Précédemment...
Après les funérailles de Vega...
Jane : Je ne peux plus faire ça.
Lisbon : Tu ne peux pas m'écarter du danger à chaque fois. Le danger revient tous les jours.
Wylie : Vous avez des informations sur l'affaire ?
Jeune femme : Mon frère en a. Gabriel. Il est médium.
Gabriel (à Jane) : Il y a quelque chose à l'intérieur de vous. Votre guérison viendra avec le chiffre trois.
Lisbon : Je ne savais pas où tu étais.
Jane : Tu savais que je reviendrais.
Lisbon : Non, je ne savais pas.
Gabriel (aux médias) : Il y a un tueur en série avec un cœur mauvais et un appétit à tuer. J'ai vu que le tueur va encore tuer. Ce soir.
Lisbon (découvrant le corps sans vie de Gabriel, le mot "Fake" gravé sur son bras) : Pourquoi le tueur se préoccuperait si Gabriel était un réel médium ?
Jane : Il en veut un pour une certaine raison, et Gabriel n'a pas réussi le test.
Début de l'épisode 7.12 "Brown Shag Carpet"
Susan : Pourrais-tu jeter un œil ?
Bill : Il était assis dans le voiture, c'est ça ?
Susan : Tout le temps que je sortais la poubelle, il était assis là, à me regarder. Ils n'ont toujours pas arrêté le gars qui a tué ces gens. Cela pourrait être lui.
Bill : Tu n'en sais rien. Les tueurs en séries ne s’asseyent pas dans une voiture. Ils rôdent dans l'ombre. Je reviens.
Bill s'approche d'une voiture garée dans la ruelle. Un homme semble assoupi ai voland. Il frappe à la vitre. L'homme tourne la tête.
Bill : Stupide ivrogne.
Il retourne chez lui. Le plat est en train de coller.
Bill : Susan ! (A la recherche de sa femme) Soos ?! Soos ?!
Il découvre la porte d'entrée ouverte.
Lendemain matin - A la grange repérée par Jane dans l'épisode précédent
Lisbon (Jane cachant les yeux de Lisbon avec ses mains) : Qu'est-ce que c'est que ça ? Est-ce que tu m'as acheté un autre cheval ?
Jane : Juste un peu plus loin.
Lisbon : D'accord. Est-ce que c'est un piège ?
Jane : Respire cet air frais.
Lisbon : D'accord, je sens cet air.
Jane : Et... Voilà.
Lisbon : Jane... Qu'est-ce que c'est ?
Jane : C'est une petite cabane que je vais rénover, à laquelle je vais faire quelques ajouts. On savait tous les deux que des choses devaient changer. Je ne pouvais pas te faire quitter et je dois faire quelque chose.
Lisbon : Tu vas nous construire une maison.
Jane : C'est vrai. Et quand j'aurai terminé, s'il n'y a rien d'autre, on aura un endroit pour vivre. C'est un commencement.
Lisbon : Donc tu vas travailler ici, plus... plus au FBI. Tu démissionnes.
Jane : Peut-être. Je ne sais pas. Je n'ai pas encore décidé. Quoi ?
Lisbon : Je suis contente que tu l'as eu. C'est vrai. Mais... J'ai aussi des besoins.
Jane : Comme quoi ?
Lisbon : J'ai besoin de savoir que tu ne vas pas te sauver une fois de plus.
Jane : Je ne le ferai pas.
Lisbon : J'ai besoin de savoir que tu es engagé dans ça, en nous.
Jane : Je le suis. C'est pourquoi j'ai envie de faire ça.
Lisbon : D'accord. Est-ce que tu vas enlever ton alliance ? On dirait que tu veux pas t'en séparer.
Jane : Non, ce n'est pas ça.
Lisbon : Je comprends que ça soit difficile pour toi.
Jane : C'est juste que je m'y suis habitué.
Lisbon : Je sais.
Le téléphone de Lisbon sonne.
Lisbon : Désolée. Qu'est-ce qu'il y a, boss ?
Abbott : Désolé, Lisbon. Je sais que tu es en route pour rentrer chez toi. Mais j'ai besoin que tu reviennes. On en a une autre.
Générique.
Sur la scène de crime.
Abbott : Le nom de la victime est Susan Herman. Son mari l'a signalée disparue la nuit dernière. Apparemment, le tueur l'a kidnappée sur son porche.
Lisbon : C'est un changement.
Abbott : La procédure est la même sinon, un tir dans la poitrine, un ongle arraché.
Cho : Il n'a pas daigné cacher le corps. Ça pourrait signifier qu'il devient plus audacieux.
Jane : Ou plus joueur.
Lisbon : Joueur ?
Jane : Oui, bien sûr. Il sait que nous sommes après lui. C'est pourquoi il l'a laissée dehors pour qu'on la trouve. Il a aussi fait quelque chose d'autre.
Cho : Quoi ?
Jane : Je ne suis pas sûr. (à une ranger) Excusez-moi. Cette marque sur son bras gauche... Est-ce une marque de piqûre ?
Femme : Ça y ressemble.
Cho : Est-ce que ça vient d'une aiguille ?
Femme : Un peu plus gros. Cela pourrait venir d'une perfusion intraveineuse.
Lisbon : Pourquoi mettre lui mettre une perfusion? Il ne les empoisonne pas.
Jane : Je ne pense pas qu'il ait mis quelque chose à l'intérieur. Il est plus évident qu'il prenait quelque chose.
Femme : Cela pourrait être vrai. Positionner correctement le corps, On peut prendre une tasse ou plus
de sang avec une perfusion.
Abbott : Donc il les tue, leur enlève un ongle, et prend une coupe de sang.
Au FBI - Bureau de Abbott.
Abbott : Et nous faisons tous les efforts possibles. Merci. Très bien, merci d'avoir appelé. Tout le monde et sa sœur veulent savoir quand nous allons faire une arrestation.
Cho : Bien. Voici Rick Tork du bureau de Santa Fe. Il va nous aidé pendant qu'on est en sous effectif.
Abbott : Dennis Abbott. Merci d'être venu. Donc, depuis combien de temps êtes-vous à Santa Fe ?
Tork : Juste un an. J'ai commencé au CBI, fait le saut du côté fédéral à peu près en même temps que Cho.
Cho : Et il a travaillé avec Jane avant. Assez pour connaître le phénomène.
Abbott : Et qu'est-ce que c'est que ça ?
Tork : Il ne vous dira jamais ce qu'il prépare, quoiqu'il fasse, il aura l'air d'un idiot. Et toujours garder une main sur ton portefeuille.
Abbott : Vous connaissez l'homme. J'apprécie que tu sois là ce soir. Cette enquête est en train d'exploser.
Tork : J'entends que vous avez 10 corps.
Cho : Oui, cinq ont été trouvés enterrés, tués il y a entre deux et neuf mois. Deux ont été tués dans leur voiture la semaine dernière, Gabriel Osborne et sa sœur quelques jours après ça, et la femme aujourd'hui.
Tork : Vous avez des preuves matérielles ?
Abbott : Juste les balles... elles correspondent. Mais nous avons pas été en mesure de les relier à une arme.
Lisbon : Tork, j'ai entendu dire que vous étiez là. Ça fait plaisir de vous voir.
Tork : Vous aussi. Quelque chose des profileurs ?
Lisbon : Ils ne peuvent pas trouver de similitudes dans les meurtres. Les deux premières victimes étaient des sans-abri, la troisième était une prostituée. Les suivantes étaient des étudiants étrangers, et ensuite le couple dans la voiture. Il n'y a pas de cohérence entre l'âge, la race, ou le genre.
Jane : Je ne pense pas qu'il s'agisse de qui il tue mais plutôt pourquoi il tue. (à Tork) Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vus.
Abbott : Tu veux parler du sang et des ongles ?
Jane : Et bien, pas vraiment pour les ongles. Je pense que c'est juste un horrible trophée. Mais le sang il doit se donner du mal pour l'obtenir. Il doit en avoir besoin pour quelque chose.
Tork : Est-ce que les autres victimes ont des traces de piqûres ?
Lisbon : Les récentes, oui. Les victimes enterrées, on ne pouvait pas dire. Les corps étaient décomposés.
Jane : Je pense que l'on peut admettre. Il prend des échantillons de sang depuis un certain temps. La question est pourquoi.
Wylie : Il y a plusieurs théories sur le net. La plus populaire est qu'il est une sorte de vampire.
Abbott : Pas sûr que ça soit utile.
Jane : Peut-être qu'il l'est.
Wylie : Vraiment ?
Jane : Il vole le sang d'un cadavre. Il doit faire quelque chose de bizarre avec.
Cho : Ainsi, il pourrait être intéressé par le surnaturel.
Lisbon : Il croit aux médiums. C'est pourquoi il est venu voir Gabriel.
Cho (à Wylie) : Parle au Austin P.D., et voit si ils ont quoi que ce soit sur les sectes locales et les religions inhabituelles. (à Lisbon) Demande à la Sécurité Intérieure s'ils ont quelque chose d'utile dans leur base de données. S'il s'intéresse aux médiums,
Tork : Jane devrait lui parler.
Jane : Je ne suis pas un médium, mon gars.
Tork : Mais vous pouvez le prétendre, non ? Si on vous permet de parler dans les médias, dites que vous pouvez communiquer avec l'au-delà en utilisant vos trucs spirituels. S'il est vraiment intéressé par ça, on peut le faire sortir de sa cachette. Le fils du tueur de Sam a envoyé des lettres à deux des écrivains qui ont écrit sur lui. Ce genre de chose pourrait vraiment marcher.
Jane quitte la pièce.
Tork : J'ai dit quelque chose de mal ?
Cho : La dernière fois que Jane a fait quelque chose comme ça, ça ne s'est pas bien terminé.
Tork : La femme et l'enfant.
Lisbon (suivant Jane) : Oui, la femme et l'enfant.
Dans la cuisine du FBI.
Lisbon : Je voulais te dire, on a reçu les rapports d'autopsie de Gabriel. Il avait des oligodendrogliomes de minuscules tailles, ce sont de petites tumeurs cérébrales. Selon le médecin, elles peuvent causer des convulsions, des pertes momentanées de mémoire ou des épisodes délirants.
