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#221 : La pièce maîtresse

Jane et l'équipe du CBI enquêtent sur la mort d'un génie des mathématiques tué par un clown armé d'un pistolet.

Screencaps

Avis de Télé Star : Une des enquêtes les moins originales de la série.

 

Popularité


3.33 - 9 votes

Titre VO
18-5-4

Titre VF
La pièce maîtresse

Première diffusion
06.05.2010

Première diffusion en France
01.12.2010

Vidéos

Trailer CBS

Trailer CBS

  

Plus de détails

Dates de diffusion Fr

14 juin 2010 (TPS Star)
1er décembre 2010 (TF1)

Scénario Leonard Dick et Ken Woodruff
Réalisation Charles Beeson
Avec

Hana Hwang (Annika)
Cameron Bender (Concierge)
Fisher Stevens (Tolman)
Mike Rock (Clown)
Lucy Davis (Daphne)
Scott Menville (Adrian Mosca)

Audience US : 14,85 millions de téléspectateurs

Audience Fr : 9,12 millions de téléspectateurs

Un homme pénètre dans une propriété. Il est stressé et apeuré. Il est poursuivi par un clown. Le clown caché l’attend. Tout à coup le clown pointe une arme sur l’homme et lui tire dessus dans le dos. L’homme s’écroule. Le clown se baisse et muni d’un sécateur coupe un doigt à sa victime.

Jane et Lisbon arrivent sur les lieux. La victime s’appelle Noah Valiquette et était âgé de 32 ans. Il habite à quelques pas de l’endroit où il a été retrouvé mort. Jane est intrigué par l’index qui a été coupé sur Noah. Il discute avec Lisbon de l’utilité de couper ce doigt. Un agent de police montre à Lisbon toutes les personnes qui correspondent à la description faite sur l’assassin. Il y a tout un tas de clowns.

Van Pelt interroge les clowns. Il semblerait que la présence de tous les clowns soient dû au casting d’un film en recherche de clowns. L’annonce précisait qu’il fallait venir en costume.

Jane et Lisbon se rendent chez l’épouse de Noah. La femme de Noah passe une vidéo sur laquelle son mari explique un calcul scientifique. Le frère de Noah qui est également présent explique que son frère était un génie des mathématiques. Par contre il n’était pas très bon devant un auditoire n’y pour communiquer avec les autres. Sa femme dit qu’ils ne roulaient pas sur l’or. Mais elle était persuadée qu’un jour son génie lui rapporterait de l’argent. Ils vivaient pour le moment sur le salaire de serveuse de Daphné. Le matin de son meurtre il se rendait dans un bar d’où il boursicotait. Jane trouve le frère de Noah très agité. Il dit que son petit frère est mort et qu’en plus il détestait les clowns. Daphné dit qu’elle se trouvait à son domicile en train de dormir quand son mari est mort. Et le frère se trouvait dans sa voiture pour aller au travail. Jane voit ensuite une partie d’échecs qui était en cours. Daphné dit que son mari jouait avec un homme appelé Tolman Bunting. Tolman a une boutique appelée « Le coin des Puzzles » et qui se trouve pas très loin de chez les Valiquette.

Le costume de clown porté par l’assassin a été retrouvé mais il ne porte aucune trace d’ADN.

Tolman explique que l’esprit de Noah était exquis. Ils se sont connus alors que Tolman venait de publier un livre avec de nombreux puzzles. Noah lui a envoyé un mail, il avait résolu tous les problèmes. Il avait aussi trouvé des petits défauts de logique dans deux puzzles. Tolman a alors compris qu’il avait besoin de Noah car il était doté d’une grande intelligence. C’est ensuite qu’ils ont commencé à jouer aux échecs ensemble. Tolman n’était pas au courant que Noah avait en horreur les clowns. Au moment du meurtre, Tolman était sorti pour une course. Jane demande à Tolman si la partie d’échecs sur son comptoir était celle qui était en cours avec Noah. L’homme ne répond pas mais suggère à Jane de faire une partie un jour. Les deux commencent alors verbalement leur partie. Lisbon les interrompt. Tolman ne connaissait aucun ennemi à Noah cependant il a trouvé bizarre que pour la première fois, Noah veuille parier sur une partie d’échecs. Tolman a refusé le pari.

Au CBI, Cho apporte un message à Jane concernant la partie d’échec qui fait avec Tolman. Tolman lui communique la progression de son pion.

Van Pelt informe Lisbon que le compte bancaire de Noah n’indique aucune transaction boursière. Il ne possédait aucune action. Par contre chaque semaine, Noah envoyait un paquet avec des formules mathématiques au « Beastslayer 949 ». Puis Rigsby informe Lisbon que Daphné Valiquette est au téléphone et qu’elle a peur. Elle dit que quelqu’un est chez elle. L’équipe du CBI, pénètre dans la maison. Cho est dans la chambre des époux et voit tout sans dessus dessous. Il pense que quelqu’un cherchait quelque chose. Rigsby aperçoit une machine qui s’ouvre avec une serrure tactile. Lisbon trouve sous le lit le doigt qui avait été coupé à la main de Noah. Le doigt ouvre le coffre.

Lisbon apprend à Daphné que le coffre contenait un jeu d’échecs, un comic et quelques papiers. Lisbon pense que ce que l’assassin cherchait ne se trouvait pas dans le coffre. Lisbon informe Jane que le FAI des Valiquette correspondant à l’adresse est Alec Mosca. Jane s’installe dans un fauteuil et discute du jeu d’échecs posé sur la table et de celui trouvé dans le coffre. Jane ne comprenait pas pourquoi le pas cher était dans le coffre et le cher sur la table. Jane secoue une pièce d’échec puis l’ouvre. Dedans se trouve la clé 42 qui est une clé de casier.

Cho et Rigsby se rendent chez Alec Mosca. L’homme ouvre mais derrière une chaine de porte. Il dit à Cho et Rigsby qu’il va leur ouvrir mais qu’avant il doit s’habiller de manière présentable. Les agents n’y croient et cassent la porte. Alec avoue ne pas avoir compris pourquoi le CBI était venu le voir. Il est arrêté.

Cho interroge Alec. Alec dit qu’il était un joueur invétéré. Un jour alors qu’il faisait ses paris dans un café Noah est venu le voir en lui demandant ce qu’il faisait. Noah lui a alors dit qu’il pouvait analyser les probabilités pour qu’il gagne. Ils ont joué et gagné. Noah donnait les choix à Alec qui pariait et Noah prenait 10 % des gains. Alec dit que ca faisait trois semaines que tous les envois de Noah n’étaient pas valable. La seule chose que Noah a dit à Alec c’est qu’il avait un problème et que ça l’empêchait de se concentrer. Lisbon et Jane pensent que c’est un défi intellectuel qui a dû perturber Noah. Et ils pensent à Tolman.

Lisbon et Jane rendent visite à Tolman. Tolman dit que c’est les échecs qui faisaient cogiter Noah. Jane le traite de menteur et Annika sort son arme. Lisbon sort aussi la sienne. Annika s’avère être un garde du corps armé. Tolman demande à Lisbon et Jane de les suivre dans son bureau. Tolman dirige une entreprise spécialisée pour empêcher toute forme de piratage. Tolman et Noah étaient en affaire sur un appareil capable de déchiffrer virtuellement n’importe quelle information cryptée. Il s’agit du hack universel. Tolman a offert 2 millions à trois personnes capables d’y arriver dont Noah. La semaine précédent  son meurtre Noah a appelé Tolman en lui disant qu’il avait l’appareil mais qu’il ne comptait pas lui donner car il avait des doutes et il avait peur à propos de l’appareil. Jane dit que l’appareil se trouve peut-être dans un casier quelque part qui porte le n°42. Tolman dit qu’il doit être informé si ils trouvent l’appareil car il lui appartient. Jane n’est pas tout à fait d’accord puisque celui-ci n’a pas été payé. Tolman dit que des avocats planchent sur l’affaire. Lisbon veut savoir qui sont les autres personnes à travailler sur le projet en plus de Noah. Il y a Alex Kromm qui vit à Amsterdam et le troisième vit dans la même ville que Tolman il s’agit d’Olivier McDaniel. Ce dernier n’a pas pû tuer Noah d’après lui puisqu’il est en prison.

Lisbon et Jane rendent visite à McDaniel. Le jeune homme est en prison car il a pratiquement tabassé son père à mort. Le jeune dit que c’est pas son père mais un cyber-clone envoyé par les seigneurs quantiques galactiques. Le registre des visiteurs indique que seul Noah a rendu visite à McDaniel. Olivier l’a connu à l’université. McDaniel travaillait lui aussi sur le projet et savait que Noah également. Mais il n’était pas d’accord. Le jeune homme met ensuite fin à l’entretien. Alors que Jane et Lisbon ressortent et discutent dans le couloir l’alarme se fait entendre. Un malade s’est enfuit. Il s’agit de McDaniel.

Il s’avère qu’Olivier a fabriqué sa propre clé en utilisant des infos volées à l’un des gardes. MacDaniel a déclenché l’alarme pour faire diversion et s’est caché dans le vestiaire des gardiens. Il s’est en réalité caché dans le vestiaire des surveillants… Très malin. Cho indique que ce n’était pas la première sortie de McDaniel. Il s’avère qu’Olivier était sorti depuis 4 heures au moment du meurtre de Noah.

Jane demande à Van Pelt de chercher sur son ordinateur un centre de balnéothérapie. Jane arrive au centre de balnéo. Il discute avec l’homme d’accueil. Jane appelle ensuite Libon. Lisbon le rejoint et lui demande où se trouve Olivier. Jane sait qu’il se trouve dans le centre de balnéo. Jane et Lisbon sont devant le centre dans une voiture et attendent. Jane joue à distance aux échecs avec Tolman. Olivier sort du centre. Olivier entre dans un parc d’attraction. Alors qu’Olivier marche un homme se jette tout à coup sur lui. Cho et Lisbon entrent dans un local où se trouve des casiers. Un homme tente d’en ouvrir un. Alors que Cho lui demande de ne pas bouger, l’homme s’enfuit. Lisbon et Cho lui courent après. Jane entre dans la pièce au casier et voit que le casier est ouvert mais vide. La clé ne rentre pas dedans il ne s’agit donc pas du bon casier. Cho et Lisbon sont quand à eux toujours à la poursuite de l’homme. Lisbon et Cho finissent par l’arrêter il s’agit de Tolman. Jane fini par comprendre que le numéro sur la clé n’est pas le numéro du casier mais son rang. Il ouvre alors un casier qui contient une boîte.

Tolman se retrouve en salle d’interrogatoire interrogé par Lisbon. Rigsby interrompt Lisbon qui l’informe que le procureur général souhaite lui parler et que c’est urgent.

Cho lui interroge Olivier McDaniel. McDaniel avait tout de suite compris où Noah cachait la clé quand il l’a vu. De plus les deux jeunes hommes aimaient la plage et la jetée. Olivier dit que son but n’était pas de vendre l’appareil à Tolman mais plutôt de comprendre son fonctionnement pour pouvoir créer le sien et ainsi le revendre et avoir son propre bunker.

Lisbon informe Jane que le procureur général a demandé à ce que Tolman soit relâché.

Jane entre dans la salle d’interrogatoire et dit à Cho qu’Olivier n’a tué personne. Il demande à Olivier de lui apprendre à utiliser la machine du casier en échange de sa boisson favorite.

Jane se rend dans le bureau de Tolman. La partie d’échecs continue. Jane dit qu’il a la machine et qu’il lui donnera contre les deux millions de dollars prévus. Jane dit que non mais les héritiers de Noah oui : Daphné et son frère Rafe. Jane demande si quelqu’un a déjà vu l’appareil. Rafe répond que non et Jane l’informe qu’il s’agit d’un appareil de crackage de codes. Rafe dit qu’un chèque serait bien pour les payer. Tolman veut d’abord s’assurer que l’appareil fonctionne. Tolman dit qu’ils vont avoir besoin d’un dossier crypté. Jane donne à Tolman un CD sur lequel se trouve des informations concernant Lisbon. Celle-ci proteste. Tolman insère le disque. L’appareil semble fonctionner. Tolman dit qu’en fait ça ne marche pas et que Noah ne devait pas être capable de réaliser le projet. Tolman dit à Daphné Valiquette qu’il est désolé. Rafe proteste et dit que Tolman peut très bien se ficher d’eux. Daphné s’approche et touche la machine tout en parlant à Tolman et en lui demandant de recommencer. Jane insiste et ils vont réessayer. Puis il fait un autre essaie et la machine fonctionne. Tout à coup sur l’écran il est écrit « My wife killed me ». Daphné n’est pas contente et demande d’arrêter puis elle débranche l’appareil. Jane lui dit que c’est vrai qu’elle l’a tué. Jane a parfaitement compris que Daphné était au courant du projet de Noah. Les données ont été changées par Olivier et elle a été capable de le faire fonctionner. Jane dit que Daphné n’était pas contente que Noah ne veuille plus donner l’appareil à Tolman. Elle a donc joué sur les peurs de son mari. Alors que l’on voit Daphné se maquiller, Jane poursuit en disant qu’elle avait juste à ouvrir le coffre mais que l’appareil n’était malheureusement pas dedans.

Au CBI devant Jane et Rigsby, Daphné explique la vie avec Noah n’avait rien de facile et de tendre. Ils ne se parlaient presque pas. Les livres elle n’y comprenait rien. Et en plus quand son mari réfléchissait il n’y avait pas de sexe entre eux. Elle n’a pas compris que son mari ne veuille plus livrer l’appareil contre les deux millions prévus. Noah disait que c’était trop dangereux. Elle a alors décidé de montrer à son mari qu’elle était maline elle aussi. Rigsby demande ensuite à Daphné de se lever.

