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#115 : Petit cercle entre amies

Alors que Jane et l'équipe enquêtent sur l'empoisonnement mortel d'une femme importante d'un club huppé, ils découvrent que la communauté cache de nombreux secrets, notamment des liaisons et des abus de drogue.

Avis de Télé Star : Une enquête distrayante et bien ficelée.

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Titre VO
Scarlett Fever

Titre VF
Petit cercle entre amies

Première diffusion
17.02.2009

Première diffusion en France
08.06.2009

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Extrait Jane hypnotise (en anglais)

Extrait Jane hypnotise (en anglais)

  

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Scénario   Erika Green
Réalisation   Paul Holahan
Avec  

Marguerite MacIntyre (Heather Prentiss)
Andrea Bogart (Patience Broadbent)
Yancey Arias (Victor Castillo)
Brandon Waters (Oscar Castillo)
Jolie Jenkins (Mandy Riljek)
Meera Simhan (Asra Hadami)
...

 

Une femme nommée Scarlett donne une fête chez elle, soudain elle commence à convulser et cracher un liquide mousseux avant de s'écrouler par terre et rendre l'âme.

Au quartier de CBI, Patrick interrogeait un criminel quand Teresa arriva et trouva le suspect sous hypnose. Elle lui rappela que c'était illégale et contre l'éthique et il lui répondit qu'il allait l'en sortir, c'est alors que l'avocat du suspect arrive et demande à voir son client.

Teresa lui parla de l'affaire de Scarlett et ils se rendirent à sa maison pour examiner la scène de crime. Les agents pensent qu'elle a été empoisonnée, Patrick s'approche de son corps et trouve qu'elle avait l'œil droit plus maquillé que l'autre, ce qui signifiait qu'elle avait été empoisonnée pendant qu'elle mettait mon maquillage. Il se rendit alors dans la salle de bain de la victime accompagné de Wayne, où ils trouvèrent une serviette sur laquelle était marqué « Maintenant, on est quitte » au rouge à lèvres.

Patrick et Teresa se dirigèrent vers Victor, le mari de Scarlett qui étreignait une de ses voisines au moment de dire au revoir. Il les invite à entrer et leur demande qui pouvait bien vouloir tuer sa femme lorsqu'ils lui disent que son tube de rouge à lèvre contenait du poison pour les rats. Patrick lui demanda alors de dire le premier nom qui lui venait à l'esprit avant de suggérer Asra sa voisine et lui demander s'il avait une aventure avec elle. Victor nia, il s'excusa et lui demanda les clés de Scarlett, mais Victor dit qu'elles étaient introuvables.

Teresa lui demanda alors ce qu'ils faisaient lui et sa femme pour vivre, il répondit qu'elle créait et vendait des bijoux, avant d'ajouter que la fête était l'idée de sa femme et qu'il n'y avait aucun intrus et qu'il pouvait leur donner une liste des invités. Oscar son fils se précipita vers la chambre, ils lui dirent que c'était tout pour le moment.  

Teresa demanda à Patrick pourquoi avait-il posé des questions sur Asra, et il lui dit que leur étreinte était plus que chaleureuse et qu'elle aurait pu être une voleuse.

Ensuite, Patrick et Wayne se rendirent au country club, Wayne pensait que le tueur était probablement une femme. Ils rencontrèrent Heather, un membre du comité féminin du club et lui dirent qu'ils voulaient parler avec tous les autres membres. Quand Patrick demanda si la position de présidente qu'occupait Scarlett était prestigieuse, elles répondirent que oui et que Patience était jalouse de cette position, avant de se mettre à se disputer.

Patrick s'assit prés de Heather et elle lui raconta que Scarlett et Asra s'étaient disputées pendant la fête, qu'elle ne savait pas tout mais s'il voulait en savoir plus, il devait parler à Mandy

Il demanda alors à Mandy si Victor avait une aventure avec Asra ce qui la fit rire aux éclats en disant qu'ils étaient juste bons amis, elle lui dit après qu'elle soupçonnait Victor d'avoir tué sa femme, que c'était un comportement typique des hommes.

Patrick s'adressa ensuite à Patience, qui lui dit franchement qu'elle détestait Scarlett mais ne l'avait pas tuée, par contre elle pensait que Asra aurait pu le faire puisqu'elle avait une aventure avec Victor, il lui demanda pourquoi portait-elle des boucles d'oreilles crées pas Scarlett et elle répondit qu'elle avait de belle créations.

Wayne interrogea Jackie tandis que Patrick cherchait le bureau de la directrice, elle raconta que Scarlett avait toujours parlé de partir et s'éloigner, quand Patrick lui demnda les clés de secours du bureau, elle répondit que Scarlett était la seule à les avoir.

L'équipe se réunit et Grace annoça que Asra avait mis fin à toutes ses affaires financières, Cho rajouta que sa maison était vide aussi, Patrick se souvint de quelque chose et lui et Wayne accoururent sur place pour la trouver elle et Mandy dans un lit ensemble.

Grace et Teresa interrogèrent Asra à propos de sa dispute avec Scarlett le jour de sa mort, elle répondit qu'elles ne se battaient pas, et quand Grace lui demanda pourquoi elle fuyait, elle dit qu'elle avait peur que certaines choses soient dévoilées, avant d'admettre qu'elle avait vraiment dérobé de l'argent de la société de Victor, mais elle pensait pouvoir le rendre avant que ça ne soit dévoilé, mais les choses prirent une mauvaise tournure et elle a du tout vendre pour pouvoir rendre l'argent.

De son côté, Wayne interrogea Mandy qui le pria de ne pas dévoiler son histoire avec Asra ce qu'il lui promit. Cho arriva et dit à Wayne que la maison de Scarlett allait être fouillée le lendemain, alors Wayne fit promettre à Mandy de ne donner cette information à personne, elle aquiessa avant de partir.

Grace et Teresa parlèrent à victor de sa situation financière, mais il dit qu'il savait, qu'ils étaient capables d'y survivre grâce au business de bijoux de sa femme. Oscar se plaignit du repas que son père lui avait préparé, mais il lui demanda de le lâcher un peu.

Grace lui parla alors du fait que sa femme utilisait plusieurs téléphones, ce qui surpris Victor puisqu'il n'en avait pas la moindre idée.

Teresa reçu un appel de Cho qui lui annonça que le rouge  lèvre de la victime était une couleur rare vendu dans une boutique locale.

Patrick rencontra Heather au club, ils discutèrent un peu et lui parla de son fils qu'elle a perdu lors d'un accident de voiture, il lui demanda pourquoi n'était-elle pas parti, elle dit alors qu'elle avait beaucoup de souvenirs dans sa maison et que ses amis allaient lui manquer.

Grace, Cho et Teresa se dirigèrent vers le local où Scarlett se rendait pour faire exposer ses bijoux, disait-elle à son mari. En arrivant ils trouvent un garage de bécanes et un homme commença à se battre contre eux, mais fut rapidement appréhendé. Quand ils lui dirent que Scarlett était morte, il sembla surpris et admit qu'elle faisait du trafique de drogue, d'ailleurs elle était plus chaceuse dans la vente de la drogue que celle des bijoux. Il ajouta qu'une autre femme l'avait contacté et lui avait demandé de le faire aussi.

Wayne et Patrick s'essayèrent chez Scarlett, quand ils voient Patience marcher avec les clé de la victime, elle reçu un appel du dealer et lui demanda pourquoi il l'appelait. Wayne l'interrogea et elle finit par admettre qu'elle avait volé les clés, pour son bien, elle les avez trouvé par accident et de toute façon tout le monde savait pour son trafique de drogue. Il lui dit qu'elle avait donc un mobile mais elle nia les charges qui pesaient sur elle.   

Wayne et Cho attendait dans une voiture devant la maison de Patience, quand celle-ci leur apporta des sandwiches et leur dit qu'ils pouvaient la suivre au club de country s'ils voulaient.

Patrick et Teresa annoncèrent à Victor que Scarlett était une dealeuse de drogue, Patrick trouva qu'il avait feint la surprise même si tout le monde savait. Victor quant à lui était formel, il n'en avait aucune idée qu'elle lui mentait. Patrick aperçu Oscar et lui demanda s'il voulait parler, le petit garçon répondit que son père était triste parce qu'on n'avait pas retrouvé celui qui avait tué sa mère, qu'il voilait revoir sa mère à nouveau, mais il savait qu'il devait attendre pour la rejoindre au paradis.

Patrick lui demanda alors s'il aimerait jouer, il lui suggéra de prétendre que sa mère était là et il joua avec lui avec une épée en plastique, Teresa le vit et il demanda à Oscar de les laisser.

Wayne et Cho restaient dehors quand Jackie vint à leur rencontre, Wayne l'interrogea sur son rouge à lèvre, elle lui répondit que c'était « Tongue and Cheek », elle ajouta qu'elle avait vu Patience le mettre à la fête. Soudain ils entendirent un cri strident de la douche, en arrivant, ils découvrirent le corps inanimé de Patience, ils se demandaient qui a bien pu le faire et Patrick suggéra que c'était peut être Victor qui la tuer par vengeance, parce qu'elle avait tué Scarlett.

Patrick rencontra Jackie et Heather au bar, elles lui demandèrent des nouvelles de l'enquête, il leur dit qu'ils avançaient mais se stoppa, elles lui promirent de ne rien dire à personne, il ajouta alors qu'ils pensaient que c'était Victor le meurtrier de Patience et qu'il n'imaginait pas ce qui allait arriver au petit Oscar, pour toute réponse, les deux jeune dames échangèrent un regard.

Les jeunes femmes se trouvaient à la maison quand les agents arrêtèrent Victor, Oscar n'arrêtait pas de crier et Heather disait qu'ils ne pouvaient pas faire ça, elle admit alors que c'était elle qui avait tué Scarlett, Patrick lui demanda si elle achetait de la drogue de Scarlett pour oublier sa peine à cause de la perte de son fils, elle lui expliqua que le chauffard avait bu et s'était procuré de la drogue du club de Scarlett, elle admit qu'elle fut choquée de la voir vendre des drogues sans sourciller pour les conséquences, et qu'elle avait tué Patience parce qu'elle allait prendre sa place dans le trafique.

Victor remercia chaleureusement Teresa et son équipe, il dit que cette maison était avait la poisse, mais Oscar lui dit alors qu'il suffisait juste de croire, il leur dit qu'il allait retourner dans sa ville natal. Patrick quitta les lieux avant le départ de Victor et Teresa le taquina pour son départ précipité. Patrick dit alors à Wayne que Jackie était à l'intérieur et qu'elle voulait partir avec lui, l'agent s'exécuta tandis qu'ils observaient la réaction de Grace.

Fin...

Dans une villa du quartier huppé :

 

Une femme: Scarlett organise les meilleures fêtes !

 Une autre femme: Je vais chercher Asra.

 Une troisième femme: Moi, je verrai qui je trouverai. Voilà Victor

 

Les invités discutent entre eux. A l’étage, une porte s’ouvre et une femme blonde, d’une trentaine d’années, sort d’une salle de bain. Elle semble malade et se tient la gorge comme si elle ne pouvait plus respirer. Elle arrive au balcon et passe par-dessus. Les invités se mettent à hurler.

Un homme (certainement le mari de la victime, hurle) : Scarlett ! Scarlett !

Un petit garçon arrive sur le balcon et voit le cadavre.

 Le mari de la victime: Appelez une ambulance !

Le petit garçon: Maman !

Le père du garçon (qui est aussi le mari de la victime): Oscar, reste là-haut !

 

 

Bureau du CBI :

Jane est en train d’hypnotiser un détenu dans la salle d’interrogatoire

 Jane: Regardez, George. N’est-ce pas qu’elle est belle ? (il lui montre un objet) Regardez bien. Ne vous sentez-vous pas heureux et décontracté ? Dites-le. Dites-moi comment vous vous sentez.