Jane : Pauvre garçon. Pas étonnant qu'il pensait être médium.
Lisbon : Il n'y a pas grand chose à être médium. Je n'aurais pas dû dire quoique ce soit pour ton alliance. Désolée.
Jane : Teresa, s'il te plaît.
Lisbon : Fais ce que tu as besoin de faire. Je vais bien, je le jure.
Wylie frappe à la porte.
Wylie : On vient de recevoir un appel d'Austin P.D. Ils pensent qu'ils ont le tueur en série.
Jane : L'ont-ils arrêté ?
Wylie : L'appel dit que quelqu'un lui a tiré dessus.
Sur place.
Jane et Lisbon arivent sur la scène de crime.
Lisbon : Ça ne doit pas être juste.
Abbott : C'est une fausse alarme. Une erreur d'identité.
Cho : C'est Sharon Nieto, du département criminel.
Nieto : L'homme mort est Le Kong Vinh. Selon les voisins, il faisait le tour pour la collecte des matières recyclables. Le propriétaire dormait quand il a entendu frapper sur le côté de la maison. C'était M. Vinh qui triait ses ordures, mais il ne le savait pas. Il a pensé que quelqu'un essayait d'entrer, il a donc attraper son fidèle pistolet.
Cho : Le propriétaire l'a menacé à travers la porte. Mais a juste entendu plus de bruit.
Jane : Et Vinh ne parlait pas anglais.
Nieto : C'est juste. Donc il a tiré à travers la porte, nous a appelés, a dit qu'il avait tiré sur un tueur en série.
Lisbon : Est-ce la femme de la victime ?
Nieto : Oui. Je pense qu'ils collectaient les bouteilles ensemble. Allez-vous bientôt attraper ce taré ? Les gens ont peur. On a des appels toute la journée.
Cho : Est-ce que votre bureau enregistre tous les appels ?
Nieto : Bien sûr.
Cho : On a besoin de ces enregistrements.
Cho s'éloigne avec Nieto, tandis que l'homme qui a abattu la victime est embarqué par la police.
Abbott : C'est une situation délicate. La ville est dans une panique totale et nous n'avons pas de pistes solides.
Jane : Essayons-nous à l'idée de Tork ?
Lisbon : Quoi ? Non.
Abbott : Je ne pense pas que nous puissions exclure quelque chose. Le gars ne cache plus les corps. Peut-être qu'il commence à... aimer l'attention.
Lisbon : Voulez-vous qu'il fasse la même chose qu'il a faite à Gabriel sur Jane ?
Abbott : Vous savez que nous n'allons pas laissez cela se produire.
Lisbon : Vous ne pouvez pas le promettre !
Jane : Tu sais quoi ? J'apprécie ta fougueuse défense, mais ce n'est pas nécessaire. Je vais le faire.
Sur un plateau de télévision.
Journaliste : Selon les responsables forestiers de l’État, une fois que l'ours a été tranquillisé, il a été transféré dans une région sauvage. Et maintenant la prévision météo.
Jane et Lisbon sont en coulisses.
Lisbon : Je vais le redire une dernière fois. Tu n'as pas à faire ça.
Jane : Je sais.
Journaliste : À suivre, un médium qui travaille avec le FBI. Vous regardez "Austin Today". Restez avec nous.
Femme en coulisses : Nous sommes hors antenne. Retour dans 60 secondes.
Jane va s'asseoir aux côtés du journaliste.
Journaliste : Vous avez déjà fait ça avant ?
Jane : Oui.
Journaliste : Très bien, je vais vous poser une série de questions faciles. On va s'amuser. Juste restez enthousiaste.
Jane : Bien sûr.
Femme en coulisses : Retour dans 10 secondes. 5, 4, 3...
Journaliste : Nous revoilà dans "Austin Today". Je suis Dan Glover et avec moi se trouve Patrick Jane, un médium qui travaille avec le FBI. J'aimerais parler de comment vous aidez à traquer l'homme qui a apparemment tué un grand nombre de nos concitoyens, mais avant tout, je dois vous demander... Qu'est-ce qu'un médium ? Qu'est-ce que vous faites ?
Jane est perdu dans ses pensées, le regard fixé sur la caméra. Lisbon le regarde, inquiète.
Glover : Patrick ? Patrick ?
Jane : Oui, Dan, désolé, j'étais distrait. Il y a quelque chose dans votre esprit. Votre femme.. vient juste d'avoir un bébé... une fille, je crois.
Glover : Qui vous a dit cela ?
Jane : Vous. Son prénom commence avec une voyelle, "a", "e", "a"... Alexan... a... Alexa, c'est ça ?
Glover : C'est... Ça... Alors c'est comme ça que vous faites, hein ?
Jane : En effet, Dan. Félicitations.
Glover : Merci.
Sur un autre plateau.
Jane : Votre tante... est décédée il y a.. un an environ.
Femme : 18 mois.
Jane : Elle avait l'habitude d'aider les gens. Elle était enseignante, je pense.
Femme : Oui... une conseillère.
Autre femme : Nous ne lui avons rien dit de tout cela, nous le jurons devant Dieu.
Jane : Elle veut vraiment que vous soyez heureux parce qu'elle vous aime... beaucoup. C'est tout.
Femme : Je ne peux pas vous dire à quel point c'est troublant.
Autre femme : Je frissonne.
Dans un studio de radio.
Animateur radio : Alors, parlez-nous de l'affaire sur laquelle vous travaillez avec le FBI.
Jane : Je ne suis pas un détective. Je ne fais pas de le travail de la police. J'essaye juste d'aider mes collègues à comprendre cet homme.
Animateur radio : Comment le décririez-vous ?
Jane : Avec prudence, je dirais qu'il est en colère, de toute évidence, il souffre probablement beaucoup, mais je pense qu'il essaye d'entrer en contact avec quelqu'un de l'autre côté.
Animateur radio : Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
Jane : Qui ne le dit pas ?
Animateur radio : Nous avons un appel d'Anna Marie de Pflugerville. Anna Marie, quelle est votre question ?
Dans la pièce d'à côté, Lisbon s'est endormie. Tork arrive et la réveille.
Lisbon : Quoi de neuf ?
Tork : Abbott m'a envoyé ici. Vous pouvez partir. Je ramène Jane quand il a fini.
Lisbon : Non, ça va.
Tork : Non, oubliez ça. Vous êtes épuisez. Rentrez chez vous.
Lisbon : D'accord.
Elle se lève et fait un geste à Jane pour l'informer qu'elle s'en va.
Anna Marie : ...il y a environ 14 mois. C'était peu avant que ma mère décède. J'étais seule chez moi, et je suis entrée dans la chambre où ma...
Sur le parking.
Lisbon quitte le studio de radio et monte dans sa voiture.
Dans le studio de radio.
Animateur radio : Nous avons un autre appel de... Lazarus, bienvenue dans l'émission.
Jane : Lazarus. Nom intéressant.
Lazarus : Il est ressuscité des morts.
Jane : Alors j'écoute. Quelle est votre question, Lazarus ?
Lazarus : Que savez-vous d'autre sur l'homme que le FBI traque ?
Jane : Je ne peux pas vous dire tout ce que je sais.
Lazarus : Pourquoi pas ?
Jane : C'est une enquête en cours. L'affaire est encore ouverte. Vous avez des informations sur cet homme ?
Lazarus : Vous êtes celui qui sait tout.
Jane : Je n'ai jamais dit ça.
Lazarus : Non, mais vous avez dit être en contact avec les esprits.
Tork (appelant Abbott) : Boss, vous entendez ça ?
Lazarus : Si vous dites la vérité...
Au FBI.
Abbott : Oui, on entend. Wylie, combien de temps pour tracer l'appel ?
Wylie : J'ai encore besoin d'une minute.
Abbott (à Tork) : Assurez-vous que Jane le fasse encore parler.
De retour à la radio :
Lazarus : Si c'est faux, pourquoi la police aurait besoin de votre aide ?
Jane : J'ai l'impression que vous en savez plus à propos de cette affaire que ce que vous ne dites. Si c'est le cas, vous devriez partager.
Lazarus : Pourquoi ?
Jane : Pour que nous puissions l'attraper.
Lazarus : Et qu'est ce qu'il se passerait si je ne veux pas cela ?
Jane : Et pourquoi ?
Lazarus : J'ai parlé à quelqu'un comme vous un jour.
Jane : Vraiment ? Qui ?
Lazarus : C'était un total imposteur. On pouvait pratiquement le voir écrit sur lui.
Parallèlement au FBI.
Cho : Nous n'avons pas révélé ce qui était écrit sur le corps de Gabriel. Personne ne sait ça à part nous et le tueur.
Abbott : C'est notre homme. C'est notre homme. Quelle est l'adresse ?
Wylie : Intéressant.
Cho : Quoi ?
Wylie : Il n'appelle pas d'un téléphone portable. Il appelle depuis une ligne fixe... téléphone normal.
Abbott : Donc c'est l'adresse c'est ça ?
Wylie : Oui.
Cho : Appelle en bas. On a besoin de renfort.
A la radio :
Animateur radio : Quand on s'est quitté, vous nous avez dit que vous aviez déjà eu affaire avec un autre médium qui n'en était pas vraiment un. Êtes-vous sceptique maintenant ?
Lazarus : Non, je crois vraiment aux esprits, mais pas à tous les gens qui prétendent être en contact avec eux.
Jane : Un esprit en particulier ?
Lazarus : À vous de me le dire. Qui est-ce qui vous hante ?
Jane : Moi ? Personne.
Lazarus : Il doit y avoir des esprits dans votre vie.
Jane : Malheureusement, ils m'ont laissé tout seul.
A l'adresse trouvée par Wylie, le FBI entre dans la maison, sérieusement armé.
A la radio :
Jane : Vous ne m'avez toujours pas dit avec quel esprit vous essayez de communiquer.
Lazarus : Je dois y aller. Bye.
Jane : Attendez. Lazarus ?
