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#407 : Le tueur le plus fort

La recherche d'un tueur en série touche Jane de très près quand il rencontre un bloggeur qui a dévoué sa vie à rechercher ce tueur.

Screencaps

 

Popularité


4.6 - 10 votes

Titre VO
Blinking Red Light

Titre VF
Le tueur le plus fort

Première diffusion
03.11.2011

Première diffusion en France
25.09.2012

Vidéos

Trailer CBS

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Scénario   Ken Woodruff
Réalisation   Simon Baker
Avec  

Michael Rady (Luther Wainwright)
Missi Pyle (Karen Cross)
David Paymer (James Panzer)
William Mapother (Richard Haibach)
Catherine Dent (FBI Agent Susan Darcy)
David Carey Foster (Tom Maier)

Audience US : 13,66 millions de téléspectateurs (2.9%)

Audience Fr : 7,30 millions de téléspectateurs

Jane est au téléphone avec Lisbon qui l’attend sur une scène de crime. Mais Jane a crevé et est donc en retard. Cho informe Lisbon que la victime s’appelle Michelle karp. Elle est âgée de 19 ans elle travaille dans un restaurant qu’elle a quitté vers 11h00 du soir pour rentrer chez elle où elle n’est jamais arrivée. Elle a été enlevée et tuée. Dog Walker l’a trouvée il y a une heure. Le corps se trouve près d’un parc sur une aire de pique nique près de la route. Michelle a eut la gorge tranchée. Elle est habillée, ses pieds et ses mains sont liés avec un câble. Des petits cailloux ont été placés sur ses yeux. Tout a été fait minutieusement et avec patience. Cela laisse supposer à Jane que le meurtrier n’en est pas à son premier assassinat.

Cho a eut la police de Fresno au téléphone qui lui a dit qu’il y avait un tueur en série.

Au CBI, Rigsby fait un topo des meurtres du tueur. Le tueur est de San Joaquim et enlève des jeunes filles, toutes âgées de 16 à 20 ans. A chaque fois le meurtrier utilise le même procédé. Il attache les pieds et les mains de ses victimes, leur tranche la gorge et leur place des petits objets sur les yeux : cailloux, morceaux de verre et bouchons de bouteilles. La police de Fresno a huit suspects que Rigsby et Cho vont interroger.

Jane ne comprend pas la lenteur de Lisbon à refaire ce que la police de Fresno a déjà fait. Il demande à Lisbon de se faire confiance et de voir lequel pourrait être coupable et de le pointer du doigt. Lisbon se met alors à retirer des portraits du tableau. Finalement, un visage lui saute aux yeux. Pourtant elle ne sait pas pourquoi.

L’homme que suspecte Lisbon s’appelle Richard Haibach, il a 44 ans et vit seul. Il a des alibis pour deux des meurtres commis mais la police de Fresno a enregistré des plaintes à son encontre pour voyeurisme. Lisbon demande à Van Pelt de l’attendre dans la voiture car elle souhaite aller lui parler seule. Lisbon se présente à la porte de l’homme mais celui-ci ne souhaite ni la faire entrer, ni lui parler et il lui ferme la porte au nez.

Jane se retrouve sur les lieux de tournage d’une émission et la présentatrice est Karen Cross. Dans son émission de la semaine elle va parler du tueur de San Joaquim. Elle souhaite que Jane vienne. Wainwright le nouveau boss du CBI et James Panzer, chroniqueur judiciaire et blogueur font partie des invités de l’émission. Panzer dit qu’il suit le tueur de San Joaquim depuis deux ans depuis qu’il a tué Molly Maier, une jeune fille qui habitait juste en bas de sa rue à Fresno. La jeune fille était par ailleurs la première victime connue du meurtrier en série. Panzer a même créé un site internet pour aider à capturer le meurtrier.

Cho informe Lisbon par téléphone qu’Haibach était à proximité de la scène de crime la nuit du meurtre de Michelle. Lisbon va contacter un juge pour avoir un mandat. Jane a quant à lui fait une visite du site internet de Panzer.

Jane rejoint ensuite Panzer sur un banc public. Jane demande à Panzer quelles sont ses motivations pour avoir consacré une bonne partie de sa vie à la capture d’un tueur en série. Jane lui pour John Le Rouge est le fait que l’homme est tué sa famille. Panzer quant à lui ne connaissait pas Molly mais dit que sa mort a été brutale et que ça l’a secoué. Panzer félicite Jane d’avoir tué John Le Rouge. Jane reconnait que ce n’était pas aussi plaisant que ce qu’il pensait. Panzer accepte d’aider Jane pour l’enquête.

Van Pelt et Lisbon se rendent chez Haibach avec un mandat. Van Pelt fouille la maison tandis que Lisbon reste avec Haibach. Des documents brûlent dans la cheminée. Lisbon tente de les éteindre. Van Pelt a quant à elle trouvée des photos de personnes mortes.

Au CBI, Van Pelt compare toutes les photos trouvées chez Haibach avec les photos des meurtres de San Joaquim. Elle n’a pour le moment pas trouvé de correspondance.

Haibach est en salle d’interrogatoire. Jane téléphone à Panzer pour lui demander son avis sur lui. Il dit que l’homme n’a pas l’intelligence du coupable de San Joaquim. Jane demande à Panzer de lui faire rencontrer la famille de Molly Maier car pour lui c’est là que tout a commencé. Panzer accepte.

Les parents de Molly expliquent que leur fille venait d’avoir 16 ans quand elle a été tuée. Ils sont en colère que le tueur n’est pas encore été attrapé. Panzer réconforte la famille et leur dit de garder espoir. Il leur dit que le meurtrier sera un jour traduit en justice. Le père de Molly va montrer la chambre de sa fille à Jane qui en a fait la demande. Jane trouve un DVD sur lequel figure Molly dansant. Il demande à Tom de le visionner. Jane quitte ensuite le père le laissant seul regarder sa fille danser.

Lisbon discute avec l’avocat de Haibach. Les photos trouvées ne justifie pas la retenue pour meurtre d’après lui. L’avocat demande qu’Haibach soit libéré sinon il poursuivra Lisbon pour harcèlement ainsi que le CBI. Lisbon libère Haibach.

Jane se rend avec Panzer chez lui. Dans l’appartement de l’homme se trouve pleins de dossiers et autres coupures de journaux relatant tous les meurtres. Jane met de la musique sur un IPOD tandis que Panzer lui sert un vert d’eau. La musique est la même que celle du DVD de Molly qui dansait. Panzer a l’air interloqué. Jane dit à Panzer qu’il n’est pas d’accord avec sa théorie sur les raisons que le tueur tue. Il pense qu’il tue par besoin d’attention et non par pur plaisir. Jane ajoute que pour lui le tueur de San Joaquim a dû être délaissé étant enfant. Jim Panzer n’est absolument pas d’accord et dit que lui mieux que quiconque connaît le tueur. Pour Panzer le tueur est à homme à craindre et non à plaindre.

Le téléphone de Jane sonne pour l’avertir qu’un autre corps a été retrouvé et qu’il semblerait qu’il s’agisse du tueur de San Joaquim.

Lisbon accueille Jane sur la scène de crime. Jill Reisert, 18 ans a été retrouvée morte. La jeune fille n’a même plus ses yeux. Jane dit à Lisbon que ce n’est pas Haibach le tueur mais Panzer. Wainwright qui se trouve également sur les lieux exige des preuves. Le FBI souhaite prendre la relève du dossier et il n’a pas le pouvoir des arrêter. Jane affirme qu’avant le lendemain matin Panzer sera en prison. Wainwright lui accorde le délai, lui souhaite bonne chance et s’en va. Jane dit à Lisbon que pour arrêter Panzer il va lui enlever ce qu’il souhaite le plus. Karen Cross est sur les lieux et appelle Jane. Elle veut savoir si il y a des nouvelles. Jane lui dit que demain il y aura une arrestation.

Jane dit à Lisbon que Panzer a tué toutes les filles et qu’il veut une reconnaissance comme un mythe autour des meurtres. Il a créé le site pour ça. Panzer ne souhaite pas seulement tuer mais il veut aussi être admiré. Panzer va à nouveau tuer et il sera arrêté. Jane demande à Lisbon d’arrêter quelqu’un d’autre.

Le lendemain accompagnée de Van Pelt, Lisbon se rend au domicile de Haibach. Elle l’arrête.

Jane se rend chez Panzer et lui dit qu’il a quelques informations. Jane dit à Panzer qu’ils ont arrêtés Richard Haibach car c’est lui le meurtrier de San Joaquim. Il a menti sur son alibi. Des photos des victimes ont été retrouvées à son domicile. Panzer dit que ca ne prouve pas qu’il est le tueur. La presse sera informée demain mais Jane tenait à venir le dire lui-même à Panzer vu son attachement à l’affaire. Jane remercie Jim Panzer pour son aide. Puis il lui demande s’il peut aller aux toilettes.

Jane va aux toilettes ouvre l’armoire à pharmacie puis la referme. Il sort de la pièce et Panzer lui redemande s’il souhaite un verre ou une collation. Mais Jane dit qu’il faut qu’il y aille. Ensuite, il dit à Panzer qu’ils avaient tous les deux torts au sujet du meurtre de San Joaquim. Le tueur était en réalité un pervers rien de plus.

Jane et Lisbon surveillent la maison de Panzer espérant qu’il sorte ce qu’il finit par faire. Panzer s’arrête à un entrepôt. Jane et Lisbon le suivent. Arme à la main, Lisbon demande à Panzer de se reculer de la table. Les journalistes dont Karen Cross sont présents. Panzer n’est venu tuer personne. Karen Cross est là car le tueur lui a envoyé un texto lui indiquant l’adresse comme étant le lieu des meurtres. Elle a appelé Panzer car il est expert. Jane pense que Panzer a tout manigancé et qu’il savait qu’il était suivi. Panzer dit ne rien comprendre mais qu’il est blessé par toute cette histoire.

Le lendemain, Jane et Lisbon vont dans le bureau de Wainwright où ils rencontrent Susan Darcy, agent spécial du FBI. Wainwright les informe que Darcy prendra la relève de l’affaire. Jane dit à Darcy qu’elle doit s’intéresser à Panzer. Mais il n’y a aucune preuve.

Dans le couloir, Lisbon dit à Jane qu’ils ont les mains liés. Mais pour Jane seul Lisbon a les mains liées et pas lui.