Jane explique à Lisbon que ce qu’il l’a mis sur la piste est le fait que la cuisine de chez Daphné et Noah n’avait pas été fouillée. Elle savait très bien qu’il n’y aurait rien puisque c’était son domaine.

Jane rejoint ensuite Tolman pour terminer la partie d’échecs. Tolman est venu en réalité pour reprendre son appareil et Jane l’a parfaitement compris. Rafe ne voulant plus de l’appareil celui-ci revient donc à Tolman. Jane dit que l’appareil lui revient et il lui donne. Cependant, il espère que Tolman ne lui en voudra pas car il l’a un peu trafiqué puisqu’il voulait comprendre comment il fonctionnait. Jane a fait tout débrancher. Tout l’appareil est désassemblé.

Tolman est furieux et dit à Jane qu’il aura des nouvelles de ses avocats. Puis Jane termine la partie d’échecs en mettant Tolman mat. Jane est ravi il a gagné.

Fin…

Extérieur jour

Un homme, la trentaine, à bout de souffle, pénètre dans un jardin par une grille en fer. Une main gantée, un corps habillé d'un habit de clown referme la grille du parc. L'homme marche sous les arbres, très peu de luminosité. La grille de l'autre côté du jardin est fermée d'une chaîne cadenassée. L'homme fait demi-tour, un masque de clown. Un clown tire dans le dos de l'homme qui s'écroule, le clown à l'horrible masque s'approche du corps, dépose son arme au sol et coupe à l'aide d'un sécateur l'index de la main droite de l'homme mort.

Lisbon et Jane entrent dans le jardin, Cho est déjà sur place.

Cho : Victime Noah Valiquette.32 ans. Habite à quelque pas de là. La police locale a dit qu'un clown lui avait tiré dessus et coupé un doigt.

(Une civière passe à côté du petit groupe, Jane en profite pour regarder la main mutilée qui dépasse du drap recouvrant le corps.)

Lisbon : Un clown ? Quel doigt ?

Cho : L'index droit.

Lisbon : Des témoins ?

Cho : Ouais, un dépanneur a entendu le coup de feu a aperçu le suspect en train de s'enfuir Je pense que le tireur l'a forcé à entrer dans l'allée et l'a tué ici.

Jane : Le tueur a pris le doigt avec lui ?

Cho : Il semble bien.

Jane (examinant sa propre main droite sous tous les angles) :  Utilisations pour un index coupé.

Lisbon : Envoyer un message ?

Jane : Hmm.

Un policier en uniforme : Vous êtes le CBI ?

Lisbon : Agent Teresa Lisbon. Voici Patrick Jane.

Policier en uniforme (Ellis Hindon) : Ellis Hindon. Content que vos bureaux soient proches. C'est un peu en dehors de nos compétences On a essayé de pas se planter. On a préservé la scène du crime, bouclé le quartier pour les témoins et signalé la description de l'agresseur.

Lisbon : Il me semble que vous savez ce qu'il faut faire. Pourquoi nous appeler ?

Ellis Hindon : Voici les personnes correspondant à la description. (Des dizaines de clowns déguisés de la tête aux pieds dans la rue, attendent d'être interrogés par la police.)

Jane (le sourire aux lèvres) : Ils pleurent tous à l'intérieur.

Générique

 

Des clowns partout

Un clown à perruque verte fluo :  Il y avait cette annonce de casting sur le web disant qu'ils allaient faire passer des auditions aujourd'hui pour le tournage d'un film sur le cirque dans le comté de Solano Ils étaient à la recherche de clowns ils précisaient de venir en costume.

Van Pelt : Y avait-il un nom sur l'annonce ? Une personne à contacter.

Un clown à perruque verte fluo :  Non, seulement l'adresse et l'heure. Quel est votre nom ?

Van Pelt : Van Pelt.

Un clown à perruque verte fluo :  Et bien, miss Van P... (Sort un cœur rouge en papier de la poche de la veste de Van Pelt) Qu'est-ce que c'est ? Vous avez mon cœur dans votre poche.

Van Pelt : Merci de votre patience.

(Van Pelt s'avançant vers Lisbon)

Van Pelt : Je déteste les clowns.

Lisbon : Restes zen. Même histoire ?

Van Pelt : Ils disent tous qu'ils étaient là pour une audition...

Lisbon : Continues les entretiens Fais une solide identification de tous ces gars, et après reviens au bureau pour voir si tu peux retracer quoi que ce soit concernant l'annonce.

Van Pelt : D'accord. (faisant signe à un clown) Vous, venez ici.

(Lisbon rejoint Jane qui s'était éloigné)

Lisbon : Vous étiez où ?

Jane : Farmer's Market. D'excellentes pommes, si vous aimez ce genre de choses. Toujours avec les clowns ?

Lisbon : Si le tueur est là, je ne veux pas qu'il arrive à s'enfuir.

Jane : Trop tard. Il est parti. Ceux-là sont juste un écran de fumée. Je veux dire, pourquoi aurait-il publié l'annonce ? Mais bon, c'est une belle journée... si vous voulez perdre votre temps à parler à des clowns.

Lisbon : Humm, On doit le faire Peut-être Bozo a fait une erreur et s'est retrouvé bloqué ici avec les autres.

Jane : Vous voyez, j'ai connu un clown, un jour. Il se faisait appelé Catastropho. Un lanceur de cartes. Il pouvait planter un as de trèfle dans un melon à 15 mètres.

Lisbon : Il faut qu'on parle à la femme de la victime.

Jane : 15 mètres, waou!

 

Dans l'appartement des Valiquette,

(une jeune femme et Lisbon sont assises sur un sofa, un homme, sur une chaise)

un DVD passe sur l'écran de télévision :

« Noah Valiquette : Si la fonction zeta est définie pour tous les nombres complexes où "s" est différent de 1, alors on peut

Daphné Valiquette : A tes auditeurs, chéri. Regardes moi, parles moi.

Noah Valiquette : Je sais que tu essaies juste de m'aider, Daph
 

Daphné Valiquette : Dis m'en plus au sujet des zeta quelque chose Tu peux le faire.
 

Noah Valiquette : Je ne suis pas fait pour ça.

Daphné Valiquette : Tu t'en sors bien.

Noah Valiquette : Je suis désolé .»

 

Daphné Valiquette arrête la vidéo.

 

Daphné Valiquette : On a fait ça il y a environ deux ans, juste avant de nous marier Noah essayait d'obtenir une place de professeur titulaire.

Lisbon : Comment ça s'est passé pour lui ?

Daphné Valiquette : Pas très bien, il a des problèmes pour s'adresser à la foule.

L'homme sur la chaise : Mon frère était, heu, un génie des mathématiques. Vous voyez, il a fini le lycée à 15 ans il a eu sa licence en.. deux ans. Mais il n'était pas très bon avec les autres.

Daphné Valiquette : Il était bon pour moi.

Jane (lisant le titre d'un livre posé sur une table basse) :  "Sélection de questions sur les équations différentielles du quatrième degré". Ce devait être à Noah.

Daphné Valiquette : Oui.

Jane : Et, "Passion et amour tendre" Le votre ?

Daphné Valiquette : Allez-y, moquez-vous.

Jane : Oh, je n'y penserais même pas.

Daphné Valiquette : Non, c'est bon J'ai compris. Je sais à quoi ça fait penser. Je ne suis pas une tronche et si vous l'aviez connu vous auriez sûrement pensé que Noah était le roi des geeks. Qu'est-ce que je peux dire ? J'ai toujours été attirée par les gars intelligents. Mes amies pensaient que j'étais dingue. Mais si vous brisiez la carapace Noah avait une très belle âme. Et je m'occupais de lui, je l'aidais avec le monde extérieur.

Lisbon : Il faisait quoi pour vivre ?

Raphe Valiquette:  Oh, heu, il publiait quelques articles dans les revues de mathématiques qui, heu en fait, ne payaient pas grand-chose.

Daphné Valiquette : Mais il allait s'en sortir Je veux dire, il découvrait tout le temps comment vous appelez ça ? des démonstrations Et, il inventait des trucs. Mais un jour, ça lui aurait rapporté. J'en suis sûr.

Lisbon : Mais pour le quotidien.

Daphné Valiquette : On vivait surtout sur mon salaire de serveuse. Je crois que ça dérangeait Noah parce qu'il disait qu'il voulait aider plus. Il a commencé à boursicoter il y a quelques mois mais... je ne crois pas que ça ait bien marché.

Lisbon : Pourquoi ça ?

Daphné Valiquette : Je ne sais pas Il refusait de m'en parler.

Raphe Valiquette :  Daphné, il ne parlait jamais de rien.

Lisbon : Bien, où allait-il ce matin ?

Daphné Valiquette : Oh, dans un café, en ville Ariel. Il passait la plupart de son temps là-bas avec son portable pour faire ses affaires de bourse. Il disait qu'il aimait le bruit de fond.

Jane (s'adressant à Raphe) : Qu’est-ce qui vous arrive ? Je veux dire, vous ne pouvez pas vous asseoir. Vous ne pouvez pas rester en place problème de conscience ?

Raphe Valiquette :  Non, je... Mon petit frère est mort Et il était terrifié par les clowns donc, qui que ce soit c'était un malade.

Lisbon : Vous étiez au courant pour les problèmes de Noah avec les clowns.

Daphné Valiquette : Oui, Noah avait ses petites excentricités.

Lisbon : Juste pour le dossier. Où étiez-vous ce matin à 7h30 ?

Daphné Valiquette : J'étais ici, entrain de dormir. J'ai travaillé tard hier soir.

Lisbon : Et vous ?

Raphe Valiquette :  Dans ma voiture sur le trajet du travail.

Jane : Une partie compliquée que faisait Noah là. Il... ne jouait avec aucun de vous.

Daphné Valiquette : Non.

Jane : Il jouait avec qui ?

Daphné Valiquette : La plupart du temps, un gars Tolman Bunting.

 

Dans les bureaux du CBI

(Rigsby au téléphone)

Rigsby :  Tolman Bunting. Il a une boutique appelée "Le coin des Puzzle" pas très loin des Valiquette. Les relevés téléphoniques montrent de nombreux appels entre le magasin et la maison.

Extérieur Lisbon (au téléphone) :  On va aller lui parler. Comment ça se passe avec les clowns ?

Rigsby :  La police de Kenmore a trouvé une tenue de clown sur le côté de la route à environ 5 km de la scène de crime pas de trace d'ADN.

Lisbon : Bon, on laisse les clowns de côté alors, mais garde quand même de côté les infos au cas où on devrait les retrouver.

Rigsby :  Okay, chef, ça sera fait.

 

Dans une boutique

(Lisbon, Jane, Tolman Bunting, Annika)

Tolman Bunting : L'esprit de Noah était exquis. Il y a de ça quelques années j'ai publié un livre avec de nombreux puzzles. Et, peu de temps après Noah m'a envoyé un mail. Il avait résolu tous les problèmes bien sûr mais il avait aussi trouvé de petits défauts de logique dans deux. C'est là que j'ai compris que j'avais besoin d'une personne de son calibre intellectuel dans ma sphère. Peu de temps après ça on a régulièrement commencé à jouer des parties d'échecs.

Lisbon : Combien de fois l'avez-vous vu ?

Tolman Bunting : Je dirais, une fois par mois mais On jouait sur Internet ou par téléphone et ... (à Jane qui joue avec un casse-tête chinois)  Je pense que vous allez aimer celui-ci. C'est plutôt délicat.

Jane : Est-ce que celui-là n'irait pas comme ça Autour de ... celui-là comme ça par dessus, comme ça et c'est ça non ?

Tolman Bunting (soufflé par la rapidité de Jane) :  Bravo oui.

Jane:  C'était marrant. (Remet en ordre le casse-tête et le pose.)

 

Lisbon : Connaissiez-vous quelqu'un qui en voulait à Noah ou peut-être quelqu'un qui nourrissait quelques rancœurs contre lui.

Tolman Bunting : Non, non, pas vraiment mais peut-être Noah était parfois inconscient des sentiments des autres et parfois il pouvait apparaître comme grossier mais il était honnêtement la personne la plus douce que je puisse imaginer. Je ne peux trouver quiconque qui puisse vouloir tuer Noah.

Lisbon : Étiez-vous au courant qu'il était coulrophobique ? Ça veut dire qu'il avait peur des ...

Tolman Bunting : la peur des clowns. Non, je ne savais pas.

Lisbon : Vous êtes sûr ?

Tolman Bunting : Oui.

Lisbon : Où étiez-vous ce matin à 7h30 ?

Tolman Bunting : J'étais sorti pour une course.

Jane : Est-ce que c'était la partie que vous faisiez avec Noah ?

Tolman Bunting : À vrai dire, c'était.

Jane : Oui, je pense qu'il aurait pu vous battre.

Tolman Bunting : Vous jouez ?

Jane : Oh... un petit peu.

Tolman Bunting : On devrait se faire une partie un jour.

Jane : Ça marche. J'ouvrirais avec pion en C4.

Tolman Bunting (balayant du bras le jeu en cours et regardant Jane dans les yeux) :  Pion en E6.

Jane : Cavalier en F3.

Tolman Bunting : Pion en D5.

Jane : Refuse la manœuvre Intéressant. Pion en D4.

Tolman Bunting : Ah, vraiment.

 

Jane : Parole de scout.

Lisbon : On pourrait revenir à nos affaires SVP.

Tolman Bunting : Bien sûr, mes excuses. Vous allez regretter cette ouverture.

Jane : On verra.

Lisbon : Avez-vous remarqué quoi que ce soit d'inhabituel dans le comportement de Noah ?

Tolman Bunting : Non, il... il y avait une chose quand nous, quand on a commencé cette partie en fait Noah avait l'intention de parier ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.