Animateur radio : Il semblerait que l'interlocuteur soit parti. On va faire une pause d'une minute le temps d'un spot publicitaire. Nous serons de retour avec "Night Talk" sur KPQC.
Jane décroche son téléphone.
Jane : Abbott, qu'est-ce qu'il se passe ?
Abbott : Quelque chose ne va pas. Il n'est pas ici. Il a truqué le téléphone. Nous ne savons pas où il est. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais je n'aime pas ça. Toi et Tork sortez d'ici, et rentrez au bureau. On se retrouve là-bas.
Au même moment, Tork entre dans la pièce où est Jane.
Tork : Cho a appelé. Il a dit...
Jane : Oui, j'ai entendu. On y va.
Animateur radio : Hey, on est en pleine émission.
Près de l'Airstream, Lisbon vient d'arriver.
Lisbon (au téléphone avec Jane) : Qu'est-ce qui t'es arrivé ? J'étais en train d'écouter. Tu es parti.
Jane (sur le parking du studio de radio) : L'appel était une ruse. Il prépare quelque chose. Tu dois retourner au bureau le plus tôt possible.
Lisbon : As-tu laissé la porte du Airstream ouverte ce matin ?
Jane : Non. Peut-être. Pourquoi ?
Lisbon : C'est ouvert.
Jane : D'accord, arrête. Ne t'en approche pas. Ne fais rien jusqu'à ce que quelqu'un d'autre arrive.
Lisbon : On va devoir attendre trop longtemps. Je vais aller jeter un œil.
Jane : D'accord mais ne raccroche pas.
Tork : Jane. On doit partir.
Jane : Juste... Teresa, qu'est-ce qu'il se passe ?
Lisbon : Il n'y a personne là-dedans. Je suppose que nous l'avons laissé ouverte.
Jane : OK, retourne au bureau.
Lisbon : Très bien, on se voit là-bas.
Jane (s'installant dans la voiture avec Tork) : Allons-y.
Tout à coup, surgit de nulle part une voiture qui fonce dans la leur.
Au FBI.
Abbott : Merci d'être venus. Il y a une heure et demie, deux agents ont été attaqués par un homme que nous suspectons d'être responsable de 10 meurtres ces dernières années. Cet homme. L'agent Richard Tork est à l'hôpital. On m'a dit qu'il s'en remettrait. Patrick Jane, par contre, a été enlevé par cet homme et il est toujours détenu, donc à partir de maintenant, personne ne rentre chez soi. Personne ne fait de sieste ou une pause café avant que Patrick Jane ne soit de retour et que cet homme ne soit arrêté. Agent Cho vous transmettra vos assignations.
Cho : On a trouvé le camion garé quelques pâtés de maisons plus loin. On suppose que le suspect a échangé les véhicules. Très bien, nous avons besoin d'une équipe pour rechercher les caméras de sécurité et de circulation dans cette zone. Elias, c'est pour vous. On a aussi besoin des empreintes digitales et de l'ADN dans le camion.
Abbott s'approche de Lisbon.
Abbott : Vous m'aviez prévenu. Je n'ai pas écouté, et je suis désolé. Il aurait pu tuer Jane, mais il l'a enlevé, ça veut dire qu'il veut quelque chose, et personne n'est meilleur pour exploiter ce genre de situation que Patrick Jane.
Lisbon : J'espère que vous avez raison.
Quelque part.
Jane est assis à une table, menotté, un sac sur la tête, lorsqu'un homme vient le lui retirer.
Homme : De l'eau ?
Jane : Non, merci.
Homme : Comme vous voulez. Vous savez qui je suis ?
Jane : Lazarus.
Lazarus : C'est ça.
Jane : Vous pensez que je vais vous appeler comme ça ?
Lazarus : On ne plaisante pas.
Jane : C'est vous qui avez commencé avec ce nom.
Jane observe ce qui l'entoure.
Jane : Endroit intéressant. Ça pourrait le faire avec une petite mise à jour.
Lazarus : Je vous ai vu à la TV. Vous disiez que vous saviez des choses... que vous entendiez des choses... Prouvez-le.
Jane : Ça ne marche pas comme ça.
Lazarus : Vous l'avez fait à la télé.
Jane : Les circonstances étaient différentes. Vous ne pouvez pas... Vous ne pouvez pas faire en sorte que ça arrive.
Lazarus : L'autre a dit quelque chose comme ça. Vous voyez ce que je veux dire ?
Jane : Bien sûr.
Lazarus : Alors je l'ai testé.C'était un menteur. Êtes-vous un menteur ?
Jane : Non.
Lazarus (menaçant Jane avec un pistolet) : Prouvez-le.
Au FBI.
Abbott : Tork, s'il vous plaît, rentrez chez vous.
Tork : Je vais bien.
Cho : Ce n'est pas votre faute. Si l'un de nous avait été là, la même chose serait arrivée.
Tork : Oui, mais... C'était moi qui étais là. Je serai à mon bureau.
Wylie : Je crois que j'ai quelque chose.
Abbott : Quoi ?
Wylie : Jane a dit que le tueur faisait sûrement quelque chose de bizarre avec le sang qu'il a pris, n'est-ce pas ? Donc, j'ai recherché dans la magie noire locale et les connexions occultes.
Abbott : Tu as trouvé quelque chose ?
Wylie : Trop. C'est dur de trouver quelqu'un qui ne ressemble pas à un tueur en série. Mais une place n'arrête pas d'apparaître-- une librairie appelée "Le Grimoire."
Abbott : "Le Grim" quoi ?
Cho : Grimoire. C'est un livre de magie.
Wylie : Oui, beaucoup de personnes intéressées dans ce genre de chose vont là-bas. Peut-être que le tueur l'a fait aussi. Ça vaut la peine de vérifier. C'est seulement à trois kilomètres de l'endroit où les corps ont été enterrés.
Cho : Wylie, une bonne partie d'Austin est à trois kilomètres de là où les corps ont été enterrés.
Abbott : On apprécie l'effort mais c'est plutôt mince, et nous n'avons pas de temps à perdre.
Wylie : Jane irait. Il dirait, "Faites la même chose, vous obtiendrez le même résultat," ce qui, dans ce cas, est lui mort.
Cho : D'accord, Wylie. Allons vérifier.
Quelque part.
Jane : C'est la maison de votre père, pas la vôtre.
Lazarus : Un esprit vous a dit ça ?
Jane : Non, les meubles. Votre mère est morte quand vous étiez très jeune. Vous avez été élevé par votre père. Il était strict... Mais vous sentez maintenant que vous le méritez, il avait raison de vous punir.
Lazarus : Qui vous dit ça ?
Jane : C'est ce que vous m'envoyez.
Lazarus : Quoi d'autre ?
Jane : Vous n'aviez pas d'amis quand vous étiez enfant. Vous mangiez en général tout seul, pas parce que les gens ne voulaient pas s'asseoir avec vous, mais parce que vous étiez dégoûté par le bruit qu'ils faisaient quand ils mangeaient. Parfois, les autres personnes ne vous semblent pas réelles. Ils sont comme des robots avec une peau humaine.
Lazarus : Qu'est-ce que je fais dans la vie ?
Jane : Vous êtes un exterminateur. Encore une fois, ça ne vous semble pas réel. C'est comme un film projeté sur un écran.
Lazarus : C'est impressionnant.
Jane : Merci.
Lazarus : Mais je n'ai pas besoin de savoir des choses sur moi. Je veux un contact avec une autre personne.
Jane : Je ne détecte aucun esprit ici.
Lazarus : Vous avez tort. L'esprit est ici. Si vous ne savez pas cela, alors vous êtes une fraude.
Jane : Non, je ne le suis pas.
Lazarus : Juste comme l'autre.
Jane : Je ne suis pas une fraude.
Lazarus : Vous êtes un menteur et un tricheur.
Jane : Calmez-vous.
Le téléphone de Lazarus sonne.
Lazarus : Bonjour ? Non, c'est- bien. Je vais m'y rendre. J'arrive.
Il raccroche.
Lazarus (à Jane) : Je reviens.
Jane : Hey.
Lazarus : Quoi ?
Jane : Je pourrais... Je pourrais utiliser cette eau. Merci.
Lazarus quitte la pièce pendant que Jane boit un peu d'eau. Il se met ensuite à la recherche de clous sur la table. Il parvient à en extraire un et s'en sert pour ouvrir ses menottes.
Au magasin le Grimoire.
Cho : "Keh-lis" Weir ?
Femme : "Kee-lis" ? Oui.
Cho : Nous sommes du FBI.
Femme : Oublie ça. Je ne collabore pas avec des persécuteurs religieux.
Cho : Quels persécuteurs ?
Wylie : Nous voulons juste poser quelques questions.
Femme : Vous dites ça, et puis vous commencez avec votre moralité occidentale. Vous ne m'aurez pas deux fois.
Cho : Que voulez-vous dire ?
Femme : Il y a longtemps, un mec rentre, commence... à questionner à propos de Santeria. Je lui dit que des amis performent un rituel. Et puis il se montre avec dix flics, arrêtant tout le monde pour maltraitance d'animaux.
Wylie : Abus sur des animaux ?
Femme : Les gens tuent un million de poulets par jour. Ils mettent des morceaux de testicules dans un four, ils appellent ça "le commerce". Mes amis... utilisent un rituel ancien et sacré, et je vais en prison ? Hey, vous êtes juste un tas de Judéo-chrétiens, des brutes musclées si vous voulez mon avis.
Cho : Wylie, c'est une perte de temps.
Wylie : Attendez, attendez, attendez. Kelis a raison. Elle a été dupée. Ce n'est pas juste.
Femme : Oui. Donc ?
Wylie : Donc, peut-être qu'on peut vous aider.
Femme : Comment ?
Wylie : Si vous voulez nous parler, répondez juste à quelques questions, nous demanderons à la police d'Austin de réduire les charges contre vous, peut-être même de les abandonner.
Femme : Pourquoi feraient-ils cela ?
Wylie : L'affaire du tueur en série sur laquelle nous travaillons, le maire, la police d'Austin, ils le veulent tous en prison rapidement. Si vous nous aider à l'arrêter, ils nous en devront une, et on peut se servir de ça pour vous aider.