Panzer est sur le plateau de Karen Cross. Elle dit qu’ils vont être rejoints par Patrick Jane. Cela surprend Panzer. Jane vient donner son avis sur l’affaire. Il dit qu’il y a trop de monde sur l’affaire, trop de protagonistes. Jane ajoute que pour lui le meurtrier de San Joaquim est très attaché à l’affaire, qu’il est maqué en pleine lumière. Pour Jane c’est juste une question de temps avant qu’il soit attrapé car il va commettre une erreur. Panzer réfute tout ce que dit Jane. Jane dit à Panzer qu’il est plus à même de comprendre car c’est son métier en tant que consultant. Pour Panzer, le tueur d San Joaquim tuera à nouveau et il y aura beaucoup plus de victimes. Voilà ce qu’il répond à Karen Cross lui posant la question. Jane provoque Panzer en lui parlant de John Le Rouge qui pensait être aussi sur de lui avant qu’il ne le tue (ce que tout le monde croit sauf Jane). Panzer dit que le tueur de San Joaquim ne sera pas aussi facile à tuer que John le Rouge. Panzer ajoute que John Le Rouge était un sociopathe commun, paresseux, négligeant, délirant. Panzer s’énerve il ajoute que comparé au tueur de San Joaquim, John Le Rouge n’était rien et que c’était un amateur déjà oublié. Il dénigre donc ouvertement John Le Rouge à la télévision.

Après l’émission, Jane va voir Panzer dans sa loge et lui dit qu’il a été très loin. Puis Jane part.

Lisbon appelle Jane pour l’informer de la mort de Panzer. Il a été tué dans l’entrepôt par John Le Rouge. Un smiley est visible sur le mur.

Fin…

Extérieur jour.

Dans une rue résidentielle, la DS de Jane garée, feux de détresse allumés.

(Jane, Lisbon, Cho)

 

Jane (décroche son téléphone et apparaît de derrière la carrosserie de la DS tel un diable sortant de sa boite) : Bonjour Lisbon

Lisbon (près du Bay Bridge) : Bonjour, vous êtes proche ?

Jane (assis en tailleur sur une roue de la DS, enjoliveur, croix et vis autour de lui, la voiture sur cale) : Non, pneu crevé.

Lisbon : D'accord. Eh bien, on parlera quand vous arriverez.

Jane : Oh, minute ! C'est pas parce que je ne suis pas là que je suis inutile. Une seconde.

Lisbon : Qu'est-ce que tu as?

Cho : Le nom de la victime est Michelle Karp ...

Jane (pose son téléphone en équilibre sur la roue de la DS) : Je vous mets sur haut-parleur.

Cho : 19 ans. Elle a quitté le restaurant où elle travaille vers 11h. Jamais rentrée à la maison. On dirait qu'elle a été enlevée et tuée. Son corps a été déposé ici tard la nuit dernière Dog Walker l'a trouvée il y a une heure.

Lisbon : Merci.

(Cho s’en va.)

Lisbon (à Jane au téléphone, s’approchant du corps de la victime) : Le corps sur les terres du parc à proximité d’une aire de pique-nique près de la route.

Jane : Comment a-t-elle été tuée?

Lisbon : Sa gorge a été tranchée. C'est propre, précis.

Jane : du sang?

Lisbon : A peine une goutte. Elle est habillée, donc probablement pas une agression sexuelle. Ses mains et ses pieds sont liés avec du câble, des petits cailloux été placé sur ses yeux.

Jane : Huh, quelle délicatesse... Des cailloux sur la scène du crime?

Lisbon : Ca y ressemble, ouais.

Jane : Et la, oh. (aux prises avec la croix afin de serrer les vis) Et le câble?

Lisbon : C'est noué. Proprement, soigneusement.

Jane : Quelqu'un a pris son temps. Ouais vous avez raison.

Lisbon : Je n'ai rien dit.

Jane : Non, mais vous y pensiez. Celui qui a fait ça a déjà dû le faire avant.

Lisbon : Oui, mais je ne peux que supposer.

Jane : Faites confiance à votre instinct, Lisbon.

Cho : Hey patron. J'ai eu la police de Fresno au téléphone concernant les 18 derniers mois. Nous avons un tueur en série.

Jane : Hein? Alors ? Vous le vouliez, Lisbon. Vous le vouliez ! (Lisbon regarde son téléphone avec surprise)

 

GENERIQUE

Le Mentalist 4x07

 

Voyant rouge clignotant (Blinking red light)

 

Dans le bureau commun à l’équipe, Jane assis sur son canapé lit un dossier

(Rigsby, Lisbon, Van Pelt, Jane)

 

Rigsby (fait une présentation devant un tableau couvert de photos des différentes victimes) : La police de Fresno nous a envoyé les fichiers il y a une heure. Voici ce que nous avons jusqu'ici. Le tueur de San Joaquin enlève des jeunes filles, toutes âgées de 16 à 20. Il les emmène au lieu où il leur lie les mains et les pieds avec du fil. Il leur coupe alors la gorge avant de jeter les corps De petits objets trouvés près de la scène du crime sont placés sur les yeux - des cailloux, des morceaux de verre, et des bouchons de bouteilles jusqu'ici.

Lisbon : Un schéma pour les lieux où les corps ont été trouvés?

Rigsby : Non, ça semble aléatoire, mais nous -

Van Pelt : Le police de Fresno dit que les filles ont été prises à des moments opportuns, souvent le seul moment de la journée ou elles étaient seules, Je sens qu’il les suit avant de les tuer.

Lisbon : Fresno a un suspect?

Rigsby: Ouais. (fait pivoter le tableau découvrant ainsi les photos de suspects)

Lisbon : Huit suspects?

Rigsby : Ouais. En  l'absence de preuves médico-légales, ils n'ont pas pu réduire la liste.

Lisbon : D'accord, avec Cho. Prends la liste on va les interroger un par un.

Rigsby : Okay.

Lisbon (à Jane) : Quoi ?

Jane : Eh bien, vous y allez lentement.

Lisbon : Ouais, ça s'appelle le travail policier.

Jane : Eh bien, pourquoi ne pas essayer une nouvelle approche?

Lisbon : Comme quoi, les cartes de tarot?

Jane (s’approche du tableau) : Aller directement à celui qu'on sent bien. Regardez, ce sont tous des suspects possibles. Le P.D. Fresno a bien fait son travail. Donc, vous allez refaire la même chose ? Portez une attention particulière à ces types. Utilisez votre intuition. Lequel est le coupable?

Lisbon : Je ne sais pas.

Jane : Oh, allez. Vous avez été flic pendant longtemps. Ce que vous ne savez pas, c'est ce que vous savez, sans le savoir Faites une supposition et suivez là.

Lisbon : D'accord. Okay.

Jane : D’accord.

Lisbon : D'accord. Okay. (décroche une photo) Pas lui. Noeud papillon - non. (une autre photo, sous le regard impressionné de Jane) Pas lui ... ou lui. (encore une autre photo ce pourrait être lui.

Jane : Yeux sournois.

Lisbon : D'autre part, il est diplômé.

Jane : Et que le profilage dit... Ouliez ça. Suivez vos tripes. (Lisbon décroche une autre photo du tableau.) En quelques secondes vous avez réduit la liste à 3 suspects. Lequel de ces les gars vous saute aux yeux ? (Jane la regarde intensément. Il lui désigne une photo.) Celui-ci?

Lisbon : Eh bien, ouais, mais c'est juste une impression Je ne sais même pas pourquoi.

Jane : Le meilleur type de pressentiment. (Il lui donne la photo de celui qu’elle vient de désigner.) C'est un bon endroit pour commencer. Bien joué, Lisbon. regard autant admiratif que taquin, s’éloigne)

 

 

Extérieur jour. La voiture de Lisbon et Van Pelt se gare devant une maison.

(Van Pelt, Lisbon, Richard Haibach)

 

Van Pelt (lit le dossier du suspect) : Son nom est Richard Haibach. Il a 44 ans, vit seul. Il a un alibi pour deux des meurtres, mais Fresno a des plaintes pour voyeurisme. (Lisbon descend de la voiture, s’attache les cheveux avec un élastique) Apparemment il aime à se garer devant les écoles secondaires, où une victime allait. C'est tout ce que j'ai obtenu.

Lisbon (se penche à l’intérieur de la voiture) : D'accord. Vous attendez ici? Je veux lui parler seule.

Van Pelt (stupéfaite) : Bien sûr. Lisbon s’approche de la maison, frappe à la porte. Un homme ouvre juste assez la porte pour se glisser dans l’entrebâillement.

 

Lisbon : Richard Haibach?

Richard Haibach : Qui êtes-vous?

Lisbon : Je suis l'agent  Lisbon du CBI. Ça vous dérange si je vous pose quelques questions?

Richard Haibach : En fait, oui.

Lisbon : Ça ne devrait pas prendre longtemps, monsieur. Puis-je entrer?

Richard Haibach : Euh, pas sans un mandat.

Lisbon : Ok. Euh, pouvez-vous me dire où vous étiez hier soir?

Richard Haibach : Seul à la maison toute la nuit. Pourquoi, il y a eu un autre meurtre ?

Lisbon : Je ne peux pas commenter une enquête en cours, monsieur.

Richard Haibach : Ca veut dire oui, j'suis pas stupide. Je l'ai dit cent fois déjà, je n'ai rien à voir avec ça

Lisbon : Monsieur, je ne...

Richard Haibach : vous ne voulez pas me lâcher. Je suis fatigué de votre harcèlement.

Lisbon : M. Haibach, j'ai juste quelques questions, et puis je m'en vais.

Richard Haibach : Je connais la loi. Je ne suis pas tenu de  vous répondre. Je n'ai rien à vous dire. (claque la porte et la verrouille)

 

Lisbon reste quelques secondes, hésite à frapper à la porte, finit par appeler Rigsby au bureau du CBI.

 

Rigsby : Hé, patron. Ouais, j'ai vérifié les deux autres suspects sur la liste. Le premier a été hors de l'Etat toute la semaine. La liste vol de la FAA le confirme. Le second était à la maison avec sa femme, ses enfants et ses beaux-parents la nuit dernière.

Lisbon (regagne la voiture) : Quelqu'un d'autre sur la liste?

Rigsby : Cho y travaille. La moitié ont des alibis. Il commence l'autre moitié maintenant.

Lisbon : Arrêtez. Je vous veux vers la scène du crime. Voyez si vous pouvez localiser Richard Haibach près de là la nuit dernière.

Van Pelt : Alors? C'est notre gars?

Lisbon : Je n'ai pas eu un bon feeling. (Lisbon démarre la voiture)

 

 

Extérieur jour, devant l’entrée du CBI.

