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#405 : Du sang sur le sable

Jane et l'équipe du CBI enquêtent sur le meurtre d'une femme dont le corps s'est échoué sur une île au large de la Californie. Parallèlement, Rigsby s'inquiète du fait que sa relation avec une avocate de la défense puisse créer une certaine gêne entre lui et Van Pelt.

Screencaps

 

Popularité


4 - 7 votes

Titre VO
Blood and Sand

Titre VF
Du sang sur le sable

Première diffusion
20.10.2011

Première diffusion en France
18.09.2012

Vidéos

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Scénario   Eoghan Mahoney
Réalisation   John Polson
Avec  

Jillian Bach (Sarah Harrigan)
Steve Rankin (Jed Stack)
Jonathan Schmock (William Gardner)
Zack Ward (Whit Naylor)
Debra Mooney (Lydia Bibb)
Alex Hyde-White (Peter Upchurch)

Audience US : 12,54 millions de téléspectateurs (2.5%)

Audience Fr : 8,34 millions de téléspectateurs

San Felix Island (off the coast of California), un corps recouvert d’algues gît sur la plage. Van Pelt explique à Lisbon que celui-ci a des ecchymoses et des abrasions. Ni vêtement, ni papier.  Il s’agit d’une femme. Elle a été retrouvée par William Gardiner. L’homme dirige un monarque : sanctuaire pour les papillons. Alors qu’il était en haut de la falaise il a aperçu le corps. Patrick Jane qui est sur la colline en descend accueilli par Jed Stack. Jed Stack est le propriétaire du terrain.

Jane envoie ensuite un bout de bois pour voir où le courant le mènera. Lisbon trouve que c’est une bonne idée. Tous deux s’extasient devant le paysage marin.

Au CBI, Cho annonce que le dossier dentaire de la victime a révélé son identité. Elle s’appelle Talia Suarez et est âgée de 19 ans. Elle a connu les placements familials. Van Pelt et Rigsby vont voir les services sociaux pendant que Lisbon retourne sur l’île car Jane a une théorie.

Jane et Lisbon marchent sur la plage à la recherche du bout de bois lancé par Jane. Jane le retrouve et dit que sa théorie se concrétise. Jane souhaite ensuite aller boire une tasse de thé. Le salon de thé est fermé et il n’y a pas âme qui vive dans le coin. Lisbon se demande où se trouve tous les gens.

Cho contacte Lisbon. Il dit que le rapport du légiste indique la trachée de la victime a été écrasée par un coup ou une forte pression. Elle ne s’est pas noyée, pas d’eau dans les poumons. Elle était morte avec d’être jetée à l’eau. Elle a par ailleurs été agressée sexuellement avant son décès. De l’ADN a été retrouvé mais sans correspondance dans la base de données des délinquants sexuels de la police.

Risgby et Van Pelt sont au bureau des services sociaux. La femme qui les reçoit dit ne pas être surprise par la mort de Talia Suarez. C’est à 6 ans qu’elle a été placée aux services sociaux, sa mère est morte d’une overdose et son père avait été assassiné. La jeune fille n’était pas très obéissante et n’aimait pas suivre les règles. Talia s’est enfuie de toutes les maisons où elle avait été placée. Elle a donc finalement été placée dans un foyer collectif ! Van Pelt en colère par l’attitude de la femme qui les reçoit renverse son café sur le bureau.

Rigsby à l’extérieur explique à Van Pelt qu’elle n’aurait pas dû faire ça car maintenant la femme ne les aidera plus. Rigsby veut conduire car Van Pelt est énervée. Mais celle-ci refuse et ne se laisse pas faire quand Rigsby essaie de lui prendre les clés.

Sur l’île tous les habitants sont réunis pour sauver leur île. Jane avait donc vu juste. Lisbon et Jane interrompent la réunion. Ils expliquent à l’assemblée qu’ils sont là pour résoudre le meurtre de Talia. Tout le monde est certain que le corps a été jeté depuis le continent et a dérivé jusqu’à l’île. Jane prouve le contraire.

Au CBI, Van Pelt donne son rapport sur ses recherches concernant Talia. Elle n’a rien de concluant. Elle a découvert que Talia avait fait plusieurs boulots mais jamais plus de six semaines chacun. Les affaires de Talia retrouvés dans sa chambre sont sur une table. Il y avait aussi un carnet que Jane est en train d’étudier. Dans le carnet, Talia écrivait des lettres à ses parents décédés. Dans les dernières pages il y a un morceau de papier déchiré et dessus écrit « San Felix Fish ».

Lisbon et Jane se rendent au San Felix Fish tenu par Jack Lafleur. Jack affirme ne pas connaître Talia malgré ce qu’elle a écrit sur son papier. Toute la semaine Jack et ses employés étaient partis en mer. Il n’y avait personne dans sa boutique.

Lisbon et Jane vont ensuite voir Jack Stack chez lui. Jack Stack vit seule car il a eut 30 ans auparavant une grosse déception amoureuse. Maintenant, il se consacre à sa passion pour les chevaux. Les employés de Stack peuvent confirmer que le soir du meurtre de Talia celui-ci se trouvait chez lui. Jane est déjà au corral pour parler aux employés de Stack. L’un d’eux est blessé suite à la ruade d’un cheval. L’homme blessé est Whit. Il quitte Jane et les autres quand Stack et Lisbon les rejoint.

Rigsby informe Lisbon que Talia avait reçu plusieurs appels entrants sur son portable émis par un téléphone cellulaire appartenant à un gars nommé Dennis Kagan. Il s’agit d’un jeune qui a fait plusieurs foyers en compagnie de Talia. Le dernier appel a été émis à moins de 15 km du motel où se trouvait Talia. Van Pelt et Cho sont allés chercher Kagan pour le ramener au CBI.

Cho se gare devant l’adresse de Kagan. Van Pelt lui montre sa photo. Ils l’aperçoivent qui répare une voiture. Ils vont donc aller le chercher. Cho dit à Van Pelt que c’est lui qui dirige. Van Pelt lui dit qu’elle est d’accord. Mais alors que Cho demande au gars s’il est Kagan et s’il connaît Tallia elle arrive par derrière pour l’attraper. Kagan la traite de salope et lui assène un coup qui lui fait saigner la lèvre.

Kagan est en salle d’interrogatoire face à Cho. Il ne souhaite pas parler il veut un avocat. Un avocat commis d’office arrive pour le défendre. L’avocate est accueillie par Van Pelt. Il s’agit de Sarah Harigan qui avait des vus sur Rigsby.

Rigsby souhaite alors diriger l’interrogatoire. Van Pelt trouve ça bizarre mais Cho dit que non car c’est évident que Sarah et Rigsby se fréquentent.

Retour en salle d’interrogatoire : Kagan veut parler mais souhaite faire un marché. Pour Cho il n’en est pas question. Alors Kagan explique que Talia voulait trouver l’assassin de son père. Car pour elle la police n’avait pas fait son travail. Kagan donne le nom du suspect Edouard Fish. Car la police avait un suspect mais ne l’a jamais poursuivi.

Jane est toujours sur l’île à boire un thé. Lisbon l’appelle et lui qu’ils ont un nom. Elle demande à ce que Jane revienne mais il ne le souhaite pas.

L’avocate demande à Lisbon l’abandon des charges contre Kagan. Sarah insiste sur le fait que Van Pelt ne s’est pas identifiée et qu’elle a agressé Kagan. Lisbon ne peut donc rien dire car devant un tribunal le CBI serait reconnu coupable. Sarah demande ensuite à Rigsby si leur RDV de ce soir tient toujours. Il répond que oui.

Lisbon va ensuite parler avec Grace. Elle a reçu une plainte de la personne des services sociaux pour le café renversé puis l’avocate Sarah Hannigan. Lisbon demande à Van Pelt de faire attention elle sait néanmoins que l’année dernière fut éprouvante pour elle. Lisbon s’inquiète pour Van Pelt mais celle-ci lui dit qu’il n’y a pas de raison.

Jane va voir Gardiner dans sa réserve pour les papillons monarques. Il trouve ça extraordinaire. Jane discute ensuite avec Gardiner de Lafleur qui agrandit son escale et de Stack qui doit certainement être l’investisseur. Gardiner va donner des appels pour arrêter ce projet qui détruirait les monarques en attirant trop de navires. Jane lui conseille le Sierra Club.

Risgby montre à Lisbon qui se trouve dans son bureau une photo de Winston Suarez le père de Talia. L’homme a travaillé comme gardien de nuit dans une entreprise de construction près de Modesto. Puis Rigsby montre une photo d’Edward William Fish alias Eddy Fish. Apparemment rien à voir avec Lafleur. W.Suarez a été poignardé à 18 reprises, par Fish qui voulait voler l’entreprise. Fish a disparu avec beaucoup d’argent et n’a jamais été retrouvé par la police. San Felix, l’île est une piste pour retrouver Fish. Mais cela n’avait rien donné à l’époque. Talia a eut connaissance de cette piste.

Jane continue son plan et explique, mais en finalité très peu de chose à Lisbon. Il dit à tout le monde que Lafleur et Stack veulent faire venir des bateaux sur l’île et que Gardiner a décidé de l’arrêter.

Tout le monde est réuni autour de Stack qui s’explique sur ses projets. Jane interrompt la réunion. Il demande à tous les protagonistes de mettre leur tasse de café sur la table. D’après Jane le tueur a été suivi et il est présent à la réunion. Il s’appelle Eddy Fish. Les tasses vont être emballées et les empreintes analysées pour les comparer à la scène de crime initiale soit la mort du père de Talia Suarez. Gardiner quitte l’assemblée. Jane pense alors qu’ils ne vont pas le revoir.

Gardiner coure sur le ponton et monte dans un petit bateau. Puis il en ressort et retire les amarres. Cho et Van Pelt sont alors là pour l’arrêter. Gardiner est en réalité Eddy Fish. Gardiner/Fish proteste et ne reconnaît pas le meurtre de Talia.

Monsieur Stack vient ensuite remercier Lisbon pour son travail. Jane s’assoit et dit que tout le monde a été dupé. Stack pense qu’un homme ne peut pas tuer alors qu’il élève des insectes. Jane dit que c’est effectivement difficile d’imaginer un homme poignardé 14 fois quelqu’un. Jane est repris par M.Naylor l’employé de Stack qui dit 18 fois. Jane pense que Gardiner n’a pas tué Talia et qu’il ne l’aurait de toute façon pas violer car ce n’est pas son genre. Par contre, il dit que M.Naylor a tué Talia et l’a violée. Il l’a rencontré sur le ferry en revenant de l’hôpital. Naylor proteste mais Jane dit que se sera facile à prouver avec l’ADN de Naylor qui sera comparé à celui retrouver sur Talia.

Naylor est menotté et c’est Van Pelt qui le surveille. Elle lui demande si ça le dérange de se retrouver menotté et seul avec elle. Van pelt dit qu’il devrait avoir peur car elle aimerait lui faire mal comme il a fait mal à la fille. Rigsby demande à Van Pelt de se calmer et que Naylor est un type bien. Rigby explique que Naylor a des pulsions comme si quelqu’un prenait le contrôle sans qu’il puisse rien n’y faire. Rigsby arrive à faire parler Naylor. Naylor s’est réfugié sur l’île pour stopper ses pulsions. Mais voilà il a été blessé et n’a rien pu faire que d’aller se faire soigner sur le continent. Sur le ferry il a rencontré Talia qui lui a demandée son aide. Il l’a caché dans une dépendance du ranch.

Van Pelt sort suivi de Rigsby. Pour Rigsby ils ont fait un bon boulot. Van Pelt passant pour la méchante et Rigsby pour le gentil. Puis Rigsby parle de Sarah. Van Pelt lui souhaite bonne chance et de faire attention car elle est avocate. Lisbon les interrompt. Elle leur dit d’amener les prisonniers au bateau qui va accoster.

Jane se trouve au bord de la mer et jette une fleur blanche.

Fin…

San Felix Island, près des côtes californiennes, survol de l’île.

Un corps de femme dénudé sur le rivage, couvert d’algues

 

Lisbon : Elle s'est échouée ici?

Van Pelt : Ecchymoses et abrasions sur le cou suggèrent une sorte d'attaque physique. C'est pourquoi ils nous ont appelés

Lisbon : Pas de vêtements, pas de papiers?

Van Pelt : Rien.

Lisbon : Elle n'est pas restée longtemps dans l'eau. Euh, contacte les garde-côtes, et demande s'ils ont eu un appel de détresse ou une personne disparue.

Van Pelt : Ouais. Il y a le gars qui l'a trouvée... William Gardiner. Il a vu le corps du haut de la falaise.

Un homme en bermuda et bâton de marche à la main s’entretient avec un agent de police un peu plus loin.

 

Lisbon : M. Gardiner?

Policier : Je vous remercie, monsieur. (Il s’éloigne.)

Lisbon : Je suis l'agent Lisbon. Vous pouvez me dire ce qui s'est passé ?

Gardiner : Je suis venu m'occuper des monarques.

Van Pelt : Papillons Il dirige un sanctuaire.

Gardiner : J'étais là-haut... là où se tient l'homme en costume. (Jane est cet homme, il leur fait un grand signe de la main.)

 

 

Extérieur jour. En haut d’une colline.

