Alan Foster se trouve dans son manoir. Il travaille. Il entend unbruit puis les lumières s'éteignent.
Foster : Y'a quelqu'un ?
Derrière une porte, on voit des faiceaux lumineux
Foster : Qu'est-ce que c'est ?
Les portes s'ouvrent toute seule. Il semble surprit par ce qu'il voit.
Le lendemain, son corps est à terre, devant la maison. Jane, Lison et Cho sont accompagnés d'un policier
Fisher : Merci de venir nous aider là-dessus, agent Lisbon. J'ai pas eu beaucoup d'homicides... aucun, en fait. Sincèrement, je veux apprendre à votre contact.
Lisbon : Pas de problème, adjoint Fisher.
Fisher : Petite ville. On n'a pas de soucis.
Jane : Et bien, c'est dommage.
Fisher : Vous trouvez?
Jane : Les soucis, c'est votre business.
Fisher : Si vous voulez. La victime est Alan Foster... 43 ans, marié, pas d'enfants. Architecte. Il a acheté la maison il y a quelques mois, il a dit qu'il allait là rénover.
Cho : Sa femme était avec lui hier soir ?
Fisher : Non, elle était en ville. Ils ont une maison à San Francisco. J'ai envoyé quelqu'un lui annoncer la nouvelle.
Lisbon : Quelqu'un d'autre dans la maison avec lui ?
Fisher : Personne pour autant qu'on sache. Je ne sais pas quoi dire. La maison était mieux fermée qu'un coffre fort quand je suis arrivé. Ça m'a pris une demi-heure rien que pour éteindre l'alarme.
Lisbon : Cho, regardez le système d'alarme. Soit la victime a laissé entrer quelqu'un, soit il y a une effraction quelque part.
Il s'en va
Fisher : C'est dommage. Foster avait l'air d'un type bien.
Jane : Wow, voilà un mensonge. Vous ne l'aimiez pas du tout.
Fisher : J'ai pas dit ça !
Jane : Si vous l'avez dit. Vous le trouviez riche, arrogant, prétentieux, Un intrus. Il portait ces lunettes d'architecte à la mode. Vous l'avez tué ?
Fisher : Si je l'ai... Non. Qu'est-ce que c'est que cette question ?
Jane se penche sur le corps. Il regarde plus précisement la main.
Jane : Il a quelque chose dans la main.
Lisbon : Jane ! Les gants.
Jane : OK.
Lisbon ouvre la main et trouve un bouton doré
Lisbon : Un bouton en plomb avec la lettre "b" ?
Jane : Ça vous dit quelque chose, monsieur le shérif adjoint ?
Fisher : Non. (A Lisbon) C'est quoi son problème ?
Lisbon : Ça prendrait beaucoup de temps à expliquer. Jetons un coup d'oeil à l'intérieur.
Fisher : OK. Par ici.
Ils se rendent dans le bureau de Fisher
Fisher : Des signes évidents de lutte. C'est pas un suicide.
Lisbon : Ça, et les suicidaires ouvrent généralement la fenêtre avant de sauter.
Jane : Qu'est-ce qui vous gêne, Fisher ?
Fisher : Quoi ? Rien. De quoi vous parlez ?
Jane : Ce bouton vous a tapé dans l'oeil et là vous êtes tout pale. Qu'est-ce qu'y a, Fisher ? Qu'est-ce qui vous gêne ?
Fisher : Bon, je me suis dit que le bouton pouvait signifier "Beckworth", et j'ai eu un frisson, c'est tout.
Lisbon : C'est qui Beckworth ?
Fisher : Walter Beckworth. C'est le propriétaire d'origine de cette maison... il l'a construite. Mort il y a environ 80 ans. Les gens disent qu'il hante la maison. J'entends ces histoires depuis petit, Mais personne n'y croit.
Jane : Exact.
Cho : Le gars de l'entreprise de sécurité a fait l'historique de l'alarme. Ça fait 6h qu'elle tourne, depuis hier soir, jusqu'à ce que les adjoints l'aient éteinte ce matin. Ni alerte ni interruption de service. En ce qui me concerne, personne n'est entré ni sorti de cette maison. Excepté la victime.
Fisher : Mais c'est impossible. N'est-ce pas ?
Jane : Étrange...
Dehors, Van Pelt et Rigsby sortent de la voiture
Van Pelt : Je dis pas que le volontariat, c'est mieux que ce job, mais au final ça me fait me sentir mieux. Je vois des gens qui sourient grâce à ce que j'ai fait. Il y a quelque chose de... je sais pas, joyeux là-dedans. (A Cho qui les a rejoints) Quand est-ce qu'on voit des gens sourire dans ce job ?
Cho : Sans compter les fous ? Jamais. Le légiste a pris le corps de Foster. Je vais chercher sa femme et l'amener au bureau. Lisbon et Jane sont sous le porche.
Van Pelt : OK, merci.
Elle s'éloigne.
Rigsby : Elle fait du volontariat auprès des sans-abris.
Cho : C'est cool.
Rigsby : Il y a un mec là-bas. Je crois qu'elle... Tu vois ?
Cho : Baise avec un SDF.
Rigsby : Non ! Un volontaire. Un chef. Elle ne... Je sais pas. Pas encore... Peut-être... Je crois... Je ne... non.
Cho : Mec, t'as besoin d'aide.
Sous le porche
Lisbon : Donc le tueur est entré dans la maison sans faire sonner l'alarme ni la désactiver.
Van Pelt : Donc le tueur n'est pas entré par la porte principale.
Lisbon : Il a dû trouver une faille dans le système. Regardez les alentours et l'intérieur. Trouvez comment il est rentré.
