Extérieur jour
Un homme, la trentaine, à bout de souffle, pénètre dans un jardin par une grille en fer. Une main gantée, un corps habillé d'un habit de clown referme la grille du parc. L'homme marche sous les arbres, très peu de luminosité. La grille de l'autre côté du jardin est fermée d'une chaîne cadenassée. L'homme fait demi-tour, un masque de clown. Un clown tire dans le dos de l'homme qui s'écroule, le clown à l'horrible masque s'approche du corps, dépose son arme au sol et coupe à l'aide d'un sécateur l'index de la main droite de l'homme mort.
Lisbon et Jane entrent dans le jardin, Cho est déjà sur place.
Cho : Victime Noah Valiquette.32 ans. Habite à quelque pas de là. La police locale a dit qu'un clown lui avait tiré dessus et coupé un doigt.
(Une civière passe à côté du petit groupe, Jane en profite pour regarder la main mutilée qui dépasse du drap recouvrant le corps.)
Lisbon : Un clown ? Quel doigt ?
Cho : L'index droit.
Lisbon : Des témoins ?
Cho : Ouais, un dépanneur a entendu le coup de feu a aperçu le suspect en train de s'enfuir Je pense que le tireur l'a forcé à entrer dans l'allée et l'a tué ici.
Jane : Le tueur a pris le doigt avec lui ?
Cho : Il semble bien.
Jane (examinant sa propre main droite sous tous les angles) : Utilisations pour un index coupé.
Lisbon : Envoyer un message ?
Jane : Hmm.
Un policier en uniforme : Vous êtes le CBI ?
Lisbon : Agent Teresa Lisbon. Voici Patrick Jane.
Policier en uniforme (Ellis Hindon) : Ellis Hindon. Content que vos bureaux soient proches. C'est un peu en dehors de nos compétences On a essayé de pas se planter. On a préservé la scène du crime, bouclé le quartier pour les témoins et signalé la description de l'agresseur.
Lisbon : Il me semble que vous savez ce qu'il faut faire. Pourquoi nous appeler ?
Ellis Hindon : Voici les personnes correspondant à la description. (Des dizaines de clowns déguisés de la tête aux pieds dans la rue, attendent d'être interrogés par la police.)
Jane (le sourire aux lèvres) : Ils pleurent tous à l'intérieur.
Générique
Des clowns partout
Un clown à perruque verte fluo : Il y avait cette annonce de casting sur le web disant qu'ils allaient faire passer des auditions aujourd'hui pour le tournage d'un film sur le cirque dans le comté de Solano Ils étaient à la recherche de clowns ils précisaient de venir en costume.
Van Pelt : Y avait-il un nom sur l'annonce ? Une personne à contacter.
Un clown à perruque verte fluo : Non, seulement l'adresse et l'heure. Quel est votre nom ?
Van Pelt : Van Pelt.
Un clown à perruque verte fluo : Et bien, miss Van P... (Sort un cœur rouge en papier de la poche de la veste de Van Pelt) Qu'est-ce que c'est ? Vous avez mon cœur dans votre poche.
Van Pelt : Merci de votre patience.
(Van Pelt s'avançant vers Lisbon)
Van Pelt : Je déteste les clowns.
Lisbon : Restes zen. Même histoire ?
Van Pelt : Ils disent tous qu'ils étaient là pour une audition...
Lisbon : Continues les entretiens Fais une solide identification de tous ces gars, et après reviens au bureau pour voir si tu peux retracer quoi que ce soit concernant l'annonce.
Van Pelt : D'accord. (faisant signe à un clown) Vous, venez ici.
(Lisbon rejoint Jane qui s'était éloigné)
Lisbon : Vous étiez où ?
Jane : Farmer's Market. D'excellentes pommes, si vous aimez ce genre de choses. Toujours avec les clowns ?
Lisbon : Si le tueur est là, je ne veux pas qu'il arrive à s'enfuir.
Jane : Trop tard. Il est parti. Ceux-là sont juste un écran de fumée. Je veux dire, pourquoi aurait-il publié l'annonce ? Mais bon, c'est une belle journée... si vous voulez perdre votre temps à parler à des clowns.
Lisbon : Humm, On doit le faire Peut-être Bozo a fait une erreur et s'est retrouvé bloqué ici avec les autres.
Jane : Vous voyez, j'ai connu un clown, un jour. Il se faisait appelé Catastropho. Un lanceur de cartes. Il pouvait planter un as de trèfle dans un melon à 15 mètres.
Lisbon : Il faut qu'on parle à la femme de la victime.
Jane : 15 mètres, waou!
Dans l'appartement des Valiquette,
(une jeune femme et Lisbon sont assises sur un sofa, un homme, sur une chaise)
un DVD passe sur l'écran de télévision :
« Noah Valiquette : Si la fonction zeta est définie pour tous les nombres complexes où "s" est différent de 1, alors on peut
Daphné Valiquette : A tes auditeurs, chéri. Regardes moi, parles moi.
Noah Valiquette : Je sais que tu essaies juste de m'aider, Daph
Daphné Valiquette : Dis m'en plus au sujet des zeta quelque chose Tu peux le faire.
Noah Valiquette : Je ne suis pas fait pour ça.
Daphné Valiquette : Tu t'en sors bien.
Noah Valiquette : Je suis désolé .»
Daphné Valiquette arrête la vidéo.
Daphné Valiquette : On a fait ça il y a environ deux ans, juste avant de nous marier Noah essayait d'obtenir une place de professeur titulaire.
Lisbon : Comment ça s'est passé pour lui ?
Daphné Valiquette : Pas très bien, il a des problèmes pour s'adresser à la foule.
L'homme sur la chaise : Mon frère était, heu, un génie des mathématiques. Vous voyez, il a fini le lycée à 15 ans il a eu sa licence en.. deux ans. Mais il n'était pas très bon avec les autres.
Daphné Valiquette : Il était bon pour moi.
Jane (lisant le titre d'un livre posé sur une table basse) : "Sélection de questions sur les équations différentielles du quatrième degré". Ce devait être à Noah.
Daphné Valiquette : Oui.
Jane : Et, "Passion et amour tendre" Le votre ?
Daphné Valiquette : Allez-y, moquez-vous.
Jane : Oh, je n'y penserais même pas.
Daphné Valiquette : Non, c'est bon J'ai compris. Je sais à quoi ça fait penser. Je ne suis pas une tronche et si vous l'aviez connu vous auriez sûrement pensé que Noah était le roi des geeks. Qu'est-ce que je peux dire ? J'ai toujours été attirée par les gars intelligents. Mes amies pensaient que j'étais dingue. Mais si vous brisiez la carapace Noah avait une très belle âme. Et je m'occupais de lui, je l'aidais avec le monde extérieur.
