San Felix Island, près des côtes californiennes, survol de l’île.
Un corps de femme dénudé sur le rivage, couvert d’algues
Lisbon : Elle s'est échouée ici?
Van Pelt : Ecchymoses et abrasions sur le cou suggèrent une sorte d'attaque physique. C'est pourquoi ils nous ont appelés
Lisbon : Pas de vêtements, pas de papiers?
Van Pelt : Rien.
Lisbon : Elle n'est pas restée longtemps dans l'eau. Euh, contacte les garde-côtes, et demande s'ils ont eu un appel de détresse ou une personne disparue.
Van Pelt : Ouais. Il y a le gars qui l'a trouvée... William Gardiner. Il a vu le corps du haut de la falaise.
Un homme en bermuda et bâton de marche à la main s’entretient avec un agent de police un peu plus loin.
Lisbon : M. Gardiner?
Policier : Je vous remercie, monsieur. (Il s’éloigne.)
Lisbon : Je suis l'agent Lisbon. Vous pouvez me dire ce qui s'est passé ?
Gardiner : Je suis venu m'occuper des monarques.
Van Pelt : Papillons Il dirige un sanctuaire.
Gardiner : J'étais là-haut... là où se tient l'homme en costume. (Jane est cet homme, il leur fait un grand signe de la main.)
Extérieur jour. En haut d’une colline.
(Jane, Jed Stack)
Un monarque s’est posé sur sa main, il le regarde s’envoler.
Jane est interpellé par un cowboy à cheval.
Jed Stack : Hey! Vous là-bas. (Jane descend de sa colline, le cowboy s’approche au galop.) Vous êtes avec la police?
Jane : Patrick Jane. (Il montre son badge.)
Jed Stack : Jed Stack. C'est mon terrain. (Descend de cheval et lui serre la main)
Jane : Hé, Jed.
Jed Stack : Eh bien, il y a une femme morte sur la plage.
Jane : Ouais.
Jed Stack : Alors, qui est-elle?
Jane : Je ne sais pas. Une idée?
Jed Stack : Non. Comment le saurais-je?
Jane : Eh, c'est votre terrain. Je pensais que c'était peut-être, votre cadavre.
Jed Stack : C'est absurde.
Jane : Désolé. Je vous taquine. C'est souvent instructif. Pourquoi ne pas venir rencontrer mes collègues?
Sur la plage où se trouvent Lisbon, Van Pelt et William Gardiner
Jane : C'est Jed Stack. Agent Teresa Lisbon. Agent Grace Van Pelt. Ce sont des terres de Jed.
Jed Stack : Comment allez-vous, madame? M'dame. M. Gardiner, qu'est-ce que vous faites ici?
Gardiner : Je l'ai trouvée. Je cherchais des monarques.
Van Pelt : Papillons.
Jane : Oui. J'en ai vu quelques-uns.
Jed Stack : C'est une intrusion.
Gardiner : Pour l'amour de Dieu, oubliez vos droits de propriété pour une fois. Une femme est morte.
Jed Stack : La mort d'une femme n'a rien à voir avec votre intrusion.
Van Pelt : Alors, elle est sur votre terrain?
Jed Stack : Non Strictement parlant, ma terre se termine à la ligne des hautes eaux. Elle est sur un terrain public.
Van Pelt : Mais étant donné l'emplacement, peut-être qu'elle est locataire ou employée par vous?
Jed Stack : Je n'ai pas de locataire, et je n'emploie pas de femmes, et d'ailleurs, elle a été amenée par la mer. Elle doit avoir dérivé depuis de la partie continentale ou est tombée d'un navire. Rien à voir avec moi ou mon ranch ou cette île.
Jane : Ca se tient. Enchanté, M. Stack, et, euh, l'homme papillon. Gardiner, ouais? (il leur serre respectivement la main)
Gardiner : Oui.
Jane : Vous n'êtes pas nés ici ?
Gardiner : Non.
Jed Stack : Pourquoi cette question ?
Jane : Rien. Vous êtes chanceux de vivre dans un endroit si magnifique. (s’en va vers le rivage)
Lisbon : Alors, M. Stack ...
Sur une plage de galets, Lisbon rejoint Jane ce dernier ramasse un bois flotté et le lance avec élan dans l’océan
(Jane, Lisbon)
Lisbon : Bonne idée.
Jane (regardant les vagues) : On verra. c'est beau non?
Lisbon : pour une scène de crime!
GENERIQUE
Le Mentaliste
S04E05
«Sang et Sable»
CBI. Bureau commun à l’équipe de Lisbon
(Cho, Lisbon)
Cho : Le dossier dentaire vient d'arriver. La victime est Talia Suarez, 19 ans. Élevé dans le système de placement familial.
Lisbon : Vérifiez auprès des services de la famille. Découvrez ce qu'ils peuvent nous dire sur cette fille.
Cho : Rigsby et Van Pelt sont déjà en chemin.
Lisbon : Avez-vous parlé aux Garde-côtes? Rien de ce côté ?
Cho : Pas de personne disparue signalée.
Lisbon : Euh, et sur la partie continentale en face de l'île?
Cho : Les policiers locaux recherchent dans tous les ports, hôtels et motels le long de cette portion de côte. Rien encore.
Lisbon : D'accord. Tenez-moi au courant.
Cho : Où allez-vous?
Lisbon : Sur l'île.
Cho : L'île? Pour quoi faire? Si son corps est venu du continent
Lisbon : Jane a une théorie.
Cho : D'accord.
Extérieur jour, sur la plage de San Felix Island.
(Lisbon, Jane)
Jane: Ah. (ramasse quelque chose parmi les galets, le donne à Lisbon)
Lisbon (regarde le cadeau de Jane, un bout de verre blanc dépoli) : Joli. Ce n'est pas ce que nous recherchons.
Jane : Vous pourriez en faire un collier .
Lisbon : Je pourrais.
Jane : Vous devriez. Vous devriez avoir une sorte de passe-temps reposant.
Lisbon : Je ne le vois pas.
Jane : Difficile de croire que la lune cause les marées, hein? Je veux dire, nous le savons tous, mais ça semble tellement improbable.
Lisbon : Je suppose. Je n'y ai jamais vraiment pensé
Jane : C'est parce que tu es une fille de la ville. (il court ramasser la branche de bois flotté qu’il avait jeté à la mer) Aha! Ma théorie se concrétise. Je vous l'avais dit.
Lisbon : Oui, vous l'avez fait.
Jane : J'ai cru voir un salon de thé en ville. Je boirais bien une tasse de thé. Qu'en pensez-vous? (Il s’éloigne vers la terre, son bois flotté lui servant de canne.)