George (les yeux fermés) : Heureux et décontracté.

Jane (en train de marcher) : C'est bien. Très bien.  (deux hommes observe Jane et le suspect derrière la vitre et semblent contents et impressionnés) Dites-moi, George, quand êtes-vous né ?

George : Le 1er mars... 1980.

Jane : Quel est le nom de ta mère ?

George : Melody.

Jane : C'est un très joli nom. C'était une gentille femme. Elle aimait que vous disiez toujours la vérité, hein ?

George : Oui.

Jane : Alors, dites-moi, comment avez-vous tué Donovan Hobar...

La porte s’ouvre et Lisbon entre dans la salle.

Lisbon : Jane, désolée de vous interrompre, mais on a une affaire. Priorité absolue. Y’en a encore pour longtemps avec lui ?  (elle prend alors un air désespère en se rendant compte de ce qu’est en train de faire Jane) Bon sang ! Il est en transe, hein ?

Jane : Je le décrirais plutôt comme une profonde relaxation.

Lisbon : Vous l'avez hypnotisé !

Jane (avec un faux air d’excuse) : Je rendais service aux gars du crime organisé.

Lisbon (furieuse) : Ces cowboys ? (elle tape sur la vitre) Il est temps de partir, les gars.

Jane : J'allais lui faire dire la vérité. Il a tué 2 personnes. Si vous sortez lentement, je...

Lisbon : Combien de fois vous ai-je déjà dit : pas d'hypnose ? C'est illégal, c’est immoral, ne le faites plus jamais !

Jane : Calmez-vous, ce n’est pas grand-chose.

Lisbon (peu convaincue) : Vraiment ? Son avocat est justement dans le couloir et a l'air mécontent. Quelque chose me dit qu'il va vous contredire sur ce point ! Eh ben ? Allez-vous en !

Jane : D’accord ! Laissez-moi le sortir de sa transe.

Lisbon : Oui mais dépêchez-vous !

Jane (mécontent de se faire disputer et qui semble avoir un peu peur de Lisbon) : Oui, madame !

Il s’approche de George et au même moment son avocat arrive et entre dans la salle.

L’avocat (mécontent) : J'aimerais parler seul avec mon client.

Lisbon : Bien sûr.

L’avocat : Maintenant !

Jane (en serrant la main de George) : George, content de vous avoir vu et bonne chance pour vos projets futurs.

 

Jane et Lisbon quittent la salle.

 

L’avocat : Alors, George... Vous vous sentez bien ?

Dans le couloir, Lisbon en profite pour faire sa leçon de morale à Jane.

Lisbon : Ce n’est pas drôle.

Jane : Si, un peu. Qu'est-ce que vous avez ?

Lisbon (en ouvrant la dossier qu’elle tient à la main) : Ça s'est passé dans un Country Club hors de la ville. Scarlett Marquesa, femme de 33 ans.

 

Sur les lieux du crime :

Rigsby (désignant le cadavre) : Hôte de la fête, mariée, un enfant. À 22 h 20 ce soir-là, la fête battait son plein. Scarlett est tombée du balcon en se tenant la gorge et en criant. Sa chute l'a tuée.

Lisbon: Où sont le mari et l'enfant ?

Rigsby: Avec des voisins, très choqués.

Lisbon : On attendra demain matin pour leur parler. Poison ?

Rigsby : Sûrement. Décoloration des lèvres, salive moussante. Le légiste le pense aussi mais on n'a pas trouvé la source. On ignore comment elle l'a ingéré. Elle est venue de là-haut, mais elle a pu le prendre n'importe où.

 

Un policier arrive et retourne la victime.

Jane (qui a remarqué quelque chose) : Une seconde. Excusez-moi. (il s’approche et montre quelque chose sur la victime) Voilà qui est intéressant.  Regardez. Ses yeux.

Rigsby : Quoi ?

 

Jane ne répond pas.

Lisbon : Allô ? Vous avez une langue ?

Jane part en courant à l’étage suivi par Rigsby .

 

Jane : Elle a plus de mascara sur l'œil droit que sur le gauche, ce qui veut dire qu'elle était en train de se remaquiller quand elle a été empoisonnée. Donc elle était dans... (il entre dans la salle de bain) la salle de bains.

Les deux hommes comment à inspecter la pièce.

Jane : Ah ! La source du poison sans aucun doute (il désigne un verre à Rigsby qui est en train de fouiller la poubelle) Et ça, qu’est-ce que c’est ? (Jane désigne un mouchoir écrit avec du rouge à lèvres et lit l’inscription) « Maintenant, on est quittes. » Le mobile.

Générique

 

Villa Marsante Estates, Sacramento, Californie :

Une voiture conduite par Lisbon, accompagnée de Jane, pénètre dans un quartier huppé et ultra-sécurisé. Elle se gare et ils se dirigent vers le mari de la victime qui discute avec une femme.

Lisbon (en serrant la main du mari) : M. Marquesa, agent Lisbon, du CBI.

Mr Marquesa : Merci d'être venus. Voici des amies chères, Asra Hadami et Mandy Riljek (ils désignent les femmes à ses côtés) Elles s'occupent d'Oscar et moi.

Asra : On fait tout ce qu'on peut.

Mandy : Je vais m'assurer que Jim passe dès qu'il sera en ville.

Victor Marquesa : Merci.

Asra : Prends soin de toi.

 

Asra le prend dans ses bras puis Mandy et elle quittent la villa.

Victor Marquesa : Je vous en prie, entrez.

Lisbon et Jane le suivant à l’intérieur. Victor leur donne le sac à main de sa femme.

Victor Marquesa : Scarlett gardait tout ici. Elle était très organisée. (Il tend le sac à Jane)

Lisbon : Nous vous le rendrons dès que possible.

Victor Marquesa : Merci.

 

Jane fouille le sac tout en suivant sa collègue et Victor jusque dans la cuisine.

Lisbon : L’analyse toxicologique montre que votre femme a bu de la mort-aux-rats.

Des bruits d’enfant se font entendre.

Victor Marquesa (hébété) : De la mort-aux-rats ? Oscar ! Oscar !

Le fils entre dans la pièce déguisé en pirate et en train de fouetter le vide avec son épée sous les regards attendris de Jane et Lisbon.

Victor Marquesa : Qui ferait une telle chose ?

Lisbon (reportant son attention sur le mari) : Quelqu’un qui voulait se venger ?

Jane : Dites-nous. Quel nom vous vient à l'esprit ?

Victor Marquesa : Scarlett n'avait pas d'ennemis. Tout le monde l'aimait.

Jane : Même Asra ?

Victor Marquesa : Asra ? Oui, elles s'entendaient bien.Pourquoi ?

Jane : Vous avez une liaison avec Asra, non ?

Victor Marquesa (désarçonné) : Non ! Pourquoi cette question ?

Jane : Non, vraiment ? (Lisbon le regarde sans trop savoir si elle doit ou pas intervenir) 

Victor Marquesa : Quel genre de policier êtes-vous pour me poser  de telles questions ?

Jane : Désolé, mauvaise pioche. Vous travaillez ensemble ?

Victor Marquesa : Elle gère mes comptes.

Jane : Ah, je comprends.

Victor Marquesa : Comprendre quoi ?

Jane : Peu importe. Où sont ses clés ?  Je ne les trouve pas dans son sac.

Victor Marquesa : Je ne les ait pas trouvées non plus. Je voulais bouger sa voiture.

Jane : Pas d'inquiétude. Elles finiront bien par réapparaitre, ne vous inquiétez pas.

Lisbon : Dans quoi vous travaillez, exactement ?

Victor Marquesa : L'immobilier.

Lisbon : Un marché difficile.

Victor Marquesa : Ne m'en parlez pas. Mais je suis convaincu que ça va changer.

Lisbon : Scarlett travaillait avec vous ?

Victor Marquesa : Non, c'était une artiste. Elle faisait des bijoux. C'était sa passion. Elle faisait de bonnes affaires. Elle vendait aux amis et aux voisins.

Lisbon : Quel genre de bijoux ? Assez cher ?

Victor Marquesa : Non, des babioles. Boucles d'oreilles, bracelets...

Jane : Peut-on en voir ?

Victor Marquesa : Absolument.

 

Victor quitte la salle. Lisbon regarde Jane  sans comprendre ce qu’il a derrière la tête. Victor revient en portant un plateau des fameux bijoux. Il le pose devant Jane.

 

Jane : C'est très joli.

Lisbon : Une raison particulière à la fête d'hier soir ?

Victor Marquesa : C'était son idée. Elle trouvait important de montrer aux gens qu'on s'en sortait bien. Et c'est le cas... on s'en sort bien.

Lisbon : Est-ce que quelqu'un s'est comporté bizarrement ? Des incidents particuliers ? Vous connaissiez personnellement tous les invités ?

Victor Marquesa : Oui, de bons amis.

Lisbon : Il nous faudra une liste.

Victor Marquesa : Bien sûr. Principalement du Country Club. Scarlett avait été élue à la tête du comité des femmes. C'est important dans cette communauté, un honneur. J'étais fier d'elle mais du coup elle passait bien plus de temps au club. S'il te plaît (à son fils qui joue bruyamment de nouveau sous le regard attendri des deux policiers) Excusez-moi. On a fini ?

Lisbon : C'est tout pour l'instant. On vous contactera en cas de besoin.

Jane (en regardant encore une fois les bijoux) : Très joli.

 

Il sort de la cuisine pour rejoindre sa coéquipière.

Lisbon : Qu’est-ce qui vous intrigue à propos d’Asra Hadami ?

Jane : Vous avez  vu sa façon théâtrale d'embrasser Victor. Elle lui ment. J'ai cru à une aventure qui  a mal tourné mais c'est autre chose. Elle doit lui voler quelque chose.

Lisbon : Van Pelt regardera ses finances en même temps que celle des Marquesa.

Jane : On devrait aller au Country Club.

Lisbon : Oui, parlez aux membres de son comité. Prenez Rigsby.

 

Au Country Club :

Jane et Rigsby arrivent sur une terrasse-restaurant.

Rigsby : Quelqu'un connaît la vérité ici.

Jane : Comment cela ?

Rigsby : Poison et mot au rouge à lèvres, le meurtrier est une femme. Les femmes n'ont pas de secrets entre elles.

Jane : Ça pourrait être un homme déguisé en femme.

Rigsby : Vraiment ?

Jane : Non.

 

Sur le terrain de tennis du club où se rendent Jane et Rigsby.

Une femme (certainement l’arbitre) : Les demi-finalistes, 23 et 45 sur le cours 1. 23 et 45, cours 1.

Rigsby (à la dame) : Bonjour, on est du CBI.  Détective Rigsby et M. Jane.

Jane : Salut, Heather. Enchanté.

Heather : On vous attendait. Pauvre Scarlett. C'est terrible. En quoi puis-je vous aider ?

Rigsby : On doit discuter avec vos membres.

Heather : Bien.

 

Elle se penche vers le micro mais Rigsby l’arrête.

 

Rigsby : On peut les réunir plus discrètement ?

Heather : Chacun le saura dans un instant.(Elle retourne au micro) Jackie, Patience, Mandy, la police veut vous parler du meurtre de Scarlett. Rendez-vous à la Roseraie. Et je rappelle que la vente aux enchères silencieuse va se clôturer, j'attends vos offres. (aux policiers) Suivez-moi.

Jane (tout sourire à Rigsby) : Tu parles qu’elle va être silencieuse la vente ! J'adore les ventes aux enchères.