Lisbon : Vous avez pris le pari ?

Tolman Bunting : Non, j'aime trop mon argent. Vous êtes sûr de toujours vouloir commencer avec cette ouverture ?

Jane : Pourquoi pas ?

Tolman Bunting : Cavalier en F6.

Jane : Cavalier en C3.

Tolman Bunting : Fou en E7.

Jane : Hmm, vos funérailles.

Lisbon : Merci pour votre temps.

Jane : Merci.

Tolman Bunting : Merci d'abandonner.

Jane : J'oubliais, Fou en G5. Échec à la reine.

(Lisbon et Jane sortent de la boutique.)

 

Bureau du CBI, nuit,

(Jane allongé sur son canapé.)

Cho ( à Jane) :  Hey, vous avez un message d'un certain Tolman : Tour du côté du Roi.

Jane (déplace les pièces sur un échiquier posé sur le bord de son bureau) :  Il se penche vers son destin. Les échecs, le jeu des rois.

Cho : Des rois avec trop de temps à perdre.

Van Pelt : Oui, chef ?

Lisbon : Quoi de neuf ?

Van Pelt : La femme de Noah a dit qu'il gagnait de l'argent en boursicotant, non ?

Lisbon : Oui.

Van Pelt : Ils avaient un peu d'argent en banque Mais j'ai contrôlé l'historique de son navigateur. Il n'y a aucune trace de transaction, J'ai contrôlé ses comptes mais il n'a jamais possédé d'actions.

Lisbon : Il faisait quoi alors?

Van Pelt : Je ne peux pas dire. Il y a de nombreux documents ça ressemble à des suites aléatoires de chiffres et de lettres. Chaque semaine, il en envoyait un paquet à la même adresse "Beastslayer 949."

Lisbon : Appelles le FAI de Noah. Demandes leur qui est Beastlayer.

Rigsby : Chef, Daphné Valiquette sur la 2. Elle semble avoir peur.

Lisbon : Daphné ?

Daphné Valiquette : Il faut que vous veniez. Il y a quelqu'un chez moi.

 

Extérieur nuit,

(Lisbon, Cho et Van Pelt arrivent devant la maison des Valiquette.)

Daphné Valiquette (à l'extérieur de sa maison) :  J'ai appelé dès que j'ai vu la porte.

Lisbon : C'est bon. Restez tranquille.

Daphné Valiquette : Je suis juste... partis moins d'une heure. J'aurais dû appeler la police. Je sais. Je ne pensais pas que...

Cho : Combien d'entrées en plus de devant.

Daphné Valiquette : Juste la porte de derrière.

Cho : J'y vais.

Lisbon : Vous, prenez devant.

Van Pelt : Quelqu'un a forcé la porte.

(Ils entrent dans la maison, dans le noir complet, arme et lampe au poing.)

Tu vas à gauche, je prends à droite.

Cho : Cuisine RAS.

Rigsby : Salle de bain RAS.

Van Pelt : Salon RAS.

Cho : Chambre RAS. Les gars faut que vous voyez ça.

Lisbon (éclaire la pièce, découvrant un grand désordre) :  Quelqu'un voulait vraiment quelque chose.

Van Pelt : Coffre dans le plancher plutôt "old-school".

Rigsby : C'est une serrure tactile. Ça va être difficile de l'ouvrir.

Cho : J'appelle les services techniques je leur dis qu'on a besoin d'un serrurier.

Lisbon : Pas la peine. (Elle regarde sous le lit.) J'ai trouvé la clé.

Rigsby : Non, ce type de coffre n'utilise pas de clé.

Lisbon : Oh que si. (Pose le doigt sur le coffre afin de lire l'empreinte, le coffre se déverrouille.)

Lisbon : Emballes ça. (Donne le doigt à Van Pelt qui le recueille sur une feuille de papier froissée.)

 

Jour.

Jane arrive à la maison des Valiquette.

(Il repère par la fenêtre de la cuisine une bouilloire...) (Lisbon, Daphné dans le salon)

Daphné Valiquette:  Vous êtes en train de me dire que quelqu'un a tué mon mari, lui a coupé le doigt, pour ouvrir ce coffre.

Lisbon : Oui et voilà tout ce qu'on y a trouvé : un jeu d'échecs, un comic et quelques papiers. Avez-vous déjà vu ces choses-là avant ?

Daphné Valiquette:  Non.

Lisbon : Noah vous avez parlé de ce coffre avant ?

Daphné Valiquette :  Non, jamais. C'était sa maison, avant qu'on se marie j'ai juste amené mes affaires. Peut-être que le partage d'information n'était pas une qualité de Noah.

Lisbon : Nous pensons que, quel que soit ce que cherchait l'assassin ce n'était pas dans le coffre. Ce qui explique pourquoi ils ont retourné le reste de la maison. ( Son téléphone sonne) Vous m'excusez ?

Daphné Valiquette :  Oui.

Lisbon (répondant à l'appel, se lève et s'éloigne) :  Lisbon.

(Dans la cuisine, Jane verse de l'eau chaude dans une tasse, regarde la cuisine, fouille dans les placards)

Lisbon:  Jane! (Jane se rend dans la chambre d'où Lisbon vient de l'appeler.) Cho a eu le FAI des Valiquette "Beastlayer 949" s'appelle Alec Mosca. Il habite à 25 km d'ici. Cho et Rigsby sont sur la route.

Jane : Merveilleux.

Lisbon (rejoignant Daphné au salon avec Jane) :  Noah avait-il d'autres cachettes ?

Daphné Valiquette :  Peut-être, sûrement ! Je ne sais pas. Je veux dire, j'ai l'impression de ne plus rien savoir. Je veux dire, combien de secrets il avait ? Pourquoi... pourquoi mettre toutes ces babioles dans un coffre.

Jane : Ce ne sont pas des babioles. Spider-man N° 46. Dans celui-ci, il rencontre le Shocker. C'est très bon. Ça vaut son petit paquet mais ce que j'ai trouvé est intéressant le fait est que l'échiquier que votre mari a mis sur la table vaut cher et celui-ci, de l'autre côté est fabriqué en Chine bon marché Je me suis demandé pourquoi il a gardé le pas cher caché avec tant de précautions. À moins qu'... (secouant les pièces les unes après les autres) il y ait quelque chose dedans Clé de casier. Casier 42. Je me demande où cela peut-être.

 

Dans un immeuble de centre-ville

(Rigsby et Cho)

 

Rigsby :  C'est celle-là ?

Cho : Yep.

Alec Mosca :  Oui ?

Cho : Alec Mosca?

Alec Mosca :  Pourquoi ? Vous êtes qui ?

Cho : Agents Cho et Rigsby, CBI. Ouvrez la porte SVP.

Alec Mosca :  Qui ?

Rigsby : CBI, monsieur, laissez-nous entrer.

Alec Mosca :  Bien sûr, le CBI, pas de problème. Écoutez, je suis en slip, donc, laissez-moi une seconde juste pour être présentable, d'accord ?

Cho : Tu crois qu'il va mettre son pantalon avant de casser la vitre ?

Rigsby : Non, je ne crois pas.

Cho : M. Mosca !

(Rigsby enfonce la porte de l'épaule, ils pénètrent dans l'appartement de Mosca)

Cho : Montrez vos mains ! Éloignez-vous de la fenêtre ! Montrez vos mains !

Alec Mosca :  D'accord, d'accord. Pas de problème. Vous voyez ça ? Il y a 14 000 $ dedans Amenez ça à Mike. Dîtes lui que je m'occupe du reste. Sur la tête de ma belle-sœur. Je promets.

Rigsby : De quoi parlez-vous ?

Alec Mosca :  Mike vous envoie, c'est ça ? Pour récolter les paris de Boston-Philly ? Oh, merde.

Cho : Face au mur. Les mains sur la tête.

Alec Mosca :  Vous êtes qui, les gars ?

Rigsby : Tu te rappelles de la plaque ? CBI

Alec Mosca :  C'est quoi ça ?

Cho : Bureau Californien d'Investigation.

Alec Mosca : C'est quoi ce truc ?

Cho : On est comme le FBI en juste un peu plus idéalement localisé. (Ils embarquent Mosca menotté.)

 

Dans les bureaux du CBI

(Cho et Mosca dans une salle d'interrogatoire)

Cho (à un agent qui surveillait Mosca avant qu'il n'arrive) :  Merci.

Alec Mosca : Laissez-moi vous dire que je suis désolé pour cette méprise à ma porte. Je ne savais pas que vous étiez flic.

Cho : On a montré nos plaques et on s'est identifié.

Alec Mosca : Vous regardez jamais de films ? C'est comme ça que font les méchants.

Cho : Non, assis. Comment connaissez-vous Noah Valiquette.

Alec Mosca : Le café. Noah aime le Vienna Roast Je suis un inconditionnel du blend de Sumatra.

Cho : Ouais, c'est de ça qu'il parlait dans ses mails ? type de cafés ? Vous devriez dire la vérité M. Mosca C'est plus simple pour se rappeler.

Alec Mosca : Voilà le truc. Je joue de temps en temps.

Cho : Vous êtes un parieur invétéré ?

Alec Mosca : Oui, d'accord. Il y a deux mois, j'étais au café en train de faire mes choix quand Noah m'a demandé ce que faisais de fil en aiguille il m'a dit qu'il pouvait me donner une analyse rationnelle des probabilités. On a fait quelques jeu ensemble Bing, bing, bing ça a marché à chaque fois. Ça m'en a mis plein les yeux, et on a fait un marché. Il me donne les choix je lui donne 10% des gains.

Cho : ça ne ressemble pas à des paris.

Alec Mosca : Noah m'a dit qu'il devait me l'envoyer codé. Ne me demandez pas. Il était comme ça.

Cho : Quand est-ce que le marché à foiré ?

Alec Mosca : Qui a dit ça ?

Cho : Vous. Vous êtes devenu nerveux quand j'ai cité son nom.

Alec Mosca : Depuis trois semaines, tous les envoies de Noah sont pourris. Le gars n'aurait pas fait la différence entre un ours et une merde dans les bois. Je lui ai demandé ce qu'il se passait. Tout ce qu'il a dit, c'est qu'il avait un problème qu'il pouvait pas se concentrer.

Cho : Ça a du vous mettre en colère ?

Alec Mosca : Vous croyez ? Il a un problème ? C'est moi qui perd le fric. Mais tout ce que vous avez pu entendre au sujet de disputes entre nous concernant la fin de notre accord je n'ai jamais touché ce gars.

 

Dans le bureau de Lisbon

(Lisbon, Rigsby, Jane allongé sur le divan.)

 

Rigsby :  Mosca a été arrêté deux fois pour agression.

Lisbon : Je l'aurais vu attaquer Noah dans une bagarre de bar pas en tenue de clown.

Jane : La question est pourquoi les paris de Noah ne marchaient plus ?

Rigsby :  N’importe qui peut avoir une mauvaise passe.

Jane : Mais Noah n'est pas n’importe qui. Je veux dire, un jour avec, un jour sans mais trois semaines ?

Rigsby :  D'après Mosca il avait un problème. Il ne pouvait pas se concentrer. Problèmes à la maison ?

Lisbon : Ça ne me paraît pas être le genre de problème qui le perturbe d'habitude. Il a dû avoir une sorte de challenge intellectuel.

Jane : Je suis d'accord. Mais qui a pu lui présenter ce type de challenge intellectuel ? cette sorte de ... puzzle ?

 

Dans la boutique de Tolman Bunting (Tolman, Jane, Lisbon, Annika)

Tolman Bunting :  Oh, M. Jane. Etes-vous venu pour continuer la partie ?

Jane : Pas vraiment. Le Fou prend E7.

Tolman Bunting :  Intéressant.

Lisbon : Sur quoi Noah Valiquette travaillait avec vous ?

Tolman Bunting :  Je ne vois pas de quoi vous parlez. Noah et moi jouions aux échecs.

Jane : Menteur.

Tolman Bunting : Je ne suis pas un menteur.

Jane : Qu'est-ce qui vous fait dire que je ne sais pas quand quelqu'un ment

Lisbon : Jane.

Jane : Assez M. Tolman. Dites la vérité ou je vous la ferai dire. (Jane la main dans la poche gauche de sa veste menaçant Tolman comme s'il avait une arme dans la poche.)

Annika (menaçant Jane de son arme) :  N'y pensez même pas.

Lisbon (menaçant à son tour de son arme Annika) :  Baisses ton arme baisses là

Jane : C'est rien, c'est juste ma main. Il n'y a rien. C'est juste ma main. C'est bon.

Tolman Bunting : Annika, poses ton arme.

Lisbon : Pourquoi avez-vous un garde du corps armé M. Bunting.

Tolman Bunting : Pourquoi ne passerions-nous pas dans mon bureau ? Oui ? de ce côté.

Tolman les conduit à l'arrière de la boutique.

(Une pièce remplie d'écrans d'ordinateurs, de gens qui travaillent.)

Jane : Joli.

Tolman Bunting : Comprenez-vous l'importance qu'ont les puzzles et les codes pour vous, agents ? Ils protègent vos mails Ils empêchent les fraudes. Créer et casser des codes et un problème de sécurité prédominant de nos jours et je dirige une entreprise spécialisée dans ce domaine.

Jane : Pour qui travaillez-vous ?

Tolman Bunting : Pas de préférence. Quiconque a besoin de nous.

Jane : Qu'est-ce que Noah faisait pour vous ?

Tolman Bunting : C'est un peu délicat.

Lisbon : M. Bunting, à moins que vous nous donniez votre entière collaboration vous aurez l'équipe de cybercriminalité du CBI ici dans moins d'une heure.

Tolman Bunting : J'étais en affaire avec Noah au sujet d'un ... projet quelque chose de spécial.

Lisbon : Mais encore ?