Lisbon : Il faisait quoi pour vivre ?
Raphe Valiquette: Oh, heu, il publiait quelques articles dans les revues de mathématiques qui, heu en fait, ne payaient pas grand-chose.
Daphné Valiquette : Mais il allait s'en sortir Je veux dire, il découvrait tout le temps comment vous appelez ça ? des démonstrations Et, il inventait des trucs. Mais un jour, ça lui aurait rapporté. J'en suis sûr.
Lisbon : Mais pour le quotidien.
Daphné Valiquette : On vivait surtout sur mon salaire de serveuse. Je crois que ça dérangeait Noah parce qu'il disait qu'il voulait aider plus. Il a commencé à boursicoter il y a quelques mois mais... je ne crois pas que ça ait bien marché.
Lisbon : Pourquoi ça ?
Daphné Valiquette : Je ne sais pas Il refusait de m'en parler.
Raphe Valiquette : Daphné, il ne parlait jamais de rien.
Lisbon : Bien, où allait-il ce matin ?
Daphné Valiquette : Oh, dans un café, en ville Ariel. Il passait la plupart de son temps là-bas avec son portable pour faire ses affaires de bourse. Il disait qu'il aimait le bruit de fond.
Jane (s'adressant à Raphe) : Qu’est-ce qui vous arrive ? Je veux dire, vous ne pouvez pas vous asseoir. Vous ne pouvez pas rester en place problème de conscience ?
Raphe Valiquette : Non, je... Mon petit frère est mort Et il était terrifié par les clowns donc, qui que ce soit c'était un malade.
Lisbon : Vous étiez au courant pour les problèmes de Noah avec les clowns.
Daphné Valiquette : Oui, Noah avait ses petites excentricités.
Lisbon : Juste pour le dossier. Où étiez-vous ce matin à 7h30 ?
Daphné Valiquette : J'étais ici, entrain de dormir. J'ai travaillé tard hier soir.
Lisbon : Et vous ?
Raphe Valiquette : Dans ma voiture sur le trajet du travail.
Jane : Une partie compliquée que faisait Noah là. Il... ne jouait avec aucun de vous.
Daphné Valiquette : Non.
Jane : Il jouait avec qui ?
Daphné Valiquette : La plupart du temps, un gars Tolman Bunting.
Dans les bureaux du CBI
(Rigsby au téléphone)
Rigsby : Tolman Bunting. Il a une boutique appelée "Le coin des Puzzle" pas très loin des Valiquette. Les relevés téléphoniques montrent de nombreux appels entre le magasin et la maison.
Extérieur Lisbon (au téléphone) : On va aller lui parler. Comment ça se passe avec les clowns ?
Rigsby : La police de Kenmore a trouvé une tenue de clown sur le côté de la route à environ 5 km de la scène de crime pas de trace d'ADN.
Lisbon : Bon, on laisse les clowns de côté alors, mais garde quand même de côté les infos au cas où on devrait les retrouver.
Rigsby : Okay, chef, ça sera fait.
Dans une boutique
(Lisbon, Jane, Tolman Bunting, Annika)
Tolman Bunting : L'esprit de Noah était exquis. Il y a de ça quelques années j'ai publié un livre avec de nombreux puzzles. Et, peu de temps après Noah m'a envoyé un mail. Il avait résolu tous les problèmes bien sûr mais il avait aussi trouvé de petits défauts de logique dans deux. C'est là que j'ai compris que j'avais besoin d'une personne de son calibre intellectuel dans ma sphère. Peu de temps après ça on a régulièrement commencé à jouer des parties d'échecs.
Lisbon : Combien de fois l'avez-vous vu ?
Tolman Bunting : Je dirais, une fois par mois mais On jouait sur Internet ou par téléphone et ... (à Jane qui joue avec un casse-tête chinois) Je pense que vous allez aimer celui-ci. C'est plutôt délicat.
Jane : Est-ce que celui-là n'irait pas comme ça Autour de ... celui-là comme ça par dessus, comme ça et c'est ça non ?
Tolman Bunting (soufflé par la rapidité de Jane) : Bravo oui.
Jane: C'était marrant. (Remet en ordre le casse-tête et le pose.)
Lisbon : Connaissiez-vous quelqu'un qui en voulait à Noah ou peut-être quelqu'un qui nourrissait quelques rancœurs contre lui.
Tolman Bunting : Non, non, pas vraiment mais peut-être Noah était parfois inconscient des sentiments des autres et parfois il pouvait apparaître comme grossier mais il était honnêtement la personne la plus douce que je puisse imaginer. Je ne peux trouver quiconque qui puisse vouloir tuer Noah.
Lisbon : Étiez-vous au courant qu'il était coulrophobique ? Ça veut dire qu'il avait peur des ...
Tolman Bunting : la peur des clowns. Non, je ne savais pas.
Lisbon : Vous êtes sûr ?
Tolman Bunting : Oui.
Lisbon : Où étiez-vous ce matin à 7h30 ?
Tolman Bunting : J'étais sorti pour une course.
Jane : Est-ce que c'était la partie que vous faisiez avec Noah ?
Tolman Bunting : À vrai dire, c'était.
Jane : Oui, je pense qu'il aurait pu vous battre.
Tolman Bunting : Vous jouez ?
Jane : Oh... un petit peu.
Tolman Bunting : On devrait se faire une partie un jour.
Jane : Ça marche. J'ouvrirais avec pion en C4.
Tolman Bunting (balayant du bras le jeu en cours et regardant Jane dans les yeux) : Pion en E6.
Jane : Cavalier en F3.
Tolman Bunting : Pion en D5.
Jane : Refuse la manœuvre Intéressant. Pion en D4.
Tolman Bunting : Ah, vraiment.
Jane : Parole de scout.
Lisbon : On pourrait revenir à nos affaires SVP.
Tolman Bunting : Bien sûr, mes excuses. Vous allez regretter cette ouverture.
Jane : On verra.
Lisbon : Avez-vous remarqué quoi que ce soit d'inhabituel dans le comportement de Noah ?
Tolman Bunting : Non, il... il y avait une chose quand nous, quand on a commencé cette partie en fait Noah avait l'intention de parier ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.
Lisbon : Vous avez pris le pari ?
Tolman Bunting : Non, j'aime trop mon argent. Vous êtes sûr de toujours vouloir commencer avec cette ouverture ?