Rigsby : Tout de suite.
Lisbon s'en va
Jane : Grace, tu es du genre spirituel. Tu crois aux fantômes ?
Van Pelt : Je crois que l'esprit survit à la mort, et qu'un esprit troublé peut se faire remarquer.
Rigsby : Oh, arrête. Tu ne crois pas sérieusement qu'il y a un fantôme là-dedans.
Jane : Meh. Je sais pas. Si t'en vois un, fais-moi signe.
Au CBI, Cho et Lisbon interrogent Mme Foster
Cho : Depuis combien de temps votre mari était-il au manoir, mme Foster ?
Mme Foster : Il y allait souvent, depuis environ 3 semaines, depuis la vente.
Cho : Pourquoi ? Elle était délabrée.
Mme Foster : Pour sentir la maison avant de commencer à travailler dessus. Il a dit qu'il fallait passer un mois dans une maison avant de penser à la changer. Il est consciencieux... Enfin, il était consciencieux.
Elle se met à pleurer
Lisbon : On peut faire une pause si vous voulez.
Mme Foster : Non, non, non. Finissons-en.
Lisbon : Donc vous étiez chez vous le soir du meurtre ?
Mme Foster : Oui.
Lisbon : Nous sommes obligés de demander... quelqu'un peut-il le confirmer ?
Mme Foster : Hum, non, j'étais seule. Alan avait passé toute la semaine au manoir.
Lisbon : C'était courant, pour votre mari et vous, de rester aussi longtemps éloignés ?
Mme Foster : Ce n'était pas rare quand il commençait un projet. Il s'immergeait.
Cho : Qui aurait pu vouloir du mal à votre mari ?
Mme Foster : Oh, je peux vous dire qui était en colère après lui... Victoria Abner.
Cho : Qui est-ce ?
Lisbon : C'est une femme farfelue qui vit en ville, Elle tisse des draps et des tapis. Beckworth lui appartenait. C'est une descendante de l'homme qui a construit le manoir.
Cho : Elle en voulait à votre mari d'avoir acheté la maison ?
Mme Foster : Pas au départ. Il y avait des impôts à payer attachés à la maison, donc on pensait qu'elle serait contente d'en être débarrassée. Mais... à peu près une semaine après la remise des clés, elle a explosé, elle a raconté qu'Alan avait volé la maison. C'était vicieux.
Lisbon : Est-ce qu'elle a menacé votre mari ?
Mme Foster : Elle a envoyé quelques e-mails assez effrayants.
Jane frappe à la porte
Lisbon : Excusez-moi.
Elle sort rejoindre Jane
Lisbon : Quoi ?
Il sort un bout de papier
Jane : Walter Beckworth a été tué en 1928... C'était à propos d'une femme. Vous savez comment ?
Lisbon : Non, et je m'en fous.
Jane : Il a été jeté par exactement la même fenêtre que celle par laquelle Alain Foster a été jeté. Coïncidence ?
Lisbon : Oui.
Jane : Mouais. Bref, tout est là. C'est la veuve de Foster ? Il faut que je lui parle.
Il donne le papier à Lisbon et rentre
Jane : Mme Foster ? Patrick Jane. Est-ce que votre mari a entendu ou vu des choses bizarres dans la maison... Des apparitions, des sons inhabituels, des visions ?
Mme Foster : Puisque vous en parlez, Alan a bien mentionné des choses étranges.
Jane : Du genre ?
Mme Foster : La semaine dernière, il a entendu des bruits la nuit, des espèces de grognements. Il a dit que parfois il avait l'impression qu'on déplaçait les choses. Je sais que c'est un peu spécial, mais ça ne gênait pas trop Alan. Il avait l'habitude des vieilles maisons. Qu'est-ce que ça a à voir avec la raison de sa mort ?
Au CBI, Cho et Lisbon
Cho : Victoria Abner n'a jamais été arrêtée, mais il y a trois ans, un voisin a obtenu une ordonnance de restriction contre elle--une dispute à propos du chien du voisin. Victoria s'est montrée un peu trop graphique sur le sujet.
Jane se lève du canapé
Lisbon : Essayé de trouver si elle était vraiment très en colère que Foster achète la maison.
Cho : OK.
Jane : Et pense à demander pour le fantôme, aussi.
Lisbon : Pas de question sur les fantômes.
Dans le dos de Lisbon, Jane lui fait signe d'en parler
Lisbon : Vous croyez que je sais pas ce que vous êtes en train de faire ? Pas de fantômes.
Jane : Le fantôme a quelque chose à voir avec la mort de Foster.
Lisbon : Non, rien à voir, parce que les fantômes n'existent pas.
Jane : Pas pour vous, mais si vous croyiez qu'ils existent, ils existent.
Van Pelt et Rigsby font le tour du manoir
Rigsby : Rien de spécial ?
Van Pelt : Aucune trace d'effraction sur les cadres de porte, pas d'empreintes sous les fenêtres. Je ne vois aucun signe d'entrée par effraction.
Rigsby : Peut-être que c'est un fantôme.
Van Pelt : Les fantômes ne balancent pas des hommes de 100kg par la fenêtre.
Rigsby : Ils font quoi alors ?
Van Pelt : Aucune idée. Vérifions de l'autre côté.
Rigsby : Tu vas continuer le volontariat aux restos ?
Van Pelt : Ouais.
Rigsby : Tu te fais plein de nouveaux amis, j'imagine.
Van Pelt : Plein. C'est ça qui est bien quand on fait du volontariat. SOn rencontre plein de gens qui ont les mêmes genres de valeurs et d'intérêts que soi.