Lisbon : Vous avez besoin d'aide?
Jane : Je peux gérer. Lisbon le suit avec difficultés dans les galets.
Dans la partie habitée de l’île, le salon de thé près du port
(Jane, Lisbon)
L’endroit est désert, Jane frappe à la porte, pas de réponse, pas âme qui vive dans les environs.
Jane : Waouh. Ah. Pouah. Pouah. Eh bien, c'est décevant. C'est fermé. Pittoresque, n'est-ce pas?
Lisbon : Dans le genre navrant. Où sont tous les gens du coin?
Jane : Bonne question.
Lisbon passe un coup de fil.
Lisbon : Cho.
Cho (à son bureu au CBI) : Le Coroner est revenu avec un rapport préliminaire Le larynx a été écrasé par un coup ou une forte pression. Pas d'eau dans les poumons.
Lisbon : Donc elle ne s'est pas noyée.
Cho : Elle était morte avant0 En outre, des preuves matérielles indiquent qu'elle a été agressée sexuellement avant d'être tuée.
Lisbon : On a trouvé de l'ADN ?
Cho : Ouais, mais pas de correspondance dans la base de données.
Lisbon : D'accord. Vérifiez les antécédents de tous les hommes sur l'île. Regarde si aucun d'entre eux ont une histoire d'agression sexuelle. A bientôt, j'espère.
(pendant l’appel Jane cherche aux alentours une trace de vie)
Jane (près d’une boutique qui propose des tours de l’île en bateau) : C'est comme au salon de thé. Il n'y a personne ici.
Lisbon : Où est tout le monde?
Jane : C'est intrigant. Une disparition de masse.
Lisbon : Ce n'est même pas un mot.
Jane : Eh bien, on sait que ça arrive. La colonie Roanoke. Les Olmèques.
Lisbon (elle appelle aux alentours) : Bonjour? Bonjour?
Jane : Je sais où ils sont, Lisbon. Je les imagine regroupés dans une pièce sombre, tramant leurs mystérieux projets pour l'île.
Lisbon : C'est vraiment effrayant.
Jane : Détendez-vous. (il se retourne, tout sourire et montre à Lisbon une feuille agrafée à un mur : "community meeting today at Parker’s boatyard")
Dans le bureau des services sociaux.
(Van Pelt, Rigsby, une fonctionnaire)
Fonctionnaire (prend son repas devant son ordinateur) : Talia Suarez. Mm...
Vane Pelt : Oui, euh, nous espérions vous pourriez nous dire -
Fonctionnaire : assassinée, hein? C'est dommage, mais les enfants comme elle finissent souvent mal.
Van Pelt : "comme elle"?
Fonctionnaire : Oh, c'est fréquent. Elle nous a été envoyée à 6 ans. Sa mère est morte d'une overdose son père assassiné. Oh, des problèmes dès le début. Insubordination, argumentative, résistant à l'autorité. C'est une longue liste. Jolie fille, on dirait. Vive, mais aucune discipline. Pas de bon sens.
Rigsby : Qu'en est-il de ses parents d'accueil? Peut-on leur parler ?
Fonctionnaire : Nous n'avons eu aucun. Elle s'est enfuie de toutes les maisons où on l'a placée. Elle a fini dans un foyer collectif.
Van Pelt : Vous avez ses coordonnées ? Peut-être il y a de ses amis à qui nous pouvons parler.
Fonctionnaire : Je vais voir ce que je peux faire et je vous dirai. Vous savez, en vérité, certains d'entre eux ... sont impossibles à aider. (Elle décroche son téléphone signifiant ainsi la fin de l’entretien.)
Van Pelt : Merci pour votre temps. (Ils se lèvent, Van Pelt renverse "accidentellement" la tasse de café posée près du clavier de l’ordinateur.)
Fonctionnaire : Hey!
Van Pelt : Hey toi même !
(Rigsby et Van Pelt sortent du bâtiment)
Extérieur jour
Van Pelt et Rigsby retournent à leur voiture
(Rigsby, Van Pelt)
Van Pelt : Tu sais qu'elle ne te rappellera pas, hein?
Rigsby : Eh bien, pas après que tu aies renversé son café sur son bureau.
Van Pelt : Oh, allez ! Elle ne faisait rien pour aider, et tu le sais.
Rigsby : Ecoute, elle a un travail difficile. Peut-être qu'elle faisait de son mieux.
Van Pelt : Tout ce qu'elle veut, c'est faire ses 20 ans de service pour toucher sa retraite. Ca m'énerve.
Rigsby : Ouais, j'ai remarqué.
Van Pelt : Hé, je fais mon travail. Je ne me plains pas. Je ne vois pas pourquoi d'autres personnes ne font pas le leur, alors peut-être une gosse ne finirait pas morte comme ça.
Rigsby : D'accord. D'accord. Bon. Je vais conduire. Donne-moi les clefs.
Van Pelt : Non, c'est bon. Je veux conduire.
Rigsby : Ouais. Je ne crois pas. Donne-moi les clefs.
Van Pelt : Non, Pourquoi ?
Rigsby : Ecoutes, tu es toute retournée. Je devrais conduire, alors donne-moi la clé -
Van Pelt : Arrête. Ça suffit.
Rigsby : Donne-moi les clefs. (il abandonne la bagarre) Allez. C'est quoi, ton problème? Ok. Pas de problème. Tu conduis. (monte en voiture)
Réunion des habitants de l’île de San Felix dans un hangar à bateau. Sur un tableau noir est dessinée l’île, une trentaine de personnes sont présentes, assises.
(Jane, Lisbon, Peter Upchurch, Lydia Bibb)
Peter Upchurch : Alors, deux passages de bac de plus pendant les mois d'été équivaut à une augmentation de 35% dans les revenus projetés. Alors je ne comprends pas comment on peut être contre cela.
Gardiner : Les eaux de ruissellement de l'élevage de bétail de Stack affectent déjà l'équilibre du pH des eaux souterraines, et une autre chose que vous n'avez jamais essayée.
Peter Upchurch : Oui, maintenant j'essaye …euh, ordre du jour, une chaise. J'avais la parole.
Lydia Bibb : Oh, allez, Peter. Il ne faut pas être si pointilleux.
Lisbon et Jane entrent dans le hangar.
Lisbon : Excusez-moi d'interrompre. Je suis l'agent Teresa Lisbon du CBI ... Et c'est mon collègue Patrick Jane.
Peter Upchurch : Ecoutez, je suis désolé, mais nous sommes au milieu d'une réunion. Pouvez-vous revenir plus tard?