Jane : Pourquoi pas ?
Tolman Bunting : Cavalier en F6.
Jane : Cavalier en C3.
Tolman Bunting : Fou en E7.
Jane : Hmm, vos funérailles.
Lisbon : Merci pour votre temps.
Jane : Merci.
Tolman Bunting : Merci d'abandonner.
Jane : J'oubliais, Fou en G5. Échec à la reine.
(Lisbon et Jane sortent de la boutique.)
Bureau du CBI, nuit,
(Jane allongé sur son canapé.)
Cho ( à Jane) : Hey, vous avez un message d'un certain Tolman : Tour du côté du Roi.
Jane (déplace les pièces sur un échiquier posé sur le bord de son bureau) : Il se penche vers son destin. Les échecs, le jeu des rois.
Cho : Des rois avec trop de temps à perdre.
Van Pelt : Oui, chef ?
Lisbon : Quoi de neuf ?
Van Pelt : La femme de Noah a dit qu'il gagnait de l'argent en boursicotant, non ?
Lisbon : Oui.
Van Pelt : Ils avaient un peu d'argent en banque Mais j'ai contrôlé l'historique de son navigateur. Il n'y a aucune trace de transaction, J'ai contrôlé ses comptes mais il n'a jamais possédé d'actions.
Lisbon : Il faisait quoi alors?
Van Pelt : Je ne peux pas dire. Il y a de nombreux documents ça ressemble à des suites aléatoires de chiffres et de lettres. Chaque semaine, il en envoyait un paquet à la même adresse "Beastslayer 949."
Lisbon : Appelles le FAI de Noah. Demandes leur qui est Beastlayer.
Rigsby : Chef, Daphné Valiquette sur la 2. Elle semble avoir peur.
Lisbon : Daphné ?
Daphné Valiquette : Il faut que vous veniez. Il y a quelqu'un chez moi.
Extérieur nuit,
(Lisbon, Cho et Van Pelt arrivent devant la maison des Valiquette.)
Daphné Valiquette (à l'extérieur de sa maison) : J'ai appelé dès que j'ai vu la porte.
Lisbon : C'est bon. Restez tranquille.
Daphné Valiquette : Je suis juste... partis moins d'une heure. J'aurais dû appeler la police. Je sais. Je ne pensais pas que...
Cho : Combien d'entrées en plus de devant.
Daphné Valiquette : Juste la porte de derrière.
Cho : J'y vais.
Lisbon : Vous, prenez devant.
Van Pelt : Quelqu'un a forcé la porte.
(Ils entrent dans la maison, dans le noir complet, arme et lampe au poing.)
Tu vas à gauche, je prends à droite.
Cho : Cuisine RAS.
Rigsby : Salle de bain RAS.
Van Pelt : Salon RAS.
Cho : Chambre RAS. Les gars faut que vous voyez ça.
Lisbon (éclaire la pièce, découvrant un grand désordre) : Quelqu'un voulait vraiment quelque chose.
Van Pelt : Coffre dans le plancher plutôt "old-school".
Rigsby : C'est une serrure tactile. Ça va être difficile de l'ouvrir.
Cho : J'appelle les services techniques je leur dis qu'on a besoin d'un serrurier.
Lisbon : Pas la peine. (Elle regarde sous le lit.) J'ai trouvé la clé.
Rigsby : Non, ce type de coffre n'utilise pas de clé.
Lisbon : Oh que si. (Pose le doigt sur le coffre afin de lire l'empreinte, le coffre se déverrouille.)
Lisbon : Emballes ça. (Donne le doigt à Van Pelt qui le recueille sur une feuille de papier froissée.)
Jour.
Jane arrive à la maison des Valiquette.
(Il repère par la fenêtre de la cuisine une bouilloire...) (Lisbon, Daphné dans le salon)
Daphné Valiquette: Vous êtes en train de me dire que quelqu'un a tué mon mari, lui a coupé le doigt, pour ouvrir ce coffre.
Lisbon : Oui et voilà tout ce qu'on y a trouvé : un jeu d'échecs, un comic et quelques papiers. Avez-vous déjà vu ces choses-là avant ?
Daphné Valiquette: Non.
Lisbon : Noah vous avez parlé de ce coffre avant ?
Daphné Valiquette : Non, jamais. C'était sa maison, avant qu'on se marie j'ai juste amené mes affaires. Peut-être que le partage d'information n'était pas une qualité de Noah.
Lisbon : Nous pensons que, quel que soit ce que cherchait l'assassin ce n'était pas dans le coffre. Ce qui explique pourquoi ils ont retourné le reste de la maison. ( Son téléphone sonne) Vous m'excusez ?
Daphné Valiquette : Oui.
Lisbon (répondant à l'appel, se lève et s'éloigne) : Lisbon.
(Dans la cuisine, Jane verse de l'eau chaude dans une tasse, regarde la cuisine, fouille dans les placards)
Lisbon: Jane! (Jane se rend dans la chambre d'où Lisbon vient de l'appeler.) Cho a eu le FAI des Valiquette "Beastlayer 949" s'appelle Alec Mosca. Il habite à 25 km d'ici. Cho et Rigsby sont sur la route.
Jane : Merveilleux.
Lisbon (rejoignant Daphné au salon avec Jane) : Noah avait-il d'autres cachettes ?
Daphné Valiquette : Peut-être, sûrement ! Je ne sais pas. Je veux dire, j'ai l'impression de ne plus rien savoir. Je veux dire, combien de secrets il avait ? Pourquoi... pourquoi mettre toutes ces babioles dans un coffre.
Jane : Ce ne sont pas des babioles. Spider-man N° 46. Dans celui-ci, il rencontre le Shocker. C'est très bon. Ça vaut son petit paquet mais ce que j'ai trouvé est intéressant le fait est que l'échiquier que votre mari a mis sur la table vaut cher et celui-ci, de l'autre côté est fabriqué en Chine bon marché Je me suis demandé pourquoi il a gardé le pas cher caché avec tant de précautions. À moins qu'... (secouant les pièces les unes après les autres) il y ait quelque chose dedans Clé de casier. Casier 42. Je me demande où cela peut-être.
Dans un immeuble de centre-ville
(Rigsby et Cho)
Rigsby : C'est celle-là ?
Cho : Yep.
Alec Mosca : Oui ?
Cho : Alec Mosca?
Alec Mosca : Pourquoi ? Vous êtes qui ?
Cho : Agents Cho et Rigsby, CBI. Ouvrez la porte SVP.