Rigsby : Ouais.
Ils arrivent près d'une porte
Van Pelt : Hey, regarde ça.
Rigsby : Quoi ?
Van Pelt : La serrure sur la porte, elle a l'air neuve. Quelqu'un l'a forcée.
Ils rentrent et se retrouvent dans une pièce en chantier
Van Pelt : Finalement, les travaux avaient commencé.
Rigsby sort son portable, Van Pelt regarde les objets
Van Pelt : Tout le matériel électrique a disparu.
Rigsby : C'est quoi ça ?
Van Pelt se baisse pour ramasser quelque chose
Van Pelt : Tu crois que les fantômes fument de filtres ?
Rigsby (au téléphone) : Boss, quelqu'un est entré dans la remise, et a volé tout un paquet d'appareil et de fournitures. Peut-être qu'ils sont aussi entrés dans la maison.
Jane se trouve devant une boutique d'antiquités. Ils regardent à travers la vitre, un homme arrive
Homme : Je peux vous aider ?
Jane : Je vois que vous êtes spécialisé en histoire locale. Mr...
Raimey : Raimey. Philip Raimey. Oui, et vous êtes ?
Jane : À la recherche d'infos sur Walter Beckworth.
Raimey : Vous êtes de la police ? À propos de l'affaire Foster ?
Jane : Oui, mais ne le dites à personne. Patrick Jane.
Ils se serrent la main
Raimey : Eh bien, Mr. Jane, si vous vous intéressez à Beckworth, vous êtes venu au bon endroit.
Jane : Merci. Super boutique.
Cho interroge Victoria Abner chez elle
Victoria : Agent Cho, bien sûr que j'étais en colère après Foster. Si quelqu'un volait votre maison, vous ne seriez pas énervé vous aussi ?
Cho : Il a acheté la maison, Mme Abner.
Victoria : Vous ne comprenez pas.
Cho : Une maison où vous n'avez pas vécu depuis votre enfance.
Victoria : C'est pas ça l'important.
Un homme rentre
Drew : Désolé. Je savais pas que tu avais quelqu'un.
Victoria : Oh, voici mon neveu Drew. L'agent Cho me pose des questions concernant Alan Foster. Il veut savoir pourquoi j'étais si énervée après l'homme qui a volé Beckworth.
Drew : C'est un problème complexe.
Victoria : Non, ce n'est pas si complexe.
Drew : Il y a beaucoup de facteurs à considérer-- économiques, et émotionnels.
Victoria : Mon neveu est avocat. Il est très rationnel. Ça tombe bien, parce que moi non. Il n'y a aucun facteur à considérer. Foster était un voleur et un menteur.
Cho : Vous ne pouviez pas payer les impôts sur la maison. Vous étiez reconnaissante, au début, quand il l'a achetée. Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?
Victoria : Vous avez une très bonne aura.
Cho : Merci.
Victoria : Excellente couleur... rouge foncé...Les pieds sur terre, réaliste. Et l'aura de Foster était rose, rose impur. Ça veut dire malhonnêteté, ineptie. Quand il m'a contactée, il a dit qu'il voulait préserver Beckworth. Il m'a menti. Il voulait l'étriper-- la maison de mon enfance, et je ne pouvais pas le laisser faire.
Drew : Écoutez, monsieur, vous comprenez que Beckworth est un sujet chargé d'émotion pour ma famille, mais quoi qu'elle ait pu penser ou dire, ma tante est incapable de faire du mal à quelqu'un.
Cho : Où étiez-vous la nuit dernière ?
Victoria : Chez moi, dans mon lit, sans tuer Alan Foster.
Cho : Et vous ?
Drew : J'étais ici. Je reste avec ma tante plus ou moins régulièrement depuis qu'on l'a forcée à vendre.
Victoria : Il m'aide avec mes affaires de droit. Je serais perdue sans lui.
Drew : Impôts, huissiers, saisies... rien de bien compliqué.
Le téléphone de Cho sonne
Cho : Excusez-moi. (Il répond) Cho.
Jane : Cho, tu as demandé pour le fantôme ?
Cho : Non, t'as entendu Lisbon.
Jane : Je suis avec l'historien du coin. Apparemment, Beckworth était très intéressé par le spiritualisme. Il aimait explorer l'au-delà, il faisait des séances, et tout ce genre de conneries. Donc les fantômes ont quelque chose à voir avec ça, mon vieux. C'est très important. Cho ? S'il te plaît.
Cho se retourne et s'adresse à Victoria
Cho : Mme, vous savez quelque chose sur un fantôme dans cette maison ?
Victoria : Bien sûr. C'est l'esprit de mon grand-père, Walter Beckworth. Il me rendait visite quand j'étais enfant.
Cho : Elle dit qu'il y a un fantôme.
Jane : Merci. Pas surprenant. (A Philip qui vient de lui donner une tasse de thé) Mmm. Miel de trèfle ?
Raimey : Oui, exactement, c'est ça.
Cho : Jane ?
Jane : Mm. Pardon. Euh, Mr. Raimey dit qu'il y a aussi un trésor caché là-bas.
Philip : Une rumeur, une simple rumeur.
Jane : Une rumeur. Une fortune que Beckworth aurait cachée dans la maison. Est-ce que Abner en a entendu parler ?
Cho se retourne pour de nouveau parler a Victoria
Cho : Le trésor de Beckworth ?
Victoria : Oh, oui. Tout le monde dans la famille sait qu'il y a un grand trésor mythique. On a abandonné les recherches il y a des années. C'était un mensonge. Sinon, vous croyez que je vivrais ici ?
