? Avec quoi? Un couteau? Razor?
Sasha : Tais-toi ! Tony, mon dieu ! Nous étions comme une famille. Nous sommes montés ensemble, moi et Wyck. Je défilais dans chacun de ses défilés.
Redgrave : Oui ! C'est ça, Sasha. Là, tu déchires tout.
Van Pelt : Où étiez-vous la nuit dernière, M. Redgrave ?
Redgrave : Voyons... J'étais... En bas A la piscine pendant un petit moment. Ensuite, j'ai bu au bar, puis dîné, et nous sommes montés ici. (Plus il parle et plus Sasha semble triste et baisse la tête.)
Van Pelt : Qui "nous" ?
Redgrave : Je ne sais pas. Tout le monde. (à Sasha) Tu étais montée ici pour un moment, n'est-ce pas, ma belle ? (Elle acquiesce de la tête.) Oui Tiens bon.
Jane : Personne n'a jamais fait appel à vous pour ça ?
Redgrave : Je suis juste vraiment chanceux. Vous savez? Je vis juste l'instant présent. Je m'amuse.
Jane : Ha oui. Les joies de vivre l'instant présent. Tout l'amusement et les jeux, jusqu'à ce que quelqu'un soit blessé. Quel âge ont ces enfants ?
Redgrave (inquiet) : Tout le monde ici est adulte. Ils sont ici parce qu'ils le veulent. Personne n'oblige personne à faire ce qu'il ne veut pas faire. Compris ?
Jane : Fort et clair. Etiez-vous sûr que Theissens l'avait compris lui aussi ?
Redgrave : Ne pensez pas que vous allez me mettre ça dessus. Je n'ai rien fait à Wyck.
Jane : Vous finissez par faire tout ce que vous voulez parce que personne ne s'y intéresse assez pour le contester. Mais Theissens... Il n'approuvait pas, n'est-ce pas ? S'il pensait que vous touchiez à ces enfants, il vous aurait joyeusement envoyé en prison.
Redgrave : T'as l'esprit vraiment tordu, mec. Wyck refusait de faire quoi que ce soit avec aucun d'entre nous. C'est ce que j'ai entendu. Mais Duval a dit que ce n'était pas un problème. Il a dit qu'il allait régler ça.
Van Pelt (lui donnant sa carte) : Ne quittez pas la ville sans nous en parler d'abord, d'accord ?
Ils partent, Tony jette la carte en l'air.
Lisbon est au téléphone avec Van Pelt, qui est dans le hall d'hôtel. Lisbon se fait un café dans la cuisine.
Lisbon : Je vois bien Redgrave tuer Theissens, s'il craint d'aller en prison.
Van Pelt : Jane est parti parler aux assistants de Theissens à nouveau. Peut-être qu'ils nous donneront quelque chose.
Lisbon : Une fois encore, si ce que Redgrave dit est vrai. Duval pourrait être notre tueur. Reste là. Regarde le hall.
Van Pelt : Ce sera fait. Des nouvelles de M. Liu ?
Lisbon : Le signal GPS de son portable désigne un entrepôt à Oakland. Cho et Rigsby vérifient ça en ce moment.
Van Pelt : Ok.
Cho se gare là où Liu est supposé se trouver. Rigsby est au téléphone.
Rigsby : Oui, je te rappelle plus tard. Ok. Moi aussi. Ouais. Au revoir. (Il raccroche.) Désolé, Sarah.
Cho : Selon le GPS, il est là-dedans.
Rigsby : D'accord, allons-y.
Cho : Tout va bien ?
Rigsby : Ouais. Je veux dire, c'est compliqué. Sarah est enceinte.
Cho (surpris) : Félicitations.
Rigsby (nerveux) : Merci. C'est excitant, non ? Ouais. Je suis excité. Un cri de douleur se fait entendre. Ils saisissent leurs armes et entrent dans le bâtiment.