Karen se prépare à interviewer Panzer et Wainright.

(Karen Cross, James Panzer, Jane, Luther Wainright)

 

Karen Cross (à Panzer et Wainright) : Nous allons donc commencer par une intro, sur le tueur de San Joaquin, et puis je vais vous interroger tous les deux. (à son caméraman) Hum, attendez. Excusez-moi, messieurs, un instant, s'il vous plaît. Paul, mettez en pause, s'il vous plaît?

Karen Cross (à Jane qui est dans les parages) : M. Jane, comment allez-vous

Jane : Bonjour, Karen.

Karen Cross : Bon, écoutez, je comprends, mais j'ai une nouvelle émission maintenant. (Elle lui donne sa carte de visite.) C'est un format entièrement nouveau, plus intime, pas le journalisme agressif qu'on me demandait.

Jane (voit les baskets de Karen) : Qu'ont-ils fait ? Pris vos chaussures en otage?

Karen Cross : Très drôle. Cette semaine, je vais examiner le tueur de San Joaquin. J'espérais que pourriez venir jeudi soir, pour partager vos idées et votre expérience

Jane : Vous n'avez pas besoin moi. Vous avez l'agent spécial Wainright là. Un homme bon, honnête.

Karen Cross : Oui, mais il ne brille pas devant les caméras comme vous le faites.

Jane : Oh, Karen, vous me flattez. Heureux de vous avoir vue. Prenez soin de vous. (il rentre dans la bâtiment)

Karen Cross (au caméraman) : Allons-y.

(Karen Cross, James Panzer, Luther Wainright)

Karen Cross : Avec moi aujourd'hui, l'agent spécial Luther Wainright du CBI - bienvenue et James Panzer, chroniqueur judiciaire et blogueur. M. Panzer, nous allons commencer par vous. Vous avez suivi le tueur de San Joaquin depuis combien de temps ? ? (Jane observe du haut d’un escalier)

James Panzer : Eh bien, ça fait, euh, presque deux ans, Karen. Depuis qu'il a pris la vie de Molly Maier, une jeune fille qui habitait juste en bas de ma rue à Fresno. Euh, qui a été la première victime que nous connaissons.

Karen Cross : Et à sa poursuite est presque toute votre vie maintenant, non? Vous avez créé un site web consacré à sa capture?

James Panzer : Oui, c'est vrai. La famille de Molly - ce sont de braves gens, ils méritent justice. Toutes ses victimes méritent justice. J'essaye d'aider à atteindre cet objectif.

Karen Cross : Et s-spéciale - Lieutenant Wainright ...

Luther Wainright : Agent spécial Wainright.

Karen Cross : Agent spécial - et agent spécial Wainright, êtes-vous proche de cet objectif ? d'arrêter le tueur de San Joaquin?

Luther Wainright : Eh bien, Karen, nous avons fait des progrès.

 

Dans le bureau de l’équipe. Jane tape sur le clavier d’un ordinateur.

Lisbon entre dans le bureau

 

Lisbon : Vous travaillez sur un ordinateur? Quoi ensuite, des fusils à rayons, des téléporteurs ?

Jane : Une seconde.

Lisbon (répond à son portable) : Hé, Cho. Cho dans la rue.

Cho : Haibach n'était pas chez lui la nuit dernière. Il était à proximité de la scène du crime environ une heure avant que Michelle Karp a disparu. Le patron de la Bodega dit qu'il était garé devant pendant 20 minutes avant d'entrer.

Lisbon : À quelle distance de la scène du crime?

Cho (à Rigsby qui sort d’une boutique en mangeant un hot dog) : Hé, on est à quelle distance de la scène de crime?

Rigsby (la bouche pleine de nourriture) : Six blocs.

Cho : Quoi?

Rigsby : Six blocs.

Cho : Six blocs.

Lisbon : D'accord, je contacte le juge Waters. La proximité et le fait que Haibach ait menti devrait être suffisant signer un mandat de perquisition.

Cho : Okay.

Rigsby : Quoi?

Cho : Tu ne sens pas ça sur ton visage? (il regarde le haut de son visage)

Rigsby : Sentir quoi? Ils regagnent leur voiture.

 

Extérieur jour. Dans un parc près du Golden Gate Bridge

(Jane, James Panzer)

Jane rejoint Panzer qui est assis sur un banc du parc.

 

Jane : James Panzer? Patrick Jane.

James Panzer : Bonjour.

Jane : Merci de me rencontrer.

James Panzer : Oh, je suis prêt à tout pour aider à l'enquête.

Jane : Alors, James, c'est quoi votre truc ? Vous avez consacré votre vie à la capture d'un tueur en série. C'est soit très saint ou très bizarre.

James Panzer : Eh bien, c'est une notion étrange venant de vous, et je vous connais, M. Jane.

Jane : Ah, je le pensais. John le Rouge a tué ma famille. Euh, qu'est-ce qui vous motive ? Qu'est-ce que Molly Maier signifie pour vous?

James Panzer : Eh bien, je ne le connaissais pas. Je ne lui ai jamais parlé. Je l'ai juste vue à l'arrêt de bus quelques de fois, mais ça a été si brutal. Je veux dire, c'est arrivé si près de chez moi que ça m'a secoué. Je ne sais pas pourquoi. Je veux dire, les gens cherchent des raisons aux événements de leur vie, le plus souvent, il n'y en a pas. Oh, euh, félicitations, au passage.

Jane : Je vous remercie. Pour quoi?

James Panzer : Vous avez tué John le Rouge.

Jane : Oh, ça. Oui.

James Panzer : Comment était-ce?

Jane : Ouais, euh ... Pas aussi satisfaisant qu'on pourrait le penser. Vous savez, j'ai eu une idée en lisant votre site web.

James Panzer : Oui?

Jane : Les gens qui laissent des commentaires sur le site, euh, pensez-vous que l'un d'entre eux pourrait être le tueur de San Joaquin?

James Panzer : Eh bien, c'est une possibilité, quoique pas évidente. Vous voyez, le tueur de San Joaquin n'est pas comme les autres tueurs en série. Il ne tue pas pour les mêmes raisons. Il assassine uniquement pour le plaisir immédiat qu'il prend dans l'acte. Les médias, les réactions des gens, c'est sans importance pour lui.

Jane : Un puriste.

James Panzer : Exactement. Considérez la façon dont il tue ses victimes. Il les égorge lentement, attentivement, afin qu'il puisse regarder la vie quitter leurs yeux. Euh, je m'excuse si je suis désagréable.

Jane : Oh, non. C'est dans mon domaine

James Panzer : Ce tueur finit par m'obséder.

Jane : M. Panzer, vous sentiriez-vous de m'aider pour cette enquête?

James Panzer : Eh bien, il n'y a rien que je ne voudrais plus.

Jane : Excellent. (Jane serre la main de Panzer)

 

Extérieur jour.

Lisbon et Van Pelt devant la porte d’entrée de la maison de Haibach

(Lisbon, Richard Hibach, Van Pelt)

 

Lisbon (tambourine à plusieurs reprises sur la porte) : M. Haibach, CBI. Ouvrez.

Richard Haibach : Je vous ai dit, je refuse de répondre à vos questions. Je suis harcelé. J'ai des droits, comme tout le monde, non? Je ne veux pas avoir à vous parler!

Lisbon : C'est un mandat pour perquisitionner les locaux. Poussez-vous, s'il vous plaît? Cherchez derrière, je vais attendre ici.

Richard Haibach : Abus de pouvoir - voilà c'est ce que c'est.

Lisbon : Poussez-vous J'ai dit, poussez-vous!

Van Pelt : Lisbon!

Des photographies de jeunes filles sont découvertes chez Haibach.

 

Lisbon : Avez-vous identifié toutes les femmes des photos ?

 

Van Pelt : Certaines, mais jusqu'ici nous n'avons pas de correspondance avec les victimes du tueur de San Joaquin. Haibach les aurait brûlées en premier. Il n'est pas stupide.

Lisbon : Continuez à chercher. Son avocat va arriver, il ne parlera pas sans son avocat.

Derrière la vitre sans tain de la salle d’interrogatoire de Richard Haibach

(Lisbon, Jane)

 

Lisbon : Il a connu ça à quelques reprises avec la police de Fresno.

Jane : Hmm.

Lisbon : "Hmm" quoi?

Jane : Il est méticuleux, solitaire inadapté qui traque les jeunes femmes, sans alibi.

Lisbon : Ouais, il a l'air à part. Je l'aime pour cela. Je l'aime beaucoup.

 

Jane au téléphone

(Jane, James Panzer)

 

James Panzer : Bonjour?

Jane : C'est Patrick Jane. Quel est votre avis sur Richard Haibach?

James Panzer : C'est, euh, l'un des suspects que la police de Fresno a Identifié. C'est un tordu, un suspect possible, mais il n'a pas l'intelligence de notre homme.

Jane : Merci. Je ne suis pas en désaccord.

James Panzer : On dit que le vrai motif pour un tueur en série se trouve souvent avec la première victime. Molly Maier.

Jane : Ouais, je me demandais si vous pouviez me présenter à sa famille.

James Panzer : Ouais, j'en serais heureux. Donnez moi une heure ou deux.

Jane : Bien. Merci. Ensuite nous pourrons consulter vos recherches sur le cas?

James Panzer : Ouais, bien sûr. Vous pourrez venir à mon appartement après la visite chez les Maier.

Jane : Merci.

 

Dans la maison des parents de Molly Maier

(Tom Maier, Mme Maier, Jane, James Panzer)

 

Mme Maier : Molly avait juste eu 16 ans quand elle a été tuée.

 

Dans la maison des parents de Molly Maiers

(Tom Maiers, Mme Maiers, Jane, James Panzer)

 

Mme Maier : Elle n'a même pas eu son permis de conduire. Elle rentrait de chez une amie, et n'est jamais arrivée à la maison. Nous avons suivi l'enquête. Jim a continué à nous informer, avec les autres. Toutes ces filles. Je ne peux pas croire que personne n'a été en mesure d'attraper ce monstre.

James Panzer : On le fera, bientôt.

Mme Maier : Je ne sais pas. Je ne sais pas.

James Panzer : Ne perdez pas espoir. Molly ne voudrais pas ça, n'est-ce pas ? Non, elle ne voudrait pas. Ce tueur va être traduit en justice. Vous avez ma parole.

Jane : Vous pensez que je pourrais visiter la chambre de Molly?

Mme Maier : Non je ne veux pas ... (elle regarde son mari) Bien sûr. Tom, vas lui montrer là-haut?

Jane : Je vous remercie.