(Jane, Jed Stack)

Un monarque s’est posé sur sa main, il le regarde s’envoler.

Jane est interpellé par un cowboy à cheval.

 

Jed Stack : Hey! Vous là-bas. (Jane descend de sa colline, le cowboy s’approche au galop.) Vous êtes avec la police?

Jane : Patrick Jane. (Il montre son badge.)

Jed Stack : Jed Stack. C'est mon terrain. (Descend de cheval et lui serre la main)

Jane : Hé, Jed.

Jed Stack : Eh bien, il y a une femme morte sur la plage.

Jane : Ouais.

Jed Stack : Alors, qui est-elle?

Jane : Je ne sais pas. Une idée?

Jed Stack : Non. Comment le saurais-je?

Jane : Eh, c'est votre terrain. Je pensais que c'était peut-être, votre cadavre.

Jed Stack : C'est absurde.

Jane : Désolé. Je vous taquine. C'est souvent instructif. Pourquoi ne pas venir rencontrer mes collègues?

Sur la plage où se trouvent Lisbon, Van Pelt et William Gardiner

Jane : C'est Jed Stack. Agent Teresa Lisbon. Agent Grace Van Pelt. Ce sont des terres de Jed.

Jed Stack : Comment allez-vous, madame? M'dame. M. Gardiner, qu'est-ce que vous faites ici?

Gardiner : Je l'ai trouvée. Je cherchais des monarques.

Van Pelt : Papillons.

Jane : Oui. J'en ai vu quelques-uns.

Jed Stack : C'est une intrusion.

Gardiner : Pour l'amour de Dieu, oubliez vos droits de propriété pour une fois. Une femme est morte.

Jed Stack : La mort d'une femme n'a rien à voir avec votre intrusion.

Van Pelt : Alors, elle est sur votre terrain?

Jed Stack : Non Strictement parlant, ma terre se termine à la ligne des hautes eaux. Elle est sur un terrain public.

Van Pelt : Mais étant donné l'emplacement, peut-être qu'elle est locataire ou employée par vous?

Jed Stack : Je n'ai pas de locataire, et je n'emploie pas de femmes, et d'ailleurs, elle a été amenée par la mer. Elle doit avoir dérivé depuis de la partie continentale ou est tombée d'un navire. Rien à voir avec moi ou mon ranch ou cette île.

Jane : Ca se tient. Enchanté, M. Stack, et, euh, l'homme papillon. Gardiner, ouais? (il leur serre respectivement la main)

 

Gardiner : Oui.

Jane : Vous n'êtes pas nés ici ?

Gardiner : Non.

Jed Stack : Pourquoi cette question ?

Jane : Rien. Vous êtes chanceux de vivre dans un endroit si magnifique. (s’en va vers le rivage)

 

Lisbon : Alors, M. Stack ...

 

Sur une plage de galets, Lisbon rejoint Jane ce dernier ramasse un bois flotté et le lance avec élan dans l’océan

(Jane, Lisbon)

 

Lisbon : Bonne idée.

Jane (regardant les vagues) : On verra. c'est beau non?

Lisbon : pour une scène de crime!

 

GENERIQUE

 

Le Mentaliste

S04E05

«Sang et Sable»

 

CBI. Bureau commun à l’équipe de Lisbon

(Cho, Lisbon)

 

Cho : Le dossier dentaire vient d'arriver. La victime est Talia Suarez, 19 ans. Élevé dans le système de placement familial.

Lisbon : Vérifiez auprès des services de la famille. Découvrez ce qu'ils peuvent nous dire sur cette fille.

Cho : Rigsby et Van Pelt sont déjà en chemin.

Lisbon : Avez-vous parlé aux Garde-côtes? Rien de ce côté ?

Cho : Pas de personne disparue signalée.

Lisbon : Euh, et sur la partie continentale en face de l'île?

Cho : Les policiers locaux recherchent dans tous les ports, hôtels et motels le long de cette portion de côte. Rien encore.

Lisbon : D'accord. Tenez-moi au courant.

Cho : Où allez-vous?

Lisbon : Sur l'île.

Cho : L'île? Pour quoi faire? Si son corps est venu du continent

Lisbon : Jane a une théorie.

Cho : D'accord.

Extérieur jour, sur la plage de San Felix Island.

(Lisbon, Jane)

 

Jane: Ah. (ramasse quelque chose parmi les galets, le donne à Lisbon)

Lisbon (regarde le cadeau de Jane, un bout de verre blanc dépoli) : Joli. Ce n'est pas ce que nous recherchons.

Jane : Vous pourriez en faire un collier .

Lisbon : Je pourrais.

Jane : Vous devriez. Vous devriez avoir une sorte de passe-temps reposant.

Lisbon : Je ne le vois pas.

Jane : Difficile de croire que la lune cause les marées, hein? Je veux dire, nous le savons tous, mais ça semble tellement improbable.

Lisbon : Je suppose. Je n'y ai jamais vraiment pensé

Jane : C'est parce que tu es une fille de la ville. (il court ramasser la branche de bois flotté qu’il avait jeté à la mer) Aha! Ma théorie se concrétise. Je vous l'avais dit.

Lisbon : Oui, vous l'avez fait.

Jane : J'ai cru voir un salon de thé en ville. Je boirais bien une tasse de thé. Qu'en pensez-vous? (Il s’éloigne vers la terre, son bois flotté lui servant de canne.)

Lisbon : Vous avez besoin d'aide?

Jane : Je peux gérer. Lisbon le suit avec difficultés dans les galets.

 

 

Dans la partie habitée de l’île, le salon de thé près du port

(Jane, Lisbon)

L’endroit est désert, Jane frappe à la porte, pas de réponse, pas âme qui vive dans les environs.

 

Jane : Waouh. Ah. Pouah. Pouah. Eh bien, c'est décevant. C'est fermé. Pittoresque, n'est-ce pas?

Lisbon : Dans le genre navrant. Où sont tous les gens du coin?

Jane : Bonne question.

Lisbon passe un coup de fil.

 

Lisbon : Cho.

Cho (à son bureu au CBI) : Le Coroner est revenu avec un rapport préliminaire Le larynx a été écrasé par un coup ou une forte pression. Pas d'eau dans les poumons.

Lisbon : Donc elle ne s'est pas noyée.

Cho : Elle était morte avant0 En outre, des preuves matérielles indiquent qu'elle a été agressée sexuellement avant d'être tuée.

Lisbon : On a trouvé de l'ADN ?

Cho : Ouais, mais pas de correspondance dans la base de données.

Lisbon : D'accord. Vérifiez les antécédents de tous les hommes sur l'île. Regarde si aucun d'entre eux ont une histoire d'agression sexuelle. A bientôt, j'espère.

(pendant l’appel Jane cherche aux alentours une trace de vie)

 

Jane (près d’une boutique qui propose des tours de l’île en bateau) : C'est comme au salon de thé. Il n'y a personne ici.

Lisbon : Où est tout le monde?

Jane : C'est intrigant. Une disparition de masse.

Lisbon : Ce n'est même pas un mot.

Jane : Eh bien, on sait que ça arrive. La colonie Roanoke. Les Olmèques.

Lisbon (elle appelle aux alentours) : Bonjour? Bonjour?

Jane : Je sais où ils sont, Lisbon. Je les imagine regroupés dans une pièce sombre, tramant leurs mystérieux projets pour l'île.

Lisbon : C'est vraiment effrayant.

Jane : Détendez-vous. (il se retourne, tout sourire et montre à Lisbon une feuille agrafée à un mur : "community meeting today at Parker’s boatyard")

 

 

Dans le bureau des services sociaux.

(Van Pelt, Rigsby, une fonctionnaire)

 

Fonctionnaire (prend son repas devant son ordinateur) : Talia Suarez. Mm...

Vane Pelt : Oui, euh, nous espérions vous pourriez nous dire -

Fonctionnaire : assassinée, hein? C'est dommage, mais les enfants comme elle finissent souvent mal.

Van Pelt : "comme elle"?

Fonctionnaire : Oh, c'est fréquent. Elle nous a été envoyée à 6 ans. Sa mère est morte d'une overdose son père assassiné. Oh, des problèmes dès le début. Insubordination, argumentative, résistant à l'autorité. C'est une longue liste. Jolie fille, on dirait. Vive, mais aucune discipline. Pas de bon sens.

Rigsby : Qu'en est-il de ses parents d'accueil? Peut-on leur parler ?

Fonctionnaire : Nous n'avons eu aucun. Elle s'est enfuie de toutes les maisons où on l'a placée. Elle a fini dans un foyer collectif.

Van Pelt : Vous avez ses coordonnées ? Peut-être il y a de ses amis à qui nous pouvons parler.

Fonctionnaire : Je vais voir ce que je peux faire et je vous dirai. Vous savez, en vérité, certains d'entre eux ... sont impossibles à aider. (Elle décroche son téléphone signifiant ainsi la fin de l’entretien.)

Van Pelt : Merci pour votre temps. (Ils se lèvent, Van Pelt renverse "accidentellement" la tasse de café posée près du clavier de l’ordinateur.)

Fonctionnaire : Hey!

Van Pelt : Hey toi même !

(Rigsby et Van Pelt sortent du bâtiment)

 

Extérieur jour

Van Pelt et Rigsby retournent à leur voiture

(Rigsby, Van Pelt)

 

Van Pelt : Tu sais qu'elle ne te rappellera pas, hein?

Rigsby : Eh bien, pas après que tu aies renversé son café sur son bureau.

Van Pelt : Oh, allez ! Elle ne faisait rien pour aider, et tu le sais.

Rigsby : Ecoute, elle a un travail difficile. Peut-être qu'elle faisait de son mieux.

Van Pelt : Tout ce qu'elle veut, c'est faire ses 20 ans de service pour toucher sa retraite. Ca m'énerve.

Rigsby : Ouais, j'ai remarqué.

Van Pelt : Hé, je fais mon travail. Je ne me plains pas. Je ne vois pas pourquoi d'autres personnes ne font pas le leur, alors peut-être une gosse ne finirait pas morte comme ça.

Rigsby : D'accord. D'accord. Bon. Je vais conduire. Donne-moi les clefs.

Van Pelt : Non, c'est bon. Je veux conduire.

Rigsby : Ouais. Je ne crois pas. Donne-moi les clefs.

Van Pelt : Non, Pourquoi ?

Rigsby : Ecoutes, tu es toute retournée. Je devrais conduire, alors donne-moi la clé -

Van Pelt : Arrête. Ça suffit.

Rigsby : Donne-moi les clefs. (il abandonne la bagarre) Allez. C'est quoi, ton problème? Ok. Pas de problème. Tu conduis. (monte en voiture)

 

 

Réunion des habitants de l’île de San Felix dans un hangar à bateau. Sur un tableau noir est dessinée l’île, une trentaine de personnes sont présentes, assises.

 

(Jane, Lisbon, Peter Upchurch, Lydia Bibb)

Peter Upchurch : Alors, deux passages de bac de plus pendant les mois d'été équivaut à une augmentation de 35% dans les revenus projetés. Alors je ne comprends pas comment on peut être contre cela.

Gardiner : Les eaux de ruissellement de l'élevage de bétail de Stack affectent déjà l'équilibre du pH des eaux souterraines, et une autre chose que vous n'avez jamais essayée.

 

Peter Upchurch : Oui, maintenant j'essaye …euh, ordre du jour, une chaise. J'avais la parole.

Lydia Bibb : Oh, allez, Peter. Il ne faut pas être si pointilleux.

Lisbon et Jane entrent dans le hangar.

 

Lisbon : Excusez-moi d'interrompre. Je suis l'agent Teresa Lisbon du CBI ... Et c'est mon collègue Patrick Jane.

Peter Upchurch : Ecoutez, je suis désolé, mais nous sommes au milieu d'une réunion. Pouvez-vous revenir plus tard?

Jane (se sert de son bois flotté comme d’une canne) : Non, nous ne pouvons pas. Une femme a été assassinée sur cette île, et nous sommes ici pour découvrir qui l'a fait et pourquoi.

Lisbon : Elle s'appelait Talia Suarez. Vous vous rappelez l'avoir vue ? (Elle montre à l’assemblée une grande photo de Talia.)

Peter Upchurch:Monsieur.

Jane : Mm?

Peter Upchurch : N'a-t-elle pas été trouvée sur la plage?

Jane : Oui.

Peter Upchurch : Eh bien, je veux dire, que ça indique qu'elle a sûrement été apportée

Jane : Mm...

Peter Upchurch : Ce sont les affaires du continent.

Lydia Bibb : Oui, nous n'avons rien à voir avec qui se passe sur le continent.

Jane : Sale endroit, le continent. C'est pourquoi vous êtes tous venus ici et bien sûr elle doit venir de là, parce que personne ici ne la connait, non?

Peter Upchucrch : C'est exact.

Jane : Et il y a beaucoup d'épaves venant du continent qui dérivent jusqu'à San Felix tout le temps, n'est-ce pas?

Lydia Bibb : Certainement.

Jane : Mm-hmm.

Lydia Bibb : Les week-ends d'été, le port reçoit toutes sortes de détritus.

Peter Upchucrch : Surtout après les tempêtes.