Cho : Il a raison.
Femme : Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
Wylie : Nous recherchons quelqu'un qui utilise du sang.
Femme : Beaucoup de gens font ça. Quel genre de sang ?
Cho : Du sang humain.
Femme : D'accord, c'est différent. Ces personnes ne viennent pas ici. Je suis un peu trop douce pour eux.
Cho : Où vont-ils ?
Femme : Sur Internet la plupart du temps. Il y a un site nommé Blakemore. Purs et durs-- ils vont là-bas.
Wylie : J'ai déjà cherché. Je ne l'ai pas trouvé.
Femme : C'est parce que tu n'as pas cherché assez profondément sur le web. Vous ne pouvez pas trouver le site sans l'IP.
Wylie : Vous pouvez nous donner ça ?
Femme : Vous allez vraiment parler à la police d'Austin ? Vous allez vraiment m'aider ?
Cho : Oui.
Femme : Donnez-moi une minute.
Wylie : Je me débrouille pas mal, hein ?
Quelque part.
Jane fouille l'endroit où il se trouve. Il trouve une porte et l'ouvre. Lorsqu'il se retourne, il se retrouve nez à nez avec un cadavre.
Au FBI.
Wylie : Le site Blackmore est immense. C'est l'équivalent de eBay pour les trucs bizarres. Il y a des parties sur le vampirisme, auto-vivisection...
Tork : Auto-vivisection.
Wylie : Mouais.
Cho : S'ouvrir soi-même.
Tork : Ok.
Lisbon : Comment ça peut nous aider à trouver Jane ?
Wylie : Il y a aussi une section sur la sorcellerie utilisant du sang... Les choses magiques que l'on peut faire avec du sang. Bon, on est censé utiliser notre propre sang, mais... Il y a 15 mois, il y a eu une discussion à propos d'une collecte de sang sur d'autres personnes. Environ 20 personnes étaient impliquées.
Tork : Pourquoi collecter du sang ?
Wylie : Parce qu'il en faut beaucoup.
Lisbon : Il y a 15 mois... c'était juste dans la période où notre homme a commis son premier meurtre. Il pourrait être l'un de ces gens. Pouvons-nous avoir leurs noms ?
Wylie : Les pseudonymes qu'ils utilisaient sont tous super protégés. Cependant, j'ai réussi à en dénicher un... Un homme nommé Alan Saltonstall. Professeur dans une université à San Marcos.
Cho : Allons l'attraper.
Lisbon : Qu'est-ce qu'ils font avec le sang ?
Wylie : Un certain nombre de trucs, mais celui qui est le plus discuté est un rituel qui ligote un esprit.
Lisbon : Ligote. Comment ?
Wylie : Si vous avez un cadavre, vous pouvez ligoter l'esprit d'une personne morte en mettant du sang sur son corps. Comme ça, l'esprit ne quitte pas le corps.
Quelque part.
Jane s'approche du cadavre, découvre les ongles prélevés des autres victimes, ainsi qu'une photographeie de Lazarus et son père, Joe Keller Sr.
Au FBI.
Un homme attend dans la salle d'interrogation. De l'autre côté de la glace, Abbott et Tork attendent.
Abbott : Où en sommes-nous avec le mandat de recherche ?
Tork : Il est examiné par le juge en ce moment.
Lisbon (les rejoignant) : Est-ce que c'est Saltonstall ?
Abbott : Oui.
Lisbon : Pourquoi personne n'est en train de lui parler ?
Abbott : Il a demandé un avocat. Il va arriver.
Lisbon : Cet homme est peut-être en train de torturer Jane en ce moment. Nous n'avons pas de temps pour ça.
Abbott : Je suis désolé, Lisbon.
Lisbon : Laisse-moi lui parler.
Tork : Regarde, le gars est en train de vouloir un avocat.
Lisbon : Laisse-moi lui parler.
Abbott : Ok.
Lisbon entre dans la salle d'interrogation.
Homme : Je lui ai déjà parlé, je ne dirai rien sans mon avocat.
Lisbon : Je m'en fiche. Vous cachez quelque chose.
Homme : Quoi ?
Lisbon : Je n'aurais jamais remarqué quelque chose comme ça avant, mais j'ai travaillé pendant très longtemps avec quelqu'un qui arrivait bien à lire dans les gens, à savoir ce qu'ils pensent, ce qu'ils ressentent. Et je peux vous dire qu'il y a quelque chose que vous ne voulez pas que nous trouvions.
Homme : C'est ridicule !
Lisbon : Je suppose que ça a un rapport avec la magie noire, quelque chose de violent ou de sexuel, peut-être même les deux. Mais à en juger comment vous flippez, je dirais que c'est quelque chose de très mal.
Homme : Je n'ai pas peur, et mes intérêts, ils ne sont que purement théoriques. Je ne sais pas ce que vous pensez faire...
Lisbon : La ferme. Je m'en fiche de savoir dans quelles affaires salaces vous êtes impliqué. J'ai un ami qui est en danger, et vous pouvez peut-être aiderà le sauver. Il est possible qu'il soit détenu par un membre de votre groupe d'obsédés du sang. Je veux leurs noms.
Homme : Je ne connais aucun nom. C'est une communauté en ligne, et... Je ne devrais même pas être en train de vous parler.
Lisbon : Vous mentez. Je peux le dire. Vous avez des noms. Vous les avez rencontré, plusieurs d'entre eux. Je ne pense pas que vous saisissiez à quel point c'est important pour moi. Vous me donnez un nom, et vous pouvez partir par cette porte sur le champ. Si vous ne le faites pas, je vais révéler tous vos secrets pourris.
Homme : Vous allez quoi ?
Lisbon : Je dirai à tout ceux que vous connaissez, vos collègues de travail, vos amis, votre famille. Vous ne pouvez pas continuer de vous cacher !
Homme : Vous me menacez ?
Lisbon : Ce n'est pas une menace. C'est une promesse.
Homme : Vous ne pouvez pas ! C'est illégal.
Lisbon : Mon patron est juste là. Dites lui. Faites-moi renvoyer. Ruinez ma carrière. Je m'en fiche. Je veux les noms.
Elle lui tend un carnet et un crayon. Quelques instants plus tard, elle sort de la pièce.
Lisbon : Il m'a donné huit noms. Il ne se souvient plus du reste.
Abbott : Bon travail.
Wylie : Comment sait-on que ce n'est pas le tueur ?
Cho : On a vérifié ses cartes de crédit. Il était à l'étranger pour deux des meurtres.
Abbott : D'accord, allons-y par deux, je vous enverrai les noms. Tracez les. Vérifiez s'ils sont faites-le savoir rapidement au reste de l'équipe.
Quelque part.
Lazarus est de retour. Jane est assis à la table, menotté.
Jane : Joe. Il est là, votre père... big Joe. C'est avec lui que vous voulez entrer en contact, n'est-ce pas ? Il dit merci pour l'avoir gardé, de prendre soin de lui. Le passage vers l'au-delà a été dur, mais maintenant il va bien. A présent, son dos ne le fait plus souffrir. Il se sent mieux qu'il ne l'a jamais été lorsque le docteur Hannigan lui donnait des médicaments. Il y a du doute en vous.
Lazarus : Non. Je veux dire...
Jane : Mettez-le de côté. Si vous doutez, je vais perdre la connexion avec lui. Je ne serai plus capable de communiquer avec lui. Il dit qu'il y a un lac... Le lac Rickasee ?
Lazarus : Pickasee.
Jane : Pickasee. Il n'a pas attrapé de poisson ce jour-là. Non. Non, vous avez eu un poisson, un gros.
Lazarus : Papa ?
Jane : Il veut savoir pourquoi vous le gardez ici.
Lazarus : Il y a quelque chose en moi... Une voix. Et quand elle commence à parler, je ne peux pas l'ignorer. Je ne peux penser à rien d'autre jusqu'à ce que je sorte... que je trouve quelqu'un... Et puis ça s'en va à nouveau... Pendant un moment. Est-ce que c'est ta voix, papa ? C'est toi qui es en moi ? Est-ce que tu me commandes? Est-ce que je fais ça pour vous ?
Jane : Il dit quelque chose.
Lazarus : Quoi ?
Jane : Quelque chose comme... Ce n'est pas clair. Non.
Lazarus : Non ?
Jane : Je suis désolé. Il est... Il est parti.
Lazarus : Faites-le revenir.
Jane : Je ne peux pas. J'ai besoin d'une heure.
Lazarus : Faites-le revenir.
Jane : J'ai besoin d'une heure... J'ai besoin de repos. C'est comme ça que ça marche. Je peux avoir un chewing-gum, s'il vous plait ? Merci.
Lazarus s'en va, laissant Jane seul. Aussitôt parti, Jane s'empresse d'enlever ses menottes et de retourner dans la pièce à côté. Il ouvre la porte du gaz et souffle sur la flamme. Il éteint la lumière et met son chewing-gum dessus, avant de refermer la porte.
Au FBI.
Lisbon (à une femme installée dans la salle d'interrogatoire) : Nous recherchons un homme nommé Joseph Keller Jr. D'après nos dossiers, sa dernière adresse il était dans l'appartement que vous gérez, Mme Martinez. Mais il a déménagé.
Femme : Ouais, Keller... Bizarre ce gars. Oui, je pense qu'il a déménagé il y a deux ans.
Lisbon : Est-ce qu'il a laissé une adresse de renvoi ?
Femme : Non. Je pense qu'il a dit quelque chose à propos de son père malade.
Lisbon : Vous vous rappelez d'autre chose sur lui, où il a travaillé ?
Femme : Une certaine compagnie d'exterminateur.
Lisbon : Savez vous le nom de l'entreprise ou l'adresse ?
Femme : Peut-être... je pense qu'il m'a envoyé un e-mail à ce sujet, voulant que je l'engage. Voulez-vous que je cherche pour vous?
Lisbon : Ce serait merveilleux, merci.
Femme : Ok. Je sais que c'est là.
Wylie frappe à la porte.