 

Dans la chambre de Molly, laissée en l’état

(Tom Maier, Jane)

 

Tom Maier : Désolé pour le désordre. Nous devrions ranger. La vérité c'est que nous n'avons pas le cœur de le faire.

«Pratique récital pourri" "

Jane : Ça vous dérange, euh ...

Tom Maier : Oh, euh, bien sûr.

Jane : Je vous remercie.

Tom Maier : Elle aimait danser. Cela a été, euh ... Son truc. Elle a travaillé très dur pour ça. (on entend la musique qu’aimait Molly : What a Wonderful World)

"I see trees of green" (♪ je vois les arbres verts ♪ )

"red roses, too" (♪ les roses rouges, aussi ♪)

"I see them bloom" (♪ Je les vois s'épanouir ♪)

"for me and you" (♪ pour moi et vous ♪)

"and I think to myself" (♪ et je pense en moi ♪)

"what a wonderful world" (♪ quel monde magnifique ♪)

 

Tom Maier : Une fois qu'elle avait décidé qu'elle voulait faire quelque chose, on ne pouvait pas l'arrêter. Un esprit simple, déterminé. Juste comme sa mère.

"and clouds of white" (♪ et des nuages de blancs ♪)

"the bright blessed day" (♪ le jour éclatant béni ♪)

Tom Maier : Je dois avoir entendu cette chanson une centaine de fois.

"and I think to myself" (♪ et je pense en moi ♪)

"what a wonderful world" (♪ quel monde magnifique ♪)

"the colors of the rainbow" (♪ les couleurs de l'arc-en-ciel ♪)

"so pretty in the sky" (♪ si joli dans le ciel ♪)

"are also on the faces" (♪ sont également sur les visages ♪)

"of people going by" (♪ des gens qui passent ♪)

(Lisbon, Richard Haibach, avocat)

Lisbon : Nous avons trouvé des dizaines de photos de jeunes femmes dans la maison de votre client.

Avocat : C'est votre justification pour le retenir pour meurtre ? Qu'il a pris des photos? Il est photographe.

Lisbon : Photographies sexuellement suggestives prise sans consentement.

Richard Haibach : Prises en public sans aucune plainte. Ce n'est même pas une manie, c'est un hobby.

Lisbon : Il a menti sur son emploi du temps la nuit du meurtre.

Richard Haibach : J'étais sorti prendre des photos.

Avocat : Pas exactement un crime capital. En attendant, mon client endure un harcèlement policier pour un crime qu'il n'a pas commis.

Richard Haibach : Je n'ai pas tué ces filles!

Avocat : Richard, ne dites pas un mot. Agent Lisbon, libérez le maintenant, ou je vous poursuis pour harcèlement vous et le CBI à la première heure demain matin.

Lisbon : M. Haibach, vous êtes libre de partir.

Richard Haibach : Je vous remercie.

 

Maison dans laquelle James Panzer a son appartement

(Jane, James Panzer)

 

James Panzer : Mon appartement est à l'étage. Pardonnez le désordre. Les articles de journaux, infos sur les victimes, des entretiens avec les familles - profitez en.

Jane : Difficile de savoir par où commencer.

James Panzer : Euh, de l'eau? Soda? Café?

Jane : De l'eau serait formidable. Puis-je fouiller?

James Panzer : Oh, je vous en prie.

Jane : Je vous remercie. Scène de crime ... (Jane trouve un lecteur MP3, le met en marche) "I see trees of green" (♪ je vois les arbres verts ♪) J'espère que ça ne vous dérange pas. La musique m'aide à réfléchir.

James Panzer : Oh, pas du tout. (Panzer regarde Jane longuement.) Je vais mettre l'eau ici.

"for me and you" (♪ pour moi et vous ♪)

"and I think to myself" (♪ et je pense en moi ♪)

"what a wonderful world" (♪ quel monde magnifique ♪)

Jane : Plus j'y pense, plus je commence à croire que votre analyse du tueur de San Joaquin peut être fausse.

James Panzer : Comment cela?

Jane : Eh bien, vous avez dit que c'est un puriste, un homme qui tue simplement pour le plaisir. Je commence à penser qu'il est très perturbé et tue par besoin d'attention, négligé étant enfant, je suppose. Qu'en pensez-vous, Jim?

James Panzer : Eh bien, je pense que vous vous trompez totalement. Ecoutez, je connais le tueur de San Joaquin mieux que quiconque, comme vous l'avez dit. J'ai passé plus d'un an à habiter son esprit. Cet homme est brillant. C'est un génie qui a exécuté des cercles autour de la police. Il a tué à volonté sans conséquences. C'est un homme à craindre, pas à plaindre. (Le téléphone de Jane sonne.)

 

Jane : Excusez-moi. (Il prend l’appel.) Allo ?

Lisbon : Jane? La police de San Francisco a trouvé un autre corps. On dirait le tueur de San Joaquin.

Jane : Okay. (Il raccroche.)

James Panzer : C'est lui, n'est-ce pas? Il a tué à nouveau.

(Lisbon, Jane, Luther Wainright)

(Jane rejoint Lisbon et le reste de l’équipe sur le lieu où la victime a été retrouvée)

 

Lisbon : Nom Jill Reisert, 18 ans. C'est le tueur de San Joaquin. Les mains, les pieds liés avec le même câble, avec le même nœud. Tué ailleurs, jetée au hasard.

Jane : Cailloux sur les yeux?

Lisbon : Non, pas d'yeux. Quelques jours seulement après le dernier meurtre.

Jane : Il aime l'attention désormais. Plus grande ville, plus grande scène plus grande violence. Il devient de plus en plus excité par tout ça. A quelle heure a-t-elle été tuée?

Lisbon : Basé sur la rigidité, le coroner pense que c'était tôt ce matin. Haibach était libre. Il aurait pu le faire.

Jane : Non. Je sais qui a fait ça. James panzer.

Luther Wainright : Panzer? Le journaliste couvrant l'affaire? La police de Fresno a vérifié.

Jane : Il l'a fait… Il avait un alibi pour deux des meurtres, forcément faux. Vérifiez-les si vous ne me croyez pas, ou pas. Je m'en fous. Je sais que c'était lui.

Luther Wainright : Preuves. C'est le problème. Nous n'avons rien qui le relie au crime. Le FBI veut prendre cette affaire. Je fais tout mon possible pour les retenir, mais honnêtement, je n'en ai pas le pouvoir. Nous avons besoin d'une arrestation.

Jane : Je vais l'attraper. J'ai juste besoin de temps.

Luther Wainright : Temps que nous n'avons pas.

Jane : J'ai dit que je l'aurai.

Luther Wainright : Okay. De combien de temps avez-vous besoin?

Jane : Il sera en prison avant demain matin.

Luther Wainright : Vous avez jusqu'à demain matin. Bonne chance.

 

Lisbon : Panzer sait tout sur cette affaire. Nous n'avons obtenu aucune preuve légale et aucun témoin oculaire. Comment pensez-vous l'attraper?

Jane : Nous allons enlever ce qu'il désire le plus.

(Jane, Karen Cross)

 

Karen Cross : M. Jane. Des nouvelles?

Jane : Euh, n-pas maintenant, Karen.

Karen Cross : S'il vous plaît, donnez-nous un truc, n’importe quoi.

Jane : Okay. Nous avons un suspect. Nous allons faire une arrestation ce soir. Nous allons l'annoncer à la presse à la première heure demain matin.

Karen Cross : C'est qui ?

Jane : Vous le saurez demain.

Karen Cross : Allons, Patrick. I faut m'en dire plus. C'est l'un des suspects précédents ? N'est-ce pas?

Jane : Ce n'est pas moi qui vous le dirais.

Karen Cross : Vous pouvez me faire confiance.

Jane : Non, je veux dire, karen. Ca ne doit pas être rendu public aujourd'hui. Je vous dis seulement d'être de garde demain matin.

Karen Cross : Je vous remercie. […] Attendez. Patrick. Je vous propose toujours de venir dans mon émission demain soir.

Jane : Euh, ouais, merci, mais non, merci.

Karen Cross : Pensez-y seulement, c'est tout ce que je demande.

Jane : Bien sûr.

Karen Cross : Dan. Dan. Appelez le bureau demandez l'ouverture à 07h00. J'ai une histoire qui va tomber.

 

Dans le bureau de Wainright, au CBI

(Wainright, Jane, Lisbon)

 

Luther Wainright : D'accord, Qu'est-ce qui se passe?

Jane : Panzer a commis ces meurtres d’orgueil. Il veut créer une mythologie autour du tueur de San Joaquin. C'est pourquoi il a commencé sur le site Web. Il ne veut pas seulement tuer. Il veut être admiré.

Luther Wainright : Oui ?

Jane : Donc nous allons arrêter quelqu'un d'autre pour meurtre, quelqu'un de pathétique et d'indigne détruisant ainsi sa mythologie avec un coup fatal. Panzer va sortir tuer encore, juste pour prouver qu'on se trompe, et nous serons là à l'attendre.

Luther Wainright : Arrêter quelqu'un d'autre?

Lisbon : Vous êtes sûr, patron? C'est mon affaire.

Jane : Allez, vous revenez. Lâchez-moi !

 

Maison de Richard Haibach

(Lisbon, Richard Haibach, Van Pelt)

Lisbon : Richard Haibach. Je vous arrête.

Richard Haibach : Pour quoi?

Lisbon : Nous allons trouver quelque chose.

Devant l’interphone de Panzer

(Jane, James panzer)

Jane : Bonjour? M. Panzer, c'est Patrick. J'ai quelques informations. Nous l'avons eu. Le tueur de San Joaquin. Nous avons procédé à une arrestation.

James Panzer : Ouais, j'ai entendu les nouvelles, mais je n'y crois pas. C'est qui ?

Jane : Richard Haibach.

James Panzer : Eh bien, je pensais qu'il avait un alibi.

Jane : Faux. Il a menti sur tout ça, ce qui n'est pas trop dur à démonter, si vous savez ce que vous faites.

James Panzer : Et vous êtes certains que c'est lui?

Jane : Nous avons trouvé des photos des jeunes femmes dans sa maison. Deux des victimes étaient parmi elles.

James Panzer : Eh bien, cela ne prouve pas qu'il est le tueur.

James Panzer : Nous avons trouvé quelque chose d'autre. Je ne peux pas commenter les détails, mais le procureur est persuadé que c'est lui, la proximité Haibach du meurtre de Karp et les photos seront suffisants pour une condamnation. Nous allons l'annoncer à la presse demain matin. Je voulais que vous le sachiez d'abord, compte tenu de votre ... Attachement personnel à l'affaire. Et je voulais juste passer vous dire merci pour votre aide, Jim.