Alec Mosca : Qui ?
Rigsby : CBI, monsieur, laissez-nous entrer.
Alec Mosca : Bien sûr, le CBI, pas de problème. Écoutez, je suis en slip, donc, laissez-moi une seconde juste pour être présentable, d'accord ?
Cho : Tu crois qu'il va mettre son pantalon avant de casser la vitre ?
Rigsby : Non, je ne crois pas.
Cho : M. Mosca !
(Rigsby enfonce la porte de l'épaule, ils pénètrent dans l'appartement de Mosca)
Cho : Montrez vos mains ! Éloignez-vous de la fenêtre ! Montrez vos mains !
Alec Mosca : D'accord, d'accord. Pas de problème. Vous voyez ça ? Il y a 14 000 $ dedans Amenez ça à Mike. Dîtes lui que je m'occupe du reste. Sur la tête de ma belle-sœur. Je promets.
Rigsby : De quoi parlez-vous ?
Alec Mosca : Mike vous envoie, c'est ça ? Pour récolter les paris de Boston-Philly ? Oh, merde.
Cho : Face au mur. Les mains sur la tête.
Alec Mosca : Vous êtes qui, les gars ?
Rigsby : Tu te rappelles de la plaque ? CBI
Alec Mosca : C'est quoi ça ?
Cho : Bureau Californien d'Investigation.
Alec Mosca : C'est quoi ce truc ?
Cho : On est comme le FBI en juste un peu plus idéalement localisé. (Ils embarquent Mosca menotté.)
Dans les bureaux du CBI
(Cho et Mosca dans une salle d'interrogatoire)
Cho (à un agent qui surveillait Mosca avant qu'il n'arrive) : Merci.
Alec Mosca : Laissez-moi vous dire que je suis désolé pour cette méprise à ma porte. Je ne savais pas que vous étiez flic.
Cho : On a montré nos plaques et on s'est identifié.
Alec Mosca : Vous regardez jamais de films ? C'est comme ça que font les méchants.
Cho : Non, assis. Comment connaissez-vous Noah Valiquette.
Alec Mosca : Le café. Noah aime le Vienna Roast Je suis un inconditionnel du blend de Sumatra.
Cho : Ouais, c'est de ça qu'il parlait dans ses mails ? type de cafés ? Vous devriez dire la vérité M. Mosca C'est plus simple pour se rappeler.
Alec Mosca : Voilà le truc. Je joue de temps en temps.
Cho : Vous êtes un parieur invétéré ?
Alec Mosca : Oui, d'accord. Il y a deux mois, j'étais au café en train de faire mes choix quand Noah m'a demandé ce que faisais de fil en aiguille il m'a dit qu'il pouvait me donner une analyse rationnelle des probabilités. On a fait quelques jeu ensemble Bing, bing, bing ça a marché à chaque fois. Ça m'en a mis plein les yeux, et on a fait un marché. Il me donne les choix je lui donne 10% des gains.
Cho : ça ne ressemble pas à des paris.
Alec Mosca : Noah m'a dit qu'il devait me l'envoyer codé. Ne me demandez pas. Il était comme ça.
Cho : Quand est-ce que le marché à foiré ?
Alec Mosca : Qui a dit ça ?
Cho : Vous. Vous êtes devenu nerveux quand j'ai cité son nom.
Alec Mosca : Depuis trois semaines, tous les envoies de Noah sont pourris. Le gars n'aurait pas fait la différence entre un ours et une merde dans les bois. Je lui ai demandé ce qu'il se passait. Tout ce qu'il a dit, c'est qu'il avait un problème qu'il pouvait pas se concentrer.
Cho : Ça a du vous mettre en colère ?
Alec Mosca : Vous croyez ? Il a un problème ? C'est moi qui perd le fric. Mais tout ce que vous avez pu entendre au sujet de disputes entre nous concernant la fin de notre accord je n'ai jamais touché ce gars.
Dans le bureau de Lisbon
(Lisbon, Rigsby, Jane allongé sur le divan.)
Rigsby : Mosca a été arrêté deux fois pour agression.
Lisbon : Je l'aurais vu attaquer Noah dans une bagarre de bar pas en tenue de clown.
Jane : La question est pourquoi les paris de Noah ne marchaient plus ?
Rigsby : N’importe qui peut avoir une mauvaise passe.
Jane : Mais Noah n'est pas n’importe qui. Je veux dire, un jour avec, un jour sans mais trois semaines ?
Rigsby : D'après Mosca il avait un problème. Il ne pouvait pas se concentrer. Problèmes à la maison ?
Lisbon : Ça ne me paraît pas être le genre de problème qui le perturbe d'habitude. Il a dû avoir une sorte de challenge intellectuel.
Jane : Je suis d'accord. Mais qui a pu lui présenter ce type de challenge intellectuel ? cette sorte de ... puzzle ?
Dans la boutique de Tolman Bunting (Tolman, Jane, Lisbon, Annika)
Tolman Bunting : Oh, M. Jane. Etes-vous venu pour continuer la partie ?
Jane : Pas vraiment. Le Fou prend E7.
Tolman Bunting : Intéressant.
Lisbon : Sur quoi Noah Valiquette travaillait avec vous ?
Tolman Bunting : Je ne vois pas de quoi vous parlez. Noah et moi jouions aux échecs.
Jane : Menteur.
Tolman Bunting : Je ne suis pas un menteur.
Jane : Qu'est-ce qui vous fait dire que je ne sais pas quand quelqu'un ment
Lisbon : Jane.
Jane : Assez M. Tolman. Dites la vérité ou je vous la ferai dire. (Jane la main dans la poche gauche de sa veste menaçant Tolman comme s'il avait une arme dans la poche.)
Annika (menaçant Jane de son arme) : N'y pensez même pas.
Lisbon (menaçant à son tour de son arme Annika) : Baisses ton arme baisses là
Jane : C'est rien, c'est juste ma main. Il n'y a rien. C'est juste ma main. C'est bon.
Tolman Bunting : Annika, poses ton arme.
Lisbon : Pourquoi avez-vous un garde du corps armé M. Bunting.
Tolman Bunting : Pourquoi ne passerions-nous pas dans mon bureau ? Oui ? de ce côté.
Tolman les conduit à l'arrière de la boutique.
(Une pièce remplie d'écrans d'ordinateurs, de gens qui travaillent.)
Jane : Joli.
Tolman Bunting : Comprenez-vous l'importance qu'ont les puzzles et les codes pour vous, agents ? Ils protègent vos mails Ils empêchent les fraudes. Créer et casser des codes et un problème de sécurité prédominant de nos jours et je dirige une entreprise spécialisée dans ce domaine.