Lisbon : Pendant que vous le cherchez, nous allons aller dehors.
Femme : Ok.
Lisbon (à Wylie, une fois sortie) : Des nouvelles ?
Wylie : Pas encore, désolé. Mais j'ai trouvé quelque chose de bizarre à propos de Keller.
Lisbon : Quoi ?
Wylie : Pas Keller junior, mais son père, Joseph Keller Sénior. Il y a 15 ans, il y avait beaucoup de meurtres dans cette région. La police locale soupçonnait M. Keller, l'aimait vraiment bien pour les meurtres, mais ils avaient juste une affaire circonstantielle, ils n'ont jamais trouvé des preuves concluantes.
Cho : Le père de Keller était un tueur en série.
Wylie : Il semblerait.
Lisbon : Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?
Wylie : Je sais pas. L'affaire a été classée. Il y a deux ou trois ans, il a disparu de la circulation. Il avait une maison pas si loin de la ville, près du lac Pickasee.
Cho (à Lisbon) : Tu vérifies la maison. J'attendrai qu'elle trouve l'adresse de travail et j'irai jusque là.
Lisbon : Bien.
Lisbon est sur la route vers le Lac Pickasse.
Quelque part.
Lazarus (de retour) : Ça fait une heure.
Jane : Il est là.
Lazarus : Il... Quoi ?
Jane : Il est revenu quand vous êtes parti. Il veut vous parler. Il est là-dedans.
Lazarus : Il veut me parler ?
Jane : C'est ça. Si tu veux des réponses, elles sont dans cette pièce. Tu peux y aller ou pas. C'est toi qui décide.
Lazarus : Tu sens l'essence ?
Lazarus entre dans la pièce où se trouve le corps de son père. Jane se dépêche d'enlever ses menottes et se précipite vers la porte, mais la pièce explose. Au même moment, Lisbon arrive à la maison.
Lisbon se précipite vers la maison, trouve la pièce où était détenu Jane et se met à sa recherche.
Lisbon : Jane, t'es là ? Jane ? T'es là ?
Elle entend quelqu'un tousser et trouve Jane allongé sur le sol.
Lisbon : Est-ce que tu peux te lever ? Allez, on va te relever. Oh, je te tiens. Allez. Ne me refais plus jamais ça. Plus jamais.
Fin de l'épisode 7.12 - Début de l'épisode 7.13.
24h plus tard.
A la cabane de Jane.
Femme : Signez là.... Et ici... Et ici...
Jane : Là.
Femme : ... et ici.
Jane : Ok.
Femme : Oui, c'est fini. C'est tout à toi. Maintenant, c'est généralement là où je donne les clés, mais il n'y en a pas. Félicitations.
Jane : Merci. Merci beaucoup.
Femme : Je vous en prie.
A la maison de Keller.
Marshall : Vous êtes Agent Tork ?
Tork : Ouais. Vous avez fini de chercher par ici ? Parce que nous sommes juste assis sur nos mains là.
Marshall : Il n'y a rien qu'on ait pu trouver. C'est le bordel là-dedans. Mais la structure est saine. Vos gars peuvent entrer. Amusez-vous.
Tork : Merci. (à ses hommes) OK, écoutez. On nous a rapporté qu'il y a deux corps dans la cave de cette maison. Il peut aussi y avoir des preuves qui ont sont reliées à au moins 10 homicides commis par le tueur en série nommé Lazarus, de son vrai nom Joseph Keller. On veut classer ces affaires, donc ça veut dire qu'il faut passer l'endroit au peigne fin. Allons-y.
Les hommes entrent dans la maison. Un peu plus loin, caché derrière des buissons, Lazarus, sévèrement brûlé se met à courir.
A la cabane.
Lisbon : Comment va ta tête ?
Jane : Hey. Salut. Ça va. Les oreilles bourdonnent encore un peu, mais, euh, prêtes à se reconstruire.
Lisbon : J'ai amené des sandwich.
Jane : Ca, ce sont les mots magiques. Viens avec moi.
Jane et Lisbon sont assis sur un tronc d'arbre, en face de la cabane, en train de déjeuner.
Lisbon : C'est moi ou la maison a l'air de pencher un peu vers la gauche?
Jane : Illusion d'optique.
Lisbon : Tu ne portes pas ton alliance.
Jane : Je ne suis pas marié. Le sol est pentu donc la structure a l'air de pencher, mais en fait pas du tout. C'est juste une illusion d'optique.
Lisbon : Pentu ?
Jane : Terme technique.
Jane sort son alliance de sa poche.
Jane : Cette alliance a été avec moi pendant beaucoup de temps et... elle a une signification évidente de mon passé. Elle représente aussi... te rencontrer. Si je n'avais pas eu cette alliance, je ne t'aurais jamais rencontrée. Donc dans un sens... Elle a le potentiel pour aussi représenter mon futur. Et je ne m'attends pas à ce que tu la portes, mais je veux la partager avec toi, et... je veux qu'elle représente notre futur... ensemble. Je veux que tu sois ma femme. Est-ce que tu veux m'épouser ?
Lisbon : Ok, oui. Oui.
Jane : Oui ? Excellent. Je suis content que ça soit réglé. J'étais un peu nerveux.
Lisbon : Tu savais que j'allais dire oui.
Jane : Non, même après toutes ces années, tu es toujours un mystère pour moi.
Lisbon : Ah oui ?
Le couple s'embrasse.
Au FBI, dans le bureau de Cho.
Abbott : Hey, les gars. Comment avance l'affaire Lazarus ?
Cho : La maison des Keller est en train d'être fouillée à l'instant. Tork est sur la scène de crime. On est en train de régler la paperasse.
Abbott : Oh, bien. Bien, bien, bien. Ok. Vous avez besoin de quelque chose ? Je peux aider ?
Cho : Mmh.. Non, pas vraiment.
Abbott : Ecoutez, l'ancien travail est fini. Le nouveau n'a pas encore commencé. Vous savez je tourne en rond ici.
Jane et Lisbon frappent à la porte.
Abbott : Hey.
Jane : Hey, les gars.
Lisbon : On voulait que vous soyez les premiers à être au courant.
Jane : On va se marier.
Cho : Je te l'ai dit.
Abbott : Non.
Ils s'étreignent tous.
Abbott : Félicitations. C'est merveilleux.
Wylie : C'est génial.
Jane : Merci.
Wylie : Pour quand est le grand jour ?
Lisbon : Eh, pas de grand jour. Je ne veux pas d'histoire.
Jane : Oh, on va juste s'évader discrètement dans les prochains jours.
Wylie : D'accord.
Dans un supermarché.
Femme : Merci.
Caissière : Passez une bonne journée. Merci. (en voyant Lazarus blessé) Oh, mon dieu. Monsieur ?
Lazarus : Ca va. Ce fichu barbecue. J'vous jure. Ce sont deux pour un, c'est ca?
Au FBI.
Lisbon est en train de skyper avec ses frères à Chicago.
Jimmy : Oui! Hey-Hey!
Stan : Hey! C'est génial!
Jimmy : Oui !
Stan (en parlant de son bébé) Hey, même ce gars est content, pas vrai ?
Jimmy : Whoo! Oui, félicitation.
Lisbon : Oh, salut ! Hey.
Karen : Hey! Félicitations.
Stan : Quelqu'un est devenu le numéro deux.
Lisbon : Merci.
Stan : Euh, enfin, est-ce que, euh, tu l'as déjà dit à tommy?
Lisbon : Il chasse une caution en Alaska. Je lui ai laissé un message.
Stan : Eh bien, tu t'endors, tu perds. Tu vas le rater à la fête d'enterrement de vie de garçon.
Lisbon : Il n'y a pas de fête d'enterrement de vie de garçon. On va se marier après demain, juste moi et Jane et la justice de la paix. Pas de grand mariage, pas d'invité.
Jimmy : Ah... Oh. Mais... la famille, pas vrai ?
Stan : Oui, Famille.
Lisbon : Non, c'est juste nous. Nous voulons nous marier tranquillement.
Stan : Nous allons être silencieux. Mais on sera là, T. J'veux dire, pas de dispute.
Jimmy : Hey, Stan, tiens ça. C'est son choix. Elle veut faire de cette façon, alors laisse-la faire.
Stan : Qu'es-tu en train de dire, toi l'idiot ?
Lisbon : Les gars, venez.
Stan : Si nous ne sommes pas là, Maman va se retourner dans sa tombe. comme une putain de perceuse. Elle va pleurer de honte que notre soeur, notre seul soeur...
Jimmy : Le pouvez-vous, Stan ? Teresa a juste dit qu'elle ne veut pas de nous là-bas. Pourquoi voudriez-vous être là ? Si elle ne veut pas nous savoir là ?
Stan : Tu es triste, un homme cruel, Jimmy Lisbon.
Jimmy : Bien, je souris à travers elle.
Stan : Ne le fais jamais...
Jimmy : Je souris à travers la tristesse. Arrêtez ça.
Stan : Il le refait à nouveau.
Jimmy : Je suis plus fort, quoi que.
Stan : Depuis qu'il était un petit enfant...
Jimmy : Oh, il n'y a...
Stan : Il n'y a plus d'arrivée d'air !
Lisbon sort de la pièce et rejoint son bureau. Jane tire sa chaise vers lui et la retourne pour qu'elle lui fasse face.
Jane : Ne t'inquiète pas.
Lisbon : Ne pas m’inquiéter à propos de quoi ?
Jane : Tu es inquiète que je sois énervé parce que tu as invité tes frères au mariage.
Lisbon : Comment tu l'as su ?
Jane : Quand on sera mariés, tu penses que tu arrêteras de poser cette question ?
Lisbon : Est-ce ce que c'est bon ?
Jane : Ils sont de la famille.
Lisbon : Merci. Ça signifie beaucoup pour eux.
Jane : Bien sûr.
Lisbon : Puisque mes frères viennent, c'est bizarre... de ne pas inviter juste quelques membres de l'équipe. Non, non. Tu sais quoi ? Tu as raison. Tu devrais faire ça en petit comité. Juste mes frères.