Jane : Excusez-moi. Vous permettez ? (il prend la craie des mains de l’orateur, se met à tracer un dessin sur le tableau) Je vous remercie. Alors, voici votre île. C'est une île magnifique, Je dois dire. Voici votre port sur le côté sous le vent de l'île, plus proche de la côte continentale, et le corps a été retrouvé dans l'anse de Wrackers, qui est ici, je crois, sur le côté occidental de l'île, le côté le plus loin de la côte continentale. Maintenant, je pense qu'il serait difficile pour un corps de dériver depuis là, contre les courants et les vents dominants, jusqu'ici. Un autre fait convaincant - si vous jetez quelque chose dans l'eau dans la baie de Wrackers, il va dériver vers la mer pas longtemps, mais ensuite il va revenir sur la côte. J'ai vérifié. Talia Suarez est morte ici, alors regardez votre voisin et demandez-vous, à quel point vous le connaissez ? Parce que quelqu'un sur cette île a commis un meurtre. Nous reviendrons. (Il donne la branche de bois à Peter Upchurch et s’en va théâtralement suivit de Lisbon.)

 

 

Dans la cuisine du CBI. Lisbon se prépare un café.

(Van Pelt, Lisbon)

 

Van Pelt : J'ai fait de mon mieux pour suivre Talia Suarez après le centre d'accueil.

Lisbon : Et alors? Quelque chose d'utile?

Van Pelt : Une série d'emplois au smic. Elle n'y est jamais restée plus de six semaines. Elle a voyagé dans tout l'État.

Lisbon : Quoi d'autre? Amis? Connaissances?

Van Pelt : Rien encore. J'ai parlé à certains employeurs. Tout ce que je sais, c'est que c'était une bonne employée, introvertie.

Lisbon : Qu'en est-il des services de la famille?

Van Pelt : Ils ne sont d'aucune aide non plus. C'est triste, patron. Nous sommes les seuls à se soucier de cette fille.

Lisbon : Continuez à chercher.

 

Dans les bureaux de l’équipe

(Cho, Lisbon)

 

Cho (à Lisbon) : On a des images de la fille montant sur le ferry à San Félix. Pas de caméra à l'arrivée sur l'île, cependant.

Lisbon (montre des sachets plastiques sur un bureau) : Euh, c'est quoi?

Cho : Envoyé par la police. La chambre de Talia. Beachfront Motel sur la côte en face du détroit de San Félix.

Lisbon : Brosse à dents, dentifrice, vêtements de rechange ? C'est tout?

Cho : Ça et un carnet.

Lisbon : Quel carnet?

Cho : Jane l'a pris.

Jane (allongé sur son canapé, feuillette le carnet) : C'est un journal personnel. Elle écrit des lettres à ses parents décédés.

Lisbon : C'est triste. 289 00:12:29,860 --> 00:12:30,970

Jane : Et puis il y a ça 'ai trouvé ça dans les dernières pages.

Lisbon (regarde le bout de papier que lui tend Jane) : "San Felix Fish."

 

Extérieur jour. Port de San Felix Island. San Felix Fish Co.

(Lisbon, Jane, Jack LaFleur)

 

Lisbon : Mm… Cela vous semble trop facile ?

Jane : Y'a qu'une façon de savoir.

Sur un ponton des hommes déchargent des bacs de poisson.

Lisbon : Qui est responsable ici?

Jack LaFleur (un des pêcheurs) : Nous ne sommes pas ouverts aux touristes.

Jane : Crabe.

Jack LaFleur : Vous ne pouvez pas être ici pour des raisons de sécurité.

Lisbon : Nous sommes du bureau Californien d'Investigation. Nous avons besoin de vous poser une ou deux questions, monsieur ...

Jack LaFleur : LaFleur. Jack LaFleur. Alors de quoi s'agit-il?

Jane : Oh, je ne pense pas que vous vouliez nous parler ici, Jack. Euh, dans un endroit plus discret ?

Jack LaFleur (aux autres pêcheurs) : Retournez au travail. (à Lisbon et Jane) Allons dans mon bureau. (Jane remarque un trépied sur le ponton)

 

Dans le hangar de Jack LaFleur, son bureau.

 

Jack LaFleur : Alors de quoi s'agit-il?

Lisbon : Parlez-moi de Talia Suarez.

Jack LaFleur : Qui est-ce? Qui est Talia Suarez?

Jane : La fille, que nous avons trouvée assassinée dans l'anse Wrackers.

Jack LaFleur : Qu'est-ce que cela a à voir avec moi?

Lisbon : Nous avons trouvé ceci dans son journal. (montre le papier trouvé)

Jack LaFleur: Cela ne veut rien dire.

Jane (trouve des plans sur le bureau) : Ah, nous y voilà.

Jack LaFleur : Hé, hé. C’est à moi.

Jane : C'est impressionnant. Est-ce un nouveau dock? Non, euh, une jetée. Attendez. Un quai. Vous appelez ça un quai? C'est grand. (LaFleur enlève des mains de Jane les plans, Jane en prend d’autres)

Jack LaFleur : Mon entreprise s'agrandit J'ai besoin de plus d'espace. (LaFleur arrache des mains de Jane les plans sous le regard amusé de Lisbon Ecoutez, je ne sais pas pourquoi cette fille a écrit tout ce qu'elle a écrit, mais je n'ai jamais entendu parler d'elle. Vous cherchez au mauvais endroit.

Lisbon : Peut-être que c'était quelqu'un qui travaille pour vous.

Jack LaFleur : Nous avons été en mer toute la semaine. Nous venons de rentrer. Je vous ai dit, ça n'a pas de sens. Même si cette fille est venue ici, nous étions tous partis. Nous n'avons rien à voir dans ce meurtre.

Lisbon et Jane sortent du hangar de LaFleur

Lisbon : C'est un alibi assez solide.

Jane : Ouais. Dock est intéressant, cependant.

Lisbon : Il l'est?

Jane : Eh bien, l'océan Pacifique a été horriblement surexploité. Depuis, aucun pêcheur n'a besoin d'un dock plus grand.

Lisbon : Vous pensez que cela a quelque chose à voir avec l'assassinat?

Jane : Oui. Non. Pas forcément, non Peut-être. Je pense juste que c'est intéressant.

Lisbon : Ou pas. Allons parler à l'éleveur.

Extérieur jour, Jed Stack’s Ranch. San Felix, California.

(Lisbon, Jane, Jed Stack)

 

Lisbon : Quiconque a mis Talia Suarez dans cette crique doit avoir traversé votre propriété.

Jed Stack : Mon ranch fait 300 acres, et Wrackers Cove est au bout. Vous pourriez avoir des convois de corps vers là-bas sans que quiconque le sache.

Jane (observe un ancien plan de l’île) : Qu'est-ce qui vous a amené sur cette l'île, M. Stack? Vous fuyez qui ?

Jed Stack : Quoi?

Jane : Mm?

Jed Stack : Je ne fuis personne.

Jane : Seulement, quand je regarde cette salle, je vois beaucoup de chevaux et les vaches, mais je ne vois pas d'amis ou de famille. Pas d'enfant. Aucune amoureuse.

Jed Stack : J'aime les chevaux.

Jane : Ah. Vous êtes un casanier mais un homme passionné, donc je suppose, que votre cœur a été brisé par une belle mais cruelle femme infidèle.

Jed Stack : C'était Il y a 30 ans. Quel est le rapport avec cette fille ?

Jane : Probablement rien. Que pensez-vous de l'augmentation du nombre de ferries?

Jed Stack : Vous me taquinez à nouveau, hein? Je vais vous dire mon avis. Bien sûr, nous avons besoin de plus de ferries. Ces insulaires n'ont pas le sens des affaires.

Jane : Pas même Jack Lafleur? C'est quelqu'un qui sait comment faire des affaires.

Jed Stack : Oh, vraiment ?

Lisbon : M. Stack. Excusez ma question, mais où étiez-vous avant-hier soir?

Jed Stack : Tout comme toujours, juste ici.

Lisbon : Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut le confirmer ?

Jed Stack : Bien sûr. Mes employés.

Lisbon : Peut-on leur parler?

Jed Stack : Bien sûr, vous pouvez Ils sont dans le corral.

Lisbon : Jane, nous devrions (elle se retourne, Jane n’est déjà plus là) Pourquoi ne pas nous montrer le chemin, M. Stack?

 

Extérieur jour. Près du corral

(Jane, Whit, le cowboy avec un bras en écharpe, Jeune cowboy, Jed Stack, Lisbon)

 

Whit (au jeune cowboy qui regarde un fer du cheval) : Tu vois, il ne rue pas.

Jane (au cowboy avec un bras en écharpe): Qu'est-ce qui t'est arrivé?

Whit : C'est le cheval.

Jane : Oh.

Jeune cowboy : Whit et moi avons dirigé l'abattage. Y'avait environ 40 têtes de bétail.

Whit : 39 têtes.

Jeune cowboy : J'ai dit «environ».

Whit : Ça ne veut rien dire «environ». Soit vous avez 40 têtes, ou vous avez 39 têtes.

Jeune cowboy : With corrigerait Dieu lui-même s'il se trompait.

Whit : Ouais, nous les menions à la pâture du Sud. Une était effrayée, et est partie sur le côté, et m'a embarqué.

Jeune cowboy : Je ne sais pas ce qui a fait hurler le plus With - se faire écraser par son cheval ou de savoir qu'il devrait aller sur le continent pour se faire soigner.

Whit : Tais-toi.

Jane : Alors vous - vous n'aimez pas le continent, ou vous n'aimez pas le trajet en ferry?

Whit : Non. Je me plais ici.

Jane : Pourquoi?

Whit : C'est calme.

Jane : Ouais. Il semble, euh, que le vieux Stack pense la même chose, hein? Écoutez, entre vous et moi ... Ces histoires de cowboy c'est un truc de Stack, n'est-ce pas? Je veux dire, que le chapeau et, euh, pas les étriers, comme vous dites?

Whit : C'est que le chapeau et pas le bétail.

Jane : Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Whit : Le chapeau et pas de bétail. C'est comme ça que vous appelez un homme comme ça.

Lisbon et Jed Stack les rejoignent.

 

Jed Stack : Un homme comme quoi?

Jane : Oh, je viens de poser des questions sur des vieux, euh dictons cow-boy,.

Jeune cowboy : Whit le corrigeait. N'est-ce pas, Whit ?

Whit : Si vous voulez bien m'excuser, je dois m'occuper de quelque chose dans la grange.

Jane : Bien sûr. Merci, Whit.

Jed Stack : Il est un peu timide, mais, euh, c'est un bon travailleur.

Lisbon : Je voudrais un entretien avec lui, si c'est possible.

Jane : Pas besoin, Lisbon. J'lui ai déjà parlé. La main-d’œuvre de M. Stack est ici. Nous partons. Je vous remercie. (Jane s’en va.)

Lisbon : Où étiez-vous tous les trois avant-hier soir?

Jeune cowboy : Ici. Comme toujours.

Lisbon : Okay. Nous pouvons y aller maintenant. Merci pour votre temps. Nous resterons en contact. (Ils s’éloignent, le téléphone de Lisbon sonne, elle décroche.) Lisbon.

 

Bureau du CBI

(Rigsby, Lisbon)

 

Rigsby : Nous avons avancé, patron. Une série d'appels entrants au motel de Talia Suarez, venant d'un téléphone cellulaire enregistré par un gars nommé Dennis Kagan.

Lisbon : Qui est Dennis Kagan?

Rigsby : Un jeune qui a partagé une paire de foyers de groupe avec Talia. Le dernier appel est venu de moins de 15 km du motel de Talia.

Lisbon : Ça semble intéressant.

Rigsby : Ouais, surtout quand on sait que Kagan habite à 100 km au sud du motel.

Lisbon : On le ramène ici ?

Rigsby : Van Pelt et Cho vont le chercher dès maintenant.

 

Extérieur jour.

Une rue, deux jeunes sous le capot d’une voiture. La voiture de Cho et Van Pelt se gare à proximité.

(Cho, Van Pelt, Dennis Kagan)

 

Cho : C'est l'adresse. L'appartement est au deuxième étage. Vous avez une photo de Kagan?

Van Pelt : Ouais, de la d.M.V.

Cho : C'est lui, est-ce pas?

Van Pelt : Yeah

Cho : Okay. Allons-y. (Ils descendent de voiture, se dirigent vers Dennis Kagan.) Je conduis.

Van Pelt : Compris.

Cho : Hey. Dennis, non? Vous êtes Dennis Kagan?

Dennis Kagan : Peut-être.

Cho : Vous êtes ami avec Talia Suarez, non?

Dennis Kagan : Je ne connais pas ce nom. Passez votre chemin

Van Pelt (s’approche de Dennis) : Je pense que vous le connaissez.

Dennis Kagan : Hé, laissez-moi, salope. (se retourne brusquement et donne un coup de coude au visage de Van Pelt)

Cho (à un jeune sur le trottoir) : Restez là.

Van Pelt plaque Dennis contre la voiture.

 

Van Pelt : Vous êtes en état d'arrestation. (elle lui passe les menottes sans ménagement)

Dennis Kagan : Euh!

Van Pelt : Mettez vos mains dans le dos ... (donne un coup de poing dans les côtes)

Dennis Kagan : Aah. Laissez moi Sales flics.

Cho (s’approche de Van Pelt) O-bon. Je vais conduire maintenant. (Emmène Dennis vers la voiture suivi de Van Pelt.) Allez. Allez.