 

 

 

A la roseraie du club :

Les filles sont rassemblées et attendent que Rigsby leur explique en quoi elles peuvent être utiles.

Rigsby : Commençons par vos noms.

Heather (en désignant les filles) : Patience Broadbent, Mandy Riljek que vous avez vue et Jackie Shaper.

Jackie Shaper : Bonjour. Heureusement que vous êtes là. Vous allez trouver ce cinglé ?

Jane : On essaie. Vous étiez toutes à la soirée ?

Mandy Riljek : Se rendre à la fête de la présidente du comité est une règle.

Jane : Présidente est une fonction prestigieuse, non ?

Patience Broadbent : Tout à fait.

Jane : Elle a dû se faire un tas d'ennemies, je crois.

Jackie Shaper : Vous pouvez dire ça.

Patience Broadbent : Si tu as quelque chose à dire, dis-le. Vas-y, salope.

Jackie Shaper : Tu veux tout exposer ? Il a parlé d'ennemies et c'est ce que tu étais. Elle détestait Scarlett car elle voulait sa place et Scarlett l'a écrasée lors de l'élection.  Sacrée leçon, pas vrai, Mandy ?

Mandy Riljek : Je refuse de m'en mêler.

Prudence Broadbent : J'ai raté l'occasion d'avoir un bureau privé et  plein de documents avec mon nom en en-tête. Donc je l'ai tuée. (à Jackie) Tu sais à quel point tu as l'air idiote ?

Jackie Shaper : Non c’est toi l’idiote.

Rigsby : Il est préférable de vous interroger séparément.

Jackie Shaper: Toujours jalouse de tout le monde celle-là.

 

Rigsby procède donc aux interrogatoires séparément afin  d’éviter d’éventuelles effusions de sang.

 

Jane : Quelque chose de bizarre s’est produit pendant la soirée ?

Heather : Je ne sais pas. Les cancans et les cocktails habituels, mais...

Jane : Mais quoi ?

Heather : Je ne devrais pas vous le dire mais j'ai vu Scarlett discuter avec Asra Hadami.  Elles  semblaient en colère. Il y aurait plus qu'une relation de travail entre Asra Hadami et Victor Marquesa. J'ignore si c'est vrai, je ne prête pas d'oreille aux ragots.

Jane : Qui alors ?

 

Jane et Rigsby rejoignent alors Mandy Riljek dans une pièce du club.

 

Jane : Vous seriez la reine des commérages ici.

Mandy : Les gens me parlent.

Jane : Alors... Avec qui Victor a une aventure ?

Mandy Riljek : Je ne sais pas. Qui ? Dites-moi.

Jane : Asra ?

 

Mandy rigole.

Jane : C’est amusant ?

Mandy Riljek : Non, c'est juste... Victor et Asra sont bons amis, pas plus. Asra n'a rien à voir avec ça.

Jane : Non ? Et de l’avis général qui a tué Scarlett ?

Mandy Riljek : D’après moi ? Victor.

Rigsby : Pour quelle raison dites-vous ça ?

Mandy Riljek : Aucune. Enfin, Victor est un gentil gars, mais qui tue les femmes ? Leurs maris, dans 90% des cas.

Rigsby : 70%, je crois.

Jane : Il a raison.

 

Ils quittent Mandy Riljek pour aller voir Patience Broadbent qui joue sur le terrain de tennis.  La fin de son match, qu’elle a gagné, Jane l’aborde en se servant de l’eau. On ignore où est passé Rigsby.

Jane : C'était du grand art. Vous devriez ajouter quelques revers à votre jeu, mais c'était très bien joué.

Patience Broadbent : Ma réponse est oui, je ne l'aimais pas. Non, je ne l'ai pas tuée.

Jane : Vous détestez perdre.

Patience Broadbent : Oui, contrairement à ceux qui aiment ça. Je suis en demi-finale.

Jane : Bien sûr. Bonne chance.

Patience Broadbent : Je dois y aller. J'ai un autre match dans une demi-heure et cette saleté de Mandy tente de me doubler sur la vente. Pourquoi veut-elle 2 nuits romantiques au Cliffside ? Allez savoir. Je peux vous faire gagner du temps en vous disant qui l'a fait.

Jane : Ça me plairait bien.

Patience Broadbent : Asra Hadami.

Jane : Ha ? Pourquoi ?

Patience Broadbent : Elle a une aventure avec Victor.

Jane : Comment le savez-vous ?

Patience Broadbent : J’ai l'œil pour ces affaires-là. Asra a tué Scarlett pour avoir Victor pour elle seule. J'ignore pourquoi. C'est un perdant.

Jane : Merci. Au fait, si vous détestiez tant Scarlett, pourquoi portez-vous ses boucles d'oreille ?

Patience Broadbent : Elle en fait de jolies. Ravie de vous avoir rencontré.

Jane : Moi de même.

 

Nous retrouvons Rigsby, accompagné de Jane, en train d’interroger Jackie Shaper. Jane inspecte la pièce où elle se trouve pendant que Rigsby mène l’interrogatoire.

Rigsby : Vous étiez proches ?

Jackie Shaper : Très proches. J'étais son adjoint au sein du comité, on parlait chaque jour.

Rigsby : Avez-vous remarqué un changement, dans vos conversations ?

Jackie Shaper : Elle parlait de démissionner. Elle était fatiguée de gérer toutes ces charges.

Rigsby : Des charges ?

Jackie Shaper : Elle travaillait dur.

Jane (posté devant un coffre-fort, certainement celui du club) : Avez-vous la clé ?

Jackie Shaper : Scarlett seule en a une. C'est le bureau de la présidente, ainsi que son coffre.

Jane : Ça explique tout.

Jackie Shaper : Je ne sais rien sur ça.

Jane : Les clés de Scarlett ont disparu. C'est intéressant.

 

 

Bureau du CBI :

 Jane : On devra ouvrir ce coffre.

Lisbon : Il faudra un mandat.

Rigsby : Je m'en occupe.

Lisbon : Des infos des amies de Scarlett ?

Jane : Chacune a sa propre théorie. Elles cachent toutes quelque chose. Mais quoi ?

Lisbon : On a les résultats du labo pour le rouge à lèvres ?

Cho : Non. Ils sont débordés. Restriction de budget.

 

Jane s’allonge sur son canapé.

 Van Pelt : Patron, j'ai accès aux finances d'Asra Hadami. Elle a vidé ses comptes ce matin. En vérifiant, la somme tourne autour de 125 000 $ en cash.

Lisbon : Elle s'apprête à fuir ? A-t-elle songé à acheter de la mort-aux-rats, récemment ?

Van Pelt : Ce serait bien, mais non. Rien d'enregistré.

Cho : La sécurité de Marsante vient d'appeler. Hadami est partie. Sa maison est vide.

Lisbon : Génial ! Une fugitive.

Jane  (en levant la main pour se signaler): Je sais où elle est.

 

Clliffside Inn :

Rigsby et Van Pelt arrivent devant la chambre 26 et Rigsby insère une clef dans la serrure.

Rigsby (en entrant et en sortant sa plaque) : CBI !

 

Van Pelt et lui tombent alors nez à nez avec Asra Hadami et  Mandy Riljek, ensemble dans le même lit. Elles ont l’air surprises et inquiètes.

 

Retour au CBI :

Grace rejoint Lisbon.

Van Pelt: Patron ! Je suis ici depuis presque six mois, la moitié d’une année.

Lisbon (en train de lire un dossier) : Que voulez-vous ? La moitié d’un gâteau ?

Van Pelt : Je voudrais mener cet interrogatoire.

Lisbon (surprise) : Oui ?

Van Pelt : Oui. Vraiment.

 

Lisbon cède et lui donne le dossier puis s’en va.

 

 Van Pelt : Merci, patron.

 

Salle d’interrogatoire du CBI :

Van Pelt : Pourquoi fuyiez-vous, Mlle Hadami ?

Asra Hadami : Sans raison. Du stress, besoin d'espace.

Van Pelt : Et pas la dispute avec Scarlett le soir de sa mort ?

Asra Hadami : On ne s'est pas disputées.

Van Pelt : On nous a dit autre chose.

Asra Hadami : Pas de dispute. Je ne l'ai pas tuée, juré. C'est absurde.

Van Pelt : Pas autant que vous, vidant vos comptes et abandonnant votre maison.

Asra Hadami : Je voudrais un avocat.

Van Pelt (après avoir échangé un regard avec sa patronne) : Parlez. C'est ce qu'il vous dira de faire, si vous n'êtes pas impliquée. Mieux vaut parler.

Asra Hadami : J'ai fui, car je savais que le meurtre allait exposer mes problèmes privés.

Van Pelt : Comme votre relation avec Mandy Riljek ?

Asra Hadami : Oui. Une telle chose serait désastreuse.

Van Pelt (peu convaincue) : Exact, mais on n'abandonne pas sa maison que pour ça. Vous disiez  problèmes". Quels sont ces autres problèmes ?

Asra Hadami : Je ne pouvais faire face à Victor, lui dire que j'ai aidé à détruire tout ce pour quoi il a travaillé.

Van Pelt : Comment ça ?

Asra Hadami : J'ai emprunté de l'argent sur le fond de l'entreprise.

Van Pelt : Combien ?

Asra Hadami : Un peu plus qu'un demi-million.

Van Pelt : Où est cet argent ?

Asra Hadami : Des mauvais investissements que j'ai dû couvrir rapidement.

Van Pelt : Donc vous avez volé...

Asra Hadami : J'ai emprunté de la réserve. Je n'ai pas déclaré l'argent des contrats qui aurait dû être crédité au compte de réserve. On avait plein de contrats. Je pouvais rembourser avant que ça ne pose problème. Mais les contrats et les fonds se sont épuisés et la réserve est devenue vitale. J'ai vendu tout ce que je pouvais pour récupérer l'argent.

 

Salle principale du CBI :

Mandy Riljek fait les cent pas.

Rigsby : Asseyez-vous.

Mandy Riljek : Pourquoi je suis encore là ? J’ai rien fait de mal.

Rigsby : Je suis à vous dans un instant. Vous avez été trouvée en position compromettante avec une suspecte.

Mandy Riljek : Comment nous avez-vous trouvées ? Vous m'espionniez ?

Rigsby : Vous avez raflé le week-end romantique, et votre mari n'était pas là. Et l'idée que Victor et Asra soient amants vous a fait rire.

Mandy Riljek : On doit ignorer que je suis là. Si ça sort d'ici, ça fera un scandale.

Rigsby : Personne ne vous sait ici. Signez, et vous pouvez partir.

Cho : On n'aura le mandat pour le coffre de Scarlett qu'après demain. Alors, on ira et on mettra tout en pièces.

Rigsby : Chut !

Cho : Désolé.

Rigsby (à Mandy) : Vous ne savez rien. C'est confidentiel.

Mandy Riljek : Confidentiel ? Bien sûr.

Rigsby : Sérieux. N'en parlez pas.

Mandy Riljek : Je comprends. Je peux partir ?

Rigsby : Allez-y.

Rigsby : Pas mal. Ta prestation était un peu figée.

Cho : Figée ? Moi ? Et toi, tu es Marlon Brando.

 

Chez la victime :

Lisbon et Van Pelt sont venues le prévenir de ce qu’a fait Asra.

 

Victor Marquesa : Je ne peux y croire. Asra a travaillé avec moi pendant 5 ans. Elle était là quand il fallait se battre. C'est incroyable.

Van Pelt : Après vérifications de vos comptes, on a des questions.

Victor Marquesa : D'accord.

Van Pelt : Vous avez parlé de problèmes de liquidités mais des dépôts réguliers étaient faits sur vos comptes privés, de plus de 5 000 $.

Victor Marquesa : C'était ceux de Scarlett.  (à son fils qui joue)Oscar, viens déjeuner.