Jane (se sert de son bois flotté comme d’une canne) : Non, nous ne pouvons pas. Une femme a été assassinée sur cette île, et nous sommes ici pour découvrir qui l'a fait et pourquoi.
Lisbon : Elle s'appelait Talia Suarez. Vous vous rappelez l'avoir vue ? (Elle montre à l’assemblée une grande photo de Talia.)
Peter Upchurch:Monsieur.
Jane : Mm?
Peter Upchurch : N'a-t-elle pas été trouvée sur la plage?
Jane : Oui.
Peter Upchurch : Eh bien, je veux dire, que ça indique qu'elle a sûrement été apportée
Jane : Mm...
Peter Upchurch : Ce sont les affaires du continent.
Lydia Bibb : Oui, nous n'avons rien à voir avec qui se passe sur le continent.
Jane : Sale endroit, le continent. C'est pourquoi vous êtes tous venus ici et bien sûr elle doit venir de là, parce que personne ici ne la connait, non?
Peter Upchucrch : C'est exact.
Jane : Et il y a beaucoup d'épaves venant du continent qui dérivent jusqu'à San Felix tout le temps, n'est-ce pas?
Lydia Bibb : Certainement.
Jane : Mm-hmm.
Lydia Bibb : Les week-ends d'été, le port reçoit toutes sortes de détritus.
Peter Upchucrch : Surtout après les tempêtes.
Jane : Excusez-moi. Vous permettez ? (il prend la craie des mains de l’orateur, se met à tracer un dessin sur le tableau) Je vous remercie. Alors, voici votre île. C'est une île magnifique, Je dois dire. Voici votre port sur le côté sous le vent de l'île, plus proche de la côte continentale, et le corps a été retrouvé dans l'anse de Wrackers, qui est ici, je crois, sur le côté occidental de l'île, le côté le plus loin de la côte continentale. Maintenant, je pense qu'il serait difficile pour un corps de dériver depuis là, contre les courants et les vents dominants, jusqu'ici. Un autre fait convaincant - si vous jetez quelque chose dans l'eau dans la baie de Wrackers, il va dériver vers la mer pas longtemps, mais ensuite il va revenir sur la côte. J'ai vérifié. Talia Suarez est morte ici, alors regardez votre voisin et demandez-vous, à quel point vous le connaissez ? Parce que quelqu'un sur cette île a commis un meurtre. Nous reviendrons. (Il donne la branche de bois à Peter Upchurch et s’en va théâtralement suivit de Lisbon.)
Dans la cuisine du CBI. Lisbon se prépare un café.
(Van Pelt, Lisbon)
Van Pelt : J'ai fait de mon mieux pour suivre Talia Suarez après le centre d'accueil.
Lisbon : Et alors? Quelque chose d'utile?
Van Pelt : Une série d'emplois au smic. Elle n'y est jamais restée plus de six semaines. Elle a voyagé dans tout l'État.
Lisbon : Quoi d'autre? Amis? Connaissances?
Van Pelt : Rien encore. J'ai parlé à certains employeurs. Tout ce que je sais, c'est que c'était une bonne employée, introvertie.
Lisbon : Qu'en est-il des services de la famille?
Van Pelt : Ils ne sont d'aucune aide non plus. C'est triste, patron. Nous sommes les seuls à se soucier de cette fille.
Lisbon : Continuez à chercher.
Dans les bureaux de l’équipe
(Cho, Lisbon)
Cho (à Lisbon) : On a des images de la fille montant sur le ferry à San Félix. Pas de caméra à l'arrivée sur l'île, cependant.
Lisbon (montre des sachets plastiques sur un bureau) : Euh, c'est quoi?
Cho : Envoyé par la police. La chambre de Talia. Beachfront Motel sur la côte en face du détroit de San Félix.
Lisbon : Brosse à dents, dentifrice, vêtements de rechange ? C'est tout?
Cho : Ça et un carnet.
Lisbon : Quel carnet?
Cho : Jane l'a pris.
Jane (allongé sur son canapé, feuillette le carnet) : C'est un journal personnel. Elle écrit des lettres à ses parents décédés.
Lisbon : C'est triste. 289 00:12:29,860 --> 00:12:30,970
Jane : Et puis il y a ça 'ai trouvé ça dans les dernières pages.
Lisbon (regarde le bout de papier que lui tend Jane) : "San Felix Fish."
Extérieur jour. Port de San Felix Island. San Felix Fish Co.
(Lisbon, Jane, Jack LaFleur)
Lisbon : Mm… Cela vous semble trop facile ?
Jane : Y'a qu'une façon de savoir.
Sur un ponton des hommes déchargent des bacs de poisson.
Lisbon : Qui est responsable ici?
Jack LaFleur (un des pêcheurs) : Nous ne sommes pas ouverts aux touristes.
Jane : Crabe.
Jack LaFleur : Vous ne pouvez pas être ici pour des raisons de sécurité.
Lisbon : Nous sommes du bureau Californien d'Investigation. Nous avons besoin de vous poser une ou deux questions, monsieur ...
Jack LaFleur : LaFleur. Jack LaFleur. Alors de quoi s'agit-il?
Jane : Oh, je ne pense pas que vous vouliez nous parler ici, Jack. Euh, dans un endroit plus discret ?
Jack LaFleur (aux autres pêcheurs) : Retournez au travail. (à Lisbon et Jane) Allons dans mon bureau. (Jane remarque un trépied sur le ponton)
Dans le hangar de Jack LaFleur, son bureau.
Jack LaFleur : Alors de quoi s'agit-il?
Lisbon : Parlez-moi de Talia Suarez.
Jack LaFleur : Qui est-ce? Qui est Talia Suarez?
Jane : La fille, que nous avons trouvée assassinée dans l'anse Wrackers.
Jack LaFleur : Qu'est-ce que cela a à voir avec moi?
Lisbon : Nous avons trouvé ceci dans son journal. (montre le papier trouvé)
Jack LaFleur: Cela ne veut rien dire.
Jane (trouve des plans sur le bureau) : Ah, nous y voilà.
Jack LaFleur : Hé, hé. C’est à moi.
Jane : C'est impressionnant. Est-ce un nouveau dock? Non, euh, une jetée. Attendez. Un quai. Vous appelez ça un quai? C'est grand. (LaFleur enlève des mains de Jane les plans, Jane en prend d’autres)
Jack LaFleur : Mon entreprise s'agrandit J'ai besoin de plus d'espace. (LaFleur arrache des mains de Jane les plans sous le regard amusé de Lisbon Ecoutez, je ne sais pas pourquoi cette fille a écrit tout ce qu'elle a écrit, mais je n'ai jamais entendu parler d'elle. Vous cherchez au mauvais endroit.