 

Salle d’interrogatoire du CBI

(Cho, Dennis Kagan)

 

Cho : Ce serait mieux pour vous si vous me parlez, Dennis. Vous avez déjà agressé un policier. Ne vous rendez pas les choses encore plus difficiles.

Dennis Kagan : Ecoutez, je vous l'ai dit je veux un avocat.

Cho : Il y en a un qui arrive du bureau des commis d'office. Je veux juste vous donner une chance de travailler avec nous, vous-vous gagneriez une certaine bonne volonté. Hé, c'est à vous de choisir comment vous voulez jouer.

Dennis Kagan : Un avocat, c'est comme ça.

Cho : D'accord. C'est votre choix. (il sort de la salle)

 

Devant l’ascenseur du CBI, une femme en sort

(Van Pelt, Sarah Harrigan, Rigsby, Cho)

 

Van Pelt : Salut. Vous devez être du bureau des commis d'office. Je suis l'agent Grace Van Pelt.

Sarah Harrigan : Grace. Oh. Salut. Enchanté. Je suis Sarah Harrigan.

Van Pelt : On se connait ?

Sarah Harrigan : Non, Euh, je j - euh, l'année dernière il y a eu un meurtre dans un club de rencontres, et vous les gars m'avez interrogée. Ne vous inquiétez pas. Je ne le fais pas. (rire crispé)

 

(Rigsby assis à son bureau, entend le rire de Sarah, se précipite à leur rencontre.)

 

Van Pelt : Hé, Cho. C'est Sarah Harrigan du bureau des commis d'office.

Cho : Hey.

Rigsby : Hé, les gars. Je peux gérer ça. Sarah, laissez-moi vous amener à votre client.

Van Pelt : Tu trouves pas ça bizarre ?

Cho : Ouais, un peu.

Van Pelt : Vraiment? Qu'en est-il exactement?

Cho : Eh bien, ça paraît évident. Ils se fréquentent.

 

Dans la salle d’interrogatoire

(Cho, Dennis Kagan, Sarah Harrigan)

 

Cho : Alors, Dennis, vous avez votre avocat. Parlons.

Sarah Harrigan : J'ai parlé avec mon client. Il est prêt à vous aider, avec quelques conditions.

Cho : Nous ne faisons aucun marché.

Dennis Kagan : Ecoutez, Talia était à la recherche du gars qui a tué son père, parce que les flics n'ont pas fait leur travail.

Sarah Harrigan : Mon client parle avec émotion, ça ne signifie pas manquer de respect.

Dennis Kagan : Ils n'ont pas fait leur travail. Ils savaient qui l'a assassiné, et ils n'ont jamais pris la peine de le retrouver.

Cho : Et ce suspect ... Vous jamais entendu son nom?

Dennis Kagan : Euh ... J'essaie de me rappeler. Un drôle de nom, comme, euh, le thon Tommy ou quelque chose comme ça.

Cho : Fish ?

Dennis Kagan : Ouais. C'est le gars. Euh, Édouard Fish c'était Édouard Fish. Ouais.

Cho : Alors vous êtes allé à son motel. Pourquoi?

Dennis Kagan : Parce que je voulais l'arrêter, vous savez? Regardez, ce que faisait Talia était dangereux, d'accord? Elle se donnait l'air d'une dure, mais elle ne l'était pas, vraiment. Elle avait mon soutien dans les foyers. J'aurais eu le sien ... Mais il était trop tard.

 

Salon de thé de San Felix. Jane attablé à la terrasse.

(Jane, la femme qui était assise près du tableau noir: Lydia Bibb)

 

Lydia Bibb : Voilà.

Jane : Oh, merci beaucoup. Cela semble délicieux. Avez-vous fait cela? Mm-hmm. Que savez-vous de cette, euh, éleveur - Stack?

Lydia Bibb : Ils sont discrets, la plupart du temps. Il est un homme poli.

Jane (goute le thé) : C'est délicieux.

Lydia Bibb : J'ai pensé à ce que vous avez dit ce matin. (Elle s’assoie à la table de Jane.) Vous m'avez fait sentir plutôt coupables à propos de cette pauvre fille.

Jane : Oh. Je suis - je suis désolé. Je ne veux pas que quelqu'un se sente coupable, à moins, bien sûr, qu'il le soit. Vous l'êtes ?

Lydia Bibb : Oh, non.

Jane : Non, je ne pense pas.

Lydia Bibb : J'ai jeté une fleur dans l'océan pour elle.

Jane : Vraiment ?

Lydia Bibb : C'est une coutume ancienne de l'île. Ma mère a dit que ça envoie un message aux personnes décédées. Je veux dire, je sais la fille n'est pas de ma famille, mais je pense que ça marche quand même, pas vous?

Jane : Eh bien, ça ne peut pas nuire.

Lydia Bibb : Vous pensez que je suis une vieille folle, mais je vais vous dire ceci. (le téléphone de Jane sonne) Je me sens mieux. Je me sens comme si j'avais ... donné à cette fille  un peu de paix.

(Jane décroche une fois Lydia Bibb rentrée dans le salon de thé)

 

Jane : Lisbon, vous appelez pour me dire que la personne, euh, d'intérêt que vous suivez n'est pas le meurtrier.

Lisbon (derrière la vitre sans tain de la salle d’interrogatoire de Dennis Kagan) : Non, mais il nous a dit ce que Talia cherchait.

Jane : Oh?

Lisbon : Elle était à la recherche de l'assassin de son père, Edward Fish.

Jane : Hmm.

Lisbon : Ouais, vous feriez mieux de revenir ici.

Sarah Harrigan (entre dans la salle) :Excusez-moi, agent Lisbon. Un mot?

Lisbon : Euh ...

Jane : Hmm. Vous semblez occupée, Lisbon, alors ne vous inquiétez pas pour moi. Je sais exactement quoi faire. Bye. (il raccroche)

Lisbon : Oui, conseiller?

Sarah Harrigan : Ouais, mon client Dennis Kagan - vous abandonnez les charges, je suppose, depuis qu'il est un témoin si coopératif?

Lisbon : J'ai un agent avec des coupures et des ecchymoses à cause de votre client.

Sarah Harrigan : Et j'ai agression, défaut d'identification, et force excessive. Vous voulez vraiment en arriver là vu le comportement de vos agents?

Lisbon : Ca ne tiendrait pas devant un tribunal, et vous le savez, mais bon.

Sarah Harrigan : Oh, fantastique.

Lisbon : Vous êtes plus tordue que vous en avez l'air. Ouais, vous l'êtes.

Sarah Harrigan : Oh, je tente. (à Rigsby qui est près de la porte) Nous sommes encore ok pour ce soir, d'accord ?

Rigsby : Oh, ouais. Bien sûr. Okay. (regard étonné de Lisbon, embarrassé de Rigsby) Je vais rechercher l'assassin du père.

Lisbon : Bonne idée.

 

Coin cuisine du CBI

(Van Pelt, Lisbon)

 

Van Pelt : Hé, patron. Je viens de faire un nouveau pot. Vous voulez une tasse?

Lisbon : Non. C'est drôle que vous parliez de café, parce que je viens d'avoir un travailleur social au téléphone qui prétend qu'un de mes agents lui en a jeté une tasse dessus.

Van Pelt : Quoi? Ca a été renversé sur son bureau quand nous partions. Elle n'en a même pas eu sur elle. Sure de ne pas en vouloir ?

Lisbon : Vous avez besoin de me dire ce qui se passe, si oui ou non je peux compter sur vous.

Van Pelt : Bien sûr vous pouvez. Pourquoi même me le demander ?

Lisbon : Parce que juste avant l'appel téléphonique du travailleur social, un avocat du bureau des défenseurs publics a menacé de vous accuser d'usage de force excessive. J'ai dû relâcher son client.

Van Pelt : Vous avez quoi? Hé, je suis la seule avec la lèvre éclatée. Il n'avait pas une marque sur lui.

Lisbon : Vous ne l'avez pas touché ?

Van Pelt : Boss, allez...

Lisbon : Alors vous me dites que même si j'ai reçu deux plaintes vous concernant en une heure qu'il n'y a rien qui se passe? Vous allez bien?

Van Pelt : Ouais, c'est ce que Je veux dire.

Lisbon : Okay. Ecoutez, je sais que ça a été une année difficile. Nous avons un nouveau patron. Nous avons beaucoup de contrôles Il est vraiment important de faire bonne impression. Vous comprenez ?

Van Pelt : Je n'ai rien fait de mal. (Elle sort de la pièce, sa tasse à la main.)

Lisbon : Grace. Comme amie, devrais-je être inquiète pour toi?
 
 

Van Pelt : Je vais bien. Le travailleur social est simplement en rogne que quelqu'un essaye de lui faire faire son travail, pour changer, et le gamin est sorti de ses gonds, mais je l'ai géré. Ce n'est pas une grosse affaire. L'avocat n'aurait rien gagné

Lisbon : D'accord. Bon, en tant que patron, je vous préviens, si ça recommence nous aurons un grave problème.

Van Pelt : Compris.

 

Extérieur jour. Dans la colline de San Felix Island, au milieu des monarques

(Jane, William Gardiner)

 

Jane : Hey. Vous voilà. Salut.

Gardiner : Bonjour. M. Jane, non?

Jane : C'est exact. Wow. Cet endroit est incroyable. Avez-vous tout fait vous-même?

Gardiner : Les monarques ont fait le plus gros. J'essaie juste de rendre leur voyage un peu plus facile.

Jane : Et c'est, euh, parce que les insectes méritent une vie meilleure?

Gardiner : Je sais. C'est une obsession stupide, n'est-ce pas? Je me demande souvent ... Pourquoi je le fais, mais je suis là.

Jane : Vous y êtes. Mais si des bateaux de croisière font escale sur cette île, cette attraction touristique merveilleuse pourrait rapporter beaucoup d'argent.

Gardiner : Des bateaux de croisière? Qu'est-ce que vous racontez?

Jane : Oh, Jack Lafleur - vous connaissez?

Gardiner : Le pêcheur, ouais.

Jane : Ouais, bien, apparemment il, euh, reconstruit sa jetée euh, une jetée ou un quai, mais plus grand.

Gardiner : Pourquoi fait-il cela ? Où trouve-t-il l'argent?

Jane : Eh bien, je ne suis pas entièrement sûr, mais, euh, je pense que l'argent vient de Stack. Je pense que l'idée est d'attirer les navires de croisière, euh, vers l'île.

Gardiner : Oh, mon Dieu. Je dois faire quelques appels à la commission du littoral. Hum, il doit bien y avoir un moyen pour arrêter cela.

Jane : Je suggère l', euh, le Sierra Club, aussi.

 

Bureau de Lisbon au CBI. Rigsby entre dans le bureau

(Lisbon, Rigsby)

 

Lisbon : Quoi de neuf?

Rigsby : Winston Suarez - père de Talia. A travaillé comme gardien de nuit dans une entreprise de construction près de Modesto, et c'est le mec qui l'a tué - Edward William Fish, alias Eddy Fish. Rien à voir avec Jack LaFleur.

Lisbon : Alors Talia est allé trouver Fish, et il l'a tuée ? Euh, à propos du viol? Est-ce que ça correspond à son mode opératoire ?

Rigsby : Fish était un dingue qui a poignardé Winston Suarez 18 fois quand il a essayé de l'empêcher de voler l'entreprise de construction.

Lisbon : C'est beaucoup de sang.

Rigsby : Mm. Fish a disparu avec plus de 300 briques. Les Flics ne l'ont jamais retrouvé. On suppose qu'il a utilisé l'argent pour changer son apparence son l'identité.

Lisbon : Eh bien, alors c'est quoi la connexion à San Félix?

Rigsby : Eh bien, Talia a trouvé le dossier. Il y a mention dans le fichier de San Felix comme d'une piste qui n'a pas marché.

Lisbon : D'accord. Merci. (Rigsby sort du bureau, Lisbon appelle Jane au téléphone) Jane.

Jane : Hé, Lisbon, je suis en train de mettre des finitions en place.

Lisbon : Soyez prudent. Cet Eddy Fish est un homme dangereux. Il a poignardé le père de Talia 18 fois.

Jane : Eh bien, alors c'est une bonne chose nous soyons sur le point de l'attraper, n'est-ce pas?

Lisbon : Ne nous emballons pas. Tout ce que nous avons est un nom.

Jane : S'il est sur cette île, Lisbon, il va se révéler à nous. Attendez. (salon de thé de San Felix, attablés, Lydia Bibb et Peter Upchurch, Jane les interpelle) Alors, hein? Oh, - avez-vous entendu ce qui se passe avec Stack et Gardiner?

Lydia Bibb : Quoi?

Jane : Stack a travaillé avec Lafleur pour tenter de faire venir des navires de croisières dans le port.

Lydia Bibb : Des bateaux de croisières?

Peter Upchurch : Ici?

Jane : Ouais, et puis Gardiner l'a découvert, et il a juré de l'arrêter immédiatement, bien sûr.

Peter Upchurch : Quoi?

Lydia Bibb : Nous devons faire une réunion tout de suite. (Ils s’en vont tous deux en courant.)

Jane : Ouais. Mais faites vite, Lisbon. Vous allez tout manquer. J'ai pratiquement le tueur menotté. (Il raccroche.)