Lisbon : C'est des sommes considérables pour quelqu'un sans travail. D'où venait cet argent ?

Victor Marquesa : Son affaire de bijoux.

Lisbon :  J'ai cru que c'était juste un à-côté.

Victor Marquesa : Ça l'était, mais récemment ces modèles suscitaient de l'intérêt. Apparemment, elle avait des contrats avec 4 boutiques.

Van Pelt : Lesquelles ?

Victor Marquesa : Je n'ai jamais demandé.

Van Pelt : Sans cet argent, vous seriez ruinés depuis des mois.

Victor Marquesa : Je sais très bien que c'est ma femme qui nous a sauvés.

Oscar Marquesa (regardant son sandwiche d’un air dégouté) : Papa ?

Victor Marquesa : Quoi ?

Oscar Marquesa : Ce n’est pas bien fait. Maman n'aurait jamais mis tout ça dedans.  Elle savait que je les aime simples.

Victor Marquesa (délaissant un peu les policières) : On passe un accord. Je dois parler à ces gentilles policières. Je ferais mieux la prochaine fois. Je te le promets. Alors, veux-tu juste le manger ?

 

Son fils acquiesce et il se retourne vers les deux collègues.

 

Victor Marquesa : Désolé pour ça.

Lisbon : Pas de problème.

Van Pelt : Selon les données extraites de son mobile, elle a passé beaucoup d'appels vers des mobiles à carte.

Victor Marquesa : J'ignore à qui elle a pu parler.

Van Pelt : Dans son agenda elle a noté un rendez-vous hebdomadaire, avec une adresse à Marysville. Elle en avait un aujourd'hui. Ça vous dit quelque chose ?

Victor Marquesa : Non, mais elle se rendait à Marysville pas mal de fois pour les brocantes de bijoux.

 

Le téléphone de Lisbon sonne.

 

Lisbon (en se levant et s’éloignant) : Pardon.  Lisbon.

Cho : J'ai les résultats du rouge.Pas de trace d'ADN dessus, mais la couleur, "Badinage", est une édition limitée, vendue dans des magasins de luxe.

Lisbon : Badinage, c'est mignon. Récupérez les factures de ces magasins, qu'on puisse les examiner. Je veux que vous nous rejoigniez au 65434 East boulevard. C'est à Marysville.

Cho : J'y vais.

 

Au Country Club :

 

Jane et Rigsby arrivent sur le terrain de tennis du club.

Jane : Euh…je te rejoins tout de suite.

Rigsby : Comme tu veux.

 

Jane s’approche d’Heather pendant que Rigsby drague Jackie.

 

Jane : Qui mène ?

Heather : Je ne sais pas. Je ne suis pas le jeu, pour être honnête.

Jane : Oui. C'est un peu ridicule, non ? Ils sont si sérieux pour un jeu.

Heahter : Comme si ça comptait, de gagner ce trophée.

Jane : Les gens ont besoin d'avoir un but.

Heather : Le mien est décédé cette année, à l'âge de 16 ans.

Jane : Je suis désolé. Garçon ou fille ?

Heather : Une fille. Elle "planait" avec une de ses amies. Sa voiture a percuté un arbre. Son amie s'en est tirée, Dieu merci.

Jane : Quel était son nom ?

Heather : Rachel. Dès qu'on perd son enfant, tous nos efforts semblent vains, vous voyez ?

Jane : Oui. Malheureusement, je le sais. Pourquoi ne pas laisser tout ça ? Partir ?

Heather : Je ne peux pas. J'ai dû hypothéquer ma maison. (à une amie sur le terrain qui vient de marquer un point) Bien joué, Karen ! En plus de ça, ce sont mes amis. C'est tout ce que j'ai.

 

Marysville :

Des motards sont en train de faire la course sur un parcours accidenté quand Lisbon et Cho arrivent.

Cho : Tu parles d’une foire aux bijoux !

Lisbon : Selon l'agenda de Scarlett, c'est le lieu du rendez-vous. (Van Pelt les rejoint) On essaie de repérer son contact. On peut avoir de la chance.

 

Les trois coéquipiers se séparent : Van Pelt et le Lisbon partent d’un côté et Cho part de l’autre. Un couple s’embrasse. Cho regarde autour de lui et remarque que de nombreux échanges illégaux se font.  Il s’approche d’une boutique où eux hommes viennent de s’échanger de la drogue.

Cho (en montrant son badge) : Salut, les gars. Vous faites quoi ?

L’un d’eux prend peur en le voyant, bouscule son compagnon et prend la fuite. Cho le course. Le fuyard est renversé par un motard qui ne l’a pas vu venir ce qui permet à Cho de l’arrêter et de lui passer les menottes.

Cho : Les mains derrière le dos. Lève-toi. Par là.

 

Au Country Club :

Jane ouvre la porte de la salle où se trouve le coffre-fort de la victime et jette un œil dans le couloir avant de la refermer.

Rigsby : J'aurai dû acheter des sandwichs. Ça va prendre un moment.

Jane : Tu n'attendras pas trop. Les nouvelles de Mandy ont dû se répandre rapidement. (Rigsby s’assoit sur le canapé de la pièce et Jane le rejoint) Chacun sait que demain, le coffre sera ouvert. C'est maintenant ou jamais pour celui qui a les clés. (Jane éteint la lampe)

 

A Marysville :

Cho a conduit le fuyard devant sa voiture et la fouille. Il a été rejoint par Lisbon et Van Pelt.

Le fuyard : Doucement. C'est d'anciens bracelets mexicains en argent.

Lisbon : Il faut réfléchir avant de fuir en voyant un agent de l'ordre. Je présume que ce n'est pas un bonbon. Pourquoi rencontriez-vous Scarlett ?

Le fuyard : Pour s'échanger des secrets de beauté.  Ça vous dérange si je fume ?

Lisbon : Oui. Van Pelt, qu'est-ce que vous avez ?

Van Pelt (qui est connectée au service du CBI pour trouver des informations sur le fuyard) : Wardell Suggs, dit Digger. Arrêté plusieurs fois pour vol, fraude et agression.

Lisbon : C’est parfaitement édifiant !

Digger : Ça pourrait être mieux.

Lisbon : Pourquoi rencontriez-vous Scarlett ?

Digger : Elle a dit quoi sur moi ?

Lisbon : Rien. Elle est morte.

Digger : Je n’ai rien à voir là-dedans.

Cho (qui vient d’ouvrir un tiroir du van rempli de drogues) : Chef, venez voir ça.

 

Lisbon s’approche.

 

Lisbon : Regardez-moi ça ! Le filon mère. Rien à dire ? J'ai de quoi conclure un accord.

Digger : Scarlett était un de mes plus gros clients. Analgésiques, tranquillisants, pilules  amaigrissantes, par centaines.

Lisbon : Scarlett revendait des médicaments délivrés sur ordonnance ? Où vous êtes-vous  rencontrés?

Digger : Aux puces. Elle tentait de vendre ses affreux bijoux. Elle semblait désespérée ; je lui ai dit comment se faire plus d'argent.

Cho : Vous deviez vous voir cette nuit ?

Digger : C'était prévu. Dernièrement, je l'ai entendu parler de laisser tomber. Et elle prenait un paquet, disant que c'était la dernière fois.  Mais elle revenait toujours.

Lisbon : Elle voulait laisser tomber ?

Digger : En fait, il y a 2 semaines, une autre fille m'a contacté, Scarlett lui avait donné mon numéro. Avec un accent guindé. Cette nana a dit qu'elle voudrait reprendre l'affaire, quand Scarlett arrêterait.

Lisbon : Cette nana a un nom ?

Digger : Je ne retiens pas les noms, mais j'ai son numéro.

Lisbon (prenant le portable de Digger) : Pourquoi ne pas l'appeler ?

 

Au Country Club :

Patience entre dans la pièce, plongée dans l’obscurité, où se trouvent Rigsby et Jane.  Elle allume la lampe sans se rendre compte de la présence des deux agents. Elle ouvre le coffre et en prend le contenu. Son téléphone sonne, elle décroche.

Patience (murmurant et ayant l’air énervée) : Digger, pourquoi tu m'appelles maintenant ?

Jane (en allumant la lampe près de lui) : C'est quand vous voulez, pour vous asseoir.

 

Salle d’interrogatoire du CBI :

Jane et Lisbon se trouvent derrière la salle de l’interrogatoire et regardent Patience en train de se remaquiller. Rigsby entre dans la pièce.  Jane sourit, amusé.

Rigsby : Vous voulez bien vous asseoir s’il vous plait ?

 

Patience semble ronchonner un peu mais coopère.

 

Rigsby : Merci beaucoup. Comment avez-vous eu les clés de Scarlett ?

Patience : Je les ai pris en allant présenter mes condoléances à Victor. C'est moche mais je ne pouvais attendre.

Rigsby : Ce n'est pas moche, c'est un délit. Vous vouliez mettre la main sur ses réserves.

Patience : Sottises. J'ai ouvert le coffre par simple curiosité. J'ignorais qu'il contenait des médicaments. Je voulais mesurer les fenêtres, pour des rideaux. Je suis la prochaine présidente du comité.

Rigsby : Pourquoi anticiper l'officialisation ?

Patience : Je suis là à cause des clés ?

Rigsby : Expliquez la nature de votre relation avec Suggs ?

Patience : Qui ?

Rigsby : Digger.

Patience : J'aimais bien ses bijoux.

Rigsby : Saviez-vous que Scarlett dealait des médicaments à Villa Marsante ?

Patience : Qui l'ignorait ? Enfin, à part vous.

Rigsby : Alors pourquoi personne n'en a parlé ?

Patience : Et risquer l'ostracisme ou d'être entachée par cette saleté ? Improbable.

Rigsby : Elle avait une affaire prospère et vous en vouliez une part voire plus.

Patience : Alors, je l'ai tuée ? Pitié. C'était un dealer. Les personnes avec qui elle traitait ont dû le faire, les autres dealers.

Rigsby : Ou une rivale issue de sa propre communauté ?

Patience : Vous n'avez trouvé aucune drogue ou poison sur moi, ou chez moi. J'ai pris les clés après son meurtre et j'ai ouvert le coffre uniquement par curiosité. Vous avez échafaudé votre théorie à partir de l'enregistrement de deux conversations que j'ai eues avec un dealer. Bien résumé ?

Jane (à Lisbon) : Dit comme ça, ça paraît plutôt léger.

Lisbon : Quel sacré numéro ! On va la relâcher mais sous surveillance. Ça pourrait payer.

 

Dans une voiture de fonction en poste devant chez Patience Broadbent :

Cho et Rigsby sont en planque. Cho est en train de lire pendant que Rigsby joue avec un rouge à lèvre.

Cho : Si tu voulais l'essayer, oublie. Ce n'est pas ta couleur.

Rigsby : Que penses-tu des femmes plus âgées ?

Cho (sans lever les yeux de son livre) : Où veux-tu en venir ? Je n'en pense rien. Ma mère est âgée.

Rigsby : Pas vieille, plus âgée, tu vois ? Plus que toi.

Cho (levant les yeux de son livre et se tournant vers son collègue) : Tu veux quoi ? Tu n'essaies pas de me caser ?

Rigsby : Si tu regardes les études disponibles sur le net, elles sont mieux dans leur peau que les femmes plus jeunes et elles sont à leur apogée sexuelle. C'est le résultat des recherches.

Cho : Il t'est arrivé quoi à ce Club ?

 

Patience sort de chez elle avec un plateau.

 

Rigsby : Rien, je me disais... Elle nous a repérés.

Patience : Salut, les gars. Je me suis fait un panini, j'en ai fait pour vous aussi. (elle tend le plateau aux policiers)

Rigsby : Merci.