James Panzer : Oh, oui, bien sûr. Ecoutez, vous voulez verre ou quelque chose?

Jane : Non, merci. Vous permettez que j'utilise vos toilettes?

James Panzer : Oh, bien sûr, bien sûr.

Jane : A droite au fond du couloir ?

James Panzer : Oui.

Vous êtes sûr que vous ne voulez pas boire un verre ou une collation?

Jane : Oh, non. Je dois y aller. Vous savez, c'est marrant, non?

James Panzer : Quoi ?

Jane : Nous avions tous deux torts au sujet du tueur de San Joaquin. Ce n'était pas un puriste, ce n'était pas un homme désespéré voulant l'attention. C'était juste un malade, sexuellement dérangé qui aime prendre des photos de petites filles. Un simple d'esprit pervers. Bonne nuit.

Extérieur

(Jane, Lisbon )

 

Jane : Allez viens. Il est là.

Lisbon : Attendez. Je vais appeler la police. Pour renforts. Jane!

Jane : Les dames d'abord !

Euh ... Lisbon? Impossible de vous en empêcher, hein ?

Lisbon (à Panzer) : Mettez vos mains en l'air. Ecartez vous de la table. Qu'est-ce que vous faites ici? J'ai dit mettez vos mains en l'air maintenant!

James Panzer : Ecoutez, vous ne comprenez pas. J'ai j -

Lisbon (à Karen Cross) : Que faites-vous ici? Eteignez la camera.

James Panzer : Karen m'a appelé il y a une heure. Elle m'a donné cette adresse. Elle m'a demandé de la rencontrer ici. Je n'étais jamais venu ici avant.

Lisbon (à Karen Cross) : J'ai dit éteignez la camera.

Karen Cross : Eteignez la

Lisbon (à Karen Cross) : Vous l'avez appelé ?

Karen Cross : C'est l'expert. Je le voulais pour authentifier la salle utilisée par le tueur de San Joaquin.

Lisbon : Comment avez-vous connu ce lieu?

Jane : Elle a été contactée par lui, par le tueur de San Joaquin.

Karen Cross : Oui. Juste après ma diffusion de 7h, où j'ai annoncé que le CBI avait quelqu'un en garde à vue. Quelqu'un m'a envoyé un texto, depuis numéro bloqué, a dit être le tueur et m'a donné cette adresse.

Lisbon : D'accord. Dehors. C'est officiellement une scène de crime du CBI. Allons-y!

James Panzer : J'ai essayé de vous dire que vous vous trompiez d'homme.

Jane : Vous avez arrangé tout ça. Vous saviez que nous vous suivions.

James Panzer : Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais je dois admettre, je suis très blessé par tout ça. Je veux dire que je pensais que vous cherchiez mon aide, que nous étions des âmes sœurs. En fait vous me mentiez tout le temps. Vous m'avez utilisé. Ce genre de duplicité - mener une double vie - je ne sais pas comment vous faites ça.

 

Dans le bureau de Wainright

(Luther Wainright, Lisbon, Jane, Susan Darcy)

Luther Wainright : Agent Lisbon, Jane, je voudrais vous présenter l'agent spécial du FBI Susan Darcy. Dès ce matin, elle et son équipe prendront la relève de l'enquête.

Lisbon : Monsieur…

 

Jane : Non, c'est ok, ça va.. L'homme que vous voulez est James panzer.

Susan Darcy : Quel genre de preuve avez-vous sur Panzer?

Jane : Eh bien, rien - rien de concret. Pas, euh, votre type de preuve, de toute façon.

Susan Darcy : C'est quoi votre type de preuve?

Jane : Son armoire à pharmacie est trop soignée.

Susan Darcy : C'est une perspective intéressante. Je vais consulter les dossiers et, si Panzer nous intéresse, vous pouvez être assurés que mn équipe et moi seront sur lui.

Jane : Non, vous ne le ferez pas.

Lisbon : Jane?

Jane : Pendant qu'elle assimilera les dossiers Panzer tuera à nouveau.

Luther Wainright : Vous n'êtes pas constructif en ce moment.

Jane : Je vais être honnête.

Susan Darcy : C'est bon. Je comprends que vous êtes contrarié. Vous avez toutes les raisons d'être bouleversé. Je le serais aussi, si quelqu'un reprenait mon affaire. S'il tue à nouveau, ce sera ma responsabilité, et j'en répondrais Mais laissez-moi être très claire cette enquête est actuellement en la juridiction du FBI.

Luther Wainright : Elle est toute à vous.

Susan Darcy : Je vais avoir besoin de ces dossiers dès que possible, s'il vous plaît.

Lisbon : Ouais.

Lisbon : Jane. Jane, tu as entendu Wainright. Nos mains sont liées.

Jane : Ouais. Ouais. Peut-être les vôtres.

 

Plateau télé de l’émission de Karen Cross

(James Panzer, Karen Cross, Jane)

 

James Panzer : Eh bien, Karen, sans manquer de respect à l'IBC ou le FBI, mais ce n'est pas un bon signe quand une affaire aussi complexe et importante que celle-ci est transférée entre agences. Il y a. - il y a un manque de de communication et de cohérence, il y a une vaine réplication de l'effort. Je veux dire, vous voyez les mêmes problèmes dans la recherche de l'assassin du zodiaque.

Karen Cross : Euh, gardez cette pensée, James. Nous serons de retour après une courte pause Avec notre invité, James Panzer, et un invité spécial surprise, le consultant du CBI Patrick Jane.

Assistant : Et ... Coupez.

Jane : J'espère que ça ne vous dérange pas.

Karen Cross : Patrick, merci beaucoup d'être venu. On reçoit bien le micro de M.Jane ?

Assistant : Oui, on le reçoit. Dans cinq, quatre, trois, deux ...

Karen Cross : Nous accueillons maintenant pour cette Édition spéciale sur SJK, Patrick Jane, un consultant du CBI, qui a sa propre histoire étonnante de terrible tragédie et de vengeance froide. Patrick, merci de nous rejoindre.

Jane : Oh, c'est mon plaisir, Karen. James.

Karen Cross : En un mot, pourquoi le San Joaquin tueur s'avère si difficile à appréhender?

Jane : Eh bien, James a tout à fait raison. Il y a trop de cuisiniers dans la cuisine. Mais moi, je voudrais également ajouter que le tueur de San Joaquin est quelqu'un de très attaché lui-même à l'enquête en quelque sorte - quelqu'un, euh, masqué en pleine lumière.

Karen Cross : Intéressant, vous pensez à quelqu'un en particulier ?

Jane : Nous avons nos soupçons.

Karen Cross : Eh bien, cela semble prometteur. Peut-on s'attendre à une arrestation bientôt?

Jane : Très probable.

James Panzer : Euh, Karen si je peux poser une question à Jane, je voudrais -

 

Karen Cross : en fait, euh, attendez instant, James.

James Panzer : Eh bien, je... Pouvez-vous préciser, Patrick? Euh, qu'est-ce qui vous fait penser que le tueur de San Joaquin sera pris prochainement?

Jane : Eh bien, il est piégé dans sa propre mythologie. Euh, il a bu son propre Kool-Aid, pour ainsi dire.

James Panzer : Eh bien, il n'y a absolument rien qui le suggère.

Jane : Vous avez raison, James, je n'ai pas de preuve, euh, juste je ressens cet homme. Le tueur de San Joaquin est une personne peu triste vivant dans un monde fantastique de pouvoir et de prestige. C'est seulement une question de temps avant qu'il ne fasse une erreur.

Karen Cross : Jim?

James Panzer : Eh bien, je voudrais dire que je crois ce que M. Jane dit, mais je ne peux pas être plus en désaccord. Je veux dire, cet homme est intelligent, il est rationnel, il est génial, en fait.

Jane : Je -Je respecte vos compétences en tant que journaliste et en tant que blogueur, James, mais c'est mon métier, et je ne pense pas que vous compreniez cet homme du tout.

James Panzer : Eh bien, c'est absurde! Je veux dire, c'est juste ... C'est ... Votre avis, et je respecte cela. Mais, Patrick, je veux dire, je crois qu'il faut vraiment examiner les faits en entier.

Karen Cross : James, un instant.

James Panzer : Laissez. Si seulement je pouvais répondre rapidement.

Karen Cross : Et vous aurez cette chance lorsque nous reviendrons sur la recherche de l'assassin de San Joaquin. (Ils ne sont plus à l’antenne).

C'est bon. 30 secondes, tout le monde.

Bon boulot, les gars.

James Panzer : Je sais ce que vous faites. Vous pensez que je suis stupide?

Jane : Oui.

James Panzer : Vous n'allez pas me gâcher ça.

Karen Cross : Lorsque nous reprenons, Jim, c'est à vous.

Dix secondes.

Dans cinq, quatre, trois, deux ... (reprise de l’émission)

Karen Cross : James Panzer peut être l'homme qui connaît le mieux le tueur de San Joaquin. Dites-nous, Jim, il va tuer à nouveau?

James Panzer : Eh bien, Karen, je déteste dire cela, mais, oui, je, je pense que cet homme va frapper à nouveau, et je pense qu'il y aura beaucoup beaucoup plus de victimes.

Karen Cross : Une prédiction sombre. Euh, qu'est-ce qui vous fait penser cela?

James Panzer : Eh bien, il est de plus en plus audacieux et plus confiant chaque jour - plus sûr de ses capacités et de sa supériorité. Pourquoi pas ? Il a été en mesure d'échapper à la détection facilement, il est trop bon pour être attrapé.

Karen Cross : Patrick, des pensées? Patrick?

Jane : C'est marrant. John le Rouge pensait exactement la même chose. Je ne pense pas que le tueur de San Joaquin sera aussi facile à tuer que John le Rouge.

James Panzer : Vous vous trompez. John le Rouge était un tueur accompli, sans doute, et je vous félicite pour nous en avoir débarrassé. Mais il n'y a aucune comparaison avec le tueur de San Joaquin. John le Rouge était un sociopathe commun - paresseux, négligent, délirant.

Jane : Vous n'avez vraiment aucune idée de ce que vous dites. John le Rouge…

James Panzer : John le Rouge est mort. Et le fait qu'il s'est laissé capturer et tuer par vous le prouve. Comparé à S.J.K., John le Rouge n'était rien. Un amateur déjà oublié.

Jane : Vous, euh ... Vous avez été très bon là-bas.

James Panzer : Eh bien ... Je vous remercie. J'ai été bon.