 

 

Hangar de Parker

(Jane, Jack Lafleur, Lydia Bibb, William Gardiner, Jed Stack, tous les habitants de l’île)

Tous ont une tasse de café à la main

 

Jack Lafleur : En quoi mes affaires vous regardent ?

Lydia Bibb : Eh bien, maintenant en tant que communauté, c'est l'affaire de tous -

Jed Stack : Madame, je-je sais que cette île est un bijou à l'état brut. Je cherche juste à l'aménager un peu.

Gardiner : Non, écoutez, le danger environnemental du service de traversier n'est rien comparativement aux navires de croisière!

Peter Upchurch : Le présidence n'a pas autorisé M. Gardiner.

Gardiner : N-non, écoutez - (Jane entre dans le hangar suivi de trois ou quatre agents du CBI)

 

Jane : Mesdames et Messieurs, désolé pour l'interruption. Ceci est une priorité absolue. Je suis ici avec le CBI. Tout est complètement sous contrôle. Vous devez suivre mes instructions à la lettre. Écoutez tout ce que je dis très attentivement. (Il s’avance vers le tableau noir.) La première chose à faire est de placer vos tasses de café sur ces deux tables, là bas. (tous s’exécutent et retournent s’assoir à leur place Vous tous, vos tasses à café sur la table du fond là-bas. Pour que ça fonctionne, vous devez écouter et faire comme on vous dit. Je vous remercie. Vous avez entendu. Votre tasse de café sur la table, s'il vous plaît. C'est une question très grave. Vous aussi, s'il vous plaît. Je vous remercie. Et puis retour à votre place aussi rapidement et efficacement que vous pouvez Je vous remercie. Okay. Ce n'était pas si mal. Nous avons suivi le tueur sur cette île.

Une femme dans l’assemblée : Le tueur est ici?

Jane : Oui. Il est ici dans cette salle en ce moment. Son nom est Eddy Fish. Je ne sais pas lequel d'entre vous c'est, mais vous avez tué le père de Talia Suarez. C'est pourquoi elle est venue ici pour vous trouver. Maintenant je suis ici pour finir ce que Talia a commencé. Oui. Pour attraper Eddy Fish.

Peter Upchurch : Qu'allez-vous faire?

Jane : Moi?

Peter Upchurch : Oui.

Jane : Rien. C'est déjà fait. Les empreintes digitales sur les tasses. (les agents emballent les tasses dans des sachets de mise sous scellés)

Rumeur de la salle : Quoi? Impossible.

Jane : Comparez-les à la scène du crime initial.

Un homme dans la salle : Est-ce légal?

Peter Upchurch : N-non, mais je veux récupérer ma tasse.

Gardiner (se lève et se dirige vers la sortie) : Ne vous inquiétez pas. Je vais avoir un appareil photo pour documenter ce - ce qu'ils font. Nous avons des droits.

Jane : Je ne sais pas pourquoi vous êtes tous si excités. Seul un de vous est coupable. Le reste d'entre vous devrait juste rester assis, relax prendre un autre morceau de gâteau. Suis-je le seul à penser que c'est la dernière fois que nous voyons M. Gardiner? (le ton est sarcastique)

(Gardiner est sur les docs en train de prendre la fuite, il monte sur un bateau à moteur qu’il démarre, descend, largue les amarres. Alors qu’il se relève il se trouve face à face avec Cho)

 

Cho : Vous allez quelque part, M. Gardiner?

Gardiner (il essaie de s’enfuir mais Cho et Van Pelt le plaquent au sol et lui passent les menottes) : Aah Non! Lâchez-moi! Je vais te tuer! Je vais vous tuer. (il se débat avec rage)

Cho : Eddy Fish, vous êtes en état d'arrestation pour les meurtres de Winston Suarez  et Talia Suarez.

Gardiner : Aah!

Van Pelt : Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous dans une cour de justice. Vous avez le droit de parler à un avocat. Si vous ne pouvez pas payer un avocat, celui-ci sera désigné d'office. Levez-vous. Comprenez-vous ces droits comme je les ai expliqués?

Gardiner : Aah. Je ne savais pas qui elle était. Je ne l'ai pas tuée ! Je n'ai même jamais vu la jeune fille. Je ne savais pas qu'elle était sur l'île.

(Van Pelt et Cho l’emmènent et passent devant les habitants de l’ile sortis du hangar)

 

Peter Upchurch : Qui aurait pensé?

Lydia Bibb : Il a toujours semblé si gentil.

Jane : Mm. N'est-ce pas?

Dans le hangar de Parker

(Rigsby, Lisbon, Jed Stack, Whit)

 

Rigsby : Le bateau va revenir nous chercher. Je vais trouver un endroit sur le quai où détenir le prisonnier.

Lisbon : Bonne idée. Dites-le à Cho et Van Pelt.

Rigsby : Okay. (il sort)

Jed Stack : Eh bien, nous vous remercions, Madame. Vous avez tous fait du bon travail.

Lisbon : Je vous remercie, M. Stack. Nous faisions juste notre travail.

Jed Stack : Je m’interroge, pour cet homme... C'était un sentiment que j'ai eu. Je ne sais pas de quoi il s'agissait exactement, mais, euh, les gens normaux ne nourrissent pas des grillons.

Whit : Papillons.

Jed Stack : Peu importe. Des insectes. En fait, j'ai de l'instinct, à propos des gens.

Jane : Non, vous n'en avez pas. (With se retourne vivement vers Jane.) Vous avez été dupé, comme tout le monde.

Jed Stack : Vous dites que je suis un menteur?

Jane : Non, c'est seulement que maintenant vous le connaissez comme Eddy Fish, sociopathe violent. Il est facile pour vous de le voir comme un tueur. Mais comme le lépidoptériste timide, Gardiner? Impossible pour quiconque de l'imaginer poignardant un homme 14 fois.

Whit : 18 fois.

Jane : D'accord. 18. 18 fois. Inimaginable, et c'est un nombre inoubliable une fois que vous l'avez entendu. 18 fois Où l'avez-vous entendu exactement?

Whit : Quoi? Oh, euh, de vous euh, plus tôt.

Jane : Non, pas de moi. Où alors?

Whit : Je Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.

Jane : Gardiner a tué le Père de Talia. C'est vrai, mais, euh, il n'a pas tué Talia. Eh bien, il aurait pu, s'il avait su qu'elle était là à sa recherche, mais il ne l'aurait pas violée. Non, ce n’est pas son truc. Vous l'avez fait. (Jed Stack est effaré) Vous l'avez rencontrée sur le ferry en revenant de l'hôpital.

Whit : Quoi? Non.

Jane : Wow. Vous dites que non, mais vos yeux me disent oui.

Lisbon : Talia a demandé votre aide. Elle vous a dit pour son père et Fish et les 18 coups de couteau.

Jane : Voilà comment vous avez eu cette petite égratignure sur votre visage. Vous êtes assez fort pour tenir une fille au sol avec une main, mais vous ne pouviez pas protéger votre visage.

Whit : Gardiner l'a tuée. Nous l'avons tous vu.

Jane : Non.

Whit : Vous avez tort.

Jane : J'en doute. Le prouver devrait être facile, cependant, puisque vous nous avez donné votre ADN à comparer. Menottez le, Lisbon. (il se lève de sa chaise et sort)

 

 

Bureau de Jack LaFleur

(Van Pelt, Rigsby, Whit)

Whit assis menotté à une étagère de fer, Van Pelt appuyée au bureau, Rigsby debout.

 

Van Pelt : Est-ce que ça vous gêne, M. Naylor, d'être seul ici avec moi? Ça devrait. J'aimerais vous faire mal comme vous l'avez fait à cette fille, vous faire très mal.

Rigsby : Waouh, agent. Du calme, ok? Ce n'est pas sa faute ce qui est arrivé.

Van Pelt : Oh, s'il te plaît. Ce n'est pas sa faute?

Whit : Non.

Rigsby : Vous êtes un type bien. Je le sais. Si vous aviez pu vous contrôler, vous l'auriez fait, non? Vous ne voulez de mal à personne.

Whit : Non.

Rigsby : Non. Lorsque vous avez ces pulsions, c'est comme quelqu'un d'autre prenant le contrôle de votre corps, pas vrai? Quelqu'un de mauvais?

Whit : Ouais.

Van Pelt : Allez.

Rigsby : Non, vraiment. (s’assoie sur une caisse près de Whit) Ecoutez ... Je comprends que vous essayez de vous contrôler. C'est pourquoi vous êtes allé au ranch de la Stack sur San Felix - pour vous abriter dans un endroit sûr, loin de la tentation, non? Mais alors vous vous êtes blessé à l’épaule, et un médecin était nécessaire, et il y a pas de médecin sur l'île.

Whit : Je voulais rester sur le ranch. Je n'ai pas... Je ne voulais pas partir.

Rigsby : Et elle était sur le ferry au retour, n'est-ce pas? Elle a parlé de votre bras.

Whit : Elle est venue à moi. Elle m'a demandé mon aide, elle voulait que je la cache.

Rigsby : Ouais, donc vous l'avez amenée au ranch.

Whit : dans une dépendance ... Où personne ne va.

Van Pelt : Où personne n'entendait lorsque vous l'avez violée et tuée.

Whit : Vous ne pouvez pas me juger. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être moi. Vous pensez que je veux être comme ça?!

Van Pelt : Vous avez le culot de demander pitié après ce que vous avez fait? Vous ne recevrez pas de pitié, pas dans cette vie ou la prochaine. (sort du bureau se retrouve sur le quai, Rigsby la suit quelques instants plus tard)

 

Rigsby : Joli travail là-bas.

Van Pelt : Merci. Vous aussi.

Rigsby : Ouais, on l'a bien eu, hein? Il pensait que vous étiez un vrai dur.

Van Pelt : Ouais.

Rigsby : Écoutez, à propos d'avant, au bureau avec Sarah, Je veux juste -

Van Pelt : Oh, ouais. Félicitations. Elle semble bien.

Rigsby : Ouais, bien, je ne voudrais pas que ça cause une gêne ...

Van Pelt : Avec moi? C'est le moindre de tes problèmes.

Rigsby : Qu'est-ce que cela signifie?

Van Pelt : Eh bien, elle est avocate. Je veux dire, bonne chance, mais soyez prudent.

Lisbon (en contre-bas sur un ponton) : Hey. Le bateau accoste maintenant. Faites monter les prisonniers à bord, voulez-vous ?

Rigsby : Ouais. Bien sûr, patron.

Lisbon : Avez-vous vu Jane?

Van Pelt : Non.

Rigsby : Non.

Lisbon : Il devrait arriver vite ou on le laissera derrière. Lisbon s’éloigne en tapotant sur son téléphone, Rigsby et Van Pelt vont retrouver Whit.

 

Extérieur jour, Jane s’approche de la mer, une marguerite à la main, la jette dans l’eau et la regarde, mélancolique, s’éloigner dans le ressac.

Il remonte lentement vers la plage.

 

 

4X05 blood and sand 

(27.10.2011)

 

Sarah Harringan: Jillian Bach

Jed Stack: Steve Rankin

William Gardiner: Jonathan Schmock

Whit Naylor: Zack Ward

Lydia Bibb: Debra Mooney

Peter Upchurch: Alex Hyde-White

Jack LaFleur: Wade Williams

Cowhand : Ryan Peck

Bureaucrate: Mary-Pat Green

Dennis Kagan: Swain Murphy

Lydia Bibb (la femme assise près du tableau noir, tient le salon de thé de San Felix): Debra Mooney

 

San Felix Island, Off the coast of California, survol de l’ile.

Un corps de femme dénudé sur le rivage, couvert d’algues

 

Lisbon: She washed up here?

Van Pelt: Yeah. Bruising and abrasions on the neck suggest some sort of physical attack. That's why they called us in.

Lisbon: No clothes, no I.D.?

Van Pelt: Nothing.

Lisbon: Doesn't look like she was in the water for long. Uh, contact the coast guard, see if they've had any distress calls or missing person reports.

Van Pelt: Yeah. There's the guy who found her...William Gardiner. He saw the body from up on the bluff.

Un homme en bermuda et bâton de marche à la main s’entretient avec un agent de police un peu plus loin.

Lisbon: Mr. Gardiner?

Policier: Thank you, sir. (il s’éloigne)

Lisbon: I'm agent Lisbon. You want to tell me what happened?

William Gardiner: I was coming to check on the monarchs.

Van Pelt: Butterflies. He runs a sanctuary.

William Gardiner: I was up there... Where he's standing, the man in the suit. (Jane est cet homme, il leur fait un grand signe de la main)

 

Extérieur jour. En haut d’une colline.

(Jane, Jed Stack)

Un monarque s’est posé sur sa main, il le regarde s’envoler.

Jane est interpellé par un cowboy à cheval.

Jed Stack: Hey! You there. (Jane descend de sa colline, Le Cowboy s’approche au galop) You with the police?

Jane: Yes I am. Patrick Jane. (il montre son badge)

Jed Stack: Jed Stack. This is my land. (descend de cheval et lui serre la main)

Jane: Hey, Jed.

Jed Stack: Well, there's a dead woman on the beach in Wrackers Cove.

Jane: Yeah.

Jed Stack: Well, who is she?

Jane: Don't know. Any idea?

Jed Stack: No. How would I know?