Jane : Bien. Distribue les invitations. On va avoir besoin de quelques invités en plus juste pour vider l'alcool.
Lisbon : Merci.
Jane : Juste trois ou quatre, cependant.
Lisbon : Où est la limite ?
Jane : Et bien, c'est pour ça que nous avions décidé de n'inviter personne.
Lisbon : Je sais. Je sais. Je suis désolée. C'est juste.. Nous y voilà.
Jane : Nous y voilà.
Lisbon : Quoi ?
Jane : Oh, écoute, je vais juste m'en rendre au destin, d'accord ? Alors que ça soit ainsi. Un gros, un énorme mariage.
Lisbon : Non, juste 8 ou 9 amis très proches au palais de justice.. 9 ou 10, et ensuite on peut aller au bar O'Malley plus tard. 12 max. Ou on pourrait aller au restaurant. Rien d'extravagant. C'est pas comme si on engageait un traiteur. On n'a pas de liste de cadeaux ou quoi.
Jane : Bien, ok.
Lisbon : Où tu vas ?
Jane : Je dois te trouver une bague.
Lisbon : J'en ai déjà une.
Jane : Celle-là est pour nous. Il t'en faut une pour toi.
Lisbon : Ah bon?
Jane : Oui.
Lisbon : D'accord, je devrais venir avec toi ? C'est comme ça que tu es censé faire ?
Jane : Non, je pense qu'on perdrait notre temps à se chamailler. En plus, j'ai des meilleurs goûts.
Lisbon : C'est ce que tu penses.
Jane : Tu verras.
Lisbon : R-rien de trop gauche.
Abbott : Le moins j'ai à faire, le plus je bois du café.
Lisbon : Est-ce que vous voulez venir avec Lena pour nous voir nous marier ?
Abbott : Oh. Euh, Lena est allée à une conférence de marché à Prague. Mais euh... Tu sais, je serais honoré. Je pensais que vous n'auriez aucun invités.
Lisbon : Et bien, on a changé d'avis. Ca sera juste quelques personnes. Une douzaine, 15.
Abbott : Très bien, je serai là. Où et quand?
Lisbon : On ne sait pas encore. Rien d'extravagant.
Abbott : Oh, et bien, vous devez le célébrer dans notre maison. J'insiste. On a l'endroit parfait pour un petit mariage.
Lisbon : Vraiment ?
Abbott : Hmmm. J'en serai ravi.
Lisbon : C'est vraiment gentil de ta part.
Dans la cuisine du FBI.
Cho : Quoi de neuf ?
Wylie : Des surprises, hein ? Je n'ai pas vu le mariage venir.
Cho : Ce n'était pas si dur à deviner. Quelque chose te taraude ?
Wylie : À vrai dire, si. Quelqu'un pourrait te contacter à propos de moi demandant un transfert. Je voulais que tu l'apprenne de moi, en premier.
Cho : Un transfert où?
Wylie : A Salt Lake. Le bureau là-bas, commence une initiative sur le cybercrime. Ils cherchent à embaucher. C'est un travail de bureau, mais c'est plus mon truc, je pense. Euh, rendons-nous à l'évidence, je ne faisais pas ça bien quand on était après Keller. Ce n'est pas évident de rester dans l'open space. Le bureau de Michelle est juste là, et... Enfin bref,je pense qu'un changement de rythme serait bon. En plus, tu sera en train de reconstruite l'équipe. Ca effacera ton ardoise.
Cho : Viens là.
Wylie : Quoi ?
Cho : Viens là.
Cho lui donne une tappe sur la tête.
Wylie : Ow !
Cho : Arrêtes d'être désolé pour toi même.
Wylie : Je ne le suis pas.
Cho : Si. Tu as fais quelques erreurs en poursuivant Keller ? Bienvenue au club. Je me fais 300 dollars dans un bon jour. Vega te manques. Maintenant rappelles toi qui elle était. Elle n'aurait jamais abandonner devant un défi comme ça, et tu ne dois pas non plus. Et vous avez raison. Je dois reconstruire l'équipe, et je veux commencer avec des personnes que je connais et de confiance. Alors, reste.
Wylie : Ou quoi, tu me taperas encore ?
Cho : Je te demande de rester, Wylie.
Wylie : Bien.
Cho : Vérifie avec Tork. Je veux savoir ce qui se passe dans cette maison.
Wylie : Bien sûr. Et Cho... Merci.
Cho : Pas de problème.
Dans une bijouterie.
Femme : C'est la bague dont on vous a envoyé la photo. C'était à ma grand mère.
Homme : Le père de Anne me l'a donné pour faire ma demande.
Femme : Ce qui est gentil, mais ce n'est pas vraiment mon style, vous comprenez ? Donc on pensait faire enlever le diamant, et le mettre sur un collier ou quelque chose dans le genre.
Bijoutier : Bien sûr. Puis-je la voir ? Laissez-moi prendre ma loupe. On aura juste besoin de regarder un peu mieux la pierre.
Jane : Excusez moi Monsieur.
Bijoutier : J'aide un autre client maintenant, Monsieur.
Jane : FBI rendez leur leur bague sur le champ, ou je serai obligé de vous tirer dessus. Ne vous inquiétez pas. Je rigole. Je ne porte même pas un vrai pistolet. J'ai beaucoup d'ami proche qui en porte, cependant.
Femme : Que se passe-t-il ?
Jane : Tout va être révélé. Leur bague est dans sa main droite.
Homme : Monsieur, vous avez commis une erreur. Nous avons la bague juste là.
Jane : C'est une réplique.
Femme : Une... réplique ?
Jane : Il a fait un coup à la française pour échanger la bague de valeur avec une réplique bon marché. Le coup à la française, c'est un tour de passe-passe. Rien d'important. Cette bague n'a jamais appartenu à votre grand-mère, et ce n'est pas le vrai diamant.
Homme : Est-ce vrai ?
Bijoutier : Bien sûr que non.
Jane : Il aurait étudier la bague qu'il vous a donné, puis vous annoncerai que la bague de votre mamy est bidon, et vous n'en serez pas plus sage.
Bijoutier : C'est insensé.
Jane : Alors ca ne vous dérange pas d'ouvrir votre main droite, pas vrai ? Ouvrez votre main droite, s'il vous plait, Monsieur.
Le bijoutier ouvre la main et révèle la vraie bague.
Homme : Nom de dieu.
Jane : Bien, merci pour votre assistance les gars. Je me charge du reste. Ne vous en faites pas, Madame. La vraie bague est dans votre main. Bonne journée à vous.
Femme : Merci.
Jane : Avec plaisir. Donc, mon ami tordu, aujourd'hui c'est ton jour de chance.
Bijoutier : Ah bon ?
Jane : Bon, en temps normal, tu serai en chemin pour la prison là. Mais il se trouve que je suis à la recherche d'une bague en diamant. Donc montrez-moi votre meilleure collection, s'il vous plait. Monsieur, si je vois du verre... Je sors les menottes. Rien de trop gros.
Au FBI.
Wylie frappe au bureau de Cho.
Cho : Quoi de neuf ?
Wylie : Tork vient d'appeler de la scène de crime. Pas de corps intacts dans la cave, mais plusieurs de parties de corps, sévèrement brulées et fragmentées.
Cho : Qu'ils fassent les tests ADN. Joue de tes connaissances s'il le faut.
Wylie : Pourquoi cette empressement ?
Cho : On a toujours l'intérêt des média. Les patrons veulent être capable d'annoncer qu'on a attrapé le coupable. Pour ça, on a besoin du rapport du coroner, alors allons-y.
Wylie : Ok, tout de suite.
Lisbon : Est-ce qu'Abbott t'as transmit la nouvelle ? On va avoir un vrai mariage à sa maison.
Cho : Il me l'a dit.
Lisbon : Tu seras là, n'est-ce pas ?
Cho : Bien sur.
Lisbon : J'aurais besoin d'aide pour quelque chose si tu n'es pas trop occupé.
Cho : Pour quoi ?
Dans un magasin de robes de mariées.
Lisbon : Qu'est-ce que t'en penses ?
Cho : Ça te raccourci.
Cho : Cornet de glace.
Cho : Une elfe cochonne. Tu as besoin de quelque chose de simple avec des lignes fluides peut-être quelque chose de vintage et de blanc.
Lisbon : Ce qu'il a dit. Merci pour ce que tu fais. Je t'ai demandé parce que je savais que tu serais honnête. Je ne savais pas que tu étais un expert en mode.
Cho : Pas moi. Ma mère pouvait assembler une robe de couturier avant le petit déjeuner, faisait ses vêtements à l'œil.
Lisbon : Cool. Ma mère avait une machine à coudre, mais elle a toujours été cassée.
Cho : Elle serait très fière de toi.
Lisbon : Ressemblant à ca ?
Cho : Très fière.
Lisbon : Merci, Kimball.
Sur le parking de l'émission de Dan Glover.
Glover : Très bien, bonne nuit, Wade, et dis à Shaniqua que je la remercie pour le mail de fan.
Lazarus : Excusez moi.
Glover : Je n'ai pas de monnaie, monsieur. (Lazarus menaçant d'un couteau) S'il vous plait. Doucement. Vous pouvez la prendre. Voilà.
Lazarus : Montez dans la voiture. Faites ce que je vous dis et vous ne serez pas blessé.
Lazarus monte dans la voiture aussi, toujours menaçant Glover.
Quelque part, dans la nuit.
Lazarus : Arrêtez le véhicule. Doucement. Personne ne sera blessé. Garez vous et descendez. Doucement. Donnez moi votre téléphone.
Glover : Très bien. Pas de problème.
Lazarus : Quel est le code ?
Glover : Il n'y en a pas.
Lazarus : Ton portefeuille.
Glover : J'ai seulement 20 dollars dedans. Je pourrais garder mon permis ? Je n'ai pas envie d'avoir à aller le refaire.
Lazarus : Bien sur.
Glover : Merci.
Lazarus : Merci.
Lazarus poignarde soudainement à mort Glover. Lazarus passe ensuite un coup de fil.
Pendant ce temps-là au FBI.
Le téléphone sonne. Tork décroche.