Cho : M. Liu ! C'est le CBI ! Ils entrent dans une pièce.
Rigsby : Personne ne bouge! Mettez vos mains là où on peut les voir. Deux hommes maintiennent la tête de M. Liu dans un seau rempli d’eau tandis qu’un autre homme les regarde. Ils sortent M. Liu de l’eau, il est hors d'haleine et tousse. Il est surpris de voir les agents ici. Il se lève.
Liu : Il -- Il n'y a aucun problème ici Messieurs. Nous sommes tous amis. Pas de problème. Tu peux y aller. Pas de problème. Pas de problème. Le troisième homme a un sourire satisfait.
Darcy arrive à la maison de Rosalind Harker et frappe à la porte d'entrée.
Rosalind : Oui ? Je peux t'aider ?
Darcy : Rosalind Harker ?
Rosalind : Oui. Qui est ce ?
Darcy : Je suis Susan Darcy. Je fais partie du FBI. Puis je venir ?
Rosalind (un peu surprise) : Bien-sûr.
Elles sont maintenant assises dans le salon. Rosalind a servi du thé à Darcy.
Darcy : Miss Harker, vous vous êtes récemment rendue à la morgue du comté de Sacramento.
Rosalind : Oui. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal? C'est--
Darcy : Non, rien de tout ça. Je me demandais juste qu'elle était la raison de votre visite.
Rosalind : Oh. Eh bien, Patrick Jane voulais que je vérifie si l'homme qui était là était mon ami Roy Taglioferro.
Darcy : Aussi connu comme John le Rouge?
Rosalind : Mm. bien c'est ce que m'ont dit les autorités, oui. Je suppose que cela doit être vrai. Mais je...j'ai du mal à le croire totalement.
Darcy : Je comprends. Alors était-ce Taglioferro à la morgue?
Rosalind : Non, ce n'était pas Roy.
Darcy : Bien, merci. Elle se lève.
Rosalind (faisant un geste pour se lever également) : Oh.
Darcy : Non, je vous en prie ne vous embêtez pas, je trouverais mon chemin. (Elle s’arrête et pose une main sur l’épaule de Rosalind.) Merci
Rosalind : De rien.
À Sacramento, Cho interroge l'homme qui semble être le patron, tandis que Lisbon et M. Liu observent de l'autre côté.
Cho : Quel est votre lien avec Liu? Pourquoi sont-ils descendus à l'entrepôt?
L’homme asiatique (avec un sourire suffisant) : Pas anglais. Avocat Cho regard le miroir et sort.
Lisbon (à Liu) : Ils peuvent engager tous les avocats qu'ils veulent. Tout ce dont nous avons besoin est que vous témoigniez.
Liu : Compter pas là-dessus, madame. Je ne témoignerais de rien. Vous ne connaissez pas ces gens.
Lisbon : Eh bien dites-moi tout.
Liu : Je fais de l'import-export en Chine, ok? Je gère de l'électronique, de la mode, et des biens de luxe. Dans mon travail, il y a toujours des gangsters qui ont besoin d'être payés. Shanghai, Guangzhou, Macao – partout la même chose
Lisbon : Que font-ils ici ?
Liu : Je leur ai dit que je n'avais plus de copie haute-couture pour eux. Ils sont venus pour me faire changer d'avis.
Lisbon : Alors vous pensez qu'ils ont été chez Theissens d'abord pour vous envoyer un message?
Liu : Peut-être. Si c'est le cas, oubliez tout ça. Vous ne pouvez pas les atteindre.
Lisbon : Vraiment ?
Liu : Vraiment. Comme MC Hammer. Lisbon s’en va.
Jane est de retour au loft de Theissens, parlant à ses assistants, qui travaillent sur les robes.
Derek : Ouais, nous sortions avec Redgrave. Ce gars sait comment faire la fête.
Jane : Theissens ne l'aimait pas beaucoup, pourtant, n'est-ce pas ?