Jane: Eh, your land. I thought maybe, uh, your body.

Jed Stack: That's absurd.

Jane: Sorry. I'm just pokin' at ya. It's often instructive. Why don't you come meet my colleagues?

Sur la plage où se trouvent Lisbon, Van Pelt et William Gardiner

Jane: This is Jed Stack. Agent Teresa Lisbon. Agent Grace Van Pelt. This is Jed's land.

Jed Stack: How do you do, ma'am? Ma'am. Mr. Gardiner, what are you doing here?

William Gardiner: I found her. I was checking on the monarchs.

Van Pelt: Butterflies.

Jane: Yes. I saw some.

Jed Stack: You were trespassing.

William Gardiner: For God sakes, man, forget about your property rights for once. A woman's dead.

Jed Stack: The woman's death has nothing to do with your trespassing.

Van Pelt: So she's on your land?

Jed Stack: No. Strictly speaking, my land ends at the high-water mark. She's on state land.

Van Pelt: But given the location, perhaps she's a tenant or an employee of yours?

Jed Stack: I have no tenants, and I employ no women, and besides, she was obviously washed up by the sea. She must have drifted over from the mainland or fell off a ship. Nothing to do with me or my ranch or this island.

Jane: It seems to make sense. Nice to meet you, Mr. Stack, and, uh, butterfly man. Gardiner, yeah? (il leur serre respectivement la main)

William Gardiner: Yes.

Jane: Neither of you were born here, were you?

William Gardiner: No.

Jed Stack: What's that got to do with anything?

Jane: Nothing. Just lucky to live in such a beautiful place. (s’en va vers le rivage)

Lisbon: So, Mr. Stack...

 

Sur un plage de galets, Lisbon rejoint Jane ce dernier ramasse un bois flotté et le lance avec élan dans l’océan

(Jane, Lisbon)

Lisbon: Good idea.

Jane (regardant les vagues): We'll see. Beautiful isn't?

Lisbon: For a crime scene, yeah!

 

générique

CBI. Bureau commun à l’équipe de Lisbon

(Cho, Lisbon)

Cho: Dental records just came in. The victim's Talia Suarez, 19 years old. Raised in the foster care system.

Lisbon: Check with family services. Find out what they can tell us about the girl.

Cho: Rigsby and Van Pelt are on their way over right now.

Lisbon: Did you talk to the Coast Guard? Is there anything on that front?

Cho: Mnh. They've had no reports of anyone missing overboard.

Lisbon: Uh, what about the mainland across from the island?

Cho: We've got local P.D. Canvassing all the marinas, hotels, and motels along that stretch of coast. Nothing yet.

Lisbon: All right. Keep me posted.

Cho: Where are you going?

Lisbon: Back to the island.

Cho: The island? What for? If her body came from the mainland…

Lisbon: Jane's got a theory.

Cho: Right.

 

Extérieur jour, sur la plage de San Felix Island.

(Lisbon, Jane)

Jane: Ah.(ramasse quelque chose parmi les galets, le donne à Lisbon)

Lisbon (regarde la cadeau de Jane, un bout de verre blanc dépoli): Nice. It's not what we're looking for.

Jane: You could make a necklace out of it.

Lisbon: I could!

Jane: You should. You should have some kind of restful hobby.

Lisbon: I don't see it.

Jane: Hard to believe the moon causes tides, isn't it? I mean, we all know it does, but it just seems so unlikely.

Lisbon: I guess. I've never really thought about it.

Jane: That's 'cause you're a city girl.

Jane (il court ramasser la brnche de bois flotté qu’il avait jeté à la mer): Aha! My theory made concrete! I told you.

Lisbon: Yes, you did.

Jane: I thought I saw a tea shop in town. I could really use a cup of tea. What about you?  (il s’éloigne vers la terre, son bois flotté lui servant de canne)

Lisbon: You need a hand with that?!

Jane: I can manage.

Lisbon le suit avec difficultés dans les galets.

 

Dans la partie habitée de l’île, le salon de thé près du port

(Jane, Lisbon)

L’endroit est désert, Jane frappe à la porte, pas de réponse, pas âme qui vive dans les environs.

Jane: Ah. Ugh. Ugh. Well, that's disappointing. It's closed. Picturesque, isn't it?

Lisbon: In a desolate sort of way. Where are all the locals?

Jane: Good question.

Lisbon passe un coup de fil.

Lisbon: Cho.

Cho (à son bureu au CBI): Coroner came back with a preliminary report. Larynx was crushed
by a blow or heavy pressure. No water in the lungs.

Lisbon: So she didn't drown.

Cho: Dead before she went in. Also, physical evidence indicates she was sexually assaulted before she was killed.

Lisbon: Was there any DNA recovered?

Cho: Yeah, but no matches in the database.

Lisbon: All right. Check out the background of all the men on the island. See if any of them have a history of sexual assault. See you soon, I hope.

(pendant l’appel Jane cherche aux alentours trace de vie)

Jane (près d’une boutique qui propose des tours de l’ile en bateau): Just like the tea shop. There's nobody here.

Lisbon: Where is everybody?

Jane: It's intriguing. A mass vanishment.

Lisbon: That's not even a word.

Jane: Well, it's been known to happen. Roanoke colony. The Olmecs.

Lisbon (elle appelle alentours): Hello? Hello?

Jane: I know where they are, Lisbon. I can picture them gathered together in a dimly lit room, plotting their mysterious island purpose.

Lisbon: That's really creepy.

Jane: Relax. (il se retourne, tout sourire et montre à Lisbon une feuille agrafée à un mur) "community meeting today at Parker’s boatyard"

 

Dans le bureau des services sociaux.

(Van pelt, Rigsby, une fonctionnaire)

Fonctionnaire (prend son repas devant son ordinateru): Talia Suarez. Mm...

Van Pelt: Yes, uh, we were hoping you could tell us...

Fonctionnaire: Murdered, huh? That's too bad, but then deadbeat kids like her nearly always end up badly.

Van Pelt: "Deadbeat kids like her"?

Fonctionnaire: Oh, we see it all the time. She was sent to us at 6. Mother died of a drug overdose. Father murdered. Oh, and a problem from the first. Insubordinate, argumentative, resistant to authority. It's a long list. Pretty girl, looked like. Vivacious, but no discipline. No common sense.

Rigsby: What about her foster parents? Can we talk to them?

Fonctionnaire: Didn't have any. Kept running away from the homes we placed her in. Ended up finishing her time in a group home.

Van Pelt: Can we get that number? Maybe there are friends we can talk to.

Fonctionnaire: I'll, uh, see what I can do and get back to you. You know, the truth is, some of them... You just can't help. (elle déécroche son téléphone signifiant ainsi la fin de l’entretien)

Van Pelt: Thanks for your time. (Ils se lévent, Van Pelt renverse "accidentellement" la tasse de café posée prés du clavier de l’ordinateur)

Fonctionnaire: Hey!

Van Pelt: Hey yourself! (Rigsby et Van Pelt sortent du bâtiment)

Extérieur jour

Van Pelt et Rigsby retournent à leur voiture

(Rigsby, Van Pelt)

Van Pelt: You know we're never gonna hear from her again, right?

Rigsby: Well, not since you knocked her coffee all over her desk, no.

Van Pelt: Oh, come on. She wasn't gonna do anything to help us, and you know it.

Rigsby: Look, she's got a tough job. Maybe she was doing her best.

Van Pelt: All she cares about is putting in her 20 so she can get out with a pension. It pisses me off.

Rigsby: Yeah, I noticed.

Van Pelt: Hey, I do my job. You don't hear me complain. I just don't see why other people can't do theirs, so maybe a kid like this doesn't have to end up dead.

Rigsby: All right. All right. Come on. I'll drive. Give me the keys.

Van Pelt: No. That's all right. I want to drive.

Rigsby: Yeah. I don't think so. Give me the keys.

Van Pelt: No. What's with you?

Rigsby: Look, you're all worked up. I should drive, so give me the key...

Van Pelt: Cut it out. Cut it out.

Rigsby: Give me the keys. (il abondonne la bagarre) Okay, no problem. You drive. (monte en voiture)

 

Réunion des habitants de l’île de San Felix dans un hangar à bateau. Sur un tableau noir est dessinée l’île, une trentaine de personne sont présentes, assises.

(Jane, Lisbon, Peter Upchurch, Lydia Bibb)

Peter Upchurch: Now... now two additional ferry crossings a weekend during the summer months equals a 35% increase in revenues projected. Now I don't understand how anyone can be against that.

William Gardiner: The runoff from Stack's cattle ranch is already affecting the groundwater ph balance, and another thing that you never bring up in these...

Peter Upchurch: Yes, now I bring... uh, point of order, chair. I had the floor.

Lydia Bibb: Oh, now, Peter. Let's not be so fussy.

Lisbon et Jane entrent dans le hangar.

Lisbon: Excuse me for interrupting. I'm agent Teresa Lisbon from the CBI... And this is
my colleague Patrick Jane.

Peter Upchurch: Look, I'm awfully sorry, but we're in the middle of a meeting. Can you come back later?

Jane (se sert de son bois flotté comme d’une canne): No, we can't. A woman was murdered on this island, and we're here to discover who did it and why.

Lisbon: Her name was Talia Suarez. Can any of you remember seeing her? (elle montre à l’assemblée une grande photo de Talia)

Peter Upchurch: Sir.

Jane: Mm?

Peter Upchurch: Wasn't she found on the beach?

Jane: Yes.

Peter Upchurch: Well, I mean, that would indicate that the tide, uh, brought her in, surely.

Jane: Mm.

Peter Upchurch: That's mainland business.

Lydia Bibb: Yes, we have nothing to do with happens on the mainland.

Jane: Messy place, the mainland. That's why you're all here... to escape from all that, and of course she's from there, because no one here knows her, right?

Peter Upchurch: That's right.

Jane: And there's a lot of flotsam from the mainland that washes up on San Felix all the time, doesn't it?

Lydia Bibb: Certainly.

Jane: Mm-hmm.

Lydia Bibb: Summer weekends, the harbor gets all sorts of trash.

Peter Upchurch: Especially after storms, yes.

Jane: Excuse me. If you would? (il prend la craie des mains de l’orateur, se met à tracer sur le tableau) Thank you. So here's your island. It's a beautiful island, I must say. Here's your harbor on the leeward side of the island, closest to the mainland coast, and the body was found in wrackers cove, which is here, I believe, on the Western side of the island, the furthest side from the mainland coast. Now I would think it would be difficult for a body to drift all the way from here, against the currents and the prevailing winds, to here. Another compelling fact... if you throw something into the water in Wrackers Cove, it will drift out to sea but then it will come back to shore. I checked with this. Talia Suarez died here, so look to your neighbor and think, how well do you know them? Because someone on this island committed murder. We'll be back. (il donne la branche de bois à Peter Upchurch et s’en va théatralement suivit de Lisbon)

 

Dans la cuisine du CBI. Lisbon se prépare un café.

(Van Pelt, Lisbon)

Van Pelt: I've been doing my best to track Talia Suarez after leaving foster care.

Lisbon: And? Anything useful?

Van Pelt: A series of minimum wage jobs. She never stayed longer than six weeks at any one of 'em. Moved all over the state.

Lisbon: What else? Friends? Acquaintances?

Van Pelt: Nothing yet. I talked to some employers. All I got was that she was a good worker, kept to herself.

Lisbon: What about family services?

Van Pelt: They're no help either. It's sad, boss. It's like we're the only ones that care about this girl.

Lisbon: Keep looking.

Dans les bureaux de l’équipe

(Cho, Lisbon)

Cho (à Lisbon): They got footage of the girl getting on the ferry to San Felix. No camera on the island side, though.

Lisbon (montre des sachets plastiques sur un bureau): Uh, what's this?

Cho: Police sent it over. Talia's room. Beachfront motel on the coast across the strait from San Felix.

Lisbon: Toothbrush, toothpaste, a change of clothes? That's it?

Cho: That and a notebook.

Lisbon: What notebook?

Cho: Jane's got it.

Jane (allongé sur son canapé, feuillette le carnet): It's a diary of sorts. She wrote letters to her dead parents.

Lisbon: That's sad.

Jane: And then there's this I found tucked away in the back pages.

Lisbon (regarde le bout de papier que lui tend Jane): "San Felix Fish."

 

Extérieur jour. Port de San Felix Island. San Felix Fish Co.

(Lisbon, Jane, Jack LaFleur)

Lisbon: Mm. Does this seem too easy to you?

Jane: Only one way to find out.

Sur un ponton des hommes déchargent des bacs de poisson.

Lisbon: Who's in charge here?

Jack LaFleur (un des pêcheur): We ain't open to tourists.

Jane: Crab.

Jack LaFleur: You can't be out here for safety reasons.

Lisbon: We're with the California Bureau of Investigation. We need to ask you a couple of questions, mister...

Lisbon: LaFleur. Jack LaFleur. So what's this all about?

Jane: Oh, I don't think you're gonna want to talk to us out here, Jack. Uh, is there somewhere a little more private?

Jack LaFleur (aux autres pêcheurs): Get back to work. (à Lisbon et Jane) Let's go to my office. (Jane remarque un trépied sur le ponton)

Dans le hangar de Jack LaFleur, son bureau.

Lisbon: So what's this all about?

Lisbon: Tell me about Talia Suarez.