Cho : Elle dit "pas de trésor".
Jane : Hmm. Compris. Merci.
Cho : OK.
Jane raccroche
Jane : (A Raimey) Pas de trésor. Du miel de trèfle.
Il boit la fin de sa tasse, la pose. Puis il prend des livres et serre la main de l'historien
Jane : Et bien... merci.
Raimey : Si je peux faire quoi que ce soit...
Jane : Eh bien, il y a quelque chose. Comment Beckworth a-t-il gagné son argent ?
Raimey : Oh, il était dans la contrebande-- avec beaucoup de succès. C'est dans, euh, celui-ci, le 2ème livre en partant du bas.
Jane : OK. Merci. Vous aviez déjà rencontré Foster ?
Raimey : Une fois ou deux. Il avait l'air assez agréable. Jamais trop fait attention.
Jane : Espèce de vieux menteur.
Raimey : Pardon ?
Jane : Vous m'avez entendu !
Il sort de la boutique
Rigsby et Van Pelt continuent de faire le tour
Rigsby : Rien à l'extérieur de la maison.
Van Pelt : Voyons à l'intérieur.
Ils arrivent devant une porte
Van Pelt : C'est bizarre.
Rigsby : Quoi ?
Van Pelt : Que ca soit ouvert
Ils rentrent, un bruit de porte se fait entendre
Van Pelt : T'as entendu ?
Rigsby : Ouais. Y'a quelqu'un en haut.
Van Pelt : Je croyais que tout le monde était parti.
Ils prennent les escaliers
Rigsby : Il y a quelqu'un ?
Un nouveau bruit se fait entendre, ils sortent leurs armes
Rigsby : C'est venu de là-bas.
Ils sont dans le bureau de Fisher, Van Pelt tente d'allumer les lumières
Van Pelt : Des vieux câbles, j'imagine.
Une voix résonne
Rigsby : C'était quoi ?
Van Pelt : CBI. Sortez.
Les portes derrières eux se ferment toutes seules
Rigsby : Police. Qui que vous soyez, sortez de la pièce avec les mains sur la tête.
Les portes du fond s'ouvre et on voit le reflet de Jane
Rigsby : Jane ?
Les portes se ferment. Ils les ouvrent mais Jane a disparu
Rigsby : Où il est passé ?
Van Pelt : Comment il a fait ça ?
Jane apparait
Jane : C'est facile. Je vais vous montrer.
Ils leurs montrent un petit placard sur le mur
Jane : Ah, vous voyez ? C'est que des boutons. Y'a un système de tuyaux qui transportent les sons dans la maison.
Il le tend a Rigsby
Rigsby : Bonjour
Jane : Tout est bidon... Parce que, chère et crédule Van Pelt, les esprits, c'est de la fumée et des jeux de miroirs, et rien d'autre.
Rigsby : Et le fantôme ? Comment t'as fait ça ?
Jane : Ah, le plat de résistance. Si tu peux te mettre dans le coin, ami Rigsby, et, Grace, si tu peux prendre place près des portes...
Ils s'executent
Jane : Le fantôme de Pepper. C'est un vieux truc de magicien... une simple illusion d'optique. Il suffit d'une feuille de verre, qui glisse le long du mur...
Rigsby : C'est un reflet ?
Jane : Et de la lumière.
On voit le reflet de Rigsby
Jane : Et on éteint tout.
Rigsby : Beckworth a fait construire tout ça juste pour ses séances ?
Jane : Pour pouvoir impressionner et terrifier ses invités avec sa maîtrise des sciences occultes, et ça a été utilisé récemment. Quelqu'un a nettoyé la poussière.
Van Pelt : Donc quelqu'un essayait de faire peur à Foster.
Jane : Mm-hmm.
Van Pelt : Pourquoi ?
Rigsby : Et comment ils sont entrés dans la maison ?L'alarme était activée tout le long.
Jane : Venez avec moi. Beckworth était distilleur pendant la prohibition, donc il devait faire entrer de l'alcool dans la maison et le cacher quelque part où les autorités ne le trouveraient pas. Cette maison est pleine de passages secrets.
Van Pelt : Et certains mènent dehors ?
Jane ouvre un tiroir de l'armoire près de laquelle ils se trouvent. Il appuye sur un bouton et l'armoire se déplace
Jane : Allez-y. Jetez un oeil. Je vais regarder à l'extérieur. L'un de nous va trouver le passage secret.
Van Pelt : Après toi.
Rigsby : Oh, merci.
Lisbon rentre dans une salle de billard
Lisbon : Jeb Haas ?
Jeb : Qui le demande ?
Lisbon : Agent Lisbon, C.B.I.
Jeb : Une jolie fille comme vous ?
Lisbon : J'ai des questions pour vous concernant le meurtre d'Alan Foster.
Jeb : J'ai rien à vous raconter.
Lisbon : On dirait qu'on a volé des fournitures de construction au moment du meurtre. L'adjoint Fisher dit que vous êtes le voleur, dans le coin. Celui qui vole ce genre de trucs.
Jeb : C'est Fisher qui vous envoie ? Quel salopard ! Je sais pas ce qu'il vous a dit, mais j'ai rien à voir ni avec aucune effraction, ni avec aucun meurtre.
Lisbon : Alors ça doit pas vous gêner de venir au poste avec moi.
Jeb : Et si je refuse ?
Lisbon : Monsieur, c'est pas obligé de se passer difficilement.
Van Pelt et Rigsby sont dans un souterrain
Van Pelt : Ça va ?