Patience : Et aussi, je vais au club pour un massage, alors inutile de me suivre de trop près. Mangez un morceau d'abord. On se retrouvera là-bas.

Rigsby : Oui Madame, merci...

Cho : Qu'est-ce qui cloche chez toi ?

Rigsby : Elle m'a surpris.

Cho : C'est des sandwiches à quoi ?

Rigsby : C'est des paninis, d'accord ? C'est du jambon et du fromage.

Cho : Et Dieu sait quoi d'autre...

 

Rigsby recrache la bouchée qu’il venait d’avaler.

 

Maison de la victime :

Jane et Lisbon sont de retour chez Victor Marquesa pour le tenir informé de l’avancée de l’enquête et de la découverte du trafic de médicaments auquel participait sa femme.

Victor : Mon Dieu ! Des drogues ? Je n’y crois pas.

Lisbon : La vente de bijoux servait de couverture au trafic de médicaments, des analgésiques surtout. Speed, comprimés amaigrissants. Certains venaient de Mexico, d'autres de vols dans des pharmacies.

Jane : Vous semblez surpris. Beaucoup ici étaient au courant.

Victor : Pas moi. Vous croyez que je suis impliqué ?

Lisbon : Elle transportait beaucoup de stock et négociait souvent.

Victor  (énervé): Je n'ai rien à voir avec ça.

Lisbon : Vous ignoriez qu'elle vendait des médicaments à votre voisinage ?

Victor : Elle m'a menti ! (son fils arrive sur le balcon mais personne ne semble le voir) Peut-être pour me protéger de la honte.

Lisbon : Ou c'était plus facile de fermer les yeux tant que l'argent rentrait.

Victor : Non, si j'avais su, j'aurai tenté de l'arrêter.

 

Jane s’éloigne et se dirige vers le petit, l’air de rien, et salue d’un geste de la main Oscar.

Jane : Moi, c'est Patrick.

Oscar : Oscar.

Jane : Tu veux parler, Oscar ?

 

Le petit acquiesce et Jane rentre dans la maison pour aller le retrouver. Ils s’installent sur les escaliers du couloir et commencent à discuter.

Jane : Ce n’est pas facile en ce moment, non ? Désolé pour ta maman.

Oscar : Moi aussi. Mon père est triste parce que vous ne trouvez pas qui l'a tuée. Mais je m'en moque de ça. Je veux qu'elle revienne.

Jane (attendri mais décidant d’être conciliant) : Tu sais bien qu'elle ne peut pas revenir.

Oscar : Bien sûr. J'ai 9 ans. Je ne  la verrai plus tant que je ne serai pas mort aussi. Alors, je resterai au paradis avec elle.

Jane : Ça paraît bien. Mais j'ai remarqué que tu es fort. Mais il y a quelque chose qui peut t’aider maintenant.

Oscar : Quoi ?

Jane : Faire semblant. C'est vrai. Tu es très fort à ça. Un maître comme toi, pour parler à sa mère, ferait semblant qu'elle est là. Je le fais souvent.

Oscar : Tu parles à ma mère ?

Jane : Non, je parle avec ma femme.

Oscar : Elle est morte ?

Jane : Oui. Mais je lui parle tout le temps. Essaie, c'est bien.

Oscar : Je suppose.

Jane : C'est sympa. (il lui prend l’épée qu’il a dans les mains) Tu te défends à l'épée ?

Oscar : Ça peut aller.

Jane : Vraiment ?

Oscar tire sa seconde épée de son fourreau, en souriant, et croise le fer avec Jane. Lisbon arrive  et retrouve Jane. En le voyant avec l’enfant, une lueur attendrissante s’allume dans ses yeux  mais elle revient rapidement à la réalité et fait un signe de tête à son partenaire lui signalant ainsi qu’il est l’heure de partir.

Oscar : Je t'ai eu !

Jane : Pitié. Grâce ! Grâce ! (il désigne Lisbon à Oscar) Une gente dame ! D'Artagnan, je dois y aller.

Oscar : Salut.

 

Retour au Country Club :

Cho et Rigsby sont au Club et sont en train d’attendre le retour de Patience.

 Rigsby( qui en a marre d’attendre) : Elle en met du temps. Combien de temps dure un massage ?

Cho : Il n'y a pas que le massage, mais d'autres soins, masques, épilations, boue.

Rigsby : Comment tu sais tout ça ?

Cho : J'ai pris une adhésion à ma mère.

 

Jackie arrive et s’arrête devant eux.

Jackie : Wayne ! Vous êtes revenu. Je suis ravie.

Rigsby : Bonjour Madame !

Jackie : On se connaît, appelez-moi Jackie. Et c'est mademoiselle, pas madame. Je suis divorcée.

Rigsby : Désolé...

Jackie : C'était un homme bien, mais faible, surtout. Il ne voyait pas...

Rigsby : Que portez-vous comme rouge ?

Jackie : Pardon ?

Rigsby : C'est quelle couleur ?

Jackie : Badinage. Vous aimez ?

Rigsby : D'où vient-il ?

Jackie : Une boutique en ville.

Rigsby : Vous le portez depuis longtemps ?

Jackie : Je l'ai acheté aujourd'hui. Je l'ai vu sur Patience Broadbent, chez Scarlett. Il me le fallait. Il coûte un prix fou, mais bon !

Rigsby : Vous êtes sûre, c'est Badinage ?

Jackie : Je l'ai ici.

Rigsby : Et vous êtes sûre que Patience le portait chez Scarlett ?

Jackie : C'est une ouverture ?

 

Des hurlements se font entendre. Les deux policiers se précipitent dans la salle de massage et découvrent le cadavre de Patience : elle a été poignardée.

Nous retrouvons Cho et Rigsby sur la scène de crime mais la nuit est tombée. Ils rejoignent Jane et Lisbon, derrière le cordon de sécurité, qui sont arrivés.

Cho : Pas d'empreintes sur le couteau.

Lisbon : La vidéo surveillance ?

Rigsby : Le centre de spa n'en voulait pas. Ça perturbe le Chi.

Lisbon : Je suis larguée là ! Pourquoi tuer Patience ? Pourquoi maintenant ?

Van Pelt : Ça faisait peut-être partie du plan original.

Jane : Non, c'est précipité. Patience est devenue une cible.

Lisbon : Pour se venger de la mort de Scarlett ? Victor était prompt à s'énerver. (à Rigsby)Trouvez où Victor Marquesa était récemment.

Jane (peu convaincu par les soupçons de Lisbon) : Ce peut-être un autre joueur. La concurrence éliminant le dealer et son successeur ou...

Lisbon : Ou quoi ?

Jane : Victor s'adapte bien, non ?

 

Au bar du Country Club :

Jackie boit un verre avec Hetaher et Jane les rejoint. Ils discutent du meurtre.

Jackie : Patience qui se fait poignarder ! Comme pour un contrat.Je ne retournerai plus dans ce spa, je vous le dis.

Jane (faussement compatissant) : C’est épouvantable cette histoire ! Une suite tragique d'évènements. Je ne l'ai pas vu venir.

Heather : Vous pensez à une lutte entre dealers ?

Jane : Possible mais le poignard est une arme de crime passionnel. C'est extrêmement intime.

Heather : Qu'est-ce qui va arriver ensuite ?

Jane : Le CBI recoupe déjà les éléments entre eux. En fait... peu importe.

Jackie : Quoi ?

Jane : Je ne devrais pas en parler, l'enquête est encore en cours.

Jackie (toujours avide de secrets) : Vous avez trop parlé...

Jane (manipulant ses auditrices sans que celles-ci ne s’en rendent compte) : Désolé, mais ça m'attirerait beaucoup d'ennuis. Oh ne faites pas cette tête les filles. (il finit par céder sous leurs regards). D'accord, voilà. Vous me jurez que ça restera entre nous ?

Heather et Jackie : Bien sûr.

Jane : Promis ?

Heather et Jackie : Juré.

Jane (sur le ton de la confidence) : On soupçonne Victor Marquesa.

Jackie (étonnée) : Victor ?! Je n’y crois pas. Il n’a pas la tête de l’emploi !

Jane : Pourquoi ? On pense qu'il a tué Patience pour venger le meurtre de sa femme.

Heather : Il y a des preuves de la culpabilité de Patience ?

Jane : Victor n'a pas dû attendre d'en avoir.

Jackie : Que va-t-il arriver à Oscar ?

Jane : Sa mère a été tuée et son père est un meurtrier. Après l'arrestation de son père, il ira en foyer.

Heather : C'est épouvantable. Pauvre enfant.

Jane : C’est vrai.

Jackie boit un verre. Un gros plan sur le visage d’Heather nous montre qu’elle semble être en train de réfléchir.

 

Chez Victor Marquesa :

Une voiture de police est garée dans la cour et le monde se presse sur le pas de la porte pour savoir ce qu’il va  se passer.  Jane et Lisbon sortent de la maison.

Jane : Elles n'ont pas gardé le secret.

Lisbon : Tout à fait.

Les journalistes, tels des vautours, s’approchent. Les policiers contiennent la foule.

Lisbon : C'est parti.

Elle fait un signe à quelqu’un à l’intérieur et nous voyons Rigsby sortir avec un Victor Marquesa menotté.

Victor  (à son fils) : Tout ira bien !

Oscar (dans un cri à vous fendre l’âme) : Papa !

 

Cho sort en tenant Oscar par la main. Le petit tente de d’échapper à Cho, sans succès.

Victor : Promis ! Tout ira bien !

Oscar : Tu vas où ?

Victor : Ne t'inquiète pas, je reviens !

Oscar : Papa !

Victor (en train de monter de force dans la voiture de police) : Ca va aller !

Cho doit maintenant ceinturer l’enfant pour éviter qu’il ne s’échappe et suive son père.

Oscar : Reviens !

La foule commence réellement à s’agiter. Heather, qui ne semble plus pouvoir supporter cette scène, quitte la foule et se précipite sur le perron. Dans la voiture de police, Victor voit toute la scène et il porte soudain un regard attentif et avide de savoir la vérité sur ce qui est en train de se passer.

Heather (attrapant Jane: Stop, arrêtez ça.

Jane : Impossible. Justice est rendue.

Heather : Vous osez dire ça ? Voyez ce que cet enfant endure.

Jane : Il finira par oublier. C'est bon.

Heather : Non, pas du tout.

Jane : Pourquoi ?

Heather (les yeux pleins de larmes et avouant son crime) : Parce que c'est moi ! Je les ai tuées. Toutes les deux. (elle plaque alors une main sur sa bouche regrettant ce qu’elle vient de dire) Mon Dieu !

 

Salle d’interrogatoires du CBI :

Lisbon pose un enregistreur sur la table puis se place au fond de la salle laissant Jane mener l’interrogatoire.

Jane : Je vous ai soupçonné, car il semblait que toutes au Club portaient les bijoux de Scarlett. Mais pas vous.

Heather : Pour ça ? Des bijoux ?

Jane : Plus on discutait, plus je sentais votre peine et votre colère. Perdre votre fille vous a perturbée.

Heather : Perturbée ? Je suppose que oui. (Heather a maintenant les yeux pleins de larmes) Ma fille... Rachel. Elle adorait danser (un gros plan sur le visage de Jane montre que lui aussi a les yeux pleins de larmes et qu’il imagine très bien les raisons qui ont pu la pousser faire ça. Il nous donne l’impression de revivre alors son propre passé). Peu importait le style de musique, un rythme de claquettes et...Elle était pleine de vie. Elle avait bu et avalé plusieurs calmants avant de prendre le volant. Une de ses amies les avait pris à sa mère qui les achetait à Scarlett.

Jane : Je comprends votre colère.