Plus tard

 

Jane (au téléphone) : Allo ? Où? (sur les lieux) Qu'est-il arrivé? Panzer.

Lisbon : Voyez vous-même.

Panzer a été tué par John le Rouge.

4X07 blinking red light

(3.11.2011)

 

Extérieur jour.

Dans une rue résidentielle, la DS de Jane garée, feux de detresse allumés.

(Jane, Lisbon, Cho)

Jane (décroche son téléphone et apparaît de derrière la carrosserie de la DS tel un diable sortant de sa boite): Morning Lisbon.

Lisbon (près du Bay Bridge): Morning. You close?

Jane (assis en tailleur sur une roue de la DS, enjoliveur, croix et vis autour de lui, la voiture sur cale): No. Flat tire.

Lisbon: All right. Well, we'll talk when you get here.

Jane: Oh, wait a minute. Just 'cause I'm not there doesn't mean I can't be of help. Hold on a sec. Lisbon: What do you got?

Cho: Victim's name is Michelle Karp...

Jane (pose son téléphone en équilibre sur la roue de la DS): I'm putting you on speaker. (remet les vis en place sur la roue changée)

Cho: 19. She left the restaurant where she worked around 11:00 p. M. Never made it home.
Looks like she was abducted and murdered. Her body was dumped here sometime late last night.

Dog walker found her an hour ago.

Lisbon: Thanks.

(Cho s’en va)

Lisbon (à Jane au téléphone, s’approchant du corps de la victime): The body's on state park land near a picnic area not far from the road.

Jane: How was she killed?

Lisbon: Her throat was slit. It looks pretty clean, precise.

Jane: Blood?

Lisbon: Hardly a drop. She's fully clothed, so probably no sexual assault. Her hands and feet are bound with wire. Small pebbles have been placed on her eyes.

Jane: Huh, nice touch. Pebbles from the crime scene?

Lisbon: It looks like it, yeah.

Jane: And the (aux prises avec la croix afin de serrer les vis) Oh! And the wire?

Lisbon: It's knotted. Neatly, carefully.

Jane:Someone took their time. Yeah you right.
Lisbon: I didn't say anything.

Jane: No, but you were thinking something.You were thinking, whoever did this has killed before many times.

Lisbon: Yes, but I can't assume that.

Jane: Trust your instincts, Lisbon.

Cho: Hey boss. Just got off the phone with Fresno P.D. in the past 18 months. Like we've got a serial killer.

Jane: Huh? See? You called it, Lisbon. You called it! (Lisbon regarde son téléphone avec surprise)


Générique

Dans le bureau commun à l’équipe, Jane assis sur son canapé lit un dossier

(Rigsby, Lisbon, Van Pelt, Jane)

Rigsby (fait une présentation devant un tableau couvert de photos des différenes victimes): Fresno P.D. sent over their files about an hour ago. Here's what we got so far.

The San Joaquin killer abducts young girls, all between the ages of 16 and 20. He takes them to a location where he binds their hands and feet with wire, then cuts their throat before dumping the bodies. Small objects found near the crime scene are placed over their eyes... pebbles, pieces of glass, and bottle caps so far.

Lisbon: Any pattern to where the bodies were found?

Rigsby: No, it seems random, but we...

Van Pelt: Fresno P.D. did say that all of the girls were taken at opportune moments, often the only time of day that they were left alone, meaning he stalks them before he kills them.

Lisbon: Does Fresno P.D. Have a suspect?

Rigsby: Yep. (fait pivoter le tableau découvrant ainsi les photos de suspects)

Lisbon: Eight suspects?

Rigsby: Yeah. Because of the lack of forensic evidence, they haven't been able to narrow down the list.

Lisbon: All right. Grab Cho, get the list of names, and talk to them one by one.

Rigsby: Okay.

Jane: Humm

Lisbon: What?

Jane: Well, you're just going through the motions.

Lisbon: Yeah, it's called police work.

Jane: Well, why not try a fresh approach?

Lisbon: Like what, tarot cards?

Jane (s’approche du tableau): Go directly to the one that feels right. Look, these are all viable suspects. The Fresno P.D. Did their job well.

Jane: So you're just gonna do the same job over again? Take a close look at these guys. Use your intuition. Which one is guilty?

Lisbon: I don't know.

Jane: Oh, come on. You've been a cop for a long time. What you don't know is how much you know without knowing you know it. Take a guess and run with it.

Lisbon: All right. Okay.

Jane: Okay.

Lisbon: All right. Okay. (décroche une photo) Not him. Bow tie... no (une autre photo, sous le regard impressionné de Jane). Not him... (une autre photo) Or him (encore une autre photo). It could be him.

Jane: Sneaky eyes.

Lisbon: On the other hand, he's got a college education.

Jane: Eh, that profiling blather... forget about that. Go with your gut. (Lisbon décroche une autre photo du tableau) There. In seconds, you've whittled it down to a manageable three suspects. Which one of these guys jumps out at you? (Jane la regarde intensément. Il lui désigne une photo) This one?

Lisbon: Well, yeah, but it's just a hunch. I don't even know why.

Jane: Best kind of hunch. As good a place to start as any. (il lui donne la photo de celui qu’elle vient de désigner) Nicely done, Lisbon. (regard autant admiratif que taquin, s’éloigne)

 

Extérieur jour. La voiture de Lisbon et Van Pelt se gare devant une maison.

(Van Pelt, Lisbon, Richard Haibach)

Van Pelt (lit le dossier du suspect): His name is Richard Haibach. He's 44 years old, lives alone. He has an alibi for two of the murders, but Fresno P.D. logged complaints against him for loitering. (Lisbon descend de la voiture, s’attache les cheveux avec un élastique) Apparently he likes to park outside local high schools, including one a victim went to. That's all I got.

Lisbon (se penche à l’intérieur de la voiture): All right. You mind waiting here? I want to talk to him on my own.
Van Pelt: Sure. (stupéfaite)

Lisbon s’approche de la maison, frappe à la porte. Un homme ouvre juste assez la porte pour se glisser dans l’entrebâillement.

 

Lisbon: Richard Haibach?

Richard Haibach: Who are you?

Lisbon: I'm agent Lisbon with the CBI. You mind if I ask you a few questions?

Richard Haibach: Actually, I do.

Lisbon: It shouldn't take long, sir. Can I come in?

Richard Haibach: Uh, not without a warrant.
Lisbon: Okay. Uh, can you tell me where you were last night?

Richard Haibach: Home alone all night. Why, was there another murder?

Lisbon: I can't comment on an ongoing investigation, sir.

Richard Haibach: That means there was one. I'm not dumb. I have said a hundred times already, I’ve got nothing to do with this.

Lisbon: Sir, I didn't...

Richard Haibach: You people just won't let go. I'm getting so tired of you harassing me all the time.

Lisbon: Mr. Haibach, I just have a few questions, and then I'll be on my way.

Richard Haibach: I know the law. I don't have to answer your damn questions. I don't have to to tell you anything. (claque la porte et la verrouille)

Lisbon reste quelques secondes, hésite à frapper à la porte, finit par appeler Rigsby au bureau du CBI.

Rigsby: Hey, boss.
Lisbon: Anything?
Rigsby: Yeah, I checked out the other two suspects on the list. The first has been out of state all week. The FAA. flight list confirms it. The second was at home with his wife, kids, and in-laws last night.

Lisbon (regagne la voiture): Anyone else on the list?

Rigsby: Cho's working those. Half alibied out straightaway. He's starting on the other half now.

Lisbon: Hold off. I want you two to canvas the area of the crime scene. See if you can put Richard Haibach anywhere near there last night.

Van Pelt: So? Is he our guy?

Lisbon: I didn't get a good feeling from him.

(Lisbon démarre la voiture)

 

Extérieur jour, devant l’entrée du CBI.

Karen se prépare à interwiever Panzer et Wainright.

(Karen Cross, James Panzer, Jane, Luther Wainright)

 

Karen Cross (à Panzer et Wainright): So we'll start with an intro, you know, background on the San Joaquin killer, and then I’ll go right into questions for you two. (à son caméraman): Um, wait. Excuse me, gentlemen, one moment, please. Paul, can you hold the roll?

Karen Cross (à Jane qui est dans les parages): Mr. Jane, how are you?

Jane: Hello, Karen.

Karen Cross: I understand, but I have a new show now. (elle lui donne sa carte de visite) It's a whole new format, more intimate, none of that "gotcha" journalism that they made me do.

Jane: What'd they do, hold your shoes hostage?

Karen Cross: Very funny. This week I'm taking an in-depth look at the San Joaquin killer. I was hoping you'd join me for the broadcast thursday night, offer your insight and personal experience.

Jane: You don't need me. You have special agent Wainright here. He's a good, honest man.

Karen Cross: Yes, but he doesn't pop on camera the way you do.

Jane: Oh, Karen, you flatter me. Good to see you. Be well. (il rentre dans la bâtiment)

Karen Cross (au caméraman): Let's go.

 

(Karen Cross, James Panzer, Luther Wainright)

Karen Cross: With me today is Special Agent Luther Wainright of the CBI...welcome... and James Panzer, an investigative crime reporter and blogger. Mr. Panzer, we'll start with you. You've been tracking the San Joaquin killer for how long now? (Jane observe du haut d’un escalier)

James Panzer: Well, it's been, uh,nearly two years now, Karen. That's when he took the life of Molly Maier, a young girl who lived just down the street from me back in Fresno. Uh, that was his first victim that we know of.

Karen Cross: And pursuing him is pretty much your life now, right? You created a web site devoted to his capture?

James Panzer: Yes, that's right. Molly's family... they're good people, and they deserve justice. All his victims deserve justice. I'm simply trying to help achieve that goal.

Karen Cross: And S-Special... Lieutenant Wainright...

Luther Wainright: Special Agent Wainright.

Karen Cross: Special Agent... and Special Agent Wainright, how close are you to that goal, to arresting the San Joaquin killer?

Luther Wainright: Well, Karen, we are absolutely making progress.

 

 

Dans le bureau de l’équipe. Jane tape sur le clavier d’un ordinateur.

Lisbon entre dans le bureau

Lisbon: Working on a computer? What's next, ray guns, teleporters?

Jane: Hum...

Lisbon (répond à son portable): Hang on. Hey, Cho.

Cho dans la rue.

Cho: Haibach wasn't home last night. He was at a bodega close to the crime scene about an hour before Michelle Karp went missing. Owner I.d.'d him, said he was parked in front of his store for 20 minutes before he went inside.

Lisbon: How close is close to the crime scene?