Lazarus : Patrick Jane, s'il vous plaît.
Tork : Désolé. Il n'est pas là.
Lazarus : C'est Dan Glover de "Austin Today". J'ai récemment interwievé Jane à propos de toute cette enquête Lazarus.
Tork : Bien sûr. Je me souviens de vous.
Lazarus : J'ai juste envie d'avoir des nouvelles. Est il disponible ?
Tork : Il va falloir attendre quelques jours pour ça. Il est parti du bureau pour un petit moment.
Lazarus : Pouvez-vous me dire où je peux le trouver ? Cela ne prendra que quelques instants.
Tork : Je dirais qu'il est plutôt introuvable en ce moment. Il se marie dans quelques jours.
Lazarus : Marié ?
Tork : Ouais. Est-ce que je peux prendre un message, lui dire que vous avez appelé.
Lazarus : Non, non pas besoin.
Tork : Okidoki.
Tork raccroche. Dans les bois, Lazarus ouvre le coffre de la voiture de Glover et met sans corps dedans.
Le lendemain matin, au County Clerk's Office.
Femme : Signez juste ici.
Jane : Si je m'étais rappelé combien fastidieux cet aspect du mariage est, je ne t'aurais peut-être pas demandé. Non, sérieusement. J'en suis seulement à la page deux. Tu sais, je pourrais te donner la bague et on pourrait s'enfuir.
Lisbon : Ne sois pas méchant. Pas de reprise.
Jane : Je pourrais te donner ça, et on pourrait être dans les îles Fidji à la tombée de la nuit.
Lisbon : Il y a des gens qui viennent. On va se marier, merde.
Jane : Comme tu voudras.
Lisbon : Tu as trouvé une bague ?
Jane : Oui j'en ai une.
Lisbon : Tu vas me la montrer ?
Jane : Tu veux la voir ?
Lisbon : Montre moi. Je la prends, et tu rempliras tout ça.
Jane sort de sa poche la boite qui contient la bague et l'ouvre.
Lisbon : Oh, mon Dieu. Ce n'est pas une vraie. Tu m'as fait peur. C'est drôle.
Jane : Bien sûr que c'est une vraie.
Lisbon : C'est une vraie ?
Jane : Vraie.
Lisbon : Oh mon...t'as perdu la tête ?
Jane : Elle te plaît ?
Lisbon : Elle est magnifique, mais c'est trop. Je ne peux pas l'accepter.
Jane : Tu peux l'accepter et tu le feras. Elle est à toi. Je veux que tu l'ais. Quel est le nom du juge de paix ?
Lisbon : Emily Hamilton.
Jane : "Emily Hamilton." Très bien, classons ce dossier.
Femme : D'accord. On aura besoin d'une confirmation que la cérémonie a eu lieu dans les 72 heures, ou vous devrez les re-remplir. Félicitations.
Jane : Qui a dit que le romantique était mort ?
Lisbon : Je ne peux pas accepter ça.
Jane : Non, tu ne peux pas pour le moment.
Lisbon : Laisse moi au moins l'essayer.
Jane : Pas encore.
Lisbon : On ne sait même pas si elle me va !
Au FBI.
Wylie : Lisbon, salut.
Lisbon : Wylie, est-ce qu'on t'a déjà invité ?
Wylie : Non, pas encore.
Lisbon : Voilà qui est fait. La maison de Abbott, samedi, à midi. Mais essaye de ne pas répandre la nouvelle partout. On veut garder ça petit, et je ne veux blesser personne.
Wylie : Compris. Est-ce qu'il y a un registre pour les cadeaux ?
Lisbon : Pas de cadeaux.
Wylie : Est-ce qu'il y a un trousseau ?
Lisbon : Je ne sais pas. Qu'est-ce que c'est
exactement ?
Wylie : Laisse tomber. Vous reviendrez travailler ici, non ?
Lisbon : Oui, je pense. Pourquoi est-ce que tu murmures ?
Cho : Lisbon, quelqu'un essaye de te joindre.
Il pose son ordinateur sur son bureau et elle découvre Van Pelt et Risgby sur Skype.
Lisbon : Oh, mon dieu.
Rigsby : Salut, chef
Van Pelt : Bonjour.
Cho : On se parle plus tard, d'accord ?
Lisbon : C'est tellement bon de vous voir.
Rigsby : De même.
Van Pelt : Les nouvelles se répandent vite à travers les membres du CBI. C'est vrai, n'est-ce pas ?
Lisbon : C'est vrai.
Van Pelt : On devait appeler et vous dire félicitations.
Rigsby : Vous et Jane, n'est-ce pas ? On l'a toujours su.
Van pelt : On l'a toujours su ? Je l'ai toujours su.
Lisbon : Comment vont les enfants ?
Rigsby : Collant, en gros.
Van Pelt : Les enfants vont bien.
Lisbon : Je sais que c'est au dépourvu mais vous devez venir pour le mariage. C'est samedi.
Van Pelt : Bien sûr. On adorerait.
Rigsby : Mais on va devoir jongler pour trouver une nounou, mais on peut trouver. Tu sais, le pire devient pire. On amènera les petits monstres avec nous. Et on les enfermera dans la voiture de location.
Van Pelt : Non.
Rigsby : Je rigole.
Enfant : Maman!
Rigsby : Non, sérieusement, on ne louperait ça pour rien au monde.
Van Pelt : Je dois y aller. Nous nous verrons bientôt.
Lisbon : D'accord, Je vous envoie les détails.
Rigsby : Super. Prend soin de toi.
Au County Clerk Office.
Femme : Ok, vous êtes tous prêts. Ca devrait être dans le courrier dans 3 à 5jours.
Couple : Merci.
Lazarus : Excusez-moi. J'ai besoin de remplir une licence de mariage.
Femme : Habituellement vous êtes deux.
Lazarus : Elle est en retard. Je vais commencer.
Femme : D'accord, bien, la paperasse est dans le bac à papier. Remplissez ça. On a besoin de vous deux présent, plus les cartes d'identités.
Lazarus : Je vois. Merci.
Le téléphone sonne et la femme répond.
Femme : Bureau du greffier de la ville. Veuillez patienter. Merci d'avoir patienté. Oui, comment puis-je vous aider ? Non, madame. Vous ne pouvez pas vous enregistrer en ligne. Jusqu'à 6h, mais nous sommes fermés... Ok, salut. De rien.
Pendant ce temps-là, Lazarus regarde les précédentes licences et y trouve celle de Jane et Lisbon.
Lazarus : On dirait bien qu'elle m'a posé un lapin. Mauvais signe pour un mariage.
Il quitte la pièce.
Au FBI.
Cho : Je peux te parler de quelque chose ?
Abbott : Oui, vas-y.
Cho : Les test de l'ADN trouvé à la maison Keller sont revenus. Jusqu'à présent, toutes les parties du corps retrouvé appartiennent à Joe Senior... Rien pour Junior. Ils ont trouvé son arme mais pas lui.
Abbott : Merde.
Cho : Il a pu être à l'épicentre de l'explosion et être vaporisé, mais il y a une forte probabilité que Keller, alias Lazarus, soit toujours vivant. Je le fais savoir la police d'Austin, et surveilleras tous les hôpitaux du coin. Wylie met en place une liste K.A, Et je vais associer des agents à chacun d'eux.
Abbott : Bien, avez-vous mis un câble au cas où ?
Cho : Il s'enfuie par la frontière, oui.
Abbott : Très bien, on dirat que tu as tout sous contrôle.
Cho : Je ne sais pas si je dois le dire à Jane et Lisbon.
Abbott : Bonne question. Je ne leur dirais pas. On a pas assez pour être sûrs. Et, tu sais, ils sont dans un bon endroit maintenant. Si Lisbon découvre que cette affaire n'est pas terminée, il est fort probable qu'elle annule le mariage et rejoigne la traque. On aura tout le temps de leur dire après. Mais... si il est toujours vivant, vous savez, que Keller est imprévisible, et que Jane a essayé de le tuer. Vous savez, juste au cas où, pourquoi ne mettons-nous pas quelques agents au mariage, juste pour surveiller. Et c'est ma maison, donc je m'en charge.
Cho : Vous êtes sûr?
Abbott : Oh, oui, oui, oui. Quelque chose pour me garder occuper.
Cho : D'accord, merci.
Chez Abbott.
Wylie : Abbott dit que c'est totalement selon vos envies, mais que ce serait probablement mieux que la cérémonie se déroule dehors, et il n'y a pas vraiment de pièce assez grande.
Lisbon : De combien de personnes sommes-nous en train de parler?
Wylie : Beaucoup de personne en parle.
Lisbon : On a seulement invité 15 personnes.
Wylie : Plutôt genre 25 ou... Je sais. Et je ne pense pas que les gens attendent une invitation imprimée... vu qu'il n'y en a pas. Mais, du bon côté, vous êtes populaire !
Lisbon : C'est à ça que vont servir toutes ces tables ?
Wylie : Abbott pensait que ce serait utile. Ne vous inquiétez pas. Il s'occupe de la location... et du barman... et du traiteur. Je suppose que c'est son cadeau de mariage. Je sais pas. Voilà le menu.
Lisbon : Il y a un traiteur ?
Wylie : Oui, oui, c'est bon. Abbott est plein aux as. Regardez-moi cette maison. Je pense que sa femme a nettoyé dans le secteur privé.
Un taxi arrive et la famille Lisbon descend du véhicule.
Stan : Nous y voilà. Tout le monde descend. Salut Teresa ! On est là !
Lisbon: Vous êtes tous venus ! Tellement de personnes.
Jimmy : Bien sûr qu'on est venu. On va laisser tomber notre sœur?
Karen : Félicitations.
Lisbon : Merci.
Stan : Dites bonjour à votre, tante Teresa, d'accord ?
Lisbon : Qui est-ce ?
Jimmy : Oh, T, je te présente Lucy, ma fiancée. Lucy, Teresa.
Lucy : Je suis tellement excitée d'enfin vous rencontrer. On va être sœurs !
Jimmy : C'est une longue histoire.
Lisbon : Donc, vous êtes tous là. Bienvenue à Austin.