Tolman Bunting : Un appareil pour déchiffrer virtuellement n’importe quelle information cryptée.

Jane : Le hack universel.

Tolman Bunting : C'est la façon vulgaire de le dire. J'ai trouvé trois personnes que je pensais capables d'y arriver Noah était une d'entre elles. J'ai offert à chacun 2 millions de $. La semaine dernière Noah m'a appelé pour me dire qu'il avait fabriqué l'appareil mais qu'il n'allait pas me le donner.

Jane : Pourquoi ?

Tolman Bunting : Il a dit qu'il avait des doutes qu'il avait peur à propos de l'appareil qu'il tombe dans de mauvaises mains.

Jane : Et ça ne vous fait pas peur ?

Tolman Bunting : Je suis un homme d'affaire, pas un saint.

Jane : Plutôt contrariant Noah vous dépossédant comme ça.

Tolman Bunting : Pas vraiment. Voyez-vous, je me suis dit que Noah n'avait pas vraiment réussi qu'il n'avait pas pu, et que cet échec l'embarrassait.

Jane : Et s'il avait réellement fabriqué l'appareil ? Qu'auriez-vous fait pour mettre la main dessus ?

Tolman Bunting : Tout... Sauf le meurtre, bien entendu.

Jane : Parce que j'ai trouvé une clé de casier chez Noah une bonne cachette casier 42.

Tolman Bunting : Intéressant. Avez-vous une idée sur le lieu où se trouve ce casier ?

Lisbon : On cherche.

Tolman Bunting : Si vous le trouvez, vous devrez me le faire savoir, vu que l'appareil est à moi.

Jane : Pas encore, vous n'avez pas payé pour l'avoir.

Tolman Bunting : J'ai une poignée d'avocats qui planchent dessus. Oh, M. Jane. Avant d'oublier Reine en E7 qui prend votre Fou.

Lisbon : Nous allons avoir besoin de parler aux autres personnes avec lesquelles vous travaillez sur ce projet.

Tolman Bunting : Pas de problème. Il y a un Alex Kromm qui vit à Amsterdam et le troisième est d'ici un certain Oliver McDaniel. Mais je doute qu'il ait pu tuer Noah.

Lisbon : Pourquoi ?

 

Clark Mental Health Institute

(Un gardien ouvre une porte grillagée au passage d'un jeune homme encadré de deux surveillants, referme la porte, une autre s'ouvre, se referme après leur passage, un gardien ouvre la cellule C41, avec une clé magnétique.)

(Le jeune homme assis sur son lit mangeant une boîte de "Spagetti, Meat Balls" à même la boîte, Lisbon et Jane dans la cellule avec lui.)

Lisbon :  Oliver Simon McDaniel Votre dossier indique que vous avez terminé l'Université à 16 ans diplômé à 19 et qu'on vous a envoyé ici après avoir pratiquement tabassé votre père à mort.

McDaniel : C'est pas mon père. C'est un cyber-clone envoyé par les seigneurs quantiques galactiques.

Jane : Donc, vous savez qu'ils sont à la recherche d'un endroit sombre.

McDaniel : Oui, ils essaient de rendre fou. Mais ils n'y arriveront pas.

Lisbon : Avez-vous entendu parler de Noah ?

McDaniel : Oui, triste. Pourriez-vous me faire un massage Shiatsu ?

Lisbon : Non.

McDaniel : Dommage, je suis tendu très tendu. Et ma peau est tellement sèche.

Lisbon : Le registre des visiteurs indique que Noah a été la seule personne à venir vous voir. Comment l'avez-vous connu ?

McDaniel : A l'université. J'étais désolé pour lui. Il était un peu à l'ouest. Pour moi c'était les radiations. Comment est-il mort ?

Jane : Blessure par balle ce qui suggère que ce ne sont pas les seigneurs quantiques qui l'ont tué.

McDaniel : Ils auraient utilisés un rayon Lorax. Pourquoi auraient-ils voulu tuer Noah de toute façon ?

Jane : C'est vrai. Son tueur était habillé en clown. Une idée de qui ça aurait pu être. En admettant, bien sûr, que ce soit une forme de vie à base de carbone.

McDaniel : Nnnnon mais l'idée du clown est maligne. Noah les détestait.

Lisbon : Je crois savoir que vous travailliez sur un problème pour Tolman Bunting ?

McDaniel : Ouais, mes docteurs ne voulaient rien entendre mais je les ai convaincu que c'était une bonne thérapie (à Jane qui appuyait sur le bouton ON d'un diffuseur de bruit, oiseaux et mer) Ne touchez pas ça.

Lisbon : Saviez-vous que Noah travaillait sur un problème lui aussi ?

McDaniel : Ce qui fait de lui un trou-du-cul d'hypocrite.

Lisbon : Pourquoi cela ?

McDaniel : Et bien, quand on était à la fac on nous a offert un cabriolet pour écrire un code pour je ne sais quel contrat de défense Noah a refusé, disant qu'il ne voulait rien faire qui puisse blesser quelqu'un comme si ce truc avec Tolman était mieux. C'est pire. Vous pouvez détruire le monde, si vous le désirez.

Jane : Noah a peut-être réussi. Qu'est-ce que ça vous fait ?

McDaniel : Ça va.

Jane : Pas tant que ça.

McDaniel : Je pourrais vous arracher les yeux avec cette cuillère

Jane : Je vais y réfléchir. Il se pourrait que Noah ait caché l'appareil dans un casier ouvert par cette clé. Avez-vous la moindre idée d'où pourrait se trouver ce casier ?

McDaniel : Monsieur, je suis un malade mental. Je ne sais rien. Personne ne sait. Mais vous voyez Je sais que je ne sais rien. Paradoxal. Entretien terminé.

Jane : Oui, il l'est.

Lisbon : Merci.

 

Dans les couloirs de l'hôpital psychiatrique

(Lisbon et Jane)

Lisbon : C'est marrant comme vous allez bien tous les deux.

Jane : En fait, c'est que j'ai le même type de troubles avec ces satanés seigneurs quantiques. Les principes de Noah auraient dû l'empêcher de participer au projet dès le départ. Mais il l'a fait. Pourquoi ?

Lisbon : Noah adore les casse-tête. Peut-être n'a-t-il pas pu résister au challenge.

Jane : Il y en a une grande quantité qu'il aurait pu choisir.

Merci.

Lisbon : La perspective d'une grosse rentrée d'argent ?

Jane : C'est une raison ennuyeuse.

Lisbon : Mais ça reste très populaire.

Une alarme sonore se met en route : Fuite d'un malade ! Fuite d'un malade !

Lisbon (revenant sur ses pas en courant vers la cellule d’Oliver Simon McDaniel) :  Ouvrez ça, maintenant.

(Jane la suit en courant lui aussi, ils arrivent dans la cellule, la porte est ouverte.)

Jane :  Oh! Alertez les seigneurs quantiques.

 

Dans les bureaux du CBI, Jane devant son échiquier.

(Jane, Lisbon, Cho, Rigsby )

Lisbon : Mettez la police de Kenmore en alerte et trouvez-moi ce que pouvez sur Oliver Mc Daniel

Rigsby : Je suis impressionné. Oliver a fabriqué sa propre clé en utilisant des infos volées à un des gardes. Il a déclenché l'alarme pour faire une diversion. Il s'est caché dans le vestiaire des gardiens. Le dernier endroit où ils auraient cherché.

Lisbon : Il s'avère que ce n'était pas la première fois.

Cho : Plusieurs sorties non répertoriées remontant à quelques mois.

Lisbon : La sécurité de l'hôpital ne l'a pas signalé ?

Cho : Il sortait sous le nom d'un garde rien d'extraordinaire.

Lisbon : Donc Oliver pouvait entrer et sortir quand il voulait.

Cho : Il était sorti depuis quatre heures au moment du meurtre de Noah.

Lisbon : Ce qui fait de lui le suspect n°1.

Rigsby : Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi partir maintenant ? Pourquoi ne pas continuer sa routine et partir la nuit ?

Lisbon : Parce qu'il devait trouver l'appareil. Il a dû comprendre où il se trouvait quand il a vu la clé -- il aurait fait n’importe quoi pour mettre la main dessus. Avez-vous parlé à Tolman Bunting ?

Cho : Il n'a pas la moindre idée d'où peut se trouver Oliver.

Lisbon : Si Oliver laisse une trace ça ne sera pas la sienne. Surveillez le nom du garde et ses cartes de crédit. Le passe n'est sûrement pas la seule chose qu'Oliver ait copiée.

Rigsby : Okay, on s'en occupe.

Jane : Grace.

Van Pelt (à son bureau devant son ordinateur) :  Oui.

Jane : Si vous vouliez partir, vers l'océan vous savez, quelque chose de proches, une sorte de station...

Van Pelt : de la balnéothérapie ?

Jane : Oui, ce genre de truc, exactement. C'est de ça que je parle. Est-ce qu'il y a un endroit que vous me recommanderiez ?

Van Pelt : Je suis un peu occupé là, Jane.

Jane : Pourriez-vous juste jetez un coup d'œil sur votre ordinateur ? Ça ne vous prendra qu’une dizaine de secondes.

Van Pelt : Pourquoi vous ne le faites pas vous-même ?

Jane : Je vous ramènerais une barre de nougat de la machine là-bas.

Van Pelt : Donnez-moi cinq minutes.

Jane : Vous êtes la reine de mon cœur, Grace.

Van Pelt : J'attends ici.

 

Dans le hall d'un hôtel grand luxe.

(Jane entre.)

Jane (au portier de l'hôtel) :  Merci.

Concierge de l'hôtel :  Bienvenue à Tidewater, monsieur.

Jane : Merci. C'est très charmant ici.

Concierge de l'hôtel :  Nous aimons le croire. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?

Jane : Oui. Comment est votre équipe pour fournir des choses pour les invités ?

Concierge de l'hôtel : Que voulez-vous dire ?

Jane : Vous savez, des choses spéciales.

Concierge de l'hôtel : Si c'est de la compagnie que vous cherchez...

Jane : Non ce n'est pas de la compagnie que je cherche. Mais merci, si vous offrez de la compagnie Gary.

 

Dans le bureau de Lisbon au CBI

(Lisbon travaille sur son ordinateur.)
 

Rigsby (entrant dans le bureau) :  J'ai quelque chose sur cette carte de crédit. Quelqu'un l'a utilisé pour acheter un billet pour le Brésil départ de S.F.O dans une heure.

Lisbon : Prévenez la police de l'air que l'on arrive.

Rigsby Ça marche.

(Rigsby sort du bureau, Lisbon aussi, son téléphone sonne).

Lisbon : Oui, Jane ?

Jane (devant une fenêtre donnant sur une plage de sable blanc) : Quoi de neuf Lisbon ?

Lisbon : Pas grand-chose. On pourrait faire un tour à l'aéroport de San Francisco pour attraper Oliver Mc Daniel.

Jane : Vous devriez peut-être y repenser.

 

Dans une salle de restaurant donnant sur une plage.

(Jane assis à une table, un cocktail à la main, Lisbon arrive.)

Lisbon : Où est-il ?

Jane : Ce n'est pas charmant ? respirer l'air de l'océan sentir le sable sous les pieds. Vous savez, on devrait déplacer nos bureaux ici.

Lisbon : Oliver, Jane, il est où ?

Jane : Vous seriez plus heureuse améliorant votre niveau de stress.

Lisbon : Il a un billet sur un vol pour le Brésil. Cho et Rigsby sont sur la route de l'aéroport. Donc...

Jane : Oliver est dans un hôpital psychiatrique depuis environ six mois. Il vous a demandé un massage. Il a besoin qu'on s'occupe de lui. Le vol n'est pas direct.

Lisbon : Comment pouvez-vous en être sûr ?

Jane : Il avait enregistré le son de l'Océan dans sa chambre. Ça, et le fait que la chambre 6-4-4 a commandé six boîtes de spaghettis au concierge. Vous ne pouvez pas encore l'arrêter.

Lisbon : Si, je peux.

Jane : Non, vous ne pouvez pas. Il s’est échappé parce qu'il sait où se trouve l'appareil et si on le suit il nous mènera droit dessus.

Lisbon : Je me fiche de l'appareil.

Jane : Vous vous moquez d'un appareil de crack de code qui pourrait permettre de pirater le système de sécurité de notre gouvernement ? C'est pas très patriotique, Lisbon. Piña colada?

 

Extérieur jour, une rue

(Lisbon et Jane en planque dans une voiture.)

Jane (son portable à la main) : Tour en B8. Le pauvre, illusion imbécile. Ses pavoisements seront terminés avant le dîner, vu comment il joue.

 

 

Lisbon : Super.

Jane : Fou... en C4.

Lisbon (Oliver Simon McDaniel sort de l'immeuble) :  Il est là. (au talkie-walkie) Cho, on a un visuel. On le suit. Toi et Rigsby, vous restez en arrière.

 

Sur le ponton de la plage, Pacific Park, des tables, des jeux, une voyante mécanique. (Lisbon, Jane)

Jane (jouant avec des enfants et des bulles en savon géantes) :  Ooh!

(Oliver Simon McDaniel, marche tranquillement.)

Lisbon (au talkie-walkie) :  Il se dirige vers l'intérieur. Voyons voir où il va.

Jane (toujours en train de jouer) :  Whoa! Whoa!

Lisbon (fait signe de la main à Jane) Venez !

Lisbon et Jane suivent Oliver à distance.

(Oliver est attaqué par un personnage à casquette)

Lisbon:  Qui c'était ?

Rigsby : Je sais pas.

Lisbon : Surveilles Oliver. Cho, avec moi.

Rigsby : Besoin d'un médecin sur la jetée.

 

(Lisbon et Cho entrent dans un local, l'individu à la casquette est en train de forcer un coffre mural.)