Heather (avec une voix remplie de haine, de colère et de douleur) : C'était comme si on m'avait arraché l'âme. Mais le monde a continué de tourner. J'étais la seule à me rappeler ce qu'il s'était passé. Alors, quand je l'ai vue papillonnant en ville, vendant ses cachets sans se soucier de rien, organisant des soirées chez elle, dansant gaiement sans même éprouver une once de ma souffrance, j'ai craqué. Je l'ai tuée. (un flashback montre Heather versant le poison dans le verre de Scarlett, écrire le mot au rouge à lèvres et offrir le verre à Scarlett) Je voulais que plus personne ne vive ce que j'avais vécu.

Jane : Et Patience ?

Heather : Elle a dit à tout le monde au Club de ne pas s'inquiéter. Elle allait reprendre l'affaire de Scarlett, fournir les cachets. Comme si rien n'était arrivé, qu'on n'avait rien appris. (un autre flashback nous montre l’assassinat de Patience) Je devais finir ce que j'avais commencé. Il le fallait.

Lisbon (s’approchant et récupérant la bande de l’enregistreur) : Je vais le faire taper pour que vous le signiez.

 

Elle quitte la salle tout en jetant un coup d’œil inquiet à son partenaire.

Jane : Maintenant que c'est fait, vous allez mieux ?

Heather : Ça ne change rien.

 

 

Bureaux du CBI :

Victor et son fils arrivent.

Lisbon : Mr Marquesa, bonjour.

Victor : Agent Lisbon.Je voulais vous remercier ainsi que votre équipe. Même si j'avoue que cette  scène, devant la maison...

Oscar : C'était faire semblant, papa.

Victor : (à son fils) Désolé. Le faire semblant n’était pas très catholique, et désagréable. Mais vous savez ce que vous faites.

Lisbon : Le plus souvent. Navrée d'avoir été dure avec vous.

Victor : Non, j'avais besoin de l'entendre. On va partir de Villa Marsante et retourner dans ma ville natale. Mon fils et moi avons beaucoup de choses à rattraper.

Lisbon : Portez-vous bien.

Victor : Merci.

 

Ils quittent la pièce et en passant voient Jane dans la cuisine.

Victor : Mr Jane ! Merci.

Jane : Ce n'est rien. Oubliez ça. Au revoir, bonne chance. (il vient vers ses collègues) Une minute de plus et je les ratais. Je déteste les remerciements.

Rigsby : Pourquoi ?

Lisbon (amusée et souriante) : Il aime jouer au Justicier Solitaire. Qui était cet homme masqué ? Je n'ai jamais pu le remercier. (un gros plan sur le visage de Van Pelt montre qu’elle aussi sourit)

Jane : Tout à fait. (il remarque que Jackie arrive habillée en tenue de soirée et se penche vers Rigsby) Je ne voudrais pas t'alarmer mais ton amie Jackie est juste derrière toi et elle a l'air féroce.

Rigsby : Je sais. Je l'ai invitée à dîner.

 

Il se lève, dit bonsoir et quitte la salle sous les regards incompréhensifs et surpris des deux policières. Chacun retourne néanmoins à ses occupations.

In a neighbor :

A woman: Wow, Scarlett just throws the best parties.

Another woman: I'm gonna go find Asra. There's Victor.

A third woman: Then I'll see who I can find.

 

People are talking. On the floor, a door is opening and a blond woman leaves the bathroom. She looks sick and she can’t breathe. She arrives on a balcon and falls on the ground. People scream.

 

A man (probably the victim’s husband): Scarlett! Scarlett! Call an ambulance!

A little boy, probably the victim’s kid, arrives.

The little boy: Mom.

The boy’s father: No, Oscar, stay up there!

 

At the CBI’s questions room:

Jane is hypnotizing a prisoner.

Jane: Look at it, George. Beautiful, isn't it? Now relax. Don't you feel happy and relaxed?

George (closed eyes): Yes.

Jane: Say it. Tell me how you feel.

George: Happy and relaxed.

Jane (walking around him): That's good. That's very good. (Two men are watching him behind the window and look impressed) So tell me, George, what's your date of birth?

George: I was born on the 1st of March 1980.

Jane: And what's your mother's name?

George : Melody.

Jane : That's a very nice name.

George : She was a good woman.

Jane : She liked you to tell the truth, didn't she, George?

George : Yes.

Jane : So tell me, how did you murder Donovan Hobar...

 

Lisbon comes into the room.

Lisbon : Jane, I'm sorry to interrupt, but we just caught a red ball. You gonna be much longer with this one?

Jane : Uh...

Lisbon (understanding what Jane is doing) : Damn it, Jane. He's in a trance, isn't he?

Jane : Wha... I-I'd describe it more as a-a deep relaxation.

Lisbon : Hypnotized. You hypnotized him.

Jane : Well, I was doing a favor for the Organized Crime Unit.

Lisbon (furious now) : Those cowboys? (she knocks on the window) Time to go, guys.

Jane : You know, I was just about to get the truth out of him. Uh, he killed two people. If you walk very quietly to the door, I still might...

Lisbon : How many times have I told you... no hypnotism? It's illegal, and it's unethical, and you cannot keep on doing it.

Jane : Just calm yourself, woman. It's no big thing.

Lisbon : Oh, really? This man's lawyer is right this minute coming down the hallway, wearing a mean face. Something tells me he'll argue that point with you. Let's go.

Jane : Well, let me get him out of his trance first, huh?

Lisbon : Well, be quick about it.

Jane : Yes, ma'am.

 

George’s lawyer enters in the room.

The lawyer : I'd like to speak to my client alone.

Lisbon : Of course.

The lawyer : Now.

Jane : George, nice to talk to you. Good luck with all your future endeavors. That's mine.

The lawyer : So, George... George? Are you all right?

 

Jane and Lisbon leave the room.

Lisbon : It's not funny.

Jane : It is a little. What do you got?

Lisbon : Unincorporated country club development outside of town, Scarlett Marquesa, 33, female.

 

On the crime scene :

Rigsby : Hostess of the party, married, one kid. Right about 10:20 this evening, the party was in full swing. Scarlett comes running over the balcony, clutching her throat and screaming. She falls down to her death.

Lisbon : Where's the husband and the kid?

Rigsby : They're with neighbors, badly shook up.

Lisbon : We'll wait to talk to them until tomorrow morning. Poison, huh?

Rigsby : Must be. Frothing at the lips, discoloration. The medical examiner thinks so, too. But we haven't found the source yet. We don't know where she ingested the poison. She came from up there, but the actual poisoning could've taken place anywhere. It's a big house.

Jane (to a medical examiner) : Uh, just a moment. Excuse me. That's interesting. Look. Look at her eyes.

Rigsby : What?

 

Jane doesn’t answer.

 

Lisbon : Hello? Use your words.

 

Jane runs to the floor and Risgby follows him.

 

Jane : She had more mascara on her right eye than she did on her left, which means that she was halfway through reapplying her makeup when she was poisoned, so... she was in the...

bathroom. (Jane and his colleague are searching the source of the poison) Ah. (Jane shows a glass) Ah. The source of the poison, I have no doubt. (he sees a tissue) What do we got here? Motive.

 

Villa Marsante Estates, Sacramento, Californie :

Lisbon and Jane arrive in front of the victim’s house. Two women are with Mr Marquesa.

Lisbon (showing her badge) : Mr. Marquesa, I'm Agent Lisbon, CBI.

Victor Marquesa : Yes, thanks for coming. These are dear friends, Asra Hadami and Mandy Riljek. They've been looking after me and Oscar.

Asra : Anything we can do.

Mandy : Vic, I'll make sure Jim stops by as soon as he gets back into town.

Victor Marquesa : Thanks, Mandy.

Asra : Okay. Take care, Victor.

 

Asra and Mandy leave the place..

Victor : Please. Come in.

Lisbon and Jane follow him and Victor give us his wife’s handbag.

Victor : Scarlett kept everything in here. Very organized. (he gives the handbag to Jane)

Lisbon : We'll get it back to you just as soon as we can.

Victor : Thank you.

They go to the kitchen.

Lisbon : The tox screen tells us your wife's drink was laced with rat poison.

Victor : Rat poison ?

 

Victor’s kid, Oscar, comes into the kitchen.

Victor : Oscar. Oscar.

Oscar (playing) : Argh! Argh! Argh! -

Victor : Who would do such a thing?

Lisbon : Somebody who wanted to get even?

Jane : Who's your guess? Whose name just popped into your head?

Victor : Scarlett had no enemies. Everyone loved Scarlett.

Jane : Even Asra?

Victor (surprised) : Asra? Yes, they got along fine. Why ask about her?

Jane : You're having an affair with Asra, aren't you?

Victor : What? No.

Jane : No? Really?

Victor : No. Really. And what the heck kind of police are you, anyhow asking me a question like that?

Jane : Sorry, my mistake. You are business partners?

Victor : She's my accounts manager.

Jane : Ah, okay. Now I understand.

Victor : Understand what?

Jane : Doesn't matter. Do you know where her keys are? I can't find 'em. They're not in here.

Victor : I couldn't find them. I wanted to move her car.

Jane : Not to worry. I'm sure they'll show up.

Lisbon : What is it you do for a living, exactly?

Victor : I develop real estate.

Lisbon : It’s a tough market.

Victor : Tell me about it ! But I'm confident that it'll turn around soon.

Lisbon : And did Scarlett work with you?

Victor : No, she was the artistic type. She made jewelry. That was her thing. Made a pretty good business out of it, in fact... Selling to friends and neighbors.

Lisbon : Well, what kind of jewelry was it? Was it expensive stuff?

Victor : No. Just trinkets, really... Earrings, bracelets...

Jane : Can we see some?

Victor : Sure.

 

Victor leaves the kitchen. Lisbon looks Jane without understand his think. Victor comes back with the jewelry and show that to the policemen.

 

Jane : That's very nice.

Lisbon : Was there any particular reason for the party last night?

Victor : Scarlett’s idea. She, um, thought it was necessary to let people know we're doing fine. And we are... Doing fine.

Lisbon : Did anybody at the party behave in an unusual manner? Any odd incidents?

Victor : No.

Lisbon : And you knew everybody at the party personally?

Victor : Yes, good friends.

Lisbon : Oh, we're gonna need a list.

Victor : Sure. From the country club, mostly. Scarlett was elected chair of her women's committee there. It's a big deal in this community,very prestigious. I was so proud of her, but it meant she had to spend a lot more time at the club.

Oscar : Argh! Argh!

Victor : Oscar ! Stop. Please. (to the policemen) Pardon me. Um, are we done here?

Lisbon : No, that's all for now. We'll be in touch if we need anything else.

Jane (looking again the jewelry) : Very nice.

Jane and Lisbon go out.

Lisbon : What's your deal with Asra Hadami?

Jane : Well, you saw the dinner theater way in which she hugged Victor. She's deceiving him. I thought it was a love affair gone awry, but it isn't. It's something else. She's probably stealing from him.

Lisbon : I'll have Van Pelt pull her financials. At the same time she pulls the Marquesas'.

Jane : You know, we should go take a look at this country club.

Lisbon : Yeah, talk to the women's committee she chairs. Bring Rigsby with you.

 

To the Country Club :

 

Rigsby and Jane arrive.

 

Rigsby : Someone here knows the truth.

Jane : Oh? And how so?

Rigsby : Well, poison and a message in lipstick. Says this murder was done by a woman. And women have no secrets from other women.

Jane : Well, unless it was a cunning man posing as a woman.

Rigsby : What, you think?

Jane : No.

 

They arrive on a tennis court.

A blond woman : Semifinal pairs, players 23 and 45 To court one now, please. 23 and 45 to court one.