Rafe : Wyck ? Wyck détestait Redgrave. Il représentait tout ce qui était mal dans le monde de la mode, de l'avis de Wyck.
Jane : Et il n'aurait pas voulu que vous passiez du temps avec Redgrave, alors ?
Tristan : Tu plaisantes ? Il aurait paniqué.
Rafe : Il était un réel protecteur pour nous. Mais, allez... On doit se libérer parfois.
Jane : Je parie que vous trois prévoyez encore d'exposer le défilé malgré tout ?
Rafe : Ouais. On veut faire ça pour Wyck.
Derek : Il nous a donné une chance. Il nous a appris tout ce qu'on avait besoin de savoir, et nous allons montrer au monde ce qu'il pouvait faire.
Tristan : Ouais, il nous traitait avec amour et respect. On veut l'honorer de la même façon.
Jane (il s’approche d’une robe avec des plumes en or sur laquelle travaille Rafe) : Bien, j'aime particulièrement euh... ces nombreuses plumes en or. C'est tellement, uh... Eh bien, c'est un événement. Euh, où avez-vous eu tous ces plumages or?
Rafe : Nous les avons teintes. Combinaison de henné et d'oxyde de fer, un truc comme çà. Tristan allait le concevoir et Wyck allait conclure le défilé avec.
Jane : Est-ce que vous avez plus de plûmes?
Rafe (amusé) : Je suppose... si vous voulez. Il prend une plume et la tend à Jane avec le sourire.
Jane : Merci. Au-revoir.
Jane arrive dans les bureaux du CBI. Cho et Lisbon sont à la table de réunion.
Jane :Pourquoi ces grimaces?
Lisbon : Vous voyez ces deux là-bas qui parlent à Wainwright? Deux hommes parlent à Wainwright dans le fond de la pièce.
Jane : On dirait que celui avec la cravate rouge vient du département des affaires étrangères.
Lisbon : C'est le cas.
Cho : Et l'autre de l'ambassade de Chine.
Lisbon : Apparemment les trois personnes qui intimidaient Liu ont l'immunité diplomatique.
Cho : Wainwright doit les relâcher.
Jane : Bien, je devrais donc allez leur parler tout de suite. (Il s’apprête à partir comme Darcy arrive.) Agent Darcy, bonjour.
Darcy : J'ai besoin de vous parler, s'il vous plait. (à Lisbon) Puis-je?
Lisbon et Jane ensemble : Bien-sûr.
Darcy : Y a-t-il un endroit où nous pourrions parler?
Jane : Oui, j'ai juste besoin de faire une chose. (se tournant vers Cho) Où sont ces gangsters?
Cho : Trois d'entre eux sont dans la salle d’interrogatoire avec leurs avocats.
Jane : Venez.
Darcy : Merci. Lisbon les regarde partir un peu curieuse. Jane s’arrête devant la salle d’interrogatoire.
Jane : Ca ne prendra pas une minute. Merci. Il entre dans la salle et montre aux trois suspects la plume en les regardant attentivement. Il ressort et repart avec Darcy.
Darcy : Alors c'est à propos de quoi ?
Jane : Juste essayer de résoudre un meurtre. Thé ?
Darcy : Non, merci. (Ils entrent dans la cuisine et Jane commence à se préparer un thé.) J'ai juste quelques questions. J'ai besoin que vous me précisiez.
Jane : Oh. Faites donc.
Darcy : Rosalind Harker. (Elle l’observe tandis qu’il a le dos tourné.) Vous l'avez rencontré il y a quelques années quand vous étiez à la poursuite de John le Rouge?
Jane : Oui. C'est exact. (Il la rejoint.) Pourquoi me demandez-vous ça?
Darcy : Elle était l'amante d'un homme dont le nom..
Jane : Roy Taglioferro?
Darcy : C'est juste. Mais qui était vraiment John le Rouge?
Jane : Oui.