Rigsby : Ouais ouais. Et toi ? Hey, Regarde ça. Une cave à vins.
Van Pelt : Je me demande s'ils sont encore bons.
Rigsby : M'étonnerait.
Van Pelt : C'était quoi ?
Rigsby : Sûrement des rats.
Van Pelt : Oh, mon Dieu, non. Je hais les rats.
Rigsby : Bon, c'est juste un fantôme, alors.
Van Pelt : Tu crois pas aux fantômes.
Rigsby : Non, mais toi oui. Attends en haut si tu veux. Je m'en occupe.
Van Pelt : Oh, merci. Ça va aller.
En salle d'interrogatoire, Cho interroge Jeb Haas
Cho : La nuit où Foster a été tué, vous êtes entré par effraction dans la remise, et vous avez volé quelques milliers de dollars en outils et en équipement. On le sait parce qu'on a retrouvé les bien volés dans votre véhicule, et on a retrouvé ce mégot de cigarette dans la remise. On va trouver votre ADN dessus, c'est sûr.
Jeb : Tout le monde sait que cette maison est câblée de partout avec un super système d'alarme. J'ai tué personne. J'ai jamais vu Foster, et je suis jamais allé dans la maison.
Cho : C'est bien, si vous arrivez à le prouver.
Jeb : Je peux pas, mais j'ai une information en particulier sur cette soirée... une info que vous voulez.
Cho : J'écoute
Jeb : Non, non. Pas sans un deal sur les accusations de vol et d'effraction. Et un bon, hein.
Cho : Vous voulez un deal ? OK. Juste pour être clair, est-ce que vous voulez un deal juste pour le vol et l'effraction, ou aussi pour l'évasion fiscale ?
Jeb : Quoi ?
Cho : Selon votre dossier au fisc, Vous avez pas rempli de déclaration d'impôts depuis 2002. À moins que vous ayez pas gagné un sou en sept ans, vous risquez de sérieuses accusations d'évasion fiscale. Vous avez la moindre idée de combien de prison ça coûte ?
Jeb : De la prison ?
Cho : De la prison ferme, pour un bon bout de temps. Je vais vous laisser y réfléchir.
Jeb : Quand je chargeais les trucs de la remise, j'ai vu une voiture, dans les bois... Une BMW noire. Il y a avait quelqu'un assis au volant... la femme de Foster.
Cho : Lillian Foster ?
Jeb : Je l'ai vue en ville. Elle était assise là tout le long. Elle m'a pas remarqué. Elle regardait dans la maison.
Cho : Elle était encore là quand vous êtes parti ?
Jeb : Oui. Alors, vous allez faire quelque chose... je veux dire, pour le fisc ?
Cho : Vous inquiétez pas. J'ai menti là-dessus.
Dans le souterrain, la lampe torche de Rigsby ne marchent plus
Van Pelt : Qu'est-ce qui marche pas ?
Rigsby : Je sais pas. Les piles peut-être.
Van Pelt : Ne la tape pas.
Rigsby : D'accord. Répare-là, alors.
Van Pelt : On n'a qu'à utiliser la mienne.
Elle crie
Rigsby (paniqué) : Quoi ? Quoi ? Quoi ?
Van Pelt : Oh ! Oh, j'ai senti quelque chose remonter sur ma jambe.
Rigsby : Oh ! Il y est encore ?
Van Pelt : Non.
Rigsby : C'était sûrement juste un fantôme. Grace ?
Van Pelt : Oui ?
Rigsby : Je... Oublie. Oublie.
Van Pelt : On devrait peut-être avancer.
Elle fait quelques pas, Rigsby l'attrape par le bras
Rigsby : Grace, je t'aime. Je t'aime depuis le moment où je t'ai rencontrée. Je m'en fous des règles. Je m'en fous du CBI. Je te veux.
Grace (troublé) : Je, euh... C'est, hum...
Rigsby : À moins que tu m'empêches, je vais t'embrasser maintenant.
Ils s'apprêtent à s'embrasser, quand, soudain, une trappe s'ouvre. Jane apparait
Jane : Eurêka ! Trouvé !
Dans une voiture stationné devant la maison de la femme de Foster, se trouvent Cho et Lisbon. Cette dernière est au téléphone
Lisbon : Bon boulot. Ouais, on vous retrouve au bureau après avoir récupéré Lillian Foster. On est devant sa maison, là. (Elle raccroche) Jane dit qu'il a trouvé une autre entrée dans la maison.
Cho : Je savais qu'il devait y avoir un autre accès.
Des éclats de voix proviennent de chez Lillian Foster
Lillian : Comment osez-vous venir ici, espèce de folle ! Mon mari vient de mourir !
Lisbon : C'est Victoria Abner et son neveu ?
Cho : Qu'est-ce qu'ils font ici ?
Ils sortent de la voiture
Victoria : Ça me semblait être une bonne idée.
Lillian : Vous n'avez aucune honte ?
Drew : Mme Foster, si vous pouviez juste vous calmer, s'il-vous-plaît.
Lillian : Vous savez ce que vous êtes ? Vous êtes un vautour. Vous êtes un vieux vautour taré et obsessionnel !
Victoria : Ce manoir est à moi. Il appartient à ma famille.
Lillian : Je le brûlerai entièrement avant que vous y ayez mis un pied !
Victoria : Vous, vous avez besoin d'aide psychiatrique.
Lillian : Ah ouais ?
Elles commencent à se battre, Cho et Lisbon accourent
Cho : Hey ! Séparez-vous !!
Victoria : Ah ! Enlevez-là de moi tout de suite !
Lisbon : Mais c'est quoi votre problème ? Allez, allez !