Rigsby (showing his badge) : Good morning, ma'am. California bureau of investigation. I'm detective Rigsby. This is Jane.

The woman : Hi, Heather.

Jane : Nice to meet you.

Heather : Everyone's been expecting you. Poor Scarlett. It's terrible. How can I help you?

Rigsby : We'd like to start by talking to members of the women's committee.

Heather : Sure thing.

 

She wants to call the women with a micro but Rigsby stop her.

Rigsby : Uh, perhaps we'd, uh, gather them more discreetly?

Heather : Oh, everyone will know in minutes, anyhow. Jackie, Patience, Mandy, the police are here, and they want to talk to us about Scarlett's murder. Come to the rose courtyard. And, everybody, the silent auction closes shortly, so get those bids in now, folks. (to the men) I'll show you the way.

Jane (smiling to Rigsby) : I love a silent auction.

 

 

To the rose gardon of the Club :

 

Rigsby : So, uh, let's start with some names.

Heather (introducing herself) : Uh, Patience Broadbent... Mandy Riljek you've met.

Mandy : Hi.

Heather : Jackie shaper.

Jackie : Thank god you're here. You're gonna find this maniac, won't you?

Jane : We'll try. Uh, were you all at Scarlett's party?

Mandy : Yes. Yes, we all have to go to the chairwoman's parties. It's a rule.

Jane : The chairwoman is a prestigious position, isn't it?

Patience : Oh, yes, it is.

Jane : She would make her fair share of enemies, I'd expect.

Jackie : You could say that.

Patience : If you have something to say, say it. Speak your mind, bitch.

Jackie : Oh, okay. You want it all out there? He asked about enemies, and that's what you were. She hated Scarlett because she wanted to be chair and Scarlett whipped her butt in the election. Schooled her, right, Mandy?  

Mandy : Oh, I'm not getting into this one.

Patience : Right. I missed out on scoring the private office with all that cool stationery with my name on it. So I killed her. Have you any idea how idiotic you sound?

Jackie : You're the idiot.

Rigsby : Tell you what. It's probably best if we conduct interviews with each of you separately.

Jackie : You're always so jealous of everybody.

Rigsby decided to separate them for their questionnary.

Jane : Do you remember anything odd happening the night of the party?

Heather : I don't know. It was just the usual mojitos and chitchat, but...

Jane : But what?

Heather : I don't know if I should tell you this but I saw Scarlett arguing with Asra Hadami. It looked kind of angry. Some say something more than business might be going on between Asra Hadami and Victor Marquesa. I don't know if that's true and I don't really follow the gossip.

Jane : Hmm. Who does?

 

Jane and Rigsby leave her and join Mandy in another room.

 

Jane : We're told you're the gossip queen around here.

Mandy : People tell me things.

Jane : So... Who's having an affair with Victor Marquesa?

Mandy : I don't know. Who? Tell.

Jane : Asra Hadami?

 

Mandy is laughing.

Jane : That's a funny idea?

Mandy : No, it's just...No. Victor and Asra are good friends, nothing more. Asra had nothing to do with this.

Jane : No? What's the general opinion? Who did this?

Mandy : My guess?

Jane : Yeah.

Mandy : Victor.

Rigsby : What makes you think that?

Mandy : Nothing, really. I mean, Victor's a nice guy but that's who kills women, isn't it? Their husbands, 90% of the time.

Rigsby : 70%, I think.

Jane : Hmm. He's right.

 

Jane and Rigsby leave Mandy and go on the tennis court to meet Patience. At the end of her match, which she had won, Jane questionned her.

Jane : That was some great play. You could maybe do a little more topspin on your returns but it was a very nice play.

Patience : The answers are yes, I disliked her, no, I didn't kill her.

Jane : You hate to lose, don't you?

Patience : Yes, unlike all those many people that love it. I'm in the semifinals, for god sake.

Jane : Yeah. Oh, of course. Good luck with that.

Patience : Yeah, I have to go. I have another match in half an hour and that toxic dwarf, Mandy Riljek, is trying to outbid me in the silent auction. What she needs two romantic nights for at the Cliff side?

Jane : I don't know.

Patience : So I'll save us all some time and tell you who did this, if you like.

Jane : I'd like that very much.

Patience : Asra Hadami.

Jane : Really? Why?

Patience : She's having an affair with Victor.

Jane : How do you know that?

Patience : I just have an eye for that stuff. Asra must have killed Scarlett so that she could have Victor for herself. Don't know why. If you ask me, he's a loser.

Jane : Well, thank you. Oh, by the way, if you disliked Scarlett Marquesa so much, why are you wearing earrings that she made?

Patience : She makes good earrings. It's nice to meet you.

Jane : Nice meeting you, too.

 

Jane and Rigsby are now interrogating Jackie. Jane is looking around him during Rigsby’s questionnary.

Rigsby : You two were close, weren't you?

Jackie : We were very close.Being her deputy in the women's committee. We spoke every day.

Rigsby : Uh, did you notice anything, uh, different… About, uh, your conversations?

Jackie : She talked a lot about moving away. She was so tired of keeping up at all costs.

Rigsby : At all costs?

Jackie : Just working so hard.

Jane : Do you have a key for this?

Jackie : Oh, no. Only Scarlett has a key. This is the chairwoman's office and that's the chairwoman's safe.

Jane : That makes sense.

Jackie : I don't know anything about that.

Jane : Scarlett's keys are missing. That's interesting.

 

CBI’s office :

Jane : We need to get that safe open.

Lisbon : We're gonna need a search warrant for that.

Rigsby : I'm on it.

Lisbon : Did you get anything from Scarlett's friends?

Jane : Well, everybody has a different theory. They're all hiding something. I don't know what.

Lisbon : Did you hear anything from forensics about the lipstick on the napkin?

Cho : Not yet. They're jammed up, as usual. Budget cuts.

 

Jane lies on his sofa.

Van Pelt : Boss, I just now got access to Asra Hadami's financials. She cleared out her bank accounts this morning. Checking, savings... took out about $125,000 in cash.

Lisbon : Going on the run maybe? She didn't happen to buy any rat poison recently, did she?

Van Pelt : That would be nice, but no. No record of it.

Cho : That was the Marsante security patrol calling. They just found Hadami's house empty. She's gone.

Lisbon : Great. A fugitive.

Jane (putting up his hand)Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! I... I know where she is.

 

 

Cliffside Inn :

Rigsby and Van Pelt arrive in front of the door of the 26th chamber. Rigsby opens the door.

Rigsby (showing his badge) : CBI!

Van Pelt and Rigsby see Asra and Mandy in the same bed. The look surprised and worried.

 

Return to the CBI :

Grace joins Lisbon in a corridor.

Van Pelt : Boss?

Lisbon : Hmm?

Van Pelt : I've been here nearly six months now, half a year.

Lisbon : What do you want? Half a cake?

Van Pelt : I want to take lead on this interview.

Lisbon : Okay.

Van Pelt (surprised) : Okay?

Lisbon : Yeah. Sure.

 

Van Pelt : Thanks, boss.

 

CBI’s question room :

Van Pelt : Why were you running, Miss Hadami?

Asra : No reason. Stress. I needed space.

Van Pelt : Nothing to do with the argument you had with Scarlett Marquesa the night she died?

Asra : I didn't have an argument with her.

Van Pelt : We hear differently.

Asra : No argument. I swear, I didn't kill her. This is absurd.

Van Pelt : No more absurd than you clearing out your accounts and abandoning your home for no reason.

Asra : Maybe I need a lawyer.

Van Pelt : Say the word. What he'll tell you... if you're not involved in the murder… Best speak up.

Asra : I ran because I knew the murder would expose some issues that I would like to keep private.

Van Pelt : Such as your relationship with Mandy Riljek?

Asra : Exactly. News like that could be ruinous.

Van Pelt (not convinced) : True, but not the kind of thing you abandon your house for. You said "issues." what are the other issues?

Asra : I didn't wanna have to look Victor in the face and tell him I'd helped run. Everything he worked so hard for into the ground.

Van Pelt : How did you help do that?

Asra : I borrowed money from the company's cash reserve.

Van Pelt : How much?

Asra : A little over half a million.

Van Pelt : And where did it go?

Asra : I made some poor investment choices that I had to cover quickly.

Van Pelt : So you stole...

Asra : I borrowed from the reserve. I skimmed the money from each development deal that should have gone into the company's reserve account as backup. We were making so many deals.I knew I'd get it back before it would matter. But then the deals and the funding dried up and suddenly, that reserve became very important. I sold anything I could get my hands on to cover the money.

 

CBI’s team’s desk :

Mandy is pacing up and downing.

Rigsby : Mm. Take a seat.

Mandy : Why am I even here? I've done nothing wrong.

Rigsby : Be with you in just one moment. Ah. Please. Well, you were found in a compromising position with a murder suspect.

Mandy : How did you know how to find us anyway? You been spying on me?

Rigsby : Well, you outbid Patience for a romantic weekendn and your husband Jim's away. And you laughed at the idea of Victor and Asra as lovers.

Mandy (worried) : Nobody knows I'm here, right? If this gets out, it'll be a huge scandal.

Rigsby : Nobody knows you're here. Sign this, and you're good to go.

 

Cho is arriving.

 

Cho : Judge's clerk says we won't get a search warrant for Scarlett's safe until tomorrow morning. Then we'll go in and tear the place apart.

Rigsby : J...

Cho: Oh. Sorry.

Rigsby  (to Mandy): You didn't hear that. It's confidential.

Mandy : Confidential? Oh, of course.

Rigsby : No, seriously. Don't tell anyone, okay?

Mandy : I understand. May I leave now?

Rigsby : Yeah, please.

 

She’s leaving.

 

Rigsby (to Cho) : Not bad. Your delivery was a bit wooden.

Cho : Wooden? Me? Yeah, and you're Marlon Brando.

 

To the victim’s house :

Van Pelt and Lisbon are interrogating Victor Marquesa about Asra’s theft.

Victor : I can't believe it. Asra's been with me for over five years. I mean, she was with me in the trenches. I can't believe this.

Van Pelt : After going over your accounts, we had a couple of questions.

Victor : Sure.

Van Pelt : You’ve talked about cash crises in your business but regular cash deposits were made to your personal accounts somewhere upwards of $5,000.

Victor : Scarlett's deposits.   (to his son)Oscar, come get your lunch.

Lisbon : Those are some pretty hefty deposits for somebody not really working. Where'd the money come from?

Victor : Uh, her jewelry business.

Lisbon : I thought you said it was a small side business.

Victor : Well, it was, but recently her pieces were getting a lot of interest, and apparently, uh, she made a deal with a couple of boutiques.

Van Pelt : Do you know which ones?

Victor : I never asked.

Van Pelt : Without her money, you would have fallen behind months ago.

Victor : I know all too well. It was my wife who had to save our butts recently.

Oscar : Dad?

Victor :What's the matter?

Oscar : You made it wrong. Mommy never puts all this stuff in it. She knows I like it plain.

Victor : Can we make a compromise, buddy? I... I need to talk to these nice police ladies. Now I'll make it better next time. I promise. Now would you please just eat the sandwich? (to the police ladies) Sorry about that.

Lisbon : It's not a problem.

Van Pelt : According to your wife's phone records, she traded a lot of calls with several disposable cell phones.

Victor : Well, I don't know who she would have been talking to.

Van Pelt : In her day planner, she had a regular weekly date noted down with an address in Marysville. She had one scheduled for later today. Do you know anything about that?

Victor : No, I don't know what that's about but I know she used to go to Marysville a lot for the antique jewelry markets and stuff.

Lisbon (hearing her phone ring) : Excuse me. Lisbon.

Cho : Results on the lipstick. No traces of D.N.A. were found but the color, "tongue in cheek," is a limited edition, sold only in a few high-end stores.