 

Cho : CBI, ne bougez pas !

(Course poursuite à l'intérieur du local puis sur la jetée. Jane entre dans le local, un coffre est ouvert.)

Jane:  42.

(La course poursuite continue sous la jetée.)

Cho:  Ne bougez pas.

Lisbon (enlevant la casquette à l'individu à terre) : M. Bunting.

 

Jane (toujours dans le local) :  4 et 2 (Il ouvre un coffre contenant le décodeur de Noah.)

 

Dans les locaux du CBI.

(Lisbon et Tolman dans une salle d'interrogatoire)

Lisbon : Beau travail, nous suivre sur la jetée. Mais je ne pense pas que pour le gars qui est à la recherche du hack universel scanner les fréquences de la police soit grand-chose.

Tolman Bunting : C'était une journée très chaude. Je voulais me rafraîchir dans l'eau. C'est une pure coïncidence qui m'a amené là-bas.

Lisbon : Très drôle, M. Bunting. Vous êtes mal Nous avons une grosse poignée d'infractions graves que vous avez perpétrées sur la jetée aujourd'hui et nous sommes très proches de vous relier au meurtre de Noah Valiquette.

Tolman Bunting : Vraiment ?

Lisbon : Oui. Le costume de clown, l'annonce. Le travail d'un homme qui aime jouer, non ?

Rigsby (entrant dans la salle sans s'annoncer) Chef, le P.G. au téléphone il dit que c'est urgent.

Tolman Bunting : Faites-moi une faveur. Envoyez mes meilleures salutations au Procureur Général et dîtes à M. Jane : Reine en D8. Reine en D8 ! Merci.

 

(Cho et Oliver McDaniel dans une salle d'interrogatoire)

Cho : Vous saviez où Noah cachait l'appareil. Comment ?

McDaniel : A la fac, Noah et moi allions sur la jetée. Noah aimait les manèges. J'aimais la plage, toutes ces jeunes filles dans leur maillot mouillé. J'ai su où Noah cachait l'appareil à la minute où j'ai vu la clé.

Cho : Donc vous avez décidé de vous enfuir et de le garder pour vous.

McDaniel : Je voulais l'argent. Il y a une guerre intergalactique qui se prépare.

Cho : Oui, je suis au courant. Mais si vous ameniez l'appareil à Tolman vous saviez qu'on vous attendrait dans le magasin.

McDaniel : Je voulais l'appareil pour comprendre comment il fonctionnait. Après, j'aurais pu fabriquer le mien et le vendre n’importe où. J'aurais eu assez d'argent pour me construire mon propre bunker.

Cho : Le registre de sécurité de l'hôpital vous situe dehors le matin du meurtre de Noah. Préparation à la guerre ?

McDaniel : Non, mec. Petit déjeuner dans mon club de strip favori. Ils ont un buffet à volonté tout ce que vous pouvez manger.

Cho : Et le tueur de Noah a planifié une diversion pour partir de la scène de crime de la même manière qu'avec votre ticket pour le Brésil.

McDaniel : Je ne savais pas que c'était un crime d'être intelligent, Agent Cho.

 

Dans les couloirs du CBI

(Lisbon, Jane, une tasse de thé à la main)

Lisbon:  Le P.G. insiste pour que je laisse Bunting partir et qu'on abandonne les charges. Cet homme doit avoir le bras vraiment long.

Jane : Ça paraît logique. Il sait où sont les cadavres.

Lisbon : Je sais pas quoi faire. Comment monter un dossier contre quelqu'un comme ça ?

Jane : C'est trop difficile.

 

(Cho et Oliver McDaniel)

McDaniel : Parlez aux filles à ce club de strip.

Jane (entrant dans la salle) :  Quelqu'un doit se rappeler de lui. Il dit la vérité Cho. Oliver n'aurait aucun problème à tuer une bière light, plus à tuer Noah Valiquette.

McDaniel : Ce n'est pas exact. Je pourrais salement vous abîmer si je voulais.

Jane : Mais vous ne voulez pas. Avant de vous laisser franchir cette porte, J'aurais besoin d'une faveur.

McDaniel : Même pas en rêve.

Jane : Pensez-y. Je vous donne la chance d'utiliser ça et ensuite on est quitte d'un petit cadeau pour la ligue planétaire. (Jane sort de derrière la mallette du décodeur une boîte de spaghettis aux boulettes!) Hmm ?

 

Dans le bureau de Tolman Bunting.

(Tolman, Jane)

Jane : La Tour prend F6. Votre très amical assistant m'a laissé entrer.

Tolman Bunting : Tour en F6. Roi en G8. Que faites-vous ici ?

Jane : J'étais venu pour voir si le truc de Noha fonctionnait.

Tolman Bunting : C'est ça ?

Jane : Oui.

Tolman Bunting : Donc, il l'a fait.

Jane : Oui, et je suis là pour le rendre contre 2 millions $, bien entendu.

Tolman Bunting : Vous croyez que je vais vous payer ?

Jane : Non, pas moi, mais les ayant-droit. Connaissez-vous la femme de Noah Daphné et son frère Rafe. Légalement les biens de Noah sont ceux de Daphné ceci inclus. Est-ce que l'un d'entre vous a déjà vu ça auparavant ?

Daphné Valiquette :  Non.

Rafe Valiquette : Qu'est-ce que c'est ?

Jane : C'est un appareil de crackage de code créé par Noah pour M. Bunting en échange de 2 millions de $. Vos 2 millions de $.

Daphné Valiquette :  Oh, mon Dieu.

Jane : Je suis sûr qu'un chèque de banque conviendra, M. Bunting.

Tolman Bunting : Je pense que, tout d'abord, nous devrions vérifier si cet appareil fonctionne. Cela faisait partis de l'arrangement.

Jane : Comme vous voulez.

Tolman Bunting : Okay, nous allons avoir besoin d'un fichier crypté.

Jane : Et pourquoi pas les données personnelles de l'agent Lisbon ?

Lisbon : Non !

Jane : Il se trouve que je les ai sur un disque.

Lisbon : Non !

Jane : Il doit y avoir de superbes photos.

Lisbon : D'accord.

(Tolman Bunting fait les branchements.)

Jane : Il me semble que ça marche.

Tolman Bunting : Mm.

Rafe Valiquette : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Tolman Bunting : Ça veut dire que ça ne marche pas. Il semble que Noah n'était pas capable de réaliser ce projet. Je suis désolé, Mme Valiquette.

Jane : Il avait besoin de plus de temps.

Rafe Valiquette : Attendez, comment on peut savoir que ça ne marche pas. Peut-être qu'il se joue de nous, qu'il essaie de garder ses 2 millions.

Tolman Bunting : Ne soyez pas ridicules. Pourquoi je ne voudrais pas que ça marche ?

Daphné Valiquette (après avoir bricolé le décodeur)Essayez encore. Mon mari était un génie. Ça doit marcher.

Tolman Bunting : Je crains que le génie de votre mari ait eu ses limites.

Jane : Faites nous plaisir.

Tolman Bunting : D'accord, ça va.

Raphe Valiquette : Qu'est-ce qui se passe ?

Tolman Bunting : Ça marche. Ça marche !

Sur l'écran mural :  

"MY WIFE KILLED ME  

MY WIFE KILLED ME  

MY WIFE KILLED ME"

 

Raphe Valiquette : Qu'est-ce que...

 

Daphné Valiquette : Arrêtez ça. Arrêtez ça, Arrêtez ça !

Tolman Bunting : Non attendez.

Jane : C'est vrai, n'est-ce pas ?

Daphné Valiquette : Bien sûr que non.

Jane : Vous avez dit ne rien connaître de l'appareil. Vous mentiez.

Daphné Valiquette : Non.

Jane : J'ai fait changer les paramètres par Oliver pour que ça ne marche pas. Mais vous saviez comment les remettre. Vous aviez vu le travail de Noah. Vous saviez qu'il avait décidé de ne pas le donner à Tolman, à aucun prix. Alors vous avez fait ce que votre conscience vous disait. (Flash-back, Daphné se grime en clown.) Vous avez joué sur ses peurs, pour pouvoir prendre l'appareil et le remettre vous-même à Tolman. Tout ce que vous aviez à faire était d'ouvrir le coffre. Le problème ce n'était pas dans le coffre.

Daphné Valiquette : Ce film avec le mathématicien fou et la femme qui l'aime... Oui, je pensais que Noah et moi, on pourrait être comme ça.

 

Dans les locaux du CBI

(Jane, Daphné Valiquette, Rigsby, dans une salle d'interrogatoire)

Jane : Hmm Passion et amour tendre.

Daphné Valiquette : Allez-y moquez-vous. La vie avec Noah n'avait rien à voir avec ça. C'était le silence, tous les jours et des livres dont je n'aurais jamais compris le titre et pas de sexe quand il réfléchissait en fait, tout le temps. Je travaille 50 heures par semaine juste pour qu'on ait de quoi manger. Et là, Noah me parle de ce type prêt à payer 2 millions de $ pour ce truc, 2 millions $. Je l'ai supplié et finalement il a accepté ce qui était juste, parce que c'était son tour.

Jane: Mais il n'a jamais voulu le livrer et vous ne pouviez pas vivre avec ça.

Daphné Valiquette : Oui. Il a dit que c'était trop dangereux. J'ai essayé de le convaincre mais il m'a dit que... Il m'a dit que j'étais incapable de comprendre les conséquences. Alors, j'ai décidé de lui montrer que j'étais maligne, moi aussi.

Jane: Mm-hmm Ou moins nouille je suis pas sur.

Rigsby : Levez-vous. Venez. Main derrière le dos.

(Rigsby emmène Daphné menottée, Jane sort de la salle, Lisbon l'interpelle.)

Lisbon:  Qu'est-ce qui vous a mené à elle ?

Jane : En fait, ça m'est venu que tardivement. Je peux m'en vouloir. La cuisine de la maison n'avait pas été fouillée parce que c'était sa partie. Elle savait que l'appareil ne s'y trouverait pas.

Tolman Bunting : Oh M. Jane. Parfait timing. Pion en F4.

(Tolman est devant l'échiquier du bureau de Jane.)

Jane : Astucieux. Mais je crois que vous êtes venu pour autre chose que pour me bloquer ma reine.

Tolman Bunting : Oui. En fait, je suis venu pour reprendre mon bien. Vu la situation de Daphné, la propriété de l'appareil va au frère de Noah. Mais quand j'ai contacté Rafe il m'a dit de plus vouloir en entendre parler. Donc, en accord avec mes avocats l'appareil revient... à moi. J'ai tous les documents légaux ici. Si vous avez des questions, vous pouvez…

Jane (sort la mallette du tiroir de son bureau) : Pas besoin, il est à vous tout à vous. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Je l'ai un peu trafiqué. (Jane lui donne la mallette.) Je voulais juste voir comment il fonctionnait.

Tolman Bunting : Ohh. Qu'est-ce que... (Toutes les pièces sont déconnectées.)

Jane : Facilement réparable j'imagine. (Il trouve encore une pièce dans son tiroir.) Qu'est-ce que c'est que ça ? Ça doit en être un morceau.

Tolman Bunting (effondré) : Vous allez avoir des nouvelles de mes avocats.

Jane : Tolman, une dernière chose. Fou... en C4 Mat en trois coups. Je gagne. Venez voir de plus près. (Tolman sort du bureau sa mallette de pièces détachées à la main.) On devrait remettre ça !

 

Extérieur jour
Un homme, la trentaine, à bout de souffle, pénètre dans un jardin par une grille en fer. Une main gantée, un corps habillé d'un habit de clown referme la grille du parc.
L'homme marche sous les arbres, très peu de luminosité. La grille de l'autre côté du jardin est fermée d'une chaîne cadenacée. L'homme fait demi-tour, un masque de clown. Un clown tire dans le dos de l'homme qui s'écroule, le clown à l'horrible masque s'approche du corps, dépose son arme au sol et coupe à l'aide d'un sécateur l'index de la main droite de l'homme mort.


Lisbon et Jane entrent dans le jardin, Cho est déjà sur place


Cho:  Victim's Noah Valiquette. 32. Lives a few blocks away. The local P.D. says a clown shot him, cut off his finger.

(Une civière passe à côté du petit groupe, Jane en profite pour regarder la main mutilée qui dépasse du drap recouvrant le corps)

Lisbon:  A clown? Which finger?

Cho:  Right index.

Lisbon
:  Any witnesses?

Cho
:  Yeah, the, uh, convenience store owner heard the shot, caught a glimpse of the suspect taking off. Now I'm thinking that shooter forced him into the alley, killed him in there.

Jane:  Did the killer take the finger with him?

Cho:  Looks that way.

Jane (examinant sa propre main droite sous tous les angles):  Uses for a detached index finger...

Lisbon:  Sending a message?

Jane:  Hmm.

Un policier en uniforme:  You from CBI?

Lisbon:  Agent Teresa Lisbon. This is Patrick Jane.

Policier en uniforme
(Ellis Hindon): Ellis Hindon. Glad your office is close. This is a little out of our league. We tried not to screw it up. Preserved the crime scene, canvassed the area for witnesses and put out a description of the attacker.

Lisbon:  It sounds like you guys know what you're doing. Why call us?

Ellis Hindon:  This is who we picked up off the description.
(Des dizaines de clowns déguisés de la tête aux pieds dans la rue, attendant d'être interrogés par la police)

Jane
(le sourire aux lèvres):  They're all crying on the inside.




Générique


Des clowns partout

Un clown à perruque verte fluo:  There was this casting notice online. Said they were holding auditions today for a circus movie shooting in Solano County. They were looking for clown talent, specified we should come in costume.

Van Pelt:  Was there a name on the ad? Contact information?