Darcy : Mais vous avez pris Rosalind à la morgue pour voir le corps de Timothy Carter. Timothy Carter, que vous avez tué car il était John le Rouge.
Jane : Oui. Darcy sourit.
Darcy : Rosalind vous a dit que Timothy Carter n'était pas Taglioferro, n'est-ce pas?
Jane : Oui, j'espérais d'elle une confirmation. Elle n'est guère un témoin solide. Il s'est passé beaucoup d'années depuis notre dernier contact avec M. Taglioferro. Elle est une sorte d'âme solitaire. Je pense qu'elle préfère croire qu'il est toujours là, quelque part en vie.
Darcy : hmmm Je suppose que vous avez raison.
Jane : C'était John le Rouge que j'ai tué.
Darcy (souriante) : Je l'espère. (Elle s’apprête à partir et s’arrête.) Merci, Patrick.
Jane (souriant) : Avec plaisir.
Jane retourne au bureau de Lisbon où elle travaille toujours avec Cho.
Jane : J'ai vérifié les voyous chinois, ils sont clean. Allons à l'hôtel voulez-vous? Uh à part les enfants qui aident Theissens, seul le tueur sait ce que c'est.
Cho : Je vais le dire à Rigsby et Van Pelt. Il part, Jane joue avec la plume.
Lisbon : Dites-moi ce qu'il s'est passé avec Darcy. Je sais que c'était quelque chose.
Jane : Eh bien, ce n'est rien d'important.
Lisbon : Ce sont de mauvaises nouvelles. Vous avez une expression de mauvaises nouvelles sur votre visage.
Jane (sérieux) : Darcy a parlé à Rosalind Harker.
Lisbon (préoccupée) : Elle sait que Timothy Carter n'était pas John le Rouge.
Jane : Eh bien, elle pourrait soupçonner mais elle ne sait pas.
Lisbon : Et vous n'allez pas lui dire?
Jane : Eh bien, bien sûr non. Pourquoi semer le trouble? hmm ? Allons-y
Dans le bureau de l’équipe de Lisbon, Van Pelt se prépare à partir, Rigsby lit 'What to expect when you're expecting' (Ce qui vous attend si vous attendez un enfant).
Van Pelt : Hey, on va descendre à l'hôtel. Tu gères tout ici?
Rigsby (la tête ailleurs) : hmm ? Oh, uh oui. Bien sûr.
Van Pelt : Wayne? Tu es en train de lire un livre sur les bébés?
Rigsby (nerveux) : Heu oui
Van Pelt : Pourquoi ?
Rigsby : Je... Oui. Je suis enceinte. Sarah est enceinte.
Van Pelt semble surprise.
Rigsby :Je vais avoir un bébé.
Van Pelt : Oh mon dieu. Beurk. Je veux dire, désolée, ça m'a surprise, félicitations.
Rigsby : Non, c'était une surprise pour moi aussi. Ça l'est toujours en fait. C'est difficile d'y croire parfois pour moi.
Van Pelt (fronçant les sourcils) : Tu vas bien?
Rigsby : Oui oh, je suis. Les bébés, c'est chouette, pas vrai? J'ai toujours voulu avoir des enfants. C'est juste un peu plus tôt que prévu.
Van Pelt : Alors toi et Sarah allez-vous vous marier?
Rigsby : Oh non, non rien de ça. On ne va pas se précipiter, pas vrai ? Je n'ai jamais eu de relation aussi longue.
Van Pelt : Si tu as besoin de quelque chose tu peux demander. Tu le sais ça, pas vrai?
Rigsby : Oui. Tu devrais y aller.
Van Pelt : Ouais. (sur le point de partir) Uh Wayne... L'enfant a de la chance. Tu vas faire un père extra.
Rigsby : Oui? tu crois?
Van Petl : Oui, je le sais. Au revoir
Rigsby (une fois Van Pelt partie) : Merci
Jane et Lisbon rencontrent les Duval dans le hall de l’hôtel. Jane a un magazine sous le bras.