Lisbon : Peut-être que c'était quelqu'un qui travaille pour vous.
Jack LaFleur : Nous avons été en mer toute la semaine. Nous venons de rentrer. Je vous ai dit, ça n'a pas de sens. Même si cette fille est venue ici, nous étions tous partis. Nous n'avons rien à voir dans ce meurtre.
Lisbon et Jane sortent du hangar de LaFleur
Lisbon : C'est un alibi assez solide.
Jane : Ouais. Dock est intéressant, cependant.
Lisbon : Il l'est?
Jane : Eh bien, l'océan Pacifique a été horriblement surexploité. Depuis, aucun pêcheur n'a besoin d'un dock plus grand.
Lisbon : Vous pensez que cela a quelque chose à voir avec l'assassinat?
Jane : Oui. Non. Pas forcément, non Peut-être. Je pense juste que c'est intéressant.
Lisbon : Ou pas. Allons parler à l'éleveur.
Extérieur jour, Jed Stack’s Ranch. San Felix, California.
(Lisbon, Jane, Jed Stack)
Lisbon : Quiconque a mis Talia Suarez dans cette crique doit avoir traversé votre propriété.
Jed Stack : Mon ranch fait 300 acres, et Wrackers Cove est au bout. Vous pourriez avoir des convois de corps vers là-bas sans que quiconque le sache.
Jane (observe un ancien plan de l’île) : Qu'est-ce qui vous a amené sur cette l'île, M. Stack? Vous fuyez qui ?
Jed Stack : Quoi?
Jane : Mm?
Jed Stack : Je ne fuis personne.
Jane : Seulement, quand je regarde cette salle, je vois beaucoup de chevaux et les vaches, mais je ne vois pas d'amis ou de famille. Pas d'enfant. Aucune amoureuse.
Jed Stack : J'aime les chevaux.
Jane : Ah. Vous êtes un casanier mais un homme passionné, donc je suppose, que votre cœur a été brisé par une belle mais cruelle femme infidèle.
Jed Stack : C'était Il y a 30 ans. Quel est le rapport avec cette fille ?
Jane : Probablement rien. Que pensez-vous de l'augmentation du nombre de ferries?
Jed Stack : Vous me taquinez à nouveau, hein? Je vais vous dire mon avis. Bien sûr, nous avons besoin de plus de ferries. Ces insulaires n'ont pas le sens des affaires.
Jane : Pas même Jack Lafleur? C'est quelqu'un qui sait comment faire des affaires.
Jed Stack : Oh, vraiment ?
Lisbon : M. Stack. Excusez ma question, mais où étiez-vous avant-hier soir?
Jed Stack : Tout comme toujours, juste ici.
Lisbon : Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut le confirmer ?
Jed Stack : Bien sûr. Mes employés.
Lisbon : Peut-on leur parler?
Jed Stack : Bien sûr, vous pouvez Ils sont dans le corral.
Lisbon : Jane, nous devrions (elle se retourne, Jane n’est déjà plus là) Pourquoi ne pas nous montrer le chemin, M. Stack?
Extérieur jour. Près du corral
(Jane, Whit, le cowboy avec un bras en écharpe, Jeune cowboy, Jed Stack, Lisbon)
Whit (au jeune cowboy qui regarde un fer du cheval) : Tu vois, il ne rue pas.
Jane (au cowboy avec un bras en écharpe): Qu'est-ce qui t'est arrivé?
Whit : C'est le cheval.
Jane : Oh.
Jeune cowboy : Whit et moi avons dirigé l'abattage. Y'avait environ 40 têtes de bétail.
Whit : 39 têtes.
Jeune cowboy : J'ai dit «environ».
Whit : Ça ne veut rien dire «environ». Soit vous avez 40 têtes, ou vous avez 39 têtes.
Jeune cowboy : With corrigerait Dieu lui-même s'il se trompait.
Whit : Ouais, nous les menions à la pâture du Sud. Une était effrayée, et est partie sur le côté, et m'a embarqué.
Jeune cowboy : Je ne sais pas ce qui a fait hurler le plus With - se faire écraser par son cheval ou de savoir qu'il devrait aller sur le continent pour se faire soigner.
Whit : Tais-toi.
Jane : Alors vous - vous n'aimez pas le continent, ou vous n'aimez pas le trajet en ferry?
Whit : Non. Je me plais ici.
Jane : Pourquoi?
Whit : C'est calme.
Jane : Ouais. Il semble, euh, que le vieux Stack pense la même chose, hein? Écoutez, entre vous et moi ... Ces histoires de cowboy c'est un truc de Stack, n'est-ce pas? Je veux dire, que le chapeau et, euh, pas les étriers, comme vous dites?
Whit : C'est que le chapeau et pas le bétail.
Jane : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Whit : Le chapeau et pas de bétail. C'est comme ça que vous appelez un homme comme ça.
Lisbon et Jed Stack les rejoignent.
Jed Stack : Un homme comme quoi?
Jane : Oh, je viens de poser des questions sur des vieux, euh dictons cow-boy,.
Jeune cowboy : Whit le corrigeait. N'est-ce pas, Whit ?
Whit : Si vous voulez bien m'excuser, je dois m'occuper de quelque chose dans la grange.
Jane : Bien sûr. Merci, Whit.
Jed Stack : Il est un peu timide, mais, euh, c'est un bon travailleur.
Lisbon : Je voudrais un entretien avec lui, si c'est possible.
Jane : Pas besoin, Lisbon. J'lui ai déjà parlé. La main-d’œuvre de M. Stack est ici. Nous partons. Je vous remercie. (Jane s’en va.)
Lisbon : Où étiez-vous tous les trois avant-hier soir?
Jeune cowboy : Ici. Comme toujours.
Lisbon : Okay. Nous pouvons y aller maintenant. Merci pour votre temps. Nous resterons en contact. (Ils s’éloignent, le téléphone de Lisbon sonne, elle décroche.) Lisbon.
Bureau du CBI
(Rigsby, Lisbon)
Rigsby : Nous avons avancé, patron. Une série d'appels entrants au motel de Talia Suarez, venant d'un téléphone cellulaire enregistré par un gars nommé Dennis Kagan.
Lisbon : Qui est Dennis Kagan?
Rigsby : Un jeune qui a partagé une paire de foyers de groupe avec Talia. Le dernier appel est venu de moins de 15 km du motel de Talia.