Jack LaFleur: What? Who's Talia Suarez?

Jane: The girl we found murdered in Wrackers Cove.

Jack LaFleur: What's that got to do with me?

Lisbon: We found this in her diary. (montre le papier trouvé)

Jack LaFleur: That doesn't make any sense.

Jane (trouve des plans sur le bureau): Ah, there we are.

Jack LaFleur: Hey, hey. Those are mine.

Jane: This is impressive. Is that a new dock? No, uh, a pier. Wait. A wharf. Would you call that a wharf? It's big. (LaFleur enlève des mains de Jane les plans, Jane en prend d’autres)

Jack LaFleur: I'm expanding my business. I need more room. (LaFleur arrache des mains de Jane les plans sous le regard amusé de Lisbon) Look, I got no idea why some girl wrote whatever she wrote, but I never heard of her. You're barking up the wrong tree.

Lisbon: Maybe it was somebody who works for you.

Jack LaFleur: We've been out at sea for the past week. We just got back. I told you, it doesn't make sense. Even if this girl of yours did come here, we were all gone. Your murder's got nothing
to do with us.

Lisbon et Jane sortent du hangar de LaFleur

Lisbon: It's a pretty airtight alibi.

Jane: Yeah. Dock's interesting, though.

Lisbon: It is?

Jane: Well, the pacific ocean's been horribly overfished. No fisherman these days needs to build a larger dock.

Lisbon: You think that has something to do with the murder?

Jane: Yes. No. Not necessarily, no. Maybe. I just think it's interesting.

Lisbon: Or not. Let's go talk to the rancher.

 

Extérieur jour, Jed Stack’s Ranch. San Felix, California.

(Lisbon, Jane, Jed Stack)

Lisbon: Whoever put Talia Suarez in that cove had to have carried her across your property.

Jed Stack: My ranch is 300 acres, and Wrackers Cove is on the far end of it. You could carry a whole passel load of bodies out of there without anybody knowing about it.

Jane (observe un ancien plan de l’île): What brought you to the island, Mr. Stack? Who are you running from?

Jed Stack: What?

Jane: Mm?

Jed Stack: I wasn't running from anybody.

Jane: Only I look around this room, and I see a lot of horses and cows, but I don't see any friends or family. No kids. No sweethearts.

Jed Stack: I like horses.

Jane: Ah. You're a homely but passionate man, so my guess is, your heart was broken by a beautiful but cruel and faithless woman.

Jed Stack: 30 years ago. What the hell has that got to do with this girl now?

Jane: Probably nothing. What's your position on the increased ferry service?

Jed Stack: You're pokin' at me again, huh? I'll tell you my position. Of course we need more ferry service. These islanders got no business sense at all.

Jane: Not even Jack LaFleur? He struck me as someone that knows how to do business.

Jed Stack: Oh, he did, did he?

Lisbon: Mr. Stack. Don't mind my asking, but where were you the night before last?

Jed Stack: Just like always, right here.

Lisbon: Is there anyone who can verify that?

Jed Stack: Sure. My ranch hands.

Lisbon: Can we talk to them?

Jed Stack: Sure, you can. They're in the corral.

Lisbon: Jane, we'd better... (elle se retourne, Jane n’est déjà plus là) Why don't you lead the way, Mr. Stack?

 

Extérieur jour. Près du corral

(Jane, Whit, le cowboy avec un bras en écharpe, Jeune cowboy, Jed Stack, Lisbon)

Whit (au jeune cowboy qui regarde un fer du cheval): Watch he doesn't kick.

Jane: What happened to you? (au cowboy avec un bras en écharpe)

Whit: Horse did.

Jane: Oh.

Jeune cowboy: Whit and me was culling steer. Had about 40 head of cattle.

Whit: 39 head.

Jeune cowboy: I said "about."

Whit: No such thing as "about." Either you got 40 head, or you got 39 head.

Jeune cowboy: Whit would correct the good lord if he got the count wrong.

Whit: Yeah, we were taking 'em up to the South pasture. One got spooked, went over the side, and took me with it.

Jeune cowboy: I don't know what made whit holler more...having a horse roll over him or being told he had to go to the mainland to get it set.

Whit: Shut up.

Jane: So you...you don't like the mainland, or you don't like the ferryboat ride?

Whit: Neither. I like it here.

Jane: Why?

Whit: It's quiet.

Jane: Yeah. Seems, uh, old man Stack feels the same way, huh? Listen, between you and me... This whole cowboy thing is an act with Stack isn't it? I mean, he's all hat and, uh, no stirrups, as you say?

Whit: It's all hat and no cattle.

Jane: What... what is it?

Whit: All hat and no cattle. That's what you call a man like that.

Lisbon et Jed Stack les rejoignent

Jed Stack: A man like what?

Jane: Oh, I was just asking about old, uh, cowboy sayings.

Jeune cowboy: Whit was just correcting him. Weren't you, Whit?

Whit: If you'll excuse me, I gotta take care of something in the barn.

Jane: Sure. Thanks, Whit.

Jed Stack: Fella's a bit shy, but, uh, he's a good worker.

Lisbon: I'd like to interview him, if that's all right.

Jane: No need, Lisbon. I've already spoken to, uh, Mr. Stack's workforce here. We should leave. Thank you. (Jane s’en va)

Lisbon: Where were the three of you the night before last?

Jeune cowboy: Here. Like always.

Lisbon: Okay. We can go now. Thank you for your time. We'll be in touch. (Ils s’éloignent, le téléphone de Lisbon sonne, elle décroche) Lisbon.

Bureau du CBI

(Rigsby, Lisbon)

Rigsby: We got a break in the case, boss. A series of incoming calls to Talia Suarez's motel, all from a cell phone registered to a guy named Dennis Kagan.

Lisbon: Who's Dennis Kagan?

Rigsby: An ex-foster kid who shared a couple of group homes with Talia. The last call came within a 10 mile radius of Talia's motel.

Lisbon: Sounds interesting.

Rigsby: Yeah, especially since Kagan lives 100 Miles southwest of the motel.

Lisbon: Are we bringing him in?

Rigsby: Van pelt and Cho are gonna pick him up right now.

 

Extéreur jour.

Une rue, deux jeunes sous le capot d’une voiture. La voiture de Cho et Van Pelt se gare à proximité.

(Cho, Van Pelt, Dennis Kagan)

Cho: This is the address. Apartment's on the second floor. You get a picture of Kagan?

Van Pelt: Yeah, from the D.M.V. Here.

Cho: That's him.

Van Pelt: Yeah

Cho: Okay. Let's go. (ils descendent de voiture, se dirigent vers Dennis Kagan)

Cho: I'll take lead.

Van Pelt: Got it.

Cho: Hey. Dennis, right? You Dennis Kagan?

Dennis Kagan: Maybe.

Cho: You're friends with Talia Suarez, right?

Dennis Kagan: I don't know the name, man. Keep walkin'.

Van Pelt (s’approche de Dennis): I think you do know.

Dennis Kagan: Hey, get off me, bitch. (se retourne brusquement et donne un coup de coude au visage de Van Pelt)

Van Pelt: Uhh!

Cho (à un jeune sur le trottoir): Stay right there.

Van Pelt plaque Dennis à la voiture

Van Pelt: You're under arrest. (elle lui passe les menottes sans ménagement) Put your hands behind your back..., (donne un coup de poing dans les côtes)

Dennis Kagan: Aah.

Cho (s’approche de Van Pelt): O-okay. (emmène Dennis vers la voiture suivi de Van Pelt)

 

Salle d’interrogatoire du CBI

(Cho, Dennis Kagan)

Cho: It'd be better for you if you talked to me, Dennis. You're already looking at assaulting a police officer. Don't make it harder on yourself.

Dennis Kagan: I told you I want a lawyer.

Cho: One's on the way from the public defenders office. I just want to give you a chance to work with us, earn yourself some goodwill. Hey, it's up to you how you want to play it.

Dennis Kagan: A lawyer, that's how.

Cho: All right. Have it your way. (il sort de la salle)

Devant l’ascenseur du CBI, une femme en sort

(Van Pelt, Sarah Harrigan, Rigsby, Cho)

Van Pelt: Hi. You must be from the public defenders office. I'm agent Grace Van Pelt.

Sarah Harrigan: Grace. Oh. Hi. Right. Nice to meet you. I'm Sarah Harrigan.

Van Pelt: Do we know each other?

Sarah Harrigan: No. Um, I j...uh, last year there was a murder at a dating service, and you guys interviewed me. Don't worry. I didn't do it. (rire crispé)

(Rigsby assis à son bureau, entend le rire de Sarah, se précipite à leur rencontre)

Van Pelt: Hey, Cho. This is Sarah Harrigan from the public defender's office.

Cho: Hey.

Rigsby: Hey, guys. I can handle this. Sarah, let me bring you to your client.

Van Pelt: Did that feel weird to you?

Cho: Yeah, a little bit.

Van Pelt: Really? What was that all about?

Cho: Well, it seems obvious. They're dating.

Dans la salle d’interrogatoire

(Cho, Dennis Kagan, Sarah Harrigan)

Cho: So, Dennis, you've got your lawyer. Let's talk.

Sarah Harrigan: I've spoken with my client. He's willing to help you, with some stipulations.

Cho: We're not making any deals.

Sarah Harrigan: Go ahead.

Dennis Kagan: Look, Talia was looking for the guy that killed her dad, 'cause the damn cops didn't do their job.

Sarah Harrigan: My client is speaking from a place of emotion, means no disrespect.

Dennis Kagan: They didn't. They knew who did the murder, and they never bothered to find him.

Cho: And this suspect... You ever hear his name?

Dennis Kagan: Uh... I'm trying to remember. A funny name, like, uh, Tommy Tuna or something like that.

Cho: Fish?

Dennis Kagan: Yeah. That's the guy. Uh, Edward Fish. It was Edward Fish. Yeah.

Cho: So you went to her motel. Why?

Dennis Kagan: 'Cause I wanted to stop her, you know? Look, what Talia was doing was dangerous, okay? She liked to act tough, but she wasn't, really. She had my back in the homes. I should have had hers... But I was too late.

 

Salon de thé de San Felix. Jane attablé à la terrasse.

(Jane, La femme qui était assise près du tableau noir: Lydia Bibb)

Lydia Bibb: There you are.

Jane: Oh, thank you very much. That looks delicious. Did you make that? Mm-hmm. What do you know about this, uh, rancher... Stack?

Lydia Bibb: They keep to themselves, mostly. He seems like a polite man.

Jane (goute le thé): That's delicious.

Lydia Bibb: I thought about what you said this morning. (elle s’assoie à la table de Jane)You made me feel rather guilty about that poor girl.

Jane: Oh. I'm... I'm sorry. I don't want anyone to feel guilty, unless, of course, they are. Are you?

Lydia Bibb: Oh, no.

Jane: No. I thought not.

Lydia Bibb: I threw a flower into the ocean for her.

Jane: You did?

Lydia Bibb: It's an old island custom. My mother said it sent a message to your people who had passed over. I mean, I know the girl isn't my family, but I think it'll still work, don't you?

Jane: Well, it can't hurt.

Lydia Bibb: You think I'm a foolish old woman, but I'll tell you this. (le téléphone de Jane sonne) I feel better. I feel like I did... Something to give that girl some peace.

(Jane décroche une fois Lydia Bibb rentrée dans le salon de thé)

Jane: Lisbon, you're calling to tell me that the, uh, person of interest you're following is not the murderer.

Lisbon (derrière la vitre sans tain de la salle d’interrogatoire de Dennis Kagan): No, but he told us what Talia was looking for.

Jane: Oh?

Lisbon: She was looking for her father's murderer, Edward fish.

Jane: Hmm.

Lisbon: Yeah, you'd better get back here.

Sarah Harringan (entre dans la salle): Excuse me, agent Lisbon. A word?

Lisbon: One second...

Jane: Hmm. You sound busy, Lisbon, so don't worry about me. I know exactly what to do. Bye. (il raccroche)

Lisbon: Yes, counselor?

Sarah Harringan: Yeah, my client Dennis Kagan... You are dropping all charges, I assume, since he's been such a cooperative witness?

Lisbon: And I've got an agent with cuts and bruises of your client.

Sarah Harringan: And I've got assault, failure to identify, and excessive force. Do we really want to go there, given where your guys have been already?

Lisbon: It'll never hold up in court, and you know it, but okay.

Sarah Harringan: Oh, fantastic.

Lisbon: You're meaner than you look.

Rigsby:  Yeah, you are.

Sarah Harringan: Oh, I try. (à Rigsby qui est près de la porte) We're still on for tonight, right?

Rigsby: Oh, yeah. Sure. Okay. (regard étonné de Lisbon, embarrassé de Rigsby) I'm gonna research the dad's murder.

Lisbon: Good idea.

Coin cuisine du CBI

(Van Pelt, Lisbon)

Van Pelt: Hey, boss. I just made a new pot. You want a cup?

Lisbon: No. It's funny you should mention coffee, because I just got off the phone with a social worker who claims one of my agents threw a cup of it at her.

Van Pelt: What? It spilled on her desk as we were leaving. Didn't even get on her. Sure you don't want?

Lisbon: You need to tell me what's going on, whether or not I can count on you.

Van Pelt: Of course you can. Why would you even ask me that?