Lisbon : M. Duval bonjour. Nous avons juste besoin d'éclaircir certaines choses.
Duval : Cette approche c'est du harcèlement.
Jacqueline : Nous avons parlé à nos avocats.
Jane (le prenant par le bras) : Uh venez avec moi svp
Duval : Pourquoi?
Jane : J'ai une question que j'aimerais vous poser.
Duval Quel genre de question?
Jane : Eh bien, c'est le genre de question qui pourrait effacer votre nom ou prouvé votre culpabilité. Mais uh, tout d'abord, j'aimerais que vous vidiez vos poches s'il vous plait
Duval : C'est ridicule.
Jane : S'il vous plait.
Guy Duval vide ses poches et pose tout sur la table. Il trouve une plume.
Duval : Qu'est-ce que c'est?
Jane : A quoi ça ressemble?
Duval : Eh bien, c'est visiblement une plume. Ce n'est pas la mienne. D'où vient-elle?
Jane (prenant la plume) : Lisbon, notre travail ici est fini.
Lisbon : Merci pour votre temps M. Duval, Mme Duval. Ils partent.
Lisbon et Jane trouvent Junior Acosta en train de travailler dans la salle de bal tout en écoutant de la musique.
Jane (prenant un siège en face de lui) : Hé, Junior.
Acosta (retirant un de ses écouteurs) : Salut comment ça va? Comment se passe ton enquête?
Jane : Eh bien c'est pour cela qu'on est là. J'ai trouvé le tueur.
Acosta : Vraiment ? Eh bien, qui est-ce? Que s'est-il passé?
Jane : L'indice était juste en face de mes yeux. Il y a tout cela dans ce magazine. Il lui tend le magazine, une plume en tombe.
Acosta : Wahou. C'est assez cool, c'est le vôtre?
Jane (se levant) : hum Il prend la plume et part.
Acosta : Eh quel article je suis sensé lire?
Lisbon : Merci pour votre temps, Mr Acosta. Nous allons rester en contact.
Tony Redgrave est dans une pièce avec Sasha. Elle est couchée sur un sofa tandis qu'il prend des photos.
Redgrave : Oui, j'aime ça. (On frappe à la porte) Ne bougez pas un muscle. (Il ouvre) Oui?
Jane (en entrant) : Bonjour
Lisbon : Bonjour, je suis l'agent Térésa Lisbon. Vous avez déjà rencontré Patrick Jane pas vrai?
Sasha : Salut
Jane : Bonjour
Lisbon : Bonjour
Redgrave (retourné près de Sasha) : Que voulez-vous? Vous venez me à propos de la mort de Wyck Theissens qu'avez-vous de plus?
Jane : Pas vraiment. Une ou deux choses à mettre en place, et le tueur sera révélé. On frappe à la porte.
Lisbon : Je m'en charge.
Redgrave : Alors, pourquoi venez-vous ici?
Jane : J'ai besoin de votre aide.
Lisbon revient avec une table du service de chambre sur laquelle il y a une assiette couverte. Elle pousse la table au milieu de la pièce.
Redgrave : Eh je n'ai pas commandé le service de chambre. D'où ça vient?
Jane : Ohe que je sais c'est que je suis affamé. Vous pensez que je pourrais uh, avoir quelque chose de là-bas?
Redgrave découvre l’assiette et trouve la plume.
Redgrave : Qu'est-ce que c'est que ça? À l'arrière-plan, Sasha se redresse.
Jane : Il ne signifie rien pour vous?
Redgrave : Pourquoi ça voudrait? Lisbon signale à Jane de regarder Sasha.
Jane (la désignant du doigt) : Vous Elle sort en courant de la pièce. Lisbon la suit.
Lisbon : Madame! Madame stop
Van Pelt (marchant dans le couloir) : Je l'ai. (Elle intercepte Sasha.) Vous êtes en état d'arrestation.