Un clown à perruque verte fluo:  No, just the address and time.What's your name again?

Van Pelt:  Van Pelt.

Un clown à perruque verte fluo:  Well, Miss Van P. (Sort un coeur rouge en papier de la poche de la veste de Van Pelt) What's this? You've got my heart in your pocket.

Van Pelt:  Thanks for your time.

(Van Pelt s'avancant vers Lisbon)
Van Pelt:  I hate clowns.

Lisbon:  Get in line. Same story?

Van Pelt:
  They all said they were here for an audition..

Lisbon:  Keep up the interviews.Get a solid I.D. on every one of these guys, and then go back to the office and see if you can trace whoever placed the ad.

Van Pelt:  Okay.
(Faisant signe à un clown) You. Come here


(Lisbon rejoint Jane qui s'était éloigné)

Lisbon:
  Where have you been?

Jane (croquant dans une pomme rouge):  Farmers' Market. Delicious apples, if you like that kind of thing. Keeping the clowns, are you?

Lisbon:  If the shooter's here, I don't want him slipping away.

Jane:  Too late. He's slipped. These ones are just a smoke screen. I mean, why else would he place the ad? But it's a lovely day, if you want to waste your time talking to clowns.

Lisbon:
  Uh, we have to. Maybe Bozo made a mistake and got caught here with the rest of 'em.

Jane:  You know, I knew a clown once. Catastropho was his name. A card thrower. He could stick the ace of clubs into a melon at 50 feet.

Noah Valiquette:  We need to talk to the victim's wife.

Jane:  50 feet. Pshoo! Wow.



Dans l'appartement des Valiquette,
(une jeune femme, et Lisbon assisent sur un sofa, unhomme, sur une chaise)
un dvd passe sur l'écran TV:

"Noah Valiquette:  If the zeta-function is defined, for all complex numbers where "s" does not equal 1, then we can

Daphne Valiquette: To your audience, honey. Look at me. Talk to me.

Noah Valiquette:  I know you're just trying to help, Daph.

Daphne Valiquette: Tell me more about the zeta-whatever. You can do it.

Noah Valiquette:
  I'm just not cut out for this.

Daphne Valiquette: You're doing fine.

Noah Valiquette:
  I'm sorry."

Daphne Valiquette (arrête la vidéo):  We made this about two years ago, just before we got married. Noah was trying to get a tenured teaching position.

Lisbon:  How'd that work out for him?

Daphne Valiquette:  Not so good. He has trouble addressing crowds.

L'homme sur la chaise (Raphe Valiquette)My brother was, uh, a mathematical genius. You know, he finished High School at 15, got his first degree in, like... two years, but he wasn't good with people.

Daphne Valiquette:
  He was good with me.

Jane (lisant le titre d'un livre posé sur une table basse):  "Selected issues in the fourth order differential equations." I guess that was Noah's.

Daphne Valiquette:
  Yeah.

Jane:  And, uh, "Love's Tender Passion." Yours?

Daphne Valiquette:  Go ahead and make fun.

Jane:  Oh, I wouldn't dream of it.

Daphne Valiquette:
  No, it's okay. I didn't, I get it. I know how it looks. I'm no brainiac, and if you met him, you'd probably think Noah was king of the geeks. What can I say? I always had a thing for the smart guys. My girlfriends thought I was crazy. But when he opened up, Noah had a beautiful soul. And I was good for him. I helped him with the world.

Lisbon:
  What did he do for a living?

Raphe Valiquette:  Oh, he, uh, published a few papers in mathematical journals, which, uh... well, obviously, do not pay much.

Daphne Valiquette:  But he was gonna do fine. I mean, he was always discovering, what do you call 'em? Proofs... And, um, inventing stuff. But one day it would've paid off. I know it would.

Lisbon:
  And in the meantime?

Daphne Valiquette:
  Um, we pretty much lived on my waitressing. I think that bothered Noah, because he, um, said he wanted to help out more. Uh, he started day-trading a few months back, but... don't think it went so well.

Lisbon:  Why is that?

Daphne Valiquette:  I don't know. He wouldn't talk about it.

Raphe Valiquette: 
Daphne, he never talked about anything.

Lisbon:
  Well, where was he going this morning?

Daphne Valiquette:
  Oh, um, a coffee place downtown. Ariel's. Um, he spent most days there on his laptop, um, doing his day-trading stuff.  He said he liked the background frequency.

Jane (s'adressant à Raphe):  What's going on with you? I mean, you couldn't sit down. You can't stand still. Guilty conscience?

Raphe Valiquette:  No. I... My little brother just died. And he was terrified of clowns, so whoever did this was sick.

Lisbon:
  Did you know about Noah's thing with clowns?

Daphne Valiquette:  Yeah, uh, Noah had his quirks.

Lisbon:
  Mm. And for the record, where were you this morning at 7:30?

Daphne Valiquette:
  Uh, I was here, asleep. I worked a late shift last night.

Lisbon:
  And you?

Raphe Valiquette:
  Uh, in my car, on the way to work.

Jane:
  Tough game Noah had going here. He... wasn't playing either of you?

Daphne Valiquette:  No.

Jane: 
Who did he play with?

Daphne Valiquette:  Uh, mostly one guy. Uh, Tolman Bunting.



Dans les bureaux du CBI
(Rigsby au téléphone)

Rigsby:
  Tolman Bunting. He runs a store called "The Puzzle Nook" not too far from the Valiquettes'. Phone records show a lot of calls between the store and the house.



Extérieur


Lisbon
(au téléphone):  We'll go and talk to him. How's it going with the clowns?

Rigsby:  Kenmore P.D. found a clown's outfit on the side of the road about 3 miles from the crime scene. No trace of D.N.A., though.

Lisbon:  Well, we'll put the clowns aside for now then, but keep the files nearby, in case we need to go back to them.

Rigsby:
  Okay, boss. You got it.



Dans une boutique
(Lisbon, Jane, Tolman Bunting, Annika)

Tolman Bunting:  Noah's mind was exquisite. A few years ago, I published a book of number puzzles, and, uh, shortly after, Noah e-mailed me. He'd, uh, he'd solved all the puzzles, of course, but he had also found a few logical flaws in two of them. That's when I realized that I had to have a person of his intellectualcaliber in my orbit. Mm, soon after that, we started playing a regular game of chess.

Lisbon:
  How often did you see him?

Tolman Bunting:
  Mm... once a month, I'd say, but we, uh, we'd play on the Internet or on the phone, and...
(à Jane qui joue avec un casse tête chinois)  Uh, I think you'll,  uh,  you'll like that one. It's rather tricky.

Jane
(déjouant le casse tête):  Doesn't this just kinda go like that... Around there... that goes around there... over there like that, and... that's it, right?

Tolman Bunting (soufflé par la rapidité de Jane):  Very good. Yes.

Jane:  Hmm. That was fun.
(remet en ordre le casse tête et le pose)

Lisbon:
  Uh, do you know anybody who was angry with Noah or maybe somebody who's held a grudge up against him?

Tolman Bunting:
  No, no, not at... all, but, see, Noah was a bit oblivious to people's feelings, so sometimes that would come across as rude. But he's honestly the, the, the gentlest person that you can imagine. I, I, I can't fathom anyone wanting to kill Noah.

Lisbon:  Were you aware that he was coulrophobic? That means that he was afraid of,

Tolman Bunting:  Fear of clowns. No, not at all.

Lisbon: 
You sure?

Tolman Bunting:  Quite.

Lisbon:
  Where were you this morning at 7:30?

Tolman Bunting:
  I was out for a run.

Jane:  Was this the game that you were playing with Noah?

Tolman Bunting:
  As a matter of fact, it was.

Jane:
  Hmm. Yeah, I think he might have had you.

Tolman Bunting:
  You play?

Jane:
  Oh... a little.

Tolman Bunting:  We should have a game sometime.

Jane:
  That works. I'll open with pawn to C4.

Tolman Bunting
(ballayant du bras le jeu en cours et regardant Jane sans les yeux):  Pawn to E6.

Jane:  Knight to F3.

Tolman Bunting:
  Pawn to D5.

Jane:  Declining the gambit. Interesting. Pawn to D4.

Tolman Bunting:  Oh, really?

Jane:
  Scout's honor.

Lisbon:  Hmm. Could we get back to the interview, please?

Tolman Bunting:  Of course. My apologies. You're gonna regret that open.

Jane:  We'll see.

Lisbon:
  Did you notice anything unusual in Noah's behavior recently?

Tolman Bunting:  No. There,  there was one thing. When we, uh, when we actually started that game, Noah was quite intent on betting, which he had never done before.

Lisbon:
  Did you take the bet?

Tolman Bunting:
  No, I like my money too much.
(à Jane) You sure you want to stick with that open?

Jane:
  Why not?

Tolman Bunting:  Knight to F6.

Jane:  Knight to C3.

Tolman Bunting:  Bishop... to E7.

Jane:
  Hmm. Your funeral.

Lisbon:  Thank you for your time.

Jane:  Thank you.

Tolman Bunting:
  Thank you for stopping by.

Jane:  By the way, bishop... G5. Mind your Queen.
(Lisbon et Jane sortent de la boutique)


Bureau du CBI, nuit,
(Jane allongé sur son canapé)

Cho ( à Jane):  Hey, you got a message from somebody named Tolman. "King side Castle."

Jane (déplace les pièces sur un échiqier posé sur le bord de son bureau):  Ahh. As he leans toward his doom. Chess, the game of kings.

Cho:  Kings with too much time on their hands.

Van Pelt:  Hey, boss?

Lisbon:
  What's up?

Van Pelt:
  Noah Valiquette's wife said that he was bringing in money by day-trading, right?

Lisbon:  That's right.

Van Pelt:  Well, they had a little money in the bank, but I checked his Web browser history. There isn't a single trade, so I ran his social, but he's never even owned a stock.

Lisbon: 
What was he doing then?

Van Pelt:
  I can't tell. There's a lot of files that seem like random numbers and letters. Every week, he e-mailed a bunch of them to the same address, "Beastslayer 949".

Lisbon:   Contact Noah's I.S.P. Make them tell you who Beastslayer is.

Rigsby:
  Hey, boss? Daphne Valiquette on 2. She sounds freaked.

Lisbon:  Daphne?

Daphne Valiquette:
  You have to come. There's somebody inside my house.




Extérieur nuit,
(Lisbon, Cho,  Van Pelt, arrivent devant la maison des Valiquette)


Daphne Valiquette (à l'extérieur de sa maison):  I, I called as soon as I saw the door.

Lisbon:  It's all right. Just take it easy.

Daphne Valiquette:  I just, I was gone less than an hour. I should've called the police, I know. Um, I, I wasn't thinking.

Cho:  How many entrances besides the front?

Daphne Valiquette:
  Uh, just the back door.

Cho:
  Got it.

Lisbon:  You guys take the front.

Daphne Valiquette:  Ohh.

Van Pelt:  Somebody forced it open.
(ils entrent dans la maison, dans le noir complet, arme et lampe au poing)

Cho:  Kitchen's clear.

Rigsby:  Bathroom's clear!

Van Pelt:  Living room's clear.

Cho:
  Bedroom's clear. Hey, guys, you need to see this.

Lisbon
(éclaire la pièce, découvrant un grand désordre):  Whoa. Somebody really wanted something.

Van Pelt:  Safe in the floor. That's pretty old-school.

Rigsby:  That's a high-end sensor lock. It's gonna be tough to bust into.

Cho:  I'll call tech services, tell 'em we need a locksmith.

Lisbon:  Uh, don't bother.
(elle regarde sous le lit)
I found the key.

Rigsby:  No, this type of safe doesn't use a key.

Lisbon:  Oh, yes, it does.
(pose le doigt sur le coffre afin de lire l'empreinte, le coffre se dévérrouille)

Van Pelt:  Mm.

Lisbon:  Bag it.
(donne le doigt à Van Pelt qui le recueuille sur une feuille de papier froissée)

Van Pelt:  Oh. Ew.



Jour.
Jane arrive à la maison des Valiquette
(il repère par la fenêtre de la cuisine une bouilloire...)
(Lisbon, Daphne dans le salon)


Daphne Valiquette:  You're telling me that somebody killed my husband and cut off his finger to get into some safe?

Lisbon:  Yes, and this is all we found in there, a chessboard, a comic book and some papers. Have you ever seen this stuff before?

Daphne Valiquette:
  No.

Lisbon:  Did Noah ever mention the safe?

Daphne Valiquette:  No. Never. We, this was his house before we got married. I just moved my stuff in. Maybe you can tell, volunteering information wasn't Noah's strong suit.

Lisbon:
  Well, we think whatever the killer was looking for wasn't in the safe. That's why they ripped up the rest of the house.
(son téléphone sonne)
Would you excuse me?

Daphne Valiquette:
  Yeah.

Lisbon (répondant à l'appel, se lève et s'éloigne):  Lisbon.



(Dans la cuisine, Jane verse de l'eau chaude dans une tasse, regarde la cuisine, fouille dans les placards)

Lisbon:  Jane!
(Jane se rend dans la chambre d'où Lisbon vient de l'appeller)
Cho got in touch with Valiquette's I.S.P. "Beastslayer 949" is Alec Mosca. He lives 15 miles away. Cho and Rigsby are on their way now.

Jane:  Splendid.

Lisbon (rejoignant Daphne au salon avec Jane):  Did Noah have any other hiding places?

Daphne Valiquette:  Maybe. Yeah, sure. I don't know. I mean, I feel like I don't know anything anymore. I mean, how many secrets did he keep? Why, why put all this junk into a safe?