Lisbon: Because right before the phone call from the social worker, a lawyer from the Public Defenders Office threatened to bring you up on charges of excessive force. I had to cut her client loose.

Van Pelt: You did what?

Lisbon: Hey, I'm the one with the busted lip.

Van Pelt: He didn't have a mark on him.

Lisbon: You didn't touch him?

Van Pelt: Boss, come on.

Lisbon: So you're telling me that even though I've gotten two complaints about you within the space of an hour that there's nothing going on? You're fine!

Van Pelt: Yeah, that's what I'm saying.

Lisbon: Okay. Look, I know it's been a tough year. We've got a new boss. We're under a lot of scrutiny. It's really important that we make a good impression. Do you understand?

Van Pelt: I didn't do anything wrong. (elle sort de la pièce, sa tasse à la main)

Lisbon: Grace. As a friend, should I be worried about you?

Van Pelt: I'm fine. The social worker's just pissed off that somebody was trying to make her do her job for a change, and the kid got out of line, but I handled it. It's not a big deal. The lawyer would have had no case.

Lisbon: All right. Well, as your boss, any more of this, and we've got a serious problem.

Van Pelt: Got it.

 

Extérieur jour. Dans la colline de San Felix Island, au milieu des monarques

(Jane, William Gardiner)

Jane: Hey!

William Gardiner:  Hello. Mr. Jane, right?

Jane: That's right. Wow. This place is amazing. Did you do this all yourself?

William Gardiner: No. The monarchs do most of it. I just try to make their journey a little easier.

Jane: And that's, uh, because insects deserve a better life?

William Gardiner: I know. It's a foolish obsession, isn't it? I often wonder... Why I do it, but here I am.

Jane: Here you are. But if the cruise ships make this island a port of call, this could be a wonderful tourist attraction. You could make yourself a lot of money.

William Gardiner: Cruise ships? What are you talking about?

Jane: Oh, Jack LaFleur... do you know him?

William Gardiner: The fisherman, yeah.

Jane: Yeah, well, apparently he's, uh, rebuilding his jetty into, uh, a pier or a wharf, whichever's bigger.

William Gardiner: Why would he do that? Where would he get the money?

Jane: Well, I'm not entirely sure, but, uh, I think the money's coming from Stack. I think the idea is to lure cruise ships, uh, to the island.

William Gardiner: Oh, my God. I have to make some calls to the Coastal Commission. Um, there's gotta be a way to stop this.

Jane: I suggest the, uh, Sierra Club, too.

 

Bureau de Lisbon au CBI. Rigsby entre dans le bureau

(Lisbon, Rigsby)

Lisbon: What's up?

Rigsby: Winston Suarez... Talia's dad. Worked as a night guard in a construction business near Modesto, and this is the guy who killed him... Edward William Fish, a.K.A. Eddy Fish. Nothing to do with Jack LaFleur.

Lisbon: So Talia went to go and find Fish, and he killed her when she did? Uh, what about the rape? Does that fit in with his M.O.?

Rigsby: Fish was a crackhead who stabbed Winston Suarez 18 times when he tried to stop Fish from robbing the construction company.

Lisbon: That's a lot of blood.

Rigsby: Mm. Fish disappeared with over 300 grand. Cops never found him. Assumption is that he used the money to change his appearance and identity.

Lisbon: Well, so what's the connection to San Felix?

Rigsby: Well, Talia found the case file. There's mention in the file of San Felix as an early lead that didn't pan out.

Lisbon: All right. Thanks. (Rigsby sort du bureau, Lisbon appelle Jane au téléphone) Jane.

Jane: Hey, Lisbon, I'm just putting some of the finishing touches in place.

Lisbon: You be careful. This Eddy Fish is a dangerous man. He stabbed Talia's father 18 times.

Jane: Well, then it's a good thing we're about to catch him, isn't it?

Lisbon: Let's not get ahead of ourselves. All we have is a name.

Jane: If he's on this island, Lisbon, he will reveal himself to us. Hang on. (salon de thé de San Felix, attablés, Lydia Bibb et Peter Upchurch, Jane les interpelle)

Jane: So, huh? Oh, did... did you hear about what's happening with Stack and Gardiner?

Lydia Bibb: What?

Jane: Stack has been working with LaFleur to try to bring cruise ships into the harbor.

Lydia Bibb: Cruise ships?

Peter Upchurch: Here?

Jane: Yeah, and then Gardiner found out, and he's vowed to stop it immediately, of course.

Peter Upchurch: What?

Lydia Bibb: We've got to call a town meeting right away. (ils s’en vont tous deux en courant)

Jane: Better hurry, Lisbon. You'll miss all the fun. I've practically got the killer in handcuffs. (il raccroche)

 

Hangar de Parker

(Jane, Jack Lafleur, Lydia Bibb, William Gardiner, Jed Stack, tous les habitants de l’île)

Tous ont une tasse de café à la main

Jack Lafleur: What business does anybody have to do with my dock?

Lydia Bibb: Well, now as a community, it's everyone's concern...

Jed Stack: Ma'am, I... I know this island's a jewel in the rough. I'm just lookin' to Polish it up a bit.

William Gardiner: No, listen, the environmental danger of ferry service pales in comparison to cruise ships!

Peter Upchurch: Point of order. The chair has not recognized Mr. Gardiner.

William Gardiner: N... no, listen...

(Jane entre dans le hanger suivi de trois ou quatre agents du CBI)

Jane: Ladies and gentlemen, sorry for the interruption. This is a top priority. I'm here with the CBI. It's okay. Everything is completely under control. I'm gonna need you to follow my instructions to the letter. Listen to everything I say very carefully. (il s’avance vers le tableau noir) The first thing I need you to do is to place your coffee cups on those two tables back there. (tous s’exécutent et retournent s’assoir à leur place)  All of you, your coffee cups on the table back there. For this to work, you're gonna have to listen and do as you're told. Thank you. You heard me. Your coffee cups on the table, please. This is a very serious matter. You, too, please. Thank you. And then return to your seats as quickly and efficiently as you can. Thank you. Okay. That wasn't so bad. We've tracked the killer to this island.

Une femme dans l’assemblée: The killer's here?

Jane: Yes. He's here. In this room right now. His name is Eddy Fish. I don't know which one of you that is, but you killed Talia Suarez's father. That's why she came here... To find you. Now I'm here
to finish off what Talia started. Yes. To catch Eddy Fish.

Peter Upchurch: What are you going to do?

Jane: Me? Nothing. It's already done. The fingerprints on the cups. (les agents emballent les tasses dans des sachets de mise sous sellés)

Rumeur de la salle: What? No way.

Jane: Match them to the original crime scene.

Un homme dans la salle: Is that legal?

Peter Upchurch: N... no, but I want my cup back.

William Gardiner (se lève et se dirige vers la sortie): Don't worry. I'm gonna get a camera to document what... what they're doing. We have rights.

Jane: I don't know why you're all getting so worked up. Only one of you is guilty. The rest of you should just sit back, relax, have another piece of cake. Am I the only one thinking that's the last we'll see of Mr. Gardiner? (le ton est sarcastique)

(Gardiner est sur les docs en train de prendre la fuite, il monte sur un bateau à moteur qu’il démarre, descend, largue les amarres. Alors qu’il se relève il se trouve face à face avec Cho)

Cho: You going somewhere, Mr. Gardiner?

William Gardiner (il essai de s’enfuir mais Cho et Van Pelt le plaquent au sol et lui passent les menottes): Aah! No! Let go of me! I'll kill you! I'll kill... (il se débat avec rage)

Cho: Eddy Fish, you're under arrest for the murders of Winston Suarez and Talia Suarez.

William Gardiner: Aah!

Van Pelt: You have the right to remain silent. Anything you say can be used against you in a court of law. You have the right to speak to an attorney. If you cannot afford an attorney, one will be appointed to you. Get up. Do you understand  as I have explained them to you?

William Gardiner: Aah. I didn't know who she was. I didn't kill her! I never even saw the girl. I didn't know she was on the island.

(Van Pelt et Cho l’emènent et passent devant les habitants de l’ile sortis du hangar)

Peter Upchurch: Who'd have thought?

Lydia Bibb: He always seemed like such a nice man.

Jane: Mm. He did, didn't he?

 

Dans le hangar de Parker

(Rigsby, Lisbon, Jed Stack, Whit)

Rigsby: Boat's heading over to transport us back now. I'm gonna find someplace on the dock to hold the prisoner.

Lisbon: Good idea. Tell Cho and Van Pelt.

Rigsby: Okay. (il sort)

Jed Stack: Well, we do thank you, ma'am. That was some nice work you all did.

Lisbon: Thank you, Mr. Stack. We were just doing our job.

Jed Stack: I did wonder about the man. It was a feeling I had. I don't know what it was exactly, but, uh, normal people don't feed crickets.

Whit: Butterflies.

Jed Stack: Whatever. Bugs. The point is, I got instincts about people.

Jane: No, you don't. (With se retourne vivement vers Jane) You were fooled, just like everybody else.

Jed Stack: You callin' me a liar?

Jane: No, it's only that now you know him as Eddy Fish, the violent sociopath. It's easy for you to see him as a killer. But as the shy lepidopterist, Gardiner? Impossible for anyone to imagine him stabbing a man 14 times.

Whit: 18 times.

Jane: Right. 18. 18 times. Unimaginable, and a number that you can't forget once you've heard it. 18 times. Where did you hear it exactly?

Whit: What? Oh, uh, from you, uh, earlier.

Jane: No, not from me. Where then?

Whit: I... I don't... I don't know what you're talking about.

Jane: Gardiner killed Talia's father. That's true, but, uh, he didn't kill Talia. Well, he might have, if he'd known she was here looking for him, but he wouldn't have raped her. No, not his thing. You did it. (Jed Stack est éffaré) You met her on the ferryboat coming back from the hospital.

Whit: What? No. Wow.

Jane: You say no, but your eyes tell me yes.

Lisbon: Talia asked for your help. She told you about her father and Fish and the 18 stab wounds.

Jane: That's how you got that little scratch on your face. You're strong enough to hold a girl down with one hand, but you couldn't protect your face.

Whit: Gardiner killed her.We all saw.

Jane: No.

Whit: You're wrong.

Jane: Doubtful. Proving it should be easy, though, since you gave us your D.N.A. To match. Cuff him, Lisbon. (il se lève de sa chaise et sort)

 

Bureau de Jack LaFleur

(Van Pelt, Rigsby, Whit)

Whit assis menotté à une étagère de fer, Van Pelt appuyée au bureau, Rigsby debout.

Van Pelt: Does it make you uncomfortable, Mr. Naylor, being alone here with me? It should. I would gladly hurt you for what did to that poor girl, hurt you badly.

Rigsby: Whoa, agent. Cool it down, okay?  It's not his fault what happened.

Van Pelt: Oh, please. It's not his fault?

Rigsby: No. You're a decent guy. I can tell. If you could have controlled yourself, you would have, right? You don't want to hurt anyone.

Whit: No.

Rigsby: No.When you get those urges, it's... it's like somebody else taking over your body, right? Somebody evil?

Whit: Yeah.

Van Pelt: Come on.

Rigsby: No, really. (s’assoie sur une caisse près de Whit) Listen... I understand that you were trying to control yourself. That's why you went to Stack's ranch on San Felix... to take yourself away somewhere safe, somewhere away from temptation, right? But then you hurt your shoulder, and a doctor needed to set it, and there's no doctor on the island.

Whit: I wanted to stay on the ranch. I didn't... I didn't want to leave.

Rigsby: And she was on the ferry coming back, wasn't she? She asked about your arm.

Whit: She came to me. She asked for my help, wanted me to hide her.

Rigsby: Yeah, so you took her to the ranch.

Whit: An outbuilding... Where nobody goes.

Van Pelt: Where no one would hear when you raped and killed her.

Whit: You can't judge me. You don't know what it's like to be me. You think I want to be like this?!

Van Pelt: You have the gall to ask for pity after what you've done? You'll get no pity, not in this life or the next. (sort du bureau se retrouve sur le quai, Rigsby la suit quelques instants plus tard)

Rigsby: Nice work back there.

Van Pelt: Thanks. You, too.

Rigsby: Yeah, we really had him fooled, huh? He thought you were a real hard case.

Van Pelt: Yeah.

Rigsby: Listen, about before at the office with Sarah, I just want to...

Van Pelt: Oh, yeah. Congratulations. She seems nice.

Rigsby: Yeah, well, I just don't want it to be awkward between...

Van Pelt: With me? That's the least of your problems.

Rigsby: What does that mean?

Van Pelt: Well, she's a public defender. I mean, good luck, but be careful.

Lisbon (en contre-bas sur un ponton): Hey. The boat's docking now. Get the prisoners and get 'em on board, will ya?

Rigsby: Yeah. Sure thing, boss.

Lisbon: Have you seen Jane?

Van Pelt: No.

Rigsby: No.

Lisbon: Better get here quick,or he's gonna get left behind.

Lisbon s’éloigne en tapotant sur son téléphone, Rigsby et Van Pelt vont retrouver Whit.

 

Extérieur jour, Jane s’approche de la mer, une marguerite à la main, la jette dans l’eau et la regarde, mélancolique, s’éloigner dans le ressac.

Il remonte lentement vers la plage

 

 

 

 

rédigé par maiii

 

 

 

 

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