Victoria : Vous avez aucune classe ! C'est vous qui êtes venue chez moi !
Lillian : Vous venez chez moi... Ah, ouais, c'est moi la folle ?
Au CBI, Lisbon et Jane interrogent Lillian Foster
Lisbon : Vous vous sentez comment, Mme Foster ?
Lillian : Honteuse.
Lisbon : Comment vous vous êtes disputée avec Mme Abner ?
Lillian : Elle est venue demander si je voulais bien lui louer le manoir, vu que je voudrais plus y vivre maintenant.
Jane : Elle a dit pourquoi ?
Lillian : J'ai pas vraiment attendu d'entendre les détails. Elle nous a poursuivis tout ce temps, et maintenant ça ? Je suis vraiment désolé ... J'ai craqué.
Lisbon : Il y a autre chose dont nous voulions vous parler. Vous n'étiez pas à San Francisco la nuit du meurtre de votre mari. Vous étiez au manoir.
Lillian : Ah, vous savez ...
Lisbon : Pourquoi nous mentir ?
Lillian : J'avais honte.
Lisbon : De quoi ?
Lillian : De la raison pour laquelle j'y étais.
Lisbon : C'est-à-dire ?
Jane : Elle espionnait son mari. Elle le suspectait d'être infidèle.
Lillian : Oui. Comment saviez-vous ?
Jane : Parce qu'il a été infidèle par le passé ?
Lillian : Oui. Il a eu une liaison il y a un an. Il était à l'extérieur. J'étais prise dans mon travail, et c'est arrivé.
Lisbon : C'est très compréhensif de votre part.
Lillian : Oh, j'étais furieuse, croyez-moi. Mais nous y avons travaillé... nous avons consulté, etc., et je pensais avoir dépassé ça. Je ne lui faisais pas confiance. Donc quand Alan m'a dit qu'il passerait le week-end au manoir et qu'il ne rentrerait pas à la maison, j'ai décidé que je devais y aller pour le prendre sur le fait.
Jane : Mais personne n'est venu.
Lillian : Non. Je me suis sentie si mal que je suis partie sans lui parler.
Lisbon : À quelle heure ?
Lillian : Vers 22 heures.
Lisbon : Y a-t-il un moyen de le prouver ?
Lillian : Hum, j'ai fait de l'essence sur le chemin du retour. Ma banque doit sûrement avoir une trace de la transaction, non ?
Lisbon : Oui, on va vérifier.
Lillian : Je n'arrête pas de penser que si j'étais restée là-bas, si j'étais juste allée parler à Alan, il serait encore en vie.
Jane : Mm, plus probablement, vous seriez morts tous les deux.
Lillian : Vu comment je me sens, je pourrais préférer ça...
Jane : La douleur va passer.
Lillian : Qu'est-ce que vous en savez ?
Jane : Je le sais.
Dans le couloir, Drew est assis. Cho arrive avec deux cafés
Cho : Comment ca va ?
Drew : Bien. Merci.
Cho : Votre tante va rester avec nous encore un peu de temps. On va devoir tirer cette bagarre au clair, OK ?
Drew : J'ai essayé d'empêcher l'escalade. C'est pour ça que j'étais là en fait, Mais l'hostilité m'a un peu pris par surprise.
Cho : Ce sera à votre tante de décider si elle veut déposer plainte, mais vous êtes avocat. Vous savez comment ça marche.
Drew : Je suis pas exactement avocat. Ma tante aime embellir les faits. Je suis assistant juridique.
Rigsby arrive
Rigsby : Cho, euh, excuse-moi. T'as une seconde ?
Cho : Oui. On va quand même avoir besoin d'une déclaration de votre part. Excusez-moi une seconde. (A Rigsby) Qu'est-ce qu'y a?
Rigsby : J'ai dit à Grace que je l'aimais.
Cho : Wow. OK. Bien joué. Et il s'est passé quoi ?
Rigsby : Oh, rien. Jane nous a interrompus, et elle a pas dit un mot depuis.
Cho : Répète-lui, alors.
Rigsby : D'accord, OK. Lui répéter. OK, d'accord.
Jane et Lisbon interrogent Victoria
Victoria : Votre aura est fascinante, Mr. Jane... Tellement de tonalités.
Jane : Merci. Le manoir est inhabitable. Pourquoi vous voulez le récupérer ?
Victoria : Pour des raisons sentimentales.
Jane : Mm, non. Non, c'est pas vrai. Vous êtes fermée, fuyante. Vous cachez quelque chose. Il y a quelque chose dans cette maison, n'est-ce pas ? Quelque chose que vous ne voulez que personne d'autre ne trouve... La preuve de votre culpabilité ?
Victoria : C'est absurde.
Jane : Non. Vous avez raison. C'est absurde. C'est quelque chose de totalement différent. Ah... Le trésor.
Lisbon : Quel trésor ?
Jane : Le trésor caché par Walter Beckworth dans le manoir.
Victoria : Je voulais récupérer ma maison parce que je n'aimais pas ce que Foster avait prévu d'en faire. Il allait la détruire.
Lisbon : Foster n'était là-bas que depuis quelques semaines. Comment auriez-vous pu savoir avant lui ce qu'il comptait faire ?
Victoria : Dans la discussion, il me l'a dit.
Lisbon : Mme, on découvre que vous mentez, et vous devenez le suspect n. 1.
Victoria : D'accord. (A Jane) Vous devez aimer l'énigme ?