Jane : Pour qui travaillez-vous ?
Tolman Bunting : Pas de préférence. Quiconque a besoin de nous.
Jane : Qu'est-ce que Noah faisait pour vous ?
Tolman Bunting : C'est un peu délicat.
Lisbon : M. Bunting, à moins que vous nous donniez votre entière collaboration vous aurez l'équipe de cybercriminalité du CBI ici dans moins d'une heure.
Tolman Bunting : J'étais en affaire avec Noah au sujet d'un ... projet quelque chose de spécial.
Lisbon : Mais encore ?
Tolman Bunting : Un appareil pour déchiffrer virtuellement n’importe quelle information cryptée.
Jane : Le hack universel.
Tolman Bunting : C'est la façon vulgaire de le dire. J'ai trouvé trois personnes que je pensais capables d'y arriver Noah était une d'entre elles. J'ai offert à chacun 2 millions de $. La semaine dernière Noah m'a appelé pour me dire qu'il avait fabriqué l'appareil mais qu'il n'allait pas me le donner.
Jane : Pourquoi ?
Tolman Bunting : Il a dit qu'il avait des doutes qu'il avait peur à propos de l'appareil qu'il tombe dans de mauvaises mains.
Jane : Et ça ne vous fait pas peur ?
Tolman Bunting : Je suis un homme d'affaire, pas un saint.
Jane : Plutôt contrariant Noah vous dépossédant comme ça.
Tolman Bunting : Pas vraiment. Voyez-vous, je me suis dit que Noah n'avait pas vraiment réussi qu'il n'avait pas pu, et que cet échec l'embarrassait.
Jane : Et s'il avait réellement fabriqué l'appareil ? Qu'auriez-vous fait pour mettre la main dessus ?
Tolman Bunting : Tout... Sauf le meurtre, bien entendu.
Jane : Parce que j'ai trouvé une clé de casier chez Noah une bonne cachette casier 42.
Tolman Bunting : Intéressant. Avez-vous une idée sur le lieu où se trouve ce casier ?
Lisbon : On cherche.
Tolman Bunting : Si vous le trouvez, vous devrez me le faire savoir, vu que l'appareil est à moi.
Jane : Pas encore, vous n'avez pas payé pour l'avoir.
Tolman Bunting : J'ai une poignée d'avocats qui planchent dessus. Oh, M. Jane. Avant d'oublier Reine en E7 qui prend votre Fou.
Lisbon : Nous allons avoir besoin de parler aux autres personnes avec lesquelles vous travaillez sur ce projet.
Tolman Bunting : Pas de problème. Il y a un Alex Kromm qui vit à Amsterdam et le troisième est d'ici un certain Oliver McDaniel. Mais je doute qu'il ait pu tuer Noah.
Lisbon : Pourquoi ?
Clark Mental Health Institute
(Un gardien ouvre une porte grillagée au passage d'un jeune homme encadré de deux surveillants, referme la porte, une autre s'ouvre, se referme après leur passage, un gardien ouvre la cellule C41, avec une clé magnétique.)
(Le jeune homme assis sur son lit mangeant une boîte de "Spagetti, Meat Balls" à même la boîte, Lisbon et Jane dans la cellule avec lui.)
Lisbon : Oliver Simon McDaniel Votre dossier indique que vous avez terminé l'Université à 16 ans diplômé à 19 et qu'on vous a envoyé ici après avoir pratiquement tabassé votre père à mort.
McDaniel : C'est pas mon père. C'est un cyber-clone envoyé par les seigneurs quantiques galactiques.
Jane : Donc, vous savez qu'ils sont à la recherche d'un endroit sombre.
McDaniel : Oui, ils essaient de rendre fou. Mais ils n'y arriveront pas.
Lisbon : Avez-vous entendu parler de Noah ?
McDaniel : Oui, triste. Pourriez-vous me faire un massage Shiatsu ?
Lisbon : Non.
McDaniel : Dommage, je suis tendu très tendu. Et ma peau est tellement sèche.
Lisbon : Le registre des visiteurs indique que Noah a été la seule personne à venir vous voir. Comment l'avez-vous connu ?
McDaniel : A l'université. J'étais désolé pour lui. Il était un peu à l'ouest. Pour moi c'était les radiations. Comment est-il mort ?
Jane : Blessure par balle ce qui suggère que ce ne sont pas les seigneurs quantiques qui l'ont tué.
McDaniel : Ils auraient utilisés un rayon Lorax. Pourquoi auraient-ils voulu tuer Noah de toute façon ?
Jane : C'est vrai. Son tueur était habillé en clown. Une idée de qui ça aurait pu être. En admettant, bien sûr, que ce soit une forme de vie à base de carbone.
McDaniel : Nnnnon mais l'idée du clown est maligne. Noah les détestait.
Lisbon : Je crois savoir que vous travailliez sur un problème pour Tolman Bunting ?
McDaniel : Ouais, mes docteurs ne voulaient rien entendre mais je les ai convaincu que c'était une bonne thérapie (à Jane qui appuyait sur le bouton ON d'un diffuseur de bruit, oiseaux et mer) Ne touchez pas ça.
Lisbon : Saviez-vous que Noah travaillait sur un problème lui aussi ?
McDaniel : Ce qui fait de lui un trou-du-cul d'hypocrite.
Lisbon : Pourquoi cela ?
McDaniel : Et bien, quand on était à la fac on nous a offert un cabriolet pour écrire un code pour je ne sais quel contrat de défense Noah a refusé, disant qu'il ne voulait rien faire qui puisse blesser quelqu'un comme si ce truc avec Tolman était mieux. C'est pire. Vous pouvez détruire le monde, si vous le désirez.
Jane : Noah a peut-être réussi. Qu'est-ce que ça vous fait ?
McDaniel : Ça va.
Jane : Pas tant que ça.
McDaniel : Je pourrais vous arracher les yeux avec cette cuillère
Jane : Je vais y réfléchir. Il se pourrait que Noah ait caché l'appareil dans un casier ouvert par cette clé. Avez-vous la moindre idée d'où pourrait se trouver ce casier ?
McDaniel : Monsieur, je suis un malade mental. Je ne sais rien. Personne ne sait. Mais vous voyez Je sais que je ne sais rien. Paradoxal. Entretien terminé.
Jane : Oui, il l'est.
Lisbon : Merci.