Cho (à Rigsby qui sort d’une boutique en mangeant un hot dog): Hey, how far from the crime scene are we?

Rigsby (la bouche pleine de nourriture): Six blocks.

Cho: What?

Rigsby: Six blocks!

Cho: Six blocks.

Lisbon: All right.I'll work on judge Waters. The proximity and the fact that Haibach lied should be enough to get him to sign off on a search warrant.

Cho: Okay.

Rigsby: What?

Cho: How do you not feel that on your face? (il regarde le haut de son visage)

Rigsby: Feel what?

Ils regagnent leur voiture.

 

Extérieur jour. Dans un parc près du Golden Gate Bridge

(Jane, James Panzer)

Jane rejoint Panzer qui est assis sur un banc du parc.

Jane: James Panzer? Patrick Jane.

James Panzer: Hello.

Jane: Thanks for meeting with me.

James Panzer: Oh, anything Ican do to help with the investigation.

Jane: So, James, what's your deal? You've devoted your life to the capture of a serial killer. That's either very saintly or very weird.

James Panzer: Well, that's an odd notion coming from you, and I know about you, Mr. Jane.

Jane: Ah, I thought you might. Red John did kill my family. Uh, what is it that gives you cause? What did Molly Maier mean to you?

James Panzer: Well, I didn't know her.I never spoke to her. I just saw her at the bus stop a couple of times, but, uh, it was such a brutal act. I mean, it was so close to home that it had a visceral impact on me that I couldn't shake. I don't know why. I mean, people search for reason or meaning behind events in their lives, when more often than not, there is none. Oh, uh, congratulations, by the way.

Jane: Thank you... For what?

James Panzer: You killed Red John.

Jane: Oh, that. Yes.

James Panzer: What was that like?

Jane: Yeah, uh... Not as satisfying as you might think. You know, something occurred to me while I was reading your web site.

James Panzer: Yes?

Jane: The people that post comments on the site, uh, have you considered that one of
them might be the San Joaquin killer?

James Panzer: Well, it's a possibility, albeit a rather obvious one. You see, the San Joaquin killer is not like other serial killers. He doesn't kill for the same reasons. He commits murder solely for the immediate pleasure that he takes in the act. The media, other people's reactions... that's irrelevant to him.

Jane: A purist.

James Panzer: Exactly. Consider the way he murders his victims. He slits their throats slowly, carefully, so he can watch the life drain out of their eyes. Uh, I apologize if I'm making you uncomfortable.

Jane: Oh, no. It's in my wheelhouse.

James Panzer: This killer has come to consume me.

Jane: Mr. Panzer, how would you feel about helping me with this investigation?

James Panzer: Well, there's nothing I would like more.

Jane: Excellent.

(Jane serre la main de Panzer)

 

Extérieur jour.

Lisbon et Van Pelt devant la porte d’entrée de la maison de Haibach

(Lisbon, Richard Hibach, Van Pelt)

Lisbon (tambourine à plusieurs reprise sur la porte): Mr. Haibach, CBI. Open up.

Richard Haibach: I told you, I’m through answering your questions. I'm through being harassed. I have rights, like anybody else, right? I don't want to have to talk to you!

Lisbon: This is a warrant to search the premises. Could you step aside, please?

You clear the back. I'll wait here.

Richard Haibach: Abuse of power... that's what this is. 11 mn 45

Lisbon: Step aside. ( )I said, step aside!

Van Pelt: Lisbon!

 

 

 

Did you I.D. Any of the women in the photos yet?

Some, but so far we haven't been able to match any to the San Joaquin killer's victims. Haibach would have burned them first. He's not stupid.

Lisbon: Keep on looking. His lawyer's on his way. He won't talk without his lawyer.

 

Derrière la vitre sans tain de la salle d’interrogatoire de Richard Haibach

(Lisbon, Jane)

Lisbon: He's been around the block a few times with Fresno P.D.

Jane: Hmm.

Lisbon: "Hmm" what?

Jane: He's a meticulous, maladjusted loner who's into stalking young women, and he has no alibi.

Lisbon: Yeah, he certainly looks the part. I like him for this. I like him a lot.

 

 

Jane au téléphone

(Jane, James Panzer)

James Panzer: Hello?

Jane: It's Patrick Jane. What's your take on Richard Haibach?

James Panzer: Oh, he's, uh, one of the suspects that the Fresno P.D. identified.

Thanks. I don't disagree.

James Panzer: It's said that the truest motive for a serial killer often lies with the first victim. Molly Maier.

Jane: Yeah, I was wondering if you could introduce me to her family.

James Panzer: Yeah, I’d be happy to. Give me an hour or so.

Jane: Great. Thanks. And then maybe we can go over some of your research on the case?

James Panzer: Yeah, sure. You could come by my apartment after we visit the Maiers.

Jane: Thanks.

Okay.

 

 

Dans la maison des parents de Molly Maiers

(Tom Maiers, Mme Maiers, Jane, James Panzer)

Mme Maiers: Molly had just turned 16 when she was killed. She didn't even have her driver's license. She was walking home from her girlfriend's house, never made it home. We've been following the investigation. Jim's been good enough to keep us up-to-date with the others. All those girls. I can't believe that nobody's been able to catch up with this monster.
James Panzer: We will, soon.

Mme Maiers: I don't know... I don't know.

James Panzer: Now don't lose hope. Molly wouldn't want that, now, would she? No, she wouldn't. This killer will be brought to justice. You have my word.

Jane: You think I could take a look at Molly's bedroom?

Mme Maiers: No. I don't want... (elle regarde son mari) Of course. Tom, will you show him upstairs?

Jane: Thank you.

It's okay.

 

Dans la chambre de Molly, laissée en l’état

(Tom Maiers, Jane)

Tom Maiers: Sorry about the mess. We really should get around to cleaning it up. Truth is, neither of us has the heart for it.

"crap recital practice"

Jane: D-do you mind, uh...

Tom Maiers: Oh, uh, sure.

Jane: Thank you.

Tom Maiers: She loved to dance. That was, uh... Her thing. Worked really hard at it.

"I see trees of green"

"red roses,too"

"I see them bloom"

"for me and you"

"and I think to myself"

"what a wonderful world"

Tom Maiers: Once she decided she wanted to do something,there was no stopping her. Single-minded, determined. Just like her mother.

"and clouds of white"

"the bright blessed day"

Tom Maiers: Must have heard this song a hundred times.

"and I think to myself"

"what a wonderful world"

"the colors of the rainbow"

"so pretty in the sky"

"are also on the faces"

"of people going by"

 

 

 

(Lisbon, , Richard Haibach)

Lisbon: We found dozens of pictures of young women in your client's house.

That's your justification for holding him for murder? That he took pictures? He's a photographer.

Lisbon: Sexually suggestive photographs taken without consent.

Taken in public without any complaints. That's not even a misdemeanor.That's a hobby.

Lisbon: He lied about his whereabouts the night of the murder.

Richard Haibach: I was out taking photos.

Not exactly a capital offense. Meanwhile, my client has had to endure continued police harassment for a crime he didn't commit.

Richard Haibach: I did not kill those girls!

Richard, do not say another word. Agent Lisbon, either release him now, or I'm bringing a harassment lawsuit against you and the CBI first thing tomorrow morning.

Lisbon: Mr. Haibach, you're free to go.

Richard Haibach: Thank you.

 

 

Maison dans laquelle James Panzer a son appartement

(Jane, James Panzer)

James Panzer: My apartment's upstairs. Pardon the mess. Newspaper articles, background on the victims, interviews with the victims' families... enjoy.

Jane: Hard to know where to start.

James Panzer: Uh, water? Soda? Coffee?

Jane: Water would be great. Can I just dig in?

James Panzer: Oh, be my guest.

Jane: Thank you. Crime scene... (Jane trouve un lecteur MP3, le met en marche)

"I see trees of green" hope you don't mind. Music helps me think.

James Panzer: Oh, not at all. (Panzer regarde Jane longuement) I'll put the water over here.

"for me and you"

"and i think to myself"

"what a wonderful world"

Jane: The more I think about it, the more I'm starting to believe that your analysis of the San Joaquin killer may be wrong.

James Panzer: How so?

Jane: Well, you said he's a purist, a man who kills simply for the pleasure of it. I'm starting to think he's a deeply damaged man who kills out of a need for attention. Neglected as a child, I’d guess. What do you think, Jim?

James Panzer: Well, I think you couldn't be more wrong. Look, I know the San Joaquin killer better than anyone, as you yourself have said. I've spent over a year inhabiting his mind. This man is brilliant. He's a genius who's run circles around the police. He's killed at will without repercussion. This is a man to be feared, not pitied.

(le téléphone de Jane sonne)

Jane: Excuse me. (il prend l’appel) Hello?

Lisbon: Jane? S.F.P.D. Found another body. Looks like the San Joaquin killer.

Jane: Okay. (il raccroche)

James Panzer: It's him, isn't it? He's killed again.

 

(Lisbon, Jane, Luther Wainright, )

(Jane rejoint Lisbon et le reste de l’équipe sur le lieu où la victime a été retrouvée)

Lisbon: Name's Jill Reisert, 18. It's the San Joaquin killer. Hands, feet bound with the same
wire, tired in the same knot. Killed elsewhere, dumped randomly.

Jane: Pebbles on the eyes?

Lisbon: No. No eyes. Only days after the last murder.

Jane: He has a taste for attention now. Bigger city, bigger stage, bigger violence. He's getting more and more excited by it all. What time was she killed?

Lisbon: Based on the amount of rigor, coroner thinks it was sometime this morning. Haibach was free by then. He could have done it.

Jane: No. I know who did this... James Panzer.

Luther Wainright: Panzer? The reporter covering the case? The Fresno P.D. Would have checked him out.

Lisbon: They did. He had an alibi for two of the murders, both faked somehow.

Jane: Look into them if you don't believe me, or don't. I don't care. I know it was him.

Luther Wainright: Evidence. That's the problem. We don't have anything linking him to the crime. FBI's pushing to take over this case. I'm doing everything I can to hold them off, but honestly, I don't have the pull. We need an arrest.

Jane: I'll get him. I just need time.

Luther Wainright: Time we don't have.

Jane: I said I'll get him.

Luther Wainright: Okay. How long do you need?

Jane: I'll have him in custody by the morning.

Luther Wainright: Give you till the morning. Good luck.

 

 

Lisbon: Panzer knows everything about this case. We've got no forensic evidence and no eyewitnesses. How do you propose we catch him?

Jane: We take away what he wants most.

 

Mr. Jane. Any news?