Karen : Merci.
Stan : Oui, on dirait qu'on a amené le temps avec nous.
Lucy : Désolée, je suis vraiment excitée en ce moment.
Karen : Oui, on a compris.
Lucy : Excusez-moi ?
Lisbon : Vous êtes tous venus.
Jimmy : Oui. Tu l'as déjà dit, T.
Enfant : Allons à l'intérieur!
Stan : Jason ! Jason ! Viens ici !
Karen : Félicitations.
Lisbon : Merci.
Au FBI.
Tork frappe à la porte du bureau de Cho.
Tork : Excusez moi, monsieur. On a une drôle de coïncidence... Ou peut-être pas. La police d'Austin a eu un rapport sur une personne disparue concernant le présentateur local Dan Glover.
Cho : Celui qui a interviewé Jane.
Tork : Oui, il a quitté son travail jeudi soir et n'a pas été vu depuis. Ce qui est bizarre, c'est qu'il a appelé ici juste au moment où il a été vu pour la dernière fois. Je lui ai parlé. Il a dit qu'il voulait interviewé Jane à nouveau, et j'ai dit qu'il n'était pas disponible parce qu'il allait... se marier.
Abbott : Donc vous n'êtes même pas sûr d'avoir parlé à Glover.
Tork : Non, j'en étais certain sur le moment. C'était son numéro, mais maintenant...
Cho : Donc on doit supposer que le tueur est vivant et qu'il chercher Jane. Combien d'agents y aura-t-il au mariage ?
Abbott : Quatre mais maintenant je pense qu'on devrait en avoir plus.
Cho : Au moins dix. On va avoir besoin d'yeux devant et le jardin derrière, et dans le voisinage environnant. On devrait avoir un hélico en attente au cas où on ait besoin de le poursuivre.
Tork : D'accord chef. Mais ça serait pas plus intelligent de reporter le mariage ?
Cho : Reporter le mariage ? Nous sommes le FBI.
Tork : Ca c'est l'avantage. On peut utiliser le mariage comme un genre d'appât. Je vais aller vérifier cet hélico.
Cho : Vous ne pensez toujours pas qu'on devrait en parler à Jane et Lisbon ?
Abbott : Nous sommes le FBI. Comme vous l'avez dit, on peut gérer ça.
Jane : Pourquoi toi, Cho et Tork vous êtes-vous rassemblés ?
Abbott : Rien de spécial.
Jane : Rien de spécial c'est ça qui vous retient ici alors que vous pourriez être à Prague avec votre charmante épouse ?
Abbott : Elle n'a pas besoin de moi dans les parages. Je la gènerais.
Jane : Vous me mentez. Je ne vais pas insister parce que vous me le diriez si c'était quelque chose d'important.
Abbott : Si je pensais que c'était quelque chose qu'on ne pourrait pas gérer. Vous savez,... je reçois des appels à propos de vous, et mes patrons veulent savoir si vous allez rester.
Jane : C'est une bonne question.
Abbott : Très bien, pas de pression. Mais si vous voulez partir, il y a quelques trucs légaux dont nous avons besoin de nous occuper pour régler notre marché.
Jane : La serviette ? Je me marrie demain. Après je vais construire une maison et après ça, je n'en ai franchement aucune idée. Et je ne peux pas faire ce métier pour toujours, Mais ce sera dur d'arrêter.
Abbott : Oui, c'est dur d'arrêter de faire une différence, hein?
Jane : Non, tout le monde fait une différence. C'est dur d'abandonner la chasse.
Abbott : C'est ça. Donc, vous m'informez quand vous savez.
Jane : Je le ferai.
Abbott : Cela a été un réel plaisir de travailler avec vous, Patrick.
Jane : Avec vous aussi, Dennis. J'apprécie vraiment votre honnêté. Je vous aime bien pour ça.
Abbott : Merci. D'accord, vous m'avez eu. Je mentais. Il y a quelque chose dont j'ai besoin de vous parler.
Chez Abbott.
Lisbon est en train de pleurer, assise autour d'une table, lorsque Jane arrive.
Jane : Jolies fleurs.
Lisbon : Ce sont des centres de table. C'est un thème Sylvestre.
Jane : Sylvestre. D'accord. Cool, j'imagine. Combien de personnes vont en fait venir ?
Lisbon : Personne ne sait exactement. Comment est-ce que c'est arrivé ? Ce n'est pas ce que je voulais.
Jane : J'aime bien le thème Sylvestre.
Lisbon : On aurait dû s'enfuir juste comme tu l'as dit.
Jane : Et ta famille ?
Lisbon : Ils ne s'en soucieraient pas. Je viens de leur parler à l’hôtel. Ils ont trouvé le minibar. Ils sont comme des hommes des cavernes se disputant pour un cadavre d'antilope
Jane : D'accord... On s'enfuit ? On le dit à personne, juste au juge. Je la ferai nous rejoindre à notre petite cabane. Demain matin.
Lisbon : La cabane ?
Jane : Rien que nous.
Lisbon : Tu penses que le juge ferait ça ?
Jane : Bien sûr. Elle arrive de San Antonio ce soir. Un changement de lieu ne la dérange pas.
Lisbon : Et pour les témoins ?
Jane : On trouvera quelqu'un, un garde-forestier.
Lisbon : Tu sais quoi ? Faisons-le. C'est notre vie, merde. Je t'aime. Merci.
Jane : Je t'aime aussi.
Lisbon : Je vais aller chercher ma robe, et je dois aller à l'Airstream. Je te verrai là-bas.
Jane : Il y a une autre très bonne raison pourquoi on devrait s'enfuir, c'est ça? Keller est apparemment toujours en vie Et il m'en veut pour une certaine raison. Oui, donc Cho et ses hommes vont surveiller cette maison. Quand Keller se montrera, ils le choperont.
Lisbon : Tu allais me cacher cette information ? Tu allais me priver d'une fuite amoureuse sans culpabilité ?
Jane : Je viens de te le dire.
Lisbon : Tu as failli ne pas le faire ! À partir d'aujourd'hui, on doit être à 100 % honnête l'un avec l'autre.
Jane : Je suis à 100 % d'accord avec toi. Honnêteté.
Lisbon : Je dois aller... chercher ma robe.
Jane : Fais chauffer l'Airstream.
Jane (au téléphone) : Bonjour. Juge Hamilton, Patrick Jane. Il y a eu un changement de lieu.
La juge quitte justement son domicile.
Juge : D'accord. Pas de problème, M. Jane. Si vous pouvez juste m'envoyer l'adresse exacte et peut-être aussi l'adresse d'un hôtel décent à proximité. Je vous verrai demain. Très bien. Au revoir.
Le juge s'installe dans sa voiture, tandis que Lazarus est caché dans le coffre.
Le lendemain, chez Abbott.
Cho : On a quatre agents sur le toit, cinq habillés en traiteur et serveur, six dans le périmètre, et six sous couverture mobile, couvrant les routes d'approche.
Abbott : Quand les invités arriveront ici, je les réunirai à l'intérieur et leur expliquerai la situation. La plupart d'entre eux sont des membres des forces de l'ordre, donc ils comprendront. Qu'est-ce qu'il y a, Wylie ?
Wylie : Le bureau a annulé le BOLO de la part d'un employé Au bureau d'inscription au sud d'Austin. Un homme avec des brûlures étendues est venu hier et a fait semblant de remplir un formulaire. La greffier pense qu'il a peut-être jeté un coup d'oeil aux formulaires de licence de mariage sur son bureau.
Abbott : Donc ça le confirme. Il vient au mariage.
Cho : On le couvrira. Pourquoi es-tu si anxieux, Wylie ?
Wylie : Je connais tout les formulaires depuis que j'ai travaillé dans le centre. La licence de mariage ne demande pas où le mariage se déroule. Il demande juste qui est l'officiant.
Cho : C'est le juge.
A la cabane.
Jane est habillé pour le mariage. Il attend au bord de l'étang que Lisbon sorte de l'Airstream en tenue de mariée.
Lisbon : Salut, toi.
Jane : Peu importe ce qui se passe à partir de maintenant, on doit se promettre que nous regarderons toujours le bon côté.
Lisbon : Je te le promets.
Jane : Moi aussi.
Ensemble, ils se dirigent vers la cabane où la juge les attend. Derrière les buissons se faufile Lazarus. Il rentre dans la cabane, une arme à la main.
FBI : Ne bougez plus ! Posez votre arme !
Lisbon : Tu vois à quel point les choses tournent bien quand tu es honnête avec moi ?
Jane : Merci.
Lisbon : Allons-y.
Jane (à Lazarus, menotté par Tork) : Sans rancune.
Juge Hamilton : Patrick, voulez-vous prendre Teresa comme légitime épouse, pour l'aimer et de la chérir, dans la santé et dans la maladie, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Jane : Bien sûr que je le veux.
Juge : Et vous, Teresa, voulez-vous prendre Patrick comme légitime époux, pour l'aimer et le chérir, dans la santé et dans la maladie, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Lisbon : Je le veux.
Juge : Par les pouvoirs que me confère l’État du Texas, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Tout le monde s'exclame et applaudit tandis qu'ils s'embrassent.
Juge Hamilton : Mesdames et Messieurs, Patrick et Teresa.
Tout le monde se serre dans les bras.
Lisbon : Qui veut me faire un câlin ? Allez.
Après la cérémonie, tout le monde danse et boit près de la cabane de Jane et Lisbon. Les jeunes mariés observent leurs invités de l'autre côté de l'étang, assis sur un tronc d'arbre.
Jane : Comment tu te sens ?
Lisbon : Je suis si heureuse.
Jane : Moi aussi. Moi aussi.
Lisbon : Il y a quelque chose que je dois te dire.
Jane regarde Lisbon attendant qu'elle continue, puis son regard se pose sur la main de Lisbon, posée sur son ventre.
Jane : Non, tu... Tu plaisantes ?
Lisbon : Je ne plaisante pas.
Jane : Tu l'es vraiment ?
Lisbon : Je le suis.
Jane et Lisbon s'embrassent puis se serrent dans les bras, souriant.
Fin.