Dans les couloirs de l'hôpital psychiatrique
(Lisbon et Jane)
Lisbon : C'est marrant comme vous allez bien tous les deux.
Jane : En fait, c'est que j'ai le même type de troubles avec ces satanés seigneurs quantiques. Les principes de Noah auraient dû l'empêcher de participer au projet dès le départ. Mais il l'a fait. Pourquoi ?
Lisbon : Noah adore les casse-tête. Peut-être n'a-t-il pas pu résister au challenge.
Jane : Il y en a une grande quantité qu'il aurait pu choisir.
Merci.
Lisbon : La perspective d'une grosse rentrée d'argent ?
Jane : C'est une raison ennuyeuse.
Lisbon : Mais ça reste très populaire.
Une alarme sonore se met en route : Fuite d'un malade ! Fuite d'un malade !
Lisbon (revenant sur ses pas en courant vers la cellule d’Oliver Simon McDaniel) : Ouvrez ça, maintenant.
(Jane la suit en courant lui aussi, ils arrivent dans la cellule, la porte est ouverte.)
Jane : Oh! Alertez les seigneurs quantiques.
Dans les bureaux du CBI, Jane devant son échiquier.
(Jane, Lisbon, Cho, Rigsby )
Lisbon : Mettez la police de Kenmore en alerte et trouvez-moi ce que pouvez sur Oliver Mc Daniel
Rigsby : Je suis impressionné. Oliver a fabriqué sa propre clé en utilisant des infos volées à un des gardes. Il a déclenché l'alarme pour faire une diversion. Il s'est caché dans le vestiaire des gardiens. Le dernier endroit où ils auraient cherché.
Lisbon : Il s'avère que ce n'était pas la première fois.
Cho : Plusieurs sorties non répertoriées remontant à quelques mois.
Lisbon : La sécurité de l'hôpital ne l'a pas signalé ?
Cho : Il sortait sous le nom d'un garde rien d'extraordinaire.
Lisbon : Donc Oliver pouvait entrer et sortir quand il voulait.
Cho : Il était sorti depuis quatre heures au moment du meurtre de Noah.
Lisbon : Ce qui fait de lui le suspect n°1.
Rigsby : Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi partir maintenant ? Pourquoi ne pas continuer sa routine et partir la nuit ?
Lisbon : Parce qu'il devait trouver l'appareil. Il a dû comprendre où il se trouvait quand il a vu la clé -- il aurait fait n’importe quoi pour mettre la main dessus. Avez-vous parlé à Tolman Bunting ?
Cho : Il n'a pas la moindre idée d'où peut se trouver Oliver.
Lisbon : Si Oliver laisse une trace ça ne sera pas la sienne. Surveillez le nom du garde et ses cartes de crédit. Le passe n'est sûrement pas la seule chose qu'Oliver ait copiée.
Rigsby : Okay, on s'en occupe.
Jane : Grace.
Van Pelt (à son bureau devant son ordinateur) : Oui.
Jane : Si vous vouliez partir, vers l'océan vous savez, quelque chose de proches, une sorte de station...
Van Pelt : de la balnéothérapie ?
Jane : Oui, ce genre de truc, exactement. C'est de ça que je parle. Est-ce qu'il y a un endroit que vous me recommanderiez ?
Van Pelt : Je suis un peu occupé là, Jane.
Jane : Pourriez-vous juste jetez un coup d'œil sur votre ordinateur ? Ça ne vous prendra qu’une dizaine de secondes.
Van Pelt : Pourquoi vous ne le faites pas vous-même ?
Jane : Je vous ramènerais une barre de nougat de la machine là-bas.
Van Pelt : Donnez-moi cinq minutes.
Jane : Vous êtes la reine de mon cœur, Grace.
Van Pelt : J'attends ici.
Dans le hall d'un hôtel grand luxe.
(Jane entre.)
Jane (au portier de l'hôtel) : Merci.
Concierge de l'hôtel : Bienvenue à Tidewater, monsieur.
Jane : Merci. C'est très charmant ici.
Concierge de l'hôtel : Nous aimons le croire. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?
Jane : Oui. Comment est votre équipe pour fournir des choses pour les invités ?
Concierge de l'hôtel : Que voulez-vous dire ?
Jane : Vous savez, des choses spéciales.
Concierge de l'hôtel : Si c'est de la compagnie que vous cherchez...
Jane : Non ce n'est pas de la compagnie que je cherche. Mais merci, si vous offrez de la compagnie Gary.
Dans le bureau de Lisbon au CBI
(Lisbon travaille sur son ordinateur.)
Rigsby (entrant dans le bureau) : J'ai quelque chose sur cette carte de crédit. Quelqu'un l'a utilisé pour acheter un billet pour le Brésil départ de S.F.O dans une heure.
Lisbon : Prévenez la police de l'air que l'on arrive.
Rigsby Ça marche.
(Rigsby sort du bureau, Lisbon aussi, son téléphone sonne).
Lisbon : Oui, Jane ?
Jane (devant une fenêtre donnant sur une plage de sable blanc) : Quoi de neuf Lisbon ?
Lisbon : Pas grand-chose. On pourrait faire un tour à l'aéroport de San Francisco pour attraper Oliver Mc Daniel.
Jane : Vous devriez peut-être y repenser.
Dans une salle de restaurant donnant sur une plage.
(Jane assis à une table, un cocktail à la main, Lisbon arrive.)
Lisbon : Où est-il ?
Jane : Ce n'est pas charmant ? respirer l'air de l'océan sentir le sable sous les pieds. Vous savez, on devrait déplacer nos bureaux ici.
Lisbon : Oliver, Jane, il est où ?
Jane : Vous seriez plus heureuse améliorant votre niveau de stress.
Lisbon : Il a un billet sur un vol pour le Brésil. Cho et Rigsby sont sur la route de l'aéroport. Donc...
Jane : Oliver est dans un hôpital psychiatrique depuis environ six mois. Il vous a demandé un massage. Il a besoin qu'on s'occupe de lui. Le vol n'est pas direct.
Lisbon : Comment pouvez-vous en être sûr ?
Jane : Il avait enregistré le son de l'Océan dans sa chambre. Ça, et le fait que la chambre 6-4-4 a commandé six boîtes de spaghettis au concierge. Vous ne pouvez pas encore l'arrêter.
Lisbon : Si, je peux.
Jane : Non, vous ne pouvez pas. Il s’est échappé parce qu'il sait où se trouve l'appareil et si on le suit il nous mènera droit dessus.
Lisbon : Je me fiche de l'appareil.