Lisbon : Ça semble intéressant.
Rigsby : Ouais, surtout quand on sait que Kagan habite à 100 km au sud du motel.
Lisbon : On le ramène ici ?
Rigsby : Van Pelt et Cho vont le chercher dès maintenant.
Extérieur jour.
Une rue, deux jeunes sous le capot d’une voiture. La voiture de Cho et Van Pelt se gare à proximité.
(Cho, Van Pelt, Dennis Kagan)
Cho : C'est l'adresse. L'appartement est au deuxième étage. Vous avez une photo de Kagan?
Van Pelt : Ouais, de la d.M.V.
Cho : C'est lui, est-ce pas?
Van Pelt : Yeah
Cho : Okay. Allons-y. (Ils descendent de voiture, se dirigent vers Dennis Kagan.) Je conduis.
Van Pelt : Compris.
Cho : Hey. Dennis, non? Vous êtes Dennis Kagan?
Dennis Kagan : Peut-être.
Cho : Vous êtes ami avec Talia Suarez, non?
Dennis Kagan : Je ne connais pas ce nom. Passez votre chemin
Van Pelt (s’approche de Dennis) : Je pense que vous le connaissez.
Dennis Kagan : Hé, laissez-moi, salope. (se retourne brusquement et donne un coup de coude au visage de Van Pelt)
Cho (à un jeune sur le trottoir) : Restez là.
Van Pelt plaque Dennis contre la voiture.
Van Pelt : Vous êtes en état d'arrestation. (elle lui passe les menottes sans ménagement)
Dennis Kagan : Euh!
Van Pelt : Mettez vos mains dans le dos ... (donne un coup de poing dans les côtes)
Dennis Kagan : Aah. Laissez moi Sales flics.
Cho (s’approche de Van Pelt) O-bon. Je vais conduire maintenant. (Emmène Dennis vers la voiture suivi de Van Pelt.) Allez. Allez.
Salle d’interrogatoire du CBI
(Cho, Dennis Kagan)
Cho : Ce serait mieux pour vous si vous me parlez, Dennis. Vous avez déjà agressé un policier. Ne vous rendez pas les choses encore plus difficiles.
Dennis Kagan : Ecoutez, je vous l'ai dit je veux un avocat.
Cho : Il y en a un qui arrive du bureau des commis d'office. Je veux juste vous donner une chance de travailler avec nous, vous-vous gagneriez une certaine bonne volonté. Hé, c'est à vous de choisir comment vous voulez jouer.
Dennis Kagan : Un avocat, c'est comme ça.
Cho : D'accord. C'est votre choix. (il sort de la salle)
Devant l’ascenseur du CBI, une femme en sort
(Van Pelt, Sarah Harrigan, Rigsby, Cho)
Van Pelt : Salut. Vous devez être du bureau des commis d'office. Je suis l'agent Grace Van Pelt.
Sarah Harrigan : Grace. Oh. Salut. Enchanté. Je suis Sarah Harrigan.
Van Pelt : On se connait ?
Sarah Harrigan : Non, Euh, je j - euh, l'année dernière il y a eu un meurtre dans un club de rencontres, et vous les gars m'avez interrogée. Ne vous inquiétez pas. Je ne le fais pas. (rire crispé)
(Rigsby assis à son bureau, entend le rire de Sarah, se précipite à leur rencontre.)
Van Pelt : Hé, Cho. C'est Sarah Harrigan du bureau des commis d'office.
Cho : Hey.
Rigsby : Hé, les gars. Je peux gérer ça. Sarah, laissez-moi vous amener à votre client.
Van Pelt : Tu trouves pas ça bizarre ?
Cho : Ouais, un peu.
Van Pelt : Vraiment? Qu'en est-il exactement?
Cho : Eh bien, ça paraît évident. Ils se fréquentent.
Dans la salle d’interrogatoire
(Cho, Dennis Kagan, Sarah Harrigan)
Cho : Alors, Dennis, vous avez votre avocat. Parlons.
Sarah Harrigan : J'ai parlé avec mon client. Il est prêt à vous aider, avec quelques conditions.
Cho : Nous ne faisons aucun marché.
Dennis Kagan : Ecoutez, Talia était à la recherche du gars qui a tué son père, parce que les flics n'ont pas fait leur travail.
Sarah Harrigan : Mon client parle avec émotion, ça ne signifie pas manquer de respect.
Dennis Kagan : Ils n'ont pas fait leur travail. Ils savaient qui l'a assassiné, et ils n'ont jamais pris la peine de le retrouver.
Cho : Et ce suspect ... Vous jamais entendu son nom?
Dennis Kagan : Euh ... J'essaie de me rappeler. Un drôle de nom, comme, euh, le thon Tommy ou quelque chose comme ça.
Cho : Fish ?
Dennis Kagan : Ouais. C'est le gars. Euh, Édouard Fish c'était Édouard Fish. Ouais.
Cho : Alors vous êtes allé à son motel. Pourquoi?
Dennis Kagan : Parce que je voulais l'arrêter, vous savez? Regardez, ce que faisait Talia était dangereux, d'accord? Elle se donnait l'air d'une dure, mais elle ne l'était pas, vraiment. Elle avait mon soutien dans les foyers. J'aurais eu le sien ... Mais il était trop tard.
Salon de thé de San Felix. Jane attablé à la terrasse.
(Jane, la femme qui était assise près du tableau noir: Lydia Bibb)
Lydia Bibb : Voilà.
Jane : Oh, merci beaucoup. Cela semble délicieux. Avez-vous fait cela? Mm-hmm. Que savez-vous de cette, euh, éleveur - Stack?
Lydia Bibb : Ils sont discrets, la plupart du temps. Il est un homme poli.
Jane (goute le thé) : C'est délicieux.
Lydia Bibb : J'ai pensé à ce que vous avez dit ce matin. (Elle s’assoie à la table de Jane.) Vous m'avez fait sentir plutôt coupables à propos de cette pauvre fille.
Jane : Oh. Je suis - je suis désolé. Je ne veux pas que quelqu'un se sente coupable, à moins, bien sûr, qu'il le soit. Vous l'êtes ?
Lydia Bibb : Oh, non.
Jane : Non, je ne pense pas.
Lydia Bibb : J'ai jeté une fleur dans l'océan pour elle.
Jane : Vraiment ?
Lydia Bibb : C'est une coutume ancienne de l'île. Ma mère a dit que ça envoie un message aux personnes décédées. Je veux dire, je sais la fille n'est pas de ma famille, mais je pense que ça marche quand même, pas vous?