Lisbon (à Jane) :Vous perdez la main. Vous ne saviez pas que c'était elle.
Jane : Ne soyez pas ridicule. La ruse a marché exactement comme je le voulais. Peu importe qui je pensais que c'était. Voilà comment une bonne ruse fonctionne.
Lisbon (souriant) : Tu voulais le préciser çà, n'est-ce-pas? Redgrave prend une photographie.
Retour au CBI, Van Pelt va dans la salle d’interrogatoire pour parler à Sasha.
Van Pelt : Nous avons vos empreintes sur l'arme du crime, Sasha. C'est une correspondance parfaite. Dites-moi ce qu'il s'est passé.
Sasha : Ça devait être moi. J'étais censée être le visage du retour de Wyck.
Van Pelt : Car vous avez été son inspiration avant.
Sasha : C'est vrai, j'étais sa muse.
Van Pelt : Donc, vous êtes allé lui parler ce soir?
Sasha : Il était gentil, mais distant. Je voulais voir les vêtements, et il ne voulait pas me les montrer. J'aurai alors dû les connaître. Je lui ai dit qu'ils étaient tous beaux. Mais il y avait cette robe en plume d'or qui m'a vraiment fasciné. Et c'est quand il m'a dit. Il m'a dit il avait trouvé quelqu'un de nouveau, plein d'entrain une certaine petite garce nommée Tristan. Il m'a dit que j'étais trop vielle.
Van Pelt : Vous avez dû vous sentir en colère, et même trahie.
Sasha : Comment pouvait-il penser qu'il pouvait me traiter comme ça ? Donc, je voulais le faire souffrir. Je voulais lui faire regretter ces mots. Flashback : Elle prend les ciseaux et le poignarde.
Van Pelt se lève.
Sasha : Je vais bientôt sortir d'ici ? (Elle sourit.) J'ai un spectacle dans quelques heures, et je dois y être en avance pour le maquillage et l'essayage.
Van Pelt : Non. (Sasha perd son sourire.) Vous ne serez pas du spectacle. Il n'y en aura plus d'autres.
Derrière la vitre, le téléphone de Jane sonne, il décroche.
Jane : Bonjour, c'est Patrick.
Rosalind : C'est Rosalind Harker. Roy est venu me voir.
Jane : Est-il toujours là, Rosalind?
Rosalind : Oui, Roy est ici. (Un homme tenant une tasse de thé est assis dans un fauteuil.) Comme je le pensais, il s'agit d'un gros malentendu. Il veut vous dire que c'est Darcy. Il va effacer tout ça.
Jane : D'accord. Et vous êtes à la maison ?
Rosalind (riant) : Où voulez-vous que je sois ?
Jane : Et vous allez bien?
Rosalind : Bien sûr que oui.
Jane : D'accord, je suis en route.
Il commence à courir.
Plus tard, Darcy avec le FBI, Lisbon et Jane sont devant la maison de Rosalind se préparant à y faire irruption.
Darcy : Je veux des équipes tout autour. Mettez en place un périmètre. Personne dedans ou dehors.
Darcy fait équipe avec Lisbon et Jane les suit. Ils s'arrêtent à la porte d'entrée. On peut entendre un piano à l'intérieur de la maison. Lisbon ouvre la porte et ils entrent. Jane reste derrière les deux femmes. La maison est sombre à l'intérieur, mais ils suivent la musique et arrivent dans la salle de séjour. C'est Rosalind qui joue du piano. Elle semble ignorer de ce que se passe. Jane se rapproche.
Jane : Rosalind, où est Roy?
Rosalind : Roy ne pouvait pas rester.
Darcy : Jane. I
l y a une flaque de sang sous une porte. Darcy l’ouvre. Le gardien de la morgue est allongé et recouvert d’un sac en plastique.
Darcy : C'est le gardien de la morgue. (à Jane) Vous essayez encore de me dire que John le Rouge est mort?
Jane s’en va. Rosalind continue à jouer.