Jane : Vous vous moquez d'un appareil de crack de code qui pourrait permettre de pirater le système de sécurité de notre gouvernement ? C'est pas très patriotique, Lisbon. Piña colada?
Extérieur jour, une rue
(Lisbon et Jane en planque dans une voiture.)
Jane (son portable à la main) : Tour en B8. Le pauvre, illusion imbécile. Ses pavoisements seront terminés avant le dîner, vu comment il joue.
Lisbon : Super.
Jane : Fou... en C4.
Lisbon (Oliver Simon McDaniel sort de l'immeuble) : Il est là. (au talkie-walkie) Cho, on a un visuel. On le suit. Toi et Rigsby, vous restez en arrière.
Sur le ponton de la plage, Pacific Park, des tables, des jeux, une voyante mécanique. (Lisbon, Jane)
Jane (jouant avec des enfants et des bulles en savon géantes) : Ooh!
(Oliver Simon McDaniel, marche tranquillement.)
Lisbon (au talkie-walkie) : Il se dirige vers l'intérieur. Voyons voir où il va.
Jane (toujours en train de jouer) : Whoa! Whoa!
Lisbon (fait signe de la main à Jane) : Venez !
Lisbon et Jane suivent Oliver à distance.
(Oliver est attaqué par un personnage à casquette)
Lisbon: Qui c'était ?
Rigsby : Je sais pas.
Lisbon : Surveilles Oliver. Cho, avec moi.
Rigsby : Besoin d'un médecin sur la jetée.
(Lisbon et Cho entrent dans un local, l'individu à la casquette est en train de forcer un coffre mural.)
Cho : CBI, ne bougez pas !
(Course poursuite à l'intérieur du local puis sur la jetée. Jane entre dans le local, un coffre est ouvert.)
Jane: 42.
(La course poursuite continue sous la jetée.)
Cho: Ne bougez pas.
Lisbon (enlevant la casquette à l'individu à terre) : M. Bunting.
Jane (toujours dans le local) : 4 et 2 (Il ouvre un coffre contenant le décodeur de Noah.)
Dans les locaux du CBI.
(Lisbon et Tolman dans une salle d'interrogatoire)
Lisbon : Beau travail, nous suivre sur la jetée. Mais je ne pense pas que pour le gars qui est à la recherche du hack universel scanner les fréquences de la police soit grand-chose.
Tolman Bunting : C'était une journée très chaude. Je voulais me rafraîchir dans l'eau. C'est une pure coïncidence qui m'a amené là-bas.
Lisbon : Très drôle, M. Bunting. Vous êtes mal Nous avons une grosse poignée d'infractions graves que vous avez perpétrées sur la jetée aujourd'hui et nous sommes très proches de vous relier au meurtre de Noah Valiquette.
Tolman Bunting : Vraiment ?
Lisbon : Oui. Le costume de clown, l'annonce. Le travail d'un homme qui aime jouer, non ?
Rigsby (entrant dans la salle sans s'annoncer) : Chef, le P.G. au téléphone il dit que c'est urgent.
Tolman Bunting : Faites-moi une faveur. Envoyez mes meilleures salutations au Procureur Général et dîtes à M. Jane : Reine en D8. Reine en D8 ! Merci.
(Cho et Oliver McDaniel dans une salle d'interrogatoire)
Cho : Vous saviez où Noah cachait l'appareil. Comment ?
McDaniel : A la fac, Noah et moi allions sur la jetée. Noah aimait les manèges. J'aimais la plage, toutes ces jeunes filles dans leur maillot mouillé. J'ai su où Noah cachait l'appareil à la minute où j'ai vu la clé.
Cho : Donc vous avez décidé de vous enfuir et de le garder pour vous.
McDaniel : Je voulais l'argent. Il y a une guerre intergalactique qui se prépare.
Cho : Oui, je suis au courant. Mais si vous ameniez l'appareil à Tolman vous saviez qu'on vous attendrait dans le magasin.
McDaniel : Je voulais l'appareil pour comprendre comment il fonctionnait. Après, j'aurais pu fabriquer le mien et le vendre n’importe où. J'aurais eu assez d'argent pour me construire mon propre bunker.
Cho : Le registre de sécurité de l'hôpital vous situe dehors le matin du meurtre de Noah. Préparation à la guerre ?
McDaniel : Non, mec. Petit déjeuner dans mon club de strip favori. Ils ont un buffet à volonté tout ce que vous pouvez manger.
Cho : Et le tueur de Noah a planifié une diversion pour partir de la scène de crime de la même manière qu'avec votre ticket pour le Brésil.
McDaniel : Je ne savais pas que c'était un crime d'être intelligent, Agent Cho.
Dans les couloirs du CBI
(Lisbon, Jane, une tasse de thé à la main)
Lisbon: Le P.G. insiste pour que je laisse Bunting partir et qu'on abandonne les charges. Cet homme doit avoir le bras vraiment long.
Jane : Ça paraît logique. Il sait où sont les cadavres.
Lisbon : Je sais pas quoi faire. Comment monter un dossier contre quelqu'un comme ça ?
Jane : C'est trop difficile.
(Cho et Oliver McDaniel)
McDaniel : Parlez aux filles à ce club de strip.
Jane (entrant dans la salle) : Quelqu'un doit se rappeler de lui. Il dit la vérité Cho. Oliver n'aurait aucun problème à tuer une bière light, plus à tuer Noah Valiquette.
McDaniel : Ce n'est pas exact. Je pourrais salement vous abîmer si je voulais.
Jane : Mais vous ne voulez pas. Avant de vous laisser franchir cette porte, J'aurais besoin d'une faveur.
McDaniel : Même pas en rêve.
Jane : Pensez-y. Je vous donne la chance d'utiliser ça et ensuite on est quitte d'un petit cadeau pour la ligue planétaire. (Jane sort de derrière la mallette du décodeur une boîte de spaghettis aux boulettes!) Hmm ?
Dans le bureau de Tolman Bunting.
(Tolman, Jane)
Jane : La Tour prend F6. Votre très amical assistant m'a laissé entrer.
Tolman Bunting : Tour en F6. Roi en G8. Que faites-vous ici ?
Jane : J'étais venu pour voir si le truc de Noha fonctionnait.
Tolman Bunting : C'est ça ?
Jane : Oui.
Tolman Bunting : Donc, il l'a fait.
Jane : Oui, et je suis là pour le rendre contre 2 millions $, bien entendu.
Tolman Bunting : Vous croyez que je vais vous payer ?