Chez l'antiquaire
Raimey : J'ai trouvé l'indice il y a quelques semaines quand j'ai acheté des papiers de Beckworth dans une vente de succession. C'était une lettre à un de ses cousins, écrite juste avant sa mort. Beckworth raconte qu'il a caché son "grand trésor" où personne ne peut le trouver, et offre ensuite cet indice : "si la fortune est vraiment ce que vous cherchez, vous trouverz ici ce que vous attendez."
Jane : C'est tout ? C'est ça l'énigme ?
Raimey : Oui.
Jane : Intéressant...
Raimey : Bien sûr, je l'ai immédiatement dit à Mme Abner, mais la maison avait déjà été vendue à Foster.
Lisbon : Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ?
Raimey : Eh bien, ça... ça ne me semblait pas de première importance.
Lisbon : C'est un mobile. C'est très important.
Jane : Mr. Raimey et Mme Abner avaient décidé de rester silencieux et d'éviter d'avoir à partager le butin avec qui que ce soit, correct ?
Raimey : Oui, mais ça ne veut pas dire que l'un d'entre nous ait tué Foster.
Jane : Tout-à-fait. Quiconque a tué Foster essayait simplement de lui faire peur pour qu'il quitte le manoir. Ça aurait pu être quiconque voulait le trésor, voir même vous, Fisher.
Fisher : C'est ça. Je l'ai tué.
Jane : Ah oui ? Vous aviez nié, pourtant !
Fisher : Ça suffit avec ça.
Jane : Je dois voir cet indice. Où est la lettre ?
Raimey la lui donne
Jane : Merci.
Raimey : Quoi ?
Jane : Elle sent bon. "Si la fortune est vraiment ce que vous cherchez, vous trouverz ici ce que vous entendez... entendez ? C'est écrit attendez
Raimey : J'ai pensé que c'était une erreur.
Jane : Hmm. Il n'y a pas d'erreur. Allons-y.
Au manoir, dans le bureau de Foster, toutes les personnes ayant un lien avec l'enquête sont réunis
Jane : Comme vous le savez, Walter Beckworth a laissé un message codé décrivant l'emplacement du trésor. Je vous ai tous amenés ici pour m'aider à le trouver. Le verbe "entendre" est mal orthographié dans l'énigme. Je ne crois pas que ce soit une erreur. Je crois que l'indice lui-même est dans ce mot... entendre, entendre au lieu d'attendre À quoi pensez-vous quand je dis "entendre" ?
Raimey : Bruit.
Drew : Des sons.
Cho : Aux oreilles.
Jane : Très bien. Quoi d'autre ?
Victoria : La musique. Des instruments de musique.
Jane : Absolument une possibilité. Ils regardent vers le fond de la pièce où semble se trouver un piano Cho ? Dévoile-le.
Cho s'execute. Il y a effectivement un piano. Jane regarde à l'intérieur puis en dessous. Il trouve une boite
Jane : Hmm. Aha.
Lisbon : Qu'est-ce que c'est ?
Jeb : Oui, qu'est-ce que c'est ?
Il ouvre la boite
Jane : La fortune de Beckworth.
Raimey : Il n'y a rien dedans.
Drew : C'est vide ?
Jane : Attendez.
Il y a un double fond, où se trouve un papier
Victoria : C'est quoi ça ?
Jane : C'est une nouvelle énigme.
Raimey : Et elle dit quoi ?
Jane : "Pour trouver fortune et richesse, nul besoin d'aide. Il suffit de regarder en soi."
Drew : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Jane : Je ne sais pas, mais c'est correctement orthographié.
Lisbon : Ça veut dire qu'on perd notre temps.
Jeb : Ça n'a même pas de sens.
Jane : Ne hâtons pas notre jugement.
Lisbon : Beckworth l'a probablement mis là pour faire un canular.
Cho : Plutôt nul comme canular.
Victoria : Mais la fortune est peut-être encore là !
Jane : J'ai juste besoin de temps pour la trouver.
Lisbon : On ne va pas perdre plus de temps. Le spectacle est terminé. Tout le monde dehors. Cho, sécurisez les lieux et branche l'alarme. Demandez à Rigsby et Van Pelt de surveiller le manoir ce soir. On prendra la relève après eux. Personne n'entre dans cette maison, et surtout pas Jane. Compris ?
Cho : Compris. Tout le monde dehors.
Jane : Lisbon. Lisbon. Je... Vous... Lisbon, c'est...
Lisbon : Allez vous faire voir! On en a fini pour ce soir.
Jane attend que le reste parte
Jane : "Allez vous faire voir ?"
Lisbon : C'était trop ?
Jane : Euh, un tantinet. Ça a marché. Ca va. Un peu exagéré quand même
Rigsby et Van Pelt sont stationnés devant le manoir
Rigsby : Donc, euh, Grace...
Van Pelt : Oui ?
Risgby : Je me demandais si on pouvait...
Van Pelt : Comment on gère le truc ?
Rigsby : Gérer quoi ?
Van Pelt : La planque.
Rigsby : Oh. Hum, oui.
Van Pelt : Écoute, pour l'autre truc, c'est peut-être pas le bon moment.
Rigsby : Ouais. Ouais. Hum, on pourrait, euh, marcher... patrouiller les environs.
Van Pelt : Ou peut-être qu'un de nous peut rester ici pendant que l'autre patrouille. On alterne ?
Rigsby : Ouep, c'est mieux. Je, euh, j'y vais en premier.
Van Pelt : Oh, ça va, je peux le faire.
Rigsby : Comme tu veux.
Van Pelt : Ben, si tu veux y aller en premier, ça me va aussi.
Rigsby : Non, non, non.