Jane : Eh bien, ça ne peut pas nuire.
Lydia Bibb : Vous pensez que je suis une vieille folle, mais je vais vous dire ceci. (le téléphone de Jane sonne) Je me sens mieux. Je me sens comme si j'avais ... donné à cette fille un peu de paix.
(Jane décroche une fois Lydia Bibb rentrée dans le salon de thé)
Jane : Lisbon, vous appelez pour me dire que la personne, euh, d'intérêt que vous suivez n'est pas le meurtrier.
Lisbon (derrière la vitre sans tain de la salle d’interrogatoire de Dennis Kagan) : Non, mais il nous a dit ce que Talia cherchait.
Jane : Oh?
Lisbon : Elle était à la recherche de l'assassin de son père, Edward Fish.
Jane : Hmm.
Lisbon : Ouais, vous feriez mieux de revenir ici.
Sarah Harrigan (entre dans la salle) :Excusez-moi, agent Lisbon. Un mot?
Lisbon : Euh ...
Jane : Hmm. Vous semblez occupée, Lisbon, alors ne vous inquiétez pas pour moi. Je sais exactement quoi faire. Bye. (il raccroche)
Lisbon : Oui, conseiller?
Sarah Harrigan : Ouais, mon client Dennis Kagan - vous abandonnez les charges, je suppose, depuis qu'il est un témoin si coopératif?
Lisbon : J'ai un agent avec des coupures et des ecchymoses à cause de votre client.
Sarah Harrigan : Et j'ai agression, défaut d'identification, et force excessive. Vous voulez vraiment en arriver là vu le comportement de vos agents?
Lisbon : Ca ne tiendrait pas devant un tribunal, et vous le savez, mais bon.
Sarah Harrigan : Oh, fantastique.
Lisbon : Vous êtes plus tordue que vous en avez l'air. Ouais, vous l'êtes.
Sarah Harrigan : Oh, je tente. (à Rigsby qui est près de la porte) Nous sommes encore ok pour ce soir, d'accord ?
Rigsby : Oh, ouais. Bien sûr. Okay. (regard étonné de Lisbon, embarrassé de Rigsby) Je vais rechercher l'assassin du père.
Lisbon : Bonne idée.
Coin cuisine du CBI
(Van Pelt, Lisbon)
Van Pelt : Hé, patron. Je viens de faire un nouveau pot. Vous voulez une tasse?
Lisbon : Non. C'est drôle que vous parliez de café, parce que je viens d'avoir un travailleur social au téléphone qui prétend qu'un de mes agents lui en a jeté une tasse dessus.
Van Pelt : Quoi? Ca a été renversé sur son bureau quand nous partions. Elle n'en a même pas eu sur elle. Sure de ne pas en vouloir ?
Lisbon : Vous avez besoin de me dire ce qui se passe, si oui ou non je peux compter sur vous.
Van Pelt : Bien sûr vous pouvez. Pourquoi même me le demander ?
Lisbon : Parce que juste avant l'appel téléphonique du travailleur social, un avocat du bureau des défenseurs publics a menacé de vous accuser d'usage de force excessive. J'ai dû relâcher son client.
Van Pelt : Vous avez quoi? Hé, je suis la seule avec la lèvre éclatée. Il n'avait pas une marque sur lui.
Lisbon : Vous ne l'avez pas touché ?
Van Pelt : Boss, allez...
Lisbon : Alors vous me dites que même si j'ai reçu deux plaintes vous concernant en une heure qu'il n'y a rien qui se passe? Vous allez bien?
Van Pelt : Ouais, c'est ce que Je veux dire.
Lisbon : Okay. Ecoutez, je sais que ça a été une année difficile. Nous avons un nouveau patron. Nous avons beaucoup de contrôles Il est vraiment important de faire bonne impression. Vous comprenez ?
Van Pelt : Je n'ai rien fait de mal. (Elle sort de la pièce, sa tasse à la main.)
Lisbon : Grace. Comme amie, devrais-je être inquiète pour toi?
Van Pelt : Je vais bien. Le travailleur social est simplement en rogne que quelqu'un essaye de lui faire faire son travail, pour changer, et le gamin est sorti de ses gonds, mais je l'ai géré. Ce n'est pas une grosse affaire. L'avocat n'aurait rien gagné
Lisbon : D'accord. Bon, en tant que patron, je vous préviens, si ça recommence nous aurons un grave problème.
Van Pelt : Compris.
Extérieur jour. Dans la colline de San Felix Island, au milieu des monarques
(Jane, William Gardiner)
Jane : Hey. Vous voilà. Salut.
Gardiner : Bonjour. M. Jane, non?
Jane : C'est exact. Wow. Cet endroit est incroyable. Avez-vous tout fait vous-même?
Gardiner : Les monarques ont fait le plus gros. J'essaie juste de rendre leur voyage un peu plus facile.
Jane : Et c'est, euh, parce que les insectes méritent une vie meilleure?
Gardiner : Je sais. C'est une obsession stupide, n'est-ce pas? Je me demande souvent ... Pourquoi je le fais, mais je suis là.
Jane : Vous y êtes. Mais si des bateaux de croisière font escale sur cette île, cette attraction touristique merveilleuse pourrait rapporter beaucoup d'argent.
Gardiner : Des bateaux de croisière? Qu'est-ce que vous racontez?
Jane : Oh, Jack Lafleur - vous connaissez?
Gardiner : Le pêcheur, ouais.
Jane : Ouais, bien, apparemment il, euh, reconstruit sa jetée euh, une jetée ou un quai, mais plus grand.
Gardiner : Pourquoi fait-il cela ? Où trouve-t-il l'argent?
Jane : Eh bien, je ne suis pas entièrement sûr, mais, euh, je pense que l'argent vient de Stack. Je pense que l'idée est d'attirer les navires de croisière, euh, vers l'île.
Gardiner : Oh, mon Dieu. Je dois faire quelques appels à la commission du littoral. Hum, il doit bien y avoir un moyen pour arrêter cela.
Jane : Je suggère l', euh, le Sierra Club, aussi.
Bureau de Lisbon au CBI. Rigsby entre dans le bureau
(Lisbon, Rigsby)
Lisbon : Quoi de neuf?
Rigsby : Winston Suarez - père de Talia. A travaillé comme gardien de nuit dans une entreprise de construction près de Modesto, et c'est le mec qui l'a tué - Edward William Fish, alias Eddy Fish. Rien à voir avec Jack LaFleur.
Lisbon : Alors Talia est allé trouver Fish, et il l'a tuée ? Euh, à propos du viol? Est-ce que ça correspond à son mode opératoire ?