Jane : Non, pas moi, mais les ayant-droit. Connaissez-vous la femme de Noah Daphné et son frère Rafe. Légalement les biens de Noah sont ceux de Daphné ceci inclus. Est-ce que l'un d'entre vous a déjà vu ça auparavant ?
Daphné Valiquette : Non.
Rafe Valiquette : Qu'est-ce que c'est ?
Jane : C'est un appareil de crackage de code créé par Noah pour M. Bunting en échange de 2 millions de $. Vos 2 millions de $.
Daphné Valiquette : Oh, mon Dieu.
Jane : Je suis sûr qu'un chèque de banque conviendra, M. Bunting.
Tolman Bunting : Je pense que, tout d'abord, nous devrions vérifier si cet appareil fonctionne. Cela faisait partis de l'arrangement.
Jane : Comme vous voulez.
Tolman Bunting : Okay, nous allons avoir besoin d'un fichier crypté.
Jane : Et pourquoi pas les données personnelles de l'agent Lisbon ?
Lisbon : Non !
Jane : Il se trouve que je les ai sur un disque.
Lisbon : Non !
Jane : Il doit y avoir de superbes photos.
Lisbon : D'accord.
(Tolman Bunting fait les branchements.)
Jane : Il me semble que ça marche.
Tolman Bunting : Mm.
Rafe Valiquette : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Tolman Bunting : Ça veut dire que ça ne marche pas. Il semble que Noah n'était pas capable de réaliser ce projet. Je suis désolé, Mme Valiquette.
Jane : Il avait besoin de plus de temps.
Rafe Valiquette : Attendez, comment on peut savoir que ça ne marche pas. Peut-être qu'il se joue de nous, qu'il essaie de garder ses 2 millions.
Tolman Bunting : Ne soyez pas ridicules. Pourquoi je ne voudrais pas que ça marche ?
Daphné Valiquette (après avoir bricolé le décodeur) : Essayez encore. Mon mari était un génie. Ça doit marcher.
Tolman Bunting : Je crains que le génie de votre mari ait eu ses limites.
Jane : Faites nous plaisir.
Tolman Bunting : D'accord, ça va.
Raphe Valiquette : Qu'est-ce qui se passe ?
Tolman Bunting : Ça marche. Ça marche !
Sur l'écran mural :
"MY WIFE KILLED ME
MY WIFE KILLED ME
MY WIFE KILLED ME"
Raphe Valiquette : Qu'est-ce que...
Daphné Valiquette : Arrêtez ça. Arrêtez ça, Arrêtez ça !
Tolman Bunting : Non attendez.
Jane : C'est vrai, n'est-ce pas ?
Daphné Valiquette : Bien sûr que non.
Jane : Vous avez dit ne rien connaître de l'appareil. Vous mentiez.
Daphné Valiquette : Non.
Jane : J'ai fait changer les paramètres par Oliver pour que ça ne marche pas. Mais vous saviez comment les remettre. Vous aviez vu le travail de Noah. Vous saviez qu'il avait décidé de ne pas le donner à Tolman, à aucun prix. Alors vous avez fait ce que votre conscience vous disait. (Flash-back, Daphné se grime en clown.) Vous avez joué sur ses peurs, pour pouvoir prendre l'appareil et le remettre vous-même à Tolman. Tout ce que vous aviez à faire était d'ouvrir le coffre. Le problème ce n'était pas dans le coffre.
Daphné Valiquette : Ce film avec le mathématicien fou et la femme qui l'aime... Oui, je pensais que Noah et moi, on pourrait être comme ça.
Dans les locaux du CBI
(Jane, Daphné Valiquette, Rigsby, dans une salle d'interrogatoire)
Jane : Hmm Passion et amour tendre.
Daphné Valiquette : Allez-y moquez-vous. La vie avec Noah n'avait rien à voir avec ça. C'était le silence, tous les jours et des livres dont je n'aurais jamais compris le titre et pas de sexe quand il réfléchissait en fait, tout le temps. Je travaille 50 heures par semaine juste pour qu'on ait de quoi manger. Et là, Noah me parle de ce type prêt à payer 2 millions de $ pour ce truc, 2 millions $. Je l'ai supplié et finalement il a accepté ce qui était juste, parce que c'était son tour.
Jane: Mais il n'a jamais voulu le livrer et vous ne pouviez pas vivre avec ça.
Daphné Valiquette : Oui. Il a dit que c'était trop dangereux. J'ai essayé de le convaincre mais il m'a dit que... Il m'a dit que j'étais incapable de comprendre les conséquences. Alors, j'ai décidé de lui montrer que j'étais maligne, moi aussi.
Jane: Mm-hmm Ou moins nouille je suis pas sur.
Rigsby : Levez-vous. Venez. Main derrière le dos.
(Rigsby emmène Daphné menottée, Jane sort de la salle, Lisbon l'interpelle.)
Lisbon: Qu'est-ce qui vous a mené à elle ?
Jane : En fait, ça m'est venu que tardivement. Je peux m'en vouloir. La cuisine de la maison n'avait pas été fouillée parce que c'était sa partie. Elle savait que l'appareil ne s'y trouverait pas.
Tolman Bunting : Oh M. Jane. Parfait timing. Pion en F4.
(Tolman est devant l'échiquier du bureau de Jane.)
Jane : Astucieux. Mais je crois que vous êtes venu pour autre chose que pour me bloquer ma reine.
Tolman Bunting : Oui. En fait, je suis venu pour reprendre mon bien. Vu la situation de Daphné, la propriété de l'appareil va au frère de Noah. Mais quand j'ai contacté Rafe il m'a dit de plus vouloir en entendre parler. Donc, en accord avec mes avocats l'appareil revient... à moi. J'ai tous les documents légaux ici. Si vous avez des questions, vous pouvez…
Jane (sort la mallette du tiroir de son bureau) : Pas besoin, il est à vous tout à vous. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Je l'ai un peu trafiqué. (Jane lui donne la mallette.) Je voulais juste voir comment il fonctionnait.
Tolman Bunting : Ohh. Qu'est-ce que... (Toutes les pièces sont déconnectées.)
Jane : Facilement réparable j'imagine. (Il trouve encore une pièce dans son tiroir.) Qu'est-ce que c'est que ça ? Ça doit en être un morceau.
Tolman Bunting (effondré) : Vous allez avoir des nouvelles de mes avocats.
Jane : Tolman, une dernière chose. Fou... en C4 Mat en trois coups. Je gagne. Venez voir de plus près. (Tolman sort du bureau sa mallette de pièces détachées à la main.) On devrait remettre ça !