Jane: Uh, n-not now, Karen.

Karen Cross: Please,give us a morsel, anything.

Jane: Okay. We have a suspect. We'll be making an arrest sometime tonight. We'll announce it to the press first thing tomorrow morning.

Karen Cross: Who is it?

Jane: You'll find out tomorrow.

Karen Cross: Come on, Patrick. I need more. Just tell me if it's one of the previous suspects. It is, isn't it?

Jane: You didn't hear it from me.

Karen Cross: You can trust me.

Jane: No, I mean it, Karen. You can't go public with this today. I'm only telling you so you're not caught off guard tomorrow morning.

Karen Cross: Thank you.

 

Karen Cross: Wait. Patrick. The offer's still open if you want.

Jane: Uh, yeah, thank you, but no, thanks.

Karen Cross: Just think about it. That's all I ask.

Jane: Sure.

Karen Cross: Dan. Dan. Call the office and clear the 7:00 open. I've got a breaking story.

 

Dans le bureau de Wainright, au CBI

(Wainright, Jane, Lisbon)

Luther Wainright: All right. What's going on?

Jane: Panzer committed these murders out of hubris. He wants to create a mythology around the San Joaquin killer. That's why he started the web site. He doesn't just want to kill. He wants people to be in awe of him.

Luther Wainright: Yes?

Jane: So we arrest someone else for the murders, someone pathetic and unworthy, thus destroying his mythology with one fatal blow. Panzer will go out and kill again just to prove us wrong, and we will be there waiting for him.

Luther Wainright: Arrest somebody else?

Lisbon: Are you sure, boss?

I got this.

Jane: Oh, come on. You people just don't quit, do you?

 

Maison de Richard Haibach

(Lisbon, Richard Haibach, Van Pelt)

Lisbon: Richard Haibach. You're under arrest.

Richard Haibach: For what?

We'll think of something.

 

Devant l’interphone de Panzer

(Jane, James panzer)

Jane: Hello? Mr. Panzer, it's Patrick. I have some information. We got him. San Joaquin killer. Made an arrest.

James Panzer: Yeah, I heard something about it on the news, butI didn't believe it. Who is it?

Jane: Richard haibach.

James Panzer: Well,I thought he had an alibi.

Jane: Faked. Lied about the whole thing, which is not too difficult to pull off if you know what you're doing.

Jane: We found pictures of young women in his home. Two of the victims were amongst them.

James Panzer: Well, that doesn't prove he's the killer.

Jane: We found something else. I can't comment on specifics, but the A.G.'s office is confident that it, along with Haibach's proximity to the karp murder and the photos will be enough for a conviction. We'll announce it to the press tomorrow morning. I wanted you to know first, given your... Personal attachment to the case. And I just wanted to stop by and say thanks for your help, Jim.

James Panzer: Oh, yes,of course. Look,can I get you a drink or something?

Do you mind if I use your restroom?

James Panzer: Oh,sure, sure.Right... right over there.

Jane: End of the hall here?

James Panzer: Yes.

 

James Panzer: You sure you don't want a drink or a snack?

Jane: Oh, no. I have to get going. You know, it's funnyisn't it?

James Panzer: What's that?

Jane: We were both wrong about the San Joaquin killer. He wasn't a purist, nor was he a man desperate for attention. He was just a sick, sexually deranged man that likes to take pictures of little girls. Simple-minded pervert. Good night.

 

Come on. There he is.

Lisbon: Wait. I'll call S.F.P.D. For backup.

Jane!

Jane: Um...Lisbon?

 

 

Couldn't stay away, could you?

Lisbon: Put your hands in the air. Step back from the table.

What are you doing here?

Lisbon: I said put your hands in the air now!

James Panzer: Look, you don't understand. I... J

Lisbon: What are you doing here? Turn the camera off.

James Panzer: Karen called me about an hour ago. She gave me this address. She asked me to meet her here. I have never been here before in my life.

Lisbon: I said turn the camera off. (à Karen )You called him?

Karen Cross: He's the expert. I wanted him to authenticate that this was, in fact, the kill room used by the San Joaquin killer.

Lisbon: How did you know about this place?

Jane: She was contacted by him, by the San Joaquin killer.

Karen Cross: Yes. Just after my 7:00 broadcast, during which I announced the CBI had someone in custody. Someone texted me from a blocked number, said he was the S.J.K. And then gave me this address.

Lisbon: All right. Out. This is officially a CBI crime scene. Let's go!

James Panzer: I’ve tried to tell you you had the wrong man.
Jane: You set this up. You knew we were following you.

James Panzer: I don't know what you're talking about, but I have to admit, I’m very hurt by all this. I mean, here I thought you were seeking my help, that we were kindred spirits. Where all along you were just lying to me. You were using me. That kind of duplicity... leading a double
life... I don't know how you do that.

 

Dans le bureau de Wainright

(Luther Wainright, Lisbon, Jane, Susan Darcy)

Luther Wainright: Agent Lisbon, Jane, I'd like you to meet FBI special agent Susan Darcy. As of this morning, she and her team will be taking over the investigation.

Lisbon: Sir..

Jane: No, it's okay. It's fine. The man you want is James Panzer.

Susan Darcy: What sort of evidence do you have on Panzer?

Jane: Well, nothing... nothing concrete. Not, uh, your kind of evidence, anyhow.

Susan Darcy: How about your kind of evidence?

Jane: His medicine cabinet is too neat.

Susan Darcy: That's an interesting perspective. I'll absorb the case files and if Panzer looks like a good unsub for us, you can be rest assured that my team and i will be on him.

Jane: No, you won't.

Jane? While she's absorbing the case files, Panzer will kill again.

You're not being constructive right now.

Jane: I’m just being honest.

Susan Darcy: It's okay. I understand you're upset. You have every reason to be upset. I would be, too, if someone was taking over my case. If he does kill again, it will be my responsibility, and I will answer for it. But let me be very clear... this investigation is now under the jurisdiction of the FBI.

 

Susan Darcy: I'm gonna need those case files as soon as possible, please.

Lisbon: Yeah.

 

Lisbon: Jane. Jane, you heard Wainright. Our hands are tied.

Jane: Yeah. Yeah. Maybe yours are.

 

 

Plateau télé de l’émission de Karen Cross

(James Panzer, Karen Cross, Jane)

James Panzer: Well, Karen, no disrespect to the CBI or the FBI, but it's not a good sign when a case as complex and important as this one is shuttled from agency to agency. There's... there's a lack of communication and consistency, there's a pointless replication of effort. I mean, you see the same problems in the search for the Zodiac killer.

James Panzer: Uh, hold that thought, James. We'll be right back after a quick break. With our guest, James Panzer,and a surprise special guest, CBI consultant Patrick Jane.

 

And...Clear.

Jane: Hope you don't mind.

We're getting Mr. Jane mic-ed, yeah?

In five, four, three, two...Joining us now on this S.J.K.

Special edition is Patrick Jane, a consultant with the CBI, who has his own amazing story of terrible tragedy and cold revenge. Patrick, thank you for joining us.

Jane: Oh, it's my pleasure, Karen. James.

Karen Cross: In a nutshell, why has the San Joaquin killer proven so difficult to apprehend?

Jane: Well, James is exactly right. There are too many cooks in the kitchen.

But I... I would also like to add that the San Joaquin killer is very likely someone that has attached themselves to the investigation somehow... someone, uh, hiding in plain sight.

Karen Cross: That's interesting. Is there anyone in particular that you're thinking of?

Jane: We have our suspicions.

Karen Cross: Well, that sounds promising. Can we expect an arrest anytime soon?

Jane: Very likely.

 

 

James Panzer: Uh, Karen if I may ask Jane a question,

I would... actually, uh, could you hold that thought,

 

Karen Cross: James?

James Panzer: Well, I... can... can you elaborate on that, Patrick? Uh, what makes you think that the San Joaquin killer will be caught soon?

Jane: Well, he's become wrapped up in his own mythology. Uh, he's drank his own kool-aid, so to speak.

James Panzer: Well, there is absolutely nothing to suggest that.

Jane: You're right, James, I have no evidence, uh, just a good sense of the man. The San Joaquin killer is a sad little person living in a fantasy world of power and prestige. It's only a matter of time before he makes a mistake.

Karen Cross: Jim?

James Panzer: Well, I would like to say I believe what Mr. Jane is saying, but I can't disagree more.I mean, this man is smart, he isrational, he's brilliant, in fact.

Jane: I... I respect your skills as a journalist and as a blogger, James, but I do this for a living, and I don't think you know or understand this man at all.

James Panzer: Well, that's absurd! I mean, that's just... That's... Your opinion, and I respect that.

Karen Cross: Great stuff, guys.

 

James Panzer: But, Patrick, I mean, I think you really should consider the plain facts.

Karen Cross: James, hold that thought.

Let... if I could just respond here for a moment.

And you'll have that chance when we come back with more on the search for the San Joaquin killer.

We're clear.

30 seconds, everyone.

Great stuff, guys.

James Panzer: I know what you're doing. You think I'm stupid?

Jane: Yes.

James Panzer: You're not going to ruin this for me.

Karen Cross: When we come back, Jim, you're up.

 

Ten seconds.

In five, four, three, two...

Karen Cross: James Panzer may be the man whoknows the San Joaquin killer best. Tell us, Jim, will he kill again?

James Panzer: Well, Karen, I hate to say this, but, yes, I ...I think this man will strike again, and I think that there will be many, many more victims.

Karen Cross: A dark prediction. Uh, what makes you think that?

James Panzer: Well, he is growing more bold and more confident every day... more sure of his abilities and his greatness. And why shouldn't he be? He's been able to evade detection so easily, he is too good to be caught.

Karen Cross: Patrick, thoughts? Patrick?

Jane: It's funny. Red John thought exactly the same thing. Somehow I don't think the San Joaquin killer will be quite as easy to kill as Red John.

James Panzer: You're very much mistaken. Red John was an accomplished killer, no doubt, and I applaud you for ridding us of him. But there is no comparison to the San Joaquin killer. Red John was a common sociopath lazy, sloppy, delusional.

Jane: You really have no idea what you're saying. Red John...

James Panzer: Red John is dead. And the fact that he allowed himself to be caught and killed by you just proves my point. Compared to S.J.K., Red John was nothing an amateur already forgotten.

Jane: You, uh...

 

Jane: You were very good out there.

Well... Thank you.

Jane: I was good.

 

Jane: Hello? Where?

What's happened?

Panzer.

Lisbon: See for yourself. Hope You Enjoyed.!!!

Kikavu ?

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