Rigsby : Fish était un dingue qui a poignardé Winston Suarez 18 fois quand il a essayé de l'empêcher de voler l'entreprise de construction.
Lisbon : C'est beaucoup de sang.
Rigsby : Mm. Fish a disparu avec plus de 300 briques. Les Flics ne l'ont jamais retrouvé. On suppose qu'il a utilisé l'argent pour changer son apparence son l'identité.
Lisbon : Eh bien, alors c'est quoi la connexion à San Félix?
Rigsby : Eh bien, Talia a trouvé le dossier. Il y a mention dans le fichier de San Felix comme d'une piste qui n'a pas marché.
Lisbon : D'accord. Merci. (Rigsby sort du bureau, Lisbon appelle Jane au téléphone) Jane.
Jane : Hé, Lisbon, je suis en train de mettre des finitions en place.
Lisbon : Soyez prudent. Cet Eddy Fish est un homme dangereux. Il a poignardé le père de Talia 18 fois.
Jane : Eh bien, alors c'est une bonne chose nous soyons sur le point de l'attraper, n'est-ce pas?
Lisbon : Ne nous emballons pas. Tout ce que nous avons est un nom.
Jane : S'il est sur cette île, Lisbon, il va se révéler à nous. Attendez. (salon de thé de San Felix, attablés, Lydia Bibb et Peter Upchurch, Jane les interpelle) Alors, hein? Oh, - avez-vous entendu ce qui se passe avec Stack et Gardiner?
Lydia Bibb : Quoi?
Jane : Stack a travaillé avec Lafleur pour tenter de faire venir des navires de croisières dans le port.
Lydia Bibb : Des bateaux de croisières?
Peter Upchurch : Ici?
Jane : Ouais, et puis Gardiner l'a découvert, et il a juré de l'arrêter immédiatement, bien sûr.
Peter Upchurch : Quoi?
Lydia Bibb : Nous devons faire une réunion tout de suite. (Ils s’en vont tous deux en courant.)
Jane : Ouais. Mais faites vite, Lisbon. Vous allez tout manquer. J'ai pratiquement le tueur menotté. (Il raccroche.)
Hangar de Parker
(Jane, Jack Lafleur, Lydia Bibb, William Gardiner, Jed Stack, tous les habitants de l’île)
Tous ont une tasse de café à la main
Jack Lafleur : En quoi mes affaires vous regardent ?
Lydia Bibb : Eh bien, maintenant en tant que communauté, c'est l'affaire de tous -
Jed Stack : Madame, je-je sais que cette île est un bijou à l'état brut. Je cherche juste à l'aménager un peu.
Gardiner : Non, écoutez, le danger environnemental du service de traversier n'est rien comparativement aux navires de croisière!
Peter Upchurch : Le présidence n'a pas autorisé M. Gardiner.
Gardiner : N-non, écoutez - (Jane entre dans le hangar suivi de trois ou quatre agents du CBI)
Jane : Mesdames et Messieurs, désolé pour l'interruption. Ceci est une priorité absolue. Je suis ici avec le CBI. Tout est complètement sous contrôle. Vous devez suivre mes instructions à la lettre. Écoutez tout ce que je dis très attentivement. (Il s’avance vers le tableau noir.) La première chose à faire est de placer vos tasses de café sur ces deux tables, là bas. (tous s’exécutent et retournent s’assoir à leur place Vous tous, vos tasses à café sur la table du fond là-bas. Pour que ça fonctionne, vous devez écouter et faire comme on vous dit. Je vous remercie. Vous avez entendu. Votre tasse de café sur la table, s'il vous plaît. C'est une question très grave. Vous aussi, s'il vous plaît. Je vous remercie. Et puis retour à votre place aussi rapidement et efficacement que vous pouvez Je vous remercie. Okay. Ce n'était pas si mal. Nous avons suivi le tueur sur cette île.
Une femme dans l’assemblée : Le tueur est ici?
Jane : Oui. Il est ici dans cette salle en ce moment. Son nom est Eddy Fish. Je ne sais pas lequel d'entre vous c'est, mais vous avez tué le père de Talia Suarez. C'est pourquoi elle est venue ici pour vous trouver. Maintenant je suis ici pour finir ce que Talia a commencé. Oui. Pour attraper Eddy Fish.
Peter Upchurch : Qu'allez-vous faire?
Jane : Moi?
Peter Upchurch : Oui.
Jane : Rien. C'est déjà fait. Les empreintes digitales sur les tasses. (les agents emballent les tasses dans des sachets de mise sous scellés)
Rumeur de la salle : Quoi? Impossible.
Jane : Comparez-les à la scène du crime initial.
Un homme dans la salle : Est-ce légal?
Peter Upchurch : N-non, mais je veux récupérer ma tasse.
Gardiner (se lève et se dirige vers la sortie) : Ne vous inquiétez pas. Je vais avoir un appareil photo pour documenter ce - ce qu'ils font. Nous avons des droits.
Jane : Je ne sais pas pourquoi vous êtes tous si excités. Seul un de vous est coupable. Le reste d'entre vous devrait juste rester assis, relax prendre un autre morceau de gâteau. Suis-je le seul à penser que c'est la dernière fois que nous voyons M. Gardiner? (le ton est sarcastique)
(Gardiner est sur les docs en train de prendre la fuite, il monte sur un bateau à moteur qu’il démarre, descend, largue les amarres. Alors qu’il se relève il se trouve face à face avec Cho)
Cho : Vous allez quelque part, M. Gardiner?
Gardiner (il essaie de s’enfuir mais Cho et Van Pelt le plaquent au sol et lui passent les menottes) : Aah Non! Lâchez-moi! Je vais te tuer! Je vais vous tuer. (il se débat avec rage)
Cho : Eddy Fish, vous êtes en état d'arrestation pour les meurtres de Winston Suarez et Talia Suarez.
Gardiner : Aah!
Van Pelt : Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous dans une cour de justice. Vous avez le droit de parler à un avocat. Si vous ne pouvez pas payer un avocat, celui-ci sera désigné d'office. Levez-vous. Comprenez-vous ces droits comme je les ai expliqués?
Gardiner : Aah. Je ne savais pas qui elle était. Je ne l'ai pas tuée ! Je n'ai même jamais vu la jeune fille. Je ne savais pas qu'elle était sur l'île.
(Van Pelt et Cho l’emmènent et passent devant les habitants de l’ile sortis du hangar)
Peter Upchurch : Qui aurait pensé?
Lydia Bibb : Il a toujours semblé si gentil.
Jane : Mm. N'est-ce pas?