Jane:  Well, it's not all junk. This is a "Spider-man" 46. In this issue, he takes on the Shocker. It's very good. Worth a pretty penny. But what I find is interesting, is that the chess set that your husband has set up on the table is expensive, and this one, on the other hand, is made in China, not so expensive. So one has to wonder why he had the cheapo set hidden away so carefully, unless...
(secouant les pièces les unes après les autres)
There's something inside.
Locker key. Locker 42. I wonder where that is.




Dans un immeuble de centre ville
(Rigsby et Cho)


Rigsby:  It's this one?

Cho:  Yep.

Alec Mosca:  Yeah?

Cho:  Alec Mosca?

Alec Mosca:
  Why?  Who are you?

Cho:
  Agents Cho and Rigsby, CBI. Please open the door.

Alec Mosca:
  Who?

Rigsby:
  CBI, sir. Let us in.

Alec Mosca:
  Uh... sure. CBI, no problem. Uh, look, I'm in my skivvies, so, uh, give me a second to get presentable, all right?

Cho:
  Think he's gonna put his pant on before he hits the window?

Rigsby:  No, I do not.

Cho:  Mr. Mosca!

(Rigsby enfonce la porte de l'épaule, ils pénètrent dans l'appartement de Mosca)

Cho: 
Let me see your hands!
Get away from the window! Let me see your hands!

Alec Mosca:  All right! Okay. No problem. You see that? There's $14,000 in it. Take that to Mike. Tell him I'm good for the rest. On my sister-in-law's grave, I swear!

Rigsby:  What the hell are you talking about?

Alec Mosca:  Mike sent you, right? To collect on the Boston-Philly bet? Oh, crap.

Cho:  Face the wall. Put your hands on your head.

Alec Mosca: Who are you guys?

Rigsby:
  Remember the badge? CBI.

Alec Mosca: What the hell is that?

Cho:  California Bureau of Investigation.

Alec Mosca: What the hell is that?

Cho:  We're like the FBI, only more conveniently located.
(Ils embarquent Mosca menotté)



Dans les bureaux du CBI
(Cho et Mosca dans une salle d'interrogatoire)


Cho (à un agent qui surveillait Mosca  avant qu'il n'arrive):  Thanks.

Alec Mosca:  Let me say I'm very sorry for the misunderstanding at my door. I had no idea you were cops.

Cho:
  We showed you our badges and identified ourselves.

Alec Mosca:  You never watch movies? That's how the bad guys do it.

Cho:  No, it's not. Sit down. How do you know Noah Valiquette?

Alec Mosca:
  Coffeehouse. Uh, Noah likes Vienna Roast. I'm partial to the Sumatran blend.

Cho:  Mm-hmm. Is that what he's e-mailing you about, coffee orders? You should tell the truth, Mr. Mosca. It's easier to remember.

Alec Mosca:  This is how it is. I occasionally place a wager.

Cho:  Meaning you're a degenerate gambler?

Alec Mosca:
  Yeah, okay. A couple months back, I'm in the coffeehouse going through my picks when Noah asks what I'm doing. Long story short, he says he can give me "rational analysis" on the odds. So I threw him a couple games. Bing, bing, bing, they all came through. That caught my eye, so we made a deal. He gave me picks. I gave him 10% of the winnings.

Cho:  These don't look like picks.

Alec Mosca:  Noah said he had to send them in code. Don't ask me. Just who he was.

Cho:  When did the arrangement go South?

Alec Mosca:  Who said it did?

Cho:  You did. You've been nervous ever since I mentioned his name.

Alec Mosca:  From three weeks back every one of Noah's calls is a bust Guy couldn't pick a bear to crap in the woods. I asked him what was going on. All he'd say was he had a problem, couldn't focus.

Cho:  That must have made you angry.

Alec Mosca:
  You think? He's got a problem? I'm the one bleeding money. But anything that you might have heard about angry words between us bears no relation to deeds carried out. I never touched the guy.



Dans le bureau de Lisbon
(Lisbon, Rigsby, Jane allongé sur le divan)


Rigsby:  Mosca's got two arrests for assault. I could see him going after Noah.

Lisbon:  In a bar fight, maybe. Not in a clown suit.

Jane:  The question is, why did Noah's picks go sour?

Rigsby:  Anybody can have a bad run.

Jane:  But Noah wasn't anybody. I mean, a day here, a day there. But three weeks?

Rigsby:  According to Mosca, he had a problem. He couldn't focus. Troubles at home maybe?

Lisbon:  That doesn't sound like the kind of pblem he'd even notice. It must have been some kind of intellectual challenge.

Jane:  Agreed. But who could present that kind of intellectual challenge, that kind of... puzzle, eh?




Dans la boutique de Tolman Bunting
(Tolman, Jane, Lisbon, Annika)


Tolman Bunting:
  Oh, Mr. Jane. Did you, um, did you come here to concede the game?

Jane:  Not at all. Bishop takes E7.

Tolman Bunting:  Interesting.

Lisbon:  What problem was Noah Valiquette working on for you?

Tolman Bunting:
  I don't know what you're talking about Noah and I played chess.

Jane:
  Liar.

Tolman Bunting:
  I am not a liar.

Jane:
  What makes you think I can't tell when someone is lying?

Lisbon:  Jane.

Jane:  Huh?
Enough, Mr. Tolman. Start talking the truth or I'm gonna pop ya.
(Jane la main dans la poche gauche de sa veste menaçant Tolman comme s'il avait une arme dans la poche)

Annika (menaçant Jane de son arme):  Don't even think about it.

Lisbon (menaçant à son tour de son arme Annika):  Put the gun down. Put it down.

Jane:  It's soft. It's just a hand. There's,  there's nothing there. Just a, just a hand. We're good.

Tolman Bunting:
  Annika, put the gun down.

Lisbon:  Why do you have an armed bodyguard, Mr. Bunting?

Tolman Bunting:  Why don't we, um, step into my office? Okay?  


Tolman les conduit à l'arrière de la boutique
(Une pièce remplie d'écrans d'ordinateurs, de gens qui travaillent)

Jane:  Sweet.

Tolman Bunting:
  Do you understand how important puzzles and codes are to you agents? They protect your e-mails. They stop credit card fraud. Puzzle making and breaking is the preeminent security issue of our day, and I run a consulting firm that deals specifically with those issues.

Jane:  Who do you work for?

Tolman Bunting:  We're not prejudiced. Whoever needs us.

Jane:
  What was Noah doing for you?

Tolman Bunting:  That's delicate.

Lisbon:
  Mr. Bunting, unless you give us your full cooperation, I'll have the CBI computer crimes unit in this office in an hour.

Tolman Bunting:  I was grooming Noah for a, uh, pet project, something special.
 
Lisbon:  What for?

Tolman Bunting:  A device that could decipher virtually any encrypted information.

Jane: 
The universal hack.

Tolman Bunting:  Well, that's the crude way of calling it. I identified three people that I thought could pull it off, and Noah was one of them. I offered each one of them $2 million. Last week, Noah called me and told me that he had built the device but that he wasn't going to give it to me.

Jane:  Why?

Tolman Bunting:
  He said he had second thoughts. He was worried about the device falling into the wrong hands.

Jane:  And that doesn't worry you?

Tolman Bunting:  I'm a businessman, not a moralist.

Jane:  Hmm. Kind of annoying, though, Noah holding out on you like that.

Tolman Bunting:
  Not really. You see, I decided that Noah didn't really build the device, that he couldn't, and he was embarrassed by his failures.

Jane:  What if he had built a device? What would you do to get your hands on it?

Tolman Bunting:  Anything... Short of killing him, of course.

Lisbon:
  Mm.

Jane:  'Cause I found a locker key at Noah's house, very well-hidden, a locker 42..

Tolman Bunting:  Interesting. Do you have any idea where that locker is?

Lisbon:
  We're looking.

Tolman Bunting:
  Well, if you find it, you must let me know, because that device is mine.  

Jane:  Not yet. You haven't paid for it.

Tolman Bunting:  I have a handful of lawyers looking into it. Oh, Mr. Jane, before I forget, Queen to E7. Taking your bishop.

Jane:
  Hmm.

Lisbon:
  We're gonna need to talk to the other people that you're working on this project with.  

Tolman Bunting:
  Fine. No problem. There's an Alex Kromm who lives in Amsterdam, and then the, uh, third person is local, a Oliver McDaniel. But I doubt that he killed Noah.

Lisbon:
  Why?



Clark Mental Health Institute
(Un gardien ouvre une porte grillagée au passage d'un jeune homme encadré de deux surveillants, referme la porte, une autre s'ouvre, se referme après leur passage, un gardien ouvre la cellule C41, avec une clé magnétique)


(Le jeune homme assis sur son lit mangeant une une boite de "Spagetti, Meat Balls" à même la boîte, Lisbon et Jane dans la cellule avec lui)

Lisbon:  Oliver Simon McDaniel. Your file says that you finished college at 16, graduate school at 19, and you were sent here after nearly choking your father to death.  

Oliver Simon McDaniel:  He's not my father. He's a cyber clone sent by the galactic quantum lords.

Jane:  Oh, them. You know, they're always up to something Shady.

Oliver Simon McDaniel:  Yes. They're trying to drive me mad. But they won't succeed.

Lisbon:  Have you heard about Noah?

Oliver Simon McDaniel:
  I did. Sad. Can you do a shiatsu massage?

Lisbon:
  No

Oliver Simon McDaniel:  Shame. I'm tight. So tight. And my skin is just so dry and flaky.

Lisbon:
  Uh-huh. The visitor log says that Noah was the only person who came to see you. How did you know him?

Oliver Simon McDaniel:
  Um, grad school. I felt sorry for him. He was a little off. My guess was radiation. How did he die?

Jane:
  Gunshot wound, which, uh, suggests it wasn't the quantum lords that killed him.

Oliver Simon McDaniel:
  Duh. They'd use a lorax beam. Why would they want to kill Noah anyway?  Big wuss.

Jane:  Quite. His killer wore a clown costume. Any ideas who that might have been? Assuming, of course, that it is a carbon-based life-form.

Oliver Simon McDaniel:  Nuh-unh, but the clown thing's clever. Noah hated them.

Lisbon:
  We understand that you were working on a problem for Tolman Bunting?

Oliver Simon McDaniel:
  Yeah. My doctors wanted to nix it, but I convinced them it was good therapy.
(à Jane qui appuyait sur le bouton ON d'un diffuseur de bruit, oiseaux et mer) Don't touch that!

Jane:
  Hmm.

Lisbon:  Did you know that Noah was working on one for him, too?

Oliver Simon McDaniel:  Which makes him a big-ass hypocrite.

Lisbon:
  Why is that?

Oliver Simon McDaniel:  Well, back in grad school, we got offered a gig writing code for some defense contractor. Noah passed. Said he didn't want to do anything that could harm someone, like this thing for Tolman is any better! You could destroy the world, practically, if you wanted to.

Jane:
  Noah may well have completed that project. Yeah. How are you doing with it?

Oliver Simon McDaniel:
  Fine.

Jane:
  So not even close.

Oliver Simon McDaniel:
  I could gouge your eyes out with a spoon.

Jane:  I'll take a rain check on that. It appears Noah may have hidden the device in a locker that this key belongs to. Do you have any idea where that locker could be?

Oliver Simon McDaniel:
  Sir, I'm a mental patient. I don't know anything. Nobody does. But see, I know I don't know.
Paradox.
Interview over.

Jane:  Yes, it is.

Lisbon:  Thank you.



 
Dans les couloirs de l'hôpital psychiatrique
(Lisbon et Jane)


Lisbon:  It's funny how well you two get along.

Jane:  Well, I have the same kind of trouble with those pesky quantum lords.
Noah's ethics should have prevented him from taking on the project in the first place. But he took it on. Why?

Lisbon:  Noah loved puzzles. Maybe he couldn't resist the challenge.

Jane:
  Well, the's plenty of those to choose from.
Thanks.

Lisbon:
  Uh, the prospect of lots and lots of money?

Jane:  That's a boring motive.

Lisbon:
  Well, it's still pretty popular.


Une alarme sonore se met en route: "Inmate escape. Inmate escape"



Lisbon (revenant sur ses pas en courant vers la cellule de Oliver Simon McDaniel):  Open that now!

(Jane la suit en courant lui aussi, ils arrivent dans la cellule, la porte est ouverte)

Jane:
  Oh! Alert the quantum lords. oup, oup, oup, oup, oup, oup, oup, oup


Dans les bureaux du CBI, Jane devant son échiquier
(Jane, Lisbon, Cho, Rigsby )


Lisbon:  Have the Kenmore police put out an A.P.B. And get me everything you canon Oliver McDaniel. Thanks.

Rigsby:
  I'm impressed. Oliver made his own key pass using information stolen from one of the guards. He trips the alarm to create a distraction, then hides in the guards' locker room.

Lisbon:  The last place they'd search.

Cho:  Turns out this isn't the first departure. Multiple exits unaccounted for stretching back more than a month.

Lisbon:
  Hospital security didn't flag this?

Cho:  Exits came up under the guard's name, nothing out of the ordinary.

Lisbon:  So Oliver could come and go whenever he wanted.

Cho:  Here's the kicker, he was gone for four hours around the time of Noah's murder.

Lisbon:  Bumps him up the suspect list.

Rigsby:  There's one thing I don't get. Why leave now? Why not stick to your routine and slip out at night?

Lisbon:  Because he was going after the device. He must have figured out where it was when he saw the locker key, would have done anything to get his hands on it. Did you talk to Tolman Bunting?

Cho:  He had no idea wher Oliver could be headed.

Lisbon:  If Oliver leaves a trail, it's not gonna be his.Check the guard's name and run his credit cards. The security pass may not be the only thing Oliver copied.

Rigsby:  Okay, you got it.


Jane:  Hey, Grace.

Van Pelt (à son bureau devant son ordinateur):  Hey.

Jane:  Um, if I wanted to go away by the ocean, you know, somewhere close, kind of a resort-type thing...