Pendant ce temps, un homme pénétre danc le jardin du manoir. Il ouvre les portes qui cachent accés aux souterrains. On voit qu'il s'agit de Drew. Il se retrouve dans le bureau de Foster. Il se dirige vers un miroir.
Drew : "Regarder en soi."
Il prend une chaise et le casse. Mais il n'y a rien derrière
Drew : Non !
Jane et Lisbon allume la lumière.
Jane : Y'a rien ici, Drew. Y'a jamais rien eu.
Drew : Vous avez inventé le deuxième indice ?
Jane : Aha. Oui.
Drew : J'ai pas tué Foster.
Jane : Ne soyez pas ridicule. Bien sûr que oui. Seul le tueur savait comment entrer par le passage secret.
Lisbon : Vous avez prouvé votre culpabilité rien qu'en entrant dans cette pièce. Tout ça, juste pour l'argent ?
Drew : Juste pour l'argent ? J'ai passé des années à entendre ma famille rabâcher sur les Beckworth et tout ce qu'ils avaient. J'ai rien eu de tout ça, pas une miette. Alors quand ma tante m'a parlé de l'indice et du trésor, je me suis dit que je pourrais avoir ça pour moi. Je pourrais avoir ce que j'ai mérité toute ma vie. Tout ce que j'avais à faire, c'était faire sortir Foster.
Lisbon : Donc vous l'avez hanté.
Drew : Mon cousin m'a parlé de... l'équipement que Beckworth avait installé. Je voulais juste lui faire peur. Mais Foster n'y a rien entendu. Donc je devais faire quelque chose.
Flashback, Foster découvre le "fantôme" de Drew. Il rentre dans la pièce. Drew tente de s'enfuir. Foster le rattrape. Drew le frappe avec un marteau
Drew : Je voulais pas le tuer.
Fin du flashback
Drew : Oh, je ne savais pas quoi faire. Et là, euh, je me suis rappelé des histoires sur Beckworth, comment il avait été tué, que son fantôme hantait encore la maison. Donc je l'ai jeté par la fenêtre de la même façon dont Beckworth s'est fait tuer. C'était pas la maison de Foster. Elle appartient à ma famille.
Lisbon : Mettez vos mains dans le dos. Maintenant.
Elle lui passe les menottes
Drew : Quand vous avez ouvert la boîte sous le piano, la première fois, il y a avait quelque chose dedans ?
Jane sort une clé de sa poche
Jane : Ceci. Vous avez tué Foster pour une vieille clé.
Drew : Je me demande ce qu'elle ouvre.
Jane : Oh, je sais ce qu'elle ouvre.
Drew : Quoi ?
Lisbon : Il vous taquine. Il est méchant, c'est tout. Allez.
Au CBI, dans la salle de réfectoire, Lillian Foster vient voir Jane
Lillian : Mr. Jane. Je viens d'être briefée par un de vos agents.
Jane : Eh bien, j'espère qu'ils se sont comportés de façon professionnelle.
Lillian : Merci pour tout.
Jane : Je vous en prie.
Lillian : Puis-je vous poser une question ?
Jane : Allez-y.
Lillian : Je me suis renseignée sur vous. Ce qui est arrivé à votre famille... Vraiment désolée. Et je me disais que peut-être ça vous permet de comprendre ce que ça fait de perdre quelqu'un.
Jane : C'était votre question ?
Lillian : Vous pensez qu'il savent ce que nous ressentons ? Les morts, je veux dire... À quel point nous sommes désolés... Combien nous aurions aimé que les choses de passent différemment ? Vous pensez qu'ils comprennent ?
Jane : Non. Désolé.
Cho apporte les pizzas
Jane : Pizza de clôture de dossier ?
Lisbon : Pizza de clôture de dossier.
Cho : Si Rigsby mange encore tous les anchois, je vais m'énerver.
Lisbon : Ca va ?
Jane : Comme un charme. Oh, j'ai exactement ce qu'il faut pour aller avec.
Il va au refectoire ou se trouve Van Pelt et Rigsby. Il prend une bouteille
Van Pelt : Du vin ?
Rigsby : Juste un petit quelque chose de spécial.
Il s'en va. Rigsby ouvre la porte du placard près de Van Pelt
Rigsby : Excuse-moi. Je prends un verre. Pardon.
Il retourne vers la table. Van Pelt soupire. Elle le prend par le bras et l'emmene vers une pièce vide. Une fois à l'intérieur, ils s'embrassent
Van Pelt : Je vais partir dans quelques minutes. Attends 5 minutes, et rejoins-moi dans ma voiture.
Rigsby : OK.
Ils rejoignent le reste de l'équipe, Jane sert le vin
Cho : Juste une goutte.
Jane : Van Pelt.
Van Pelt : Oh, merci.
Rigsby : Mr. Rigsby.
Lisbon : Affaire classée.
Toute l'équipe : Affaire classée.
Lisbon : (en parlant du vin) Mmm. Il est bon.
Jane : Content que vous aimez.
Cho : Alors, la clé ouvrait quoi, Jane ? Celle que t'as trouvée dans la boîte.
Jane : La clé ? La fortune de Beckworth.
Lisbon : Lâche l'affaire.
Jane : Eh bien, c'est pas parce que la fortune n'était pas en or ou en argent qu'elle n'existe pas.
Van Pelt : Alors c'était quoi ?
Jane : Beckworth était collectionneur. Il collectionnait des centaines d'exemplaires d'une seule chose... L'un des exemples les plus rares, les meilleurs du monde, qui vaut des dizaines de millions.
Lisbon : Alors c'était quoi ? Quoi ?
Jane (en reniflant le vin) : Il sent bon. Santé !