Dans le hangar de Parker
(Rigsby, Lisbon, Jed Stack, Whit)
Rigsby : Le bateau va revenir nous chercher. Je vais trouver un endroit sur le quai où détenir le prisonnier.
Lisbon : Bonne idée. Dites-le à Cho et Van Pelt.
Rigsby : Okay. (il sort)
Jed Stack : Eh bien, nous vous remercions, Madame. Vous avez tous fait du bon travail.
Lisbon : Je vous remercie, M. Stack. Nous faisions juste notre travail.
Jed Stack : Je m’interroge, pour cet homme... C'était un sentiment que j'ai eu. Je ne sais pas de quoi il s'agissait exactement, mais, euh, les gens normaux ne nourrissent pas des grillons.
Whit : Papillons.
Jed Stack : Peu importe. Des insectes. En fait, j'ai de l'instinct, à propos des gens.
Jane : Non, vous n'en avez pas. (With se retourne vivement vers Jane.) Vous avez été dupé, comme tout le monde.
Jed Stack : Vous dites que je suis un menteur?
Jane : Non, c'est seulement que maintenant vous le connaissez comme Eddy Fish, sociopathe violent. Il est facile pour vous de le voir comme un tueur. Mais comme le lépidoptériste timide, Gardiner? Impossible pour quiconque de l'imaginer poignardant un homme 14 fois.
Whit : 18 fois.
Jane : D'accord. 18. 18 fois. Inimaginable, et c'est un nombre inoubliable une fois que vous l'avez entendu. 18 fois Où l'avez-vous entendu exactement?
Whit : Quoi? Oh, euh, de vous euh, plus tôt.
Jane : Non, pas de moi. Où alors?
Whit : Je Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
Jane : Gardiner a tué le Père de Talia. C'est vrai, mais, euh, il n'a pas tué Talia. Eh bien, il aurait pu, s'il avait su qu'elle était là à sa recherche, mais il ne l'aurait pas violée. Non, ce n’est pas son truc. Vous l'avez fait. (Jed Stack est effaré) Vous l'avez rencontrée sur le ferry en revenant de l'hôpital.
Whit : Quoi? Non.
Jane : Wow. Vous dites que non, mais vos yeux me disent oui.
Lisbon : Talia a demandé votre aide. Elle vous a dit pour son père et Fish et les 18 coups de couteau.
Jane : Voilà comment vous avez eu cette petite égratignure sur votre visage. Vous êtes assez fort pour tenir une fille au sol avec une main, mais vous ne pouviez pas protéger votre visage.
Whit : Gardiner l'a tuée. Nous l'avons tous vu.
Jane : Non.
Whit : Vous avez tort.
Jane : J'en doute. Le prouver devrait être facile, cependant, puisque vous nous avez donné votre ADN à comparer. Menottez le, Lisbon. (il se lève de sa chaise et sort)
Bureau de Jack LaFleur
(Van Pelt, Rigsby, Whit)
Whit assis menotté à une étagère de fer, Van Pelt appuyée au bureau, Rigsby debout.
Van Pelt : Est-ce que ça vous gêne, M. Naylor, d'être seul ici avec moi? Ça devrait. J'aimerais vous faire mal comme vous l'avez fait à cette fille, vous faire très mal.
Rigsby : Waouh, agent. Du calme, ok? Ce n'est pas sa faute ce qui est arrivé.
Van Pelt : Oh, s'il te plaît. Ce n'est pas sa faute?
Whit : Non.
Rigsby : Vous êtes un type bien. Je le sais. Si vous aviez pu vous contrôler, vous l'auriez fait, non? Vous ne voulez de mal à personne.
Whit : Non.
Rigsby : Non. Lorsque vous avez ces pulsions, c'est comme quelqu'un d'autre prenant le contrôle de votre corps, pas vrai? Quelqu'un de mauvais?
Whit : Ouais.
Van Pelt : Allez.
Rigsby : Non, vraiment. (s’assoie sur une caisse près de Whit) Ecoutez ... Je comprends que vous essayez de vous contrôler. C'est pourquoi vous êtes allé au ranch de la Stack sur San Felix - pour vous abriter dans un endroit sûr, loin de la tentation, non? Mais alors vous vous êtes blessé à l’épaule, et un médecin était nécessaire, et il y a pas de médecin sur l'île.
Whit : Je voulais rester sur le ranch. Je n'ai pas... Je ne voulais pas partir.
Rigsby : Et elle était sur le ferry au retour, n'est-ce pas? Elle a parlé de votre bras.
Whit : Elle est venue à moi. Elle m'a demandé mon aide, elle voulait que je la cache.
Rigsby : Ouais, donc vous l'avez amenée au ranch.
Whit : dans une dépendance ... Où personne ne va.
Van Pelt : Où personne n'entendait lorsque vous l'avez violée et tuée.
Whit : Vous ne pouvez pas me juger. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être moi. Vous pensez que je veux être comme ça?!
Van Pelt : Vous avez le culot de demander pitié après ce que vous avez fait? Vous ne recevrez pas de pitié, pas dans cette vie ou la prochaine. (sort du bureau se retrouve sur le quai, Rigsby la suit quelques instants plus tard)
Rigsby : Joli travail là-bas.
Van Pelt : Merci. Vous aussi.
Rigsby : Ouais, on l'a bien eu, hein? Il pensait que vous étiez un vrai dur.
Van Pelt : Ouais.
Rigsby : Écoutez, à propos d'avant, au bureau avec Sarah, Je veux juste -
Van Pelt : Oh, ouais. Félicitations. Elle semble bien.
Rigsby : Ouais, bien, je ne voudrais pas que ça cause une gêne ...
Van Pelt : Avec moi? C'est le moindre de tes problèmes.
Rigsby : Qu'est-ce que cela signifie?
Van Pelt : Eh bien, elle est avocate. Je veux dire, bonne chance, mais soyez prudent.
Lisbon (en contre-bas sur un ponton) : Hey. Le bateau accoste maintenant. Faites monter les prisonniers à bord, voulez-vous ?
Rigsby : Ouais. Bien sûr, patron.
Lisbon : Avez-vous vu Jane?
Van Pelt : Non.
Rigsby : Non.
Lisbon : Il devrait arriver vite ou on le laissera derrière. Lisbon s’éloigne en tapotant sur son téléphone, Rigsby et Van Pelt vont retrouver Whit.
Extérieur jour, Jane s’approche de la mer, une marguerite à la main, la jette dans l’eau et la regarde, mélancolique, s’éloigner dans le ressac.
Il remonte lentement vers la plage.