Van Pelt :  Spa treatments?

Jane:  Yeah. Yeah, that kind of thing, exactly. Oh, yeah, that's what I'm talkin' about. Um, is there any places that you'd recommend?

Van Pelt :  I'm kind of busy here, Jane.

Jane:  Well, can't you just look it up on your computer? It'll take, like, ten seconds.

Van Pelt :  Why don't you do it yourself?

Jane:  I'll get you a nougat bar from the, uh, machine over there.

Van Pelt :  Give me five minutes.

Jane:  You are the Queen of my heart, Grace.

Van Pelt :  Mm-hmm. I'll wait here.



dans le hall d'un hotel grans luxe
(Jane entre)

Jane (au portier de l'hotel) :  Thank you.

Concierge de l'hotel:  Welcome to Tidewater, Sir.

Jane:  Oh, thank you. Very, uh, lovely place.

Concierge de l'hotel:  We like to think so. Is there something I can help you with?

Jane:  Uh, yes, there is. Um, how is your staff at procuring, uh, things for guests?

Concierge de l'hotel:  Um, what do you mean?

Jane:  You know, special things.

Concierge de l'hotel:  If it's company you're looking for...

Jane:  No, it's, uh, it's not company I'm looking for. But thank you, if you're offering company... Gary.



Dans le bureau de Lisbon au CBI
(Lisbon travaille sur son ordinateur)

Rigsby (entrant dans le bureau):  Got a hit on the guard's credit card. Somebody used it to buy a ticket to Brazil departing out of S.F.O. In an hour.

Lisbon:  Tell the airport police we're on our way.

Rigsby:  You got it.

(Rigsby sort du bureau, Lisbon aussi, son téléphone sonne)

Lisbon:  What, Jane?

Jane (devat une fen^tre donnant sur une plage de sable blanc):  What's up, Lisbon?

Lisbon:  Oh, nothing much. Might make a run to the San Francisco airport to pick up Oliver McDaniel.

Jane:  Huh. Well, you may want to rethink that.



Dans une salle de restaurant donnant sur une plage
(Jane assis à une table, un coktail à la main, Lisbon arrive)

Lisbon:  Where is he?

Jane:  Hey. Isn't this lovely? Smell of the ocean air, sand beneath your feet. You know, we should move our offices here.

Lisbon:  Oliver, Jane, where is he?

Jane:  You'd be so much happier, do wonders for your stress levels.

Lisbon:  He's ticketed on a flight to Brazil. Cho and Rigsby are on their way to the airport now. So...

Jane:  Oliver has been in an insane asylum for about six months. He asked you for a massage. He's in need of a little pampering. The flight's a misdirect.

Lisbon:  How can you be so sure?

Jane:  The sound machine in his bedroom was tuned in to the ocean.
That, and the fact that room 6-4-4 has already ordered six cans of spaghettio's from the concierge. You can't arrest him yet.

Lisbon:  Yes, I can.

Jane:  No, you can't. He escaped because he knows the location of the device, and if we follow him, he will lead us right to it.

Lisbon:  I don't care about the device.

Jane:  You don't care about a code-breaking device that could hack into our government's national security system? That's not very patriotic, Lisbon.
Piña Colada?


Extérieur jour, une rue
(Lisbon et Jane en planque dans une voiture)


Jane (son portable à la main): Rook to B8? Poor, deluded fool. Bunting will be resigned before lunch, the way he's playing.

Lisbon:  Great.

Jane:  Bishop... To C4. Uh-huh.

Lisbon (Oliver Simon McDaniel sort de l'immeuble) :  There he is. (au talkie-walkie) Cho, we have a visual. We'll take point. You and Rigsby hang back.



Sur le ponton de la plage, Pacific Park, des tables, des jeux, une voyante mécanique
(Lisbon, Jane )


Jane (jouant avec des enfants et des bulles en savon géantes) :  Ooh!

(Oliver Simon McDaniel, marche tranquilement)

Lisbon (au talkie-walkie) :  He's headed in now. Let's see where he's going.

Jane (toujours en train de jouer) :  Whoa! Whoa!

Lisbon (fait signe de la main à Jane) Come on!


Lisbon et Jane suivent Oliver à distance
(Oliver est attaqué par un personnage à casquette)

Lisbon:  Who was that?

Rigsby:  I don't know.

Lisbon:  Watch Oliver. Cho, come on.

Rigsby:  Need a paramedic at the pier.

(Lisbon et Cho entrent dans un local, l'individu à la casquette est en train de forcer un coffre mural)

Cho:  CBI. Don't move!

(Course poursuite à l'intérieur du local puis sur la jetée. Jane entre dans le local, un coffre est ouvert)

Jane:  42.


(La course poursuite continue sous la jetée)

Cho:  Don't move!

Lisbon
(enlevant la casquete à l'individu à terre) :  Mister Bunting?

Jane (toujours dans le local) :  4 and 2.
Yeah. (il ouvre un coffre contenant le décodeur de Noah)


 
Dans les locaux du CBI.
(Lisbon et Tolman dans une salle d'interrogatoire)

Lisbon:
  Nice work, tailing us to the pier. But I guess for a guy who's after the universal hack, listening in on police radios is no big thing.  

Tolman: 
It was, uh, an unseasonably warm day. I wanted to cool off by the water. It was pure coincidence that drew me there.

Lisbon:  This isn't funny, Mr. Bunting. You're in trouble.

Tolman:
  Hmm.

Lisbon:  We've got a big handful of felonies for what you did at the pier today, and we are this close to nailing you for the murder of Noah Valiquette.

Tolman:  Really?

Lisbon:  Really. The clown costume, the ad, sounds like the work of a man who likes to play games, doesn't it?

Rigsby (entrant dans la salle sans s'annoncer) Hey, boss. A.G.'S on the phone, says it's urgent.

Tolman:  Oh, uh, do me a favor and, uh, send my best to the Attorney General. And tell Mr. Jane Queen to D8. Queen to D8! Thank you.


(Cho et Oliver dans une salle d'interrogatoire)

Cho:  You knew where Noah hid the device. How?

Oliver:  In grad school, Noah and I would go to the pier. Noah liked the rides.
I liked the beach, all those young women in wet bathing suits.  I knew Noah hid the device there as soon as I saw that key.

Cho:  So you decided to escape and get it for yourself.

Oliver:  I wanted the money. There's an intergalactic war coming.

Cho:  Yes, I'm aware.

Oliver:  Mm.

Cho:  But if you take the device to Tolman, you know we're waiting for you in the lobby.

Oliver:  Well, I wanted the device so I could see how it worked. After that, I could make my own, sell 'em wherever, have enough money to build my bunker.

Cho:  Now the hospital security logs have you out have you out the morning of  Noah's murder. War preparations?

Oliver:  No, man. Breakfast at my favorite strip club. They have an open buffet, all you can eat.

Cho:  And Noah's killer planned an elaborate diversion to get away from the crime scene, like your ticket to Brazil stunt.

Oliver:  I wasn't aware it was a crime to be intelligent, Agent Cho.


Dans les couloirs du CBI
(Lisbon, Jane, une tasse de thé à la main)

Lisbon:  The A.G. insists I let Bunting go, drop all charges. The man must have serious juice.

Jane:  Well, it stands to reason.  He knows where the skeletons are buried.

Lisbon: 
I don't know what to do. How do you build a case against a guy like this?
 
Jane:  Oh... it's not so hard.


(Cho et Oliver)

Oliver:  Talk to the girls at the strip club. Someone's gotta remember I was there.

Jane (entrant dans la salle) :  He speaks the truth, Cho. Oliver here would have trouble killing a light beer... Much less Noah Valiquette.

Oliver:  That's not accurate. I could mess you up badly if I wanted to.

Jane:  But you don't want to. Before we let you walk out the door, I need a favor.

Oliver:
  Not a chance.

Jane:  Consider it. It'll give you the chance to work with this, and then when you're done, a little gift  from the planetary league. (Jane sort de derrière la malette du décodeur une boite de spaghetti aux boulettes!) Hmm?


Dans le bureau de Tolman
(Tolman, Jane)

Jane:  Rook takes F6. Your very friendly assistant let me in.

Tolman:  Rook takes F6. King to G8. What are you doing here?

Jane:  I came by to see if Noah's doohickey here, actually works.

Tolman:
  That's it?

Jane: 
Yes.

Tolman:  So he did build it.

Jane:  Yes, and I'm here to return it... For $2 million, of course.

Tolman: 
You expect me to pay you?

Jane:  Well, not me, no, but its rightful owners. Uh, have you met Noah's wife Daphne and brother Rafe? Legally, Noah's propertyis passed on to Daphne, including this. Have either of you ever seen this before?

Daphne Valiquette:  No.

Rafe Valiquette:  What is it?

Jane:
  Uh, it's a code-breaking device designed by Noah for Mr. Bunting, uh, in return for $2 million your $2 million.

Daphne Valiquette:  Oh, my God.

Jane:  I'm sure a cashier's check will be fine, Mr. Bunting.

Rafe Valiquette:  Yes.

Tolman: 
Uh, I think we first have to make sure that this thing works. That was part of our arrangement.
 
Jane:  As you wish.

Tolman:  Hmm. Whoa. Okay, we're gonna need an encrypted file.

Jane:  Oh, how about Agent Lisbon's personnel file?

Lisbon:  No.

Jane:  I happen to have it on disk right here.

Lisbon:  No!

Jane: 
It has some great photos.

Lisbon:  Fine.

(Tolman fait les branchements)

Jane:  It seems to be working here.

Tolman:  Mm.

Rafe Valiquette:  What does that mean?

Tolman:  It means that it's not working. It seems Noah was unable to complete the project. I am sorry, Mrs. Valiquette.

Jane:  He needed more time.

Raphe Valiquette:  Wait. How do we know it doesn't work? Maybe he's playing us, trying to save himself a couple million.

Tolman:  Don't be absurd. Why wouldn't I want this to work?  

Daphne Valiquette (après avoir bricolé le décodeur) Try it again, 'cause my husband's a genius. It has to work.

Tolman:  I'm afraid your, um, husband's genius had its limitations.

Jane:  Humor us.

Tolman:  Okay, fine.

Rafe Valiquette:  What's happening?

Tolman:  It's working. It's working!

Sur l'écran mural:
"MY WIFE KILLED ME
 MY WIFE KILLED ME
 MY WIFE KILLED ME"

Daphne Valiquette:  What?

Rafe Valiquette:  What the hell?

Daphne Valiquette:  Turn it off. Turn it off! Turn it off!

Tolman:  No, wait.

Jane:  It's right, isn't it?  

Daphne Valiquette:  Of course not.

Jane:  You said you didn't know anything about the device. You were lying.

Daphne Valiquette:  No. Wha,

Jane:  I had Oliver change the settings so it wouldn't work. But you knew how to change them back. You watched Noah work. You knew that he decided not to give it to Tolman for any price. So you did what you felt you had to,
(Flash back, Daphne se grime en clown) you played on his fear.
You'd take the device and turn it in to Tolman yourself. All you had to do was open the safe. The problem, it wasn't in the safe.

Daphne Valiquette:  That movie with the crazy math guy and the woman who loves him, yeah, I thought Noah and me would be like that.


Dans les locaux du CBI
(Jane, Daphne Valiquette, Rigsby, dans une salle d'interrogatoire)

Jane:  Hmm. "Love's Tender Passion."

Daphne Valiquette:
  Yeah, you go ahead and make fun. Life with Noah was nothing like that. It was silence, days of it, and books I could never understand the title of, and no sex when he's thinking, which, by the way, is all the time. I work 50 hours a week scrounging for tips just so we could have food. Anyway, so then Noah told me about this guy who would pay him $2 million to build this thing, $2 million. I begged him, and finally he said he would do it, which was only right because it was his turn.

Jane:  But he wouldn't hand it over, and you couldn't live with that.

Daphne Valiquette:  You're, okay.  He said it was too dangerous. I tried to make him, but he said that... He said I wasn't able to understand the implications. So I decided to show him I could be smart, too.

Jane:  Mm-hmm. Or a whole lot dumber. I'm, I'm not sure which.

Rigsby:
  Get up. Come on. Hands behind your back.
(Rigsby emmène Daphne menotée, Jane sort de la salle, Lisbon l'interpelle)

Lisbon:  What put you on to her?

Jane:  Well, I came to it very late. I could have kicked myself. The kitchen of her house was left unsearched because that was her domain. She knew the device wasn't there.

Tolman:  Oh, Mr. Jane. Perfect timing. Pawn to F4.

(Tolman est devant l'échiquier du bureau de Jane)

Jane:  Shrewd. But I gather you're here for more than just to pin my Queen.

Tolman:  Yes. Actually, I came here to collect my property. Given Daphne's condition, ownership of the device goes to Noah's brother. But when I contacted Rafe, he wanted nothing to do with it. So according to my attorneys, that passes the device... to me. I have all the legal documents here. If you have any questions, you can...

Jane (sort la malette du tiroir de son bureau) :  No need, no need. It's all yours. All yours. Uh, I hope you don't mind, I did have a little fiddle with it. (Jane lui donne la malette) I just wanted to see how it worked.

Tolman:  Ohh. What did you...
(toutes les pièces sont déconnectées)

Jane:  Easily fixed, I'd imagine.

Tolman:
  Easily?

Jane:  Oh? Uh, what's that? (il trouve encore une pièce dans son tiroir) That may be part of it.

Tolman Bunting (éffondré) :  You are gonna be hearing from my attorney.

Jane:  Tolman, one last thing, Bishop... C4. Forced mate in three moves.
I win. Come and take a closer look. You'll see it.
(Tolman sort du bureau sa malette de pièces détachées à la main)
We should do this again!


The End...

Kikavu ?

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