Lisbon : Tongue in cheek... that's cute. Look, secure access to each of the stores receipt records so we can search through them. Then I want you to meet us at 65434 East Boulevard. It's in Marysville

Cho : On my way.

 

To the Country Club :

 

Jane and Rigsby arrive on the tennis court.

Jane : I'll, uh, I'll catch up to you.

He joins Heather while Rigsby is chating up Jackie.

Jane : Hi.

Heather : Hey.

Jane : Who's winning?

Heather : Oh, I don't know. I don't follow the play, to be honest.

Jane : Yeah, it's kind of silly, isn't it? Everybody's so serious over a game.

Heather : Exactly. Like it matters who wins a stupid trophy.

Jane : I guess people feel they need a purpose.

Heather : Yeah, well, my purpose died this year at the age of 16.

Jane : Oh. I'm sorry. Boy or girl?

Heather : Girl. High as a kite with one of her friends. She wrapped her car around a tree. Friend got away without a scratch, thank god.

Jane : What was her name?

Heather : Rachel. Once you lose a child, all this striving seems kinda ridiculous, you know?

Jane : Yeah. Unfortunately, I do. Why not leave it all behind? Just go away?

Heather : I can't afford to leave. I have negative equity on my house. Oh, nice play, Karen! Besides, these are my friends. This is all I have.

Marysville :

Some motorcyclists are racing when Lisbon and Cho arrive.

Lisbon : According to Scarlett's planner, the meeting's here. Let's see if we can spot the contact. (Van Pelt joins them) I don't know. Maybe we'll get lucky.

The three collegues go each other in their direction. Cho notes a strange shop: some men are dealing.

Cho : Hi, guys. What are you doing?

One of the men, afraid, runs away and Cho pourchases him. The runaway is knopcked down by a motorcycle which permits to Cho to arrest him.

The man : Aah!

Cho : Get up. This way.

The man : All right, all right, all right.

 

 

To the Country Club :

 

Jane and Rigsby enter in the room where there is the victim’s safe.

Rigsby : I should have brought some snacks. I don't see this working in a hurry.

Jane : Ah, you shouldn't go hungry long. Mandy's news will have spread quickly. Everyone knows that tomorrow, the safe will be opened. It's now or never for whoever took Scarlett's keys.

 

 

Marysville :

Cho is searching the runaway. Van Pelt and Lisbon join him.

The man : Hey, easy there. That is antique Mexican silver.

Lisbon : Maybe next time you'll think before trying to outrun an officer of the law. I'm assuming this isn't candy. Why were you meeting Scarlett Marquesa?

The man : So we could exchange beauty secrets. You mind if I smoke?

Lisbon : Yeah, I do.

The man : Oh.

Lisbon : Van Pelt, what do you got?

Van Pelt : Wardell Suggs, A.K.A. "Digger." He's been arrested for several counts of petty theft fraud and assault.

Lisbon : That's very impressive.

Digger : It could be better.

Lisbon : Why were you meeting Scarlett?

Digger : What'd she tell you about me?

Lisbon : Nothing. She's dead.

Digger : I... I didn't have anything to do with that.

Cho : Hey, boss, come take a look.

Lisbon joins him in front of Digger’s car.

Lisbon : Would you look at that? The mother lode. Let's talk, huh? The hell, I got a strike to give.

Digger : Scarlett was one of my biggest customers. Painkillers, tranquilizers, diet pills... by the hundreds.

Lisbon : Scarlett was dealing prescription drugs?

Digger : Yep.

Lisbon : Where did you two meet?

Digger : Swap meet. She was trying to sell that god-awful jewelry. She looked desperate, so I told her there's easier ways to make money.

Cho : Were you doing a deal tonight?

Digger : Supposed to. Lately, I've been having to listen to her yammer about quitting. Then she'd buy some bag, saying this is the last time she's doing it. Of course she'd always come back.

Lisbon : She was gonna quit?

Digger : Yep. A matter of fact, last couple of weeks, I've been getting calls from another girl, saying Scarlett gave her my info. Same prissy kind of voice. Chick said she'd be interested in setting up her own situation when Scarlett quit.

Lisbon :Does this chick have a name?

Digger : You know, I'm not big on names at first but I do have her number.

Lisbon : Why don't you give her a call?

 

To the Country Club :

Patience enters in the room where Jane and Rigsby are. Se doesn’t see them. She has got Scarlet’s keys and she wants to open the safe. Her phone rings.

Patience (upset) : Digger, why are you calling me now?

Jane : In your own time Ma'am, if you would like to take a seat.

 

To the CBI :

Jane and Lisbon, behind the question’s room window, are looking Patience who is making up. Rigsby comes into the room. He asks to Patience to have a seat. She groans but cooperates.

Rigsby : Thank you so much. How did you come to have Scarlett Marquesa's keys?

Patience : I took them when I went to offer my condolences to Victor. Naughty I know, but I couldn't wait.

Rigsby : It's not naughty. It's a felony. You wanted to get your hands on her pill supply.

Patience : Nonsense. I opened that safe out of idle curiosity. I had no idea there were any pills in there. I simply wanted to measure the windows for new drapes. I'll be the next chair of the committee.

Rigsby : Oh. Then why not wait till it's official?

Patience : Am I here because of keys?

Rigsby : Explain the nature of your relationship with Wardell Suggs.

Patience : Who?

Rigsby : Digger?

Patience : I liked his jewelry.

Rigsby : Okay. Were you aware that Scarlett Marquesa was selling illegal prescription drugs in the Villa Marsante Estates?

Patience : Who didn't know? Well, except for you all.

Rigsby : If everyone knew, then why didn't anyone come forth?

Patience : And risked being ostracized or caught up in the vulgarity of it all?

Rigsby : Not likely. She was doing a booming business and you wanted to be part of it, maybe a little too much.

Patience : So I killed her? Please.Hello. She was a drug dealer. The people she dealt with must have done her in other dealers.

Rigsby : Or a highly capable rival straight in the middle of her own community?

Patience : You have found no drugs or poison on me or in my home. The keys were taken after she was killed and I only opened that safe out of idle curiosity. You taped together your whole theory with a couple of random conversations I've had with a drug dealer. Does that about sum it up?

 

Jane (to Lisbon) : Well, when she puts it like that, it does seem pretty thin.

Lisbon : Yeah. She's a piece of work, isn't she?

Jane : Yeah.

Lisbon : We're gonna have to cut her loose for now, but I think some discreet surveillance might help our cause.

 

In front of Patience’s house :

Cho and Rigsby are in watching. Cho is reading while Rigsby play with a lipstick.

Cho : If you were thinking of trying that on, don't. Not your shade.

Rigsby : What do you think about older women?

Cho : Where is this coming from? I don't think about older women. My mother's an older woman.

Rigsby : Not old old, just older, you know? Older than you.

Cho : Why you asking? You're not trying to set me up with somebody, are you?

Rigsby : It turns out... if you look at the available scientific evidence on the internet... And they've got less hang-ups, they like themselves way more than younger women and they're at their sexual peak. I mean, that's what the research says anyhow.

Cho : What the hell happened to you at that country club?

 

Patience gets out of her house and come to them with sandwiches.

Rigsby : Nothing. I'm just saying that... umm, she spotted us.

Patience : Afternoon, boys. I was making myself a panini. And thought I'd bring you some, too. - Oh. Thanks, ma'am.

Rigsby : Oh, and just so you know,

Patience : I am headed to the club for a massage so you don't need to follow too close. Relax. Have a bite to eat first. I'll see you there.

Rigsby : Yes, ma'am.

 

She goes to her house.

Cho : "yes, ma'am, thank you, ma'am." what is wrong with you?

Rigsby : Well, she surprised me.

Cho : What's in the sandwiches?

Rigsby : Well, it's a panini, if you don't mind. It's, uh, ham and cheese.

Cho : Yeah, who knows what else?

 

To the victim’s house :

Jane and Lisbon are explaining to Victor Marques his wife was a drug dealer.

Victor : My God. Drugs? I can't believe it.

Lisbon : Using jewelry sales as a cover, your wife was dealing prescription drugs... Painkillers mostly. Speed, diet pills. Some of them were coming in from Mexico , other ones were stolen from pharmacies.

Jane : You seem genuinely surprised. A lot of people around here knew about her.

Victor : I had no idea. You don't think I had something to do with this?

Lisbon : She was moving an awful lot of inventory.

Victor (upset) : I had nothing to do with this.

Lisbon : How could you have not known she was medicating half the women in the neighborhood?

Victor : She lied to me ! (his son arrives on the balcony but anybody sees him) Maybe she was just trying to protect me from the shame.

Lisbon : Or maybe it was easier just to turn a blind eye as long as the money was coming in.

Victor : No. If I had known she was doing this, I would have tried to stop her.

 

Patrick notes Oscar’s presence and say him hello.

 

Jane : Hi. I'm patrick.

Oscar : Oscar.

Jane : You want to talk, Oscar?

 

Oscar agrees and Jane comes into the house.

Jane : Pretty heavy stuff going on, right?

Oscar : Yeah.

Jane : I'm sorry about your mom.

Oscar : Me, too. My dad is sad because you guys can't find who did it. But I don't mind about that.

I just want her back.

 

Jane : She can't come back. You know that, don't you?

Oscar : I know that. I'm 9. I will never see her again until I'm dead, too. Then I'll go stay with her in heaven.

Jane : Well, that sounds good. But you know what I noticed you're really good at that could help you right now?

Oscar : What?

Jane : Make-believe. You are very good at it. A master like you, you wanted to talk to your mom, you could make-believe she was here and do whatever you like. I do it all the time.

Oscar : You talk to my mom?

Jane : No, not your mom. I talk to my wife.

Oscar : She's dead?

Jane : Yeah. Yeah. But I talk to her all the time. You should try it. It's very good.

Oscar : I guess.

Jane : Well, whatever. This is cool. (he takes one of his swords) You any good with this sword?

Oscar (smiling for the first time) : I'm okay.

Jane : Oh, really? En garde.

 

They’re fighting when Lisbon comes back. When she saw Jane with the kid, a light appears in her eyes but she comes back to reality and says to Jane that it’s time to go.

Oscar : Oh! Oh! Oh! Oh! I got you!

Jane : Ahh! Please. Mercy. Mercy. (he shows Lisbon to Oscar) Fair maiden. D'Artagnan, I have to go. Good-bye.

 

To the Country Club :

Cho and Rigsby are waiting Patience’s retourn and Rigsby is boring.

Rigsby : Ugh, Spa stuff takes forever. How long can a massage be?

Cho : No, they do all sorts of things to you besides a massage... facials, waxing, mud.

Rigsby : How do you know so much?

Cho : I bought a certificate for my mom.

Rigsby : Hi, Mrs. Shaper.

Jackie : Now you know, you must call me Jackie. And it's "ms.", not "mrs". Divorced.

Rigsby : Sorry... Jackie.

Jackie : He was a good man, but weak, essentially. He just couldn't see...

Rigsby : Wait. What are you wearing on your lips?

Jackie : Excuse me?

Rigsby : The color. What... what color is this?

Jackie : Tongue in cheek. You like it?

Rigsby : Where did you get it?

Jackie : I bought it at the boutique in town.

Rigsby : How long have you been wearing this shade?

Jackie : I just bought it today. I saw it on Patience Broadbent at Scarlett's party. I just had to have it. It's a crazy price but what the heck?

Rigsby : You're positive that it's tongue in cheek?

Jackie : I have it right here.

Rigsby : And you definitely saw Patience wearing it first at Scarlett Marquesa's party?

Jackie : Is that a pickup line?

A person screams : Aah! Aah! Aah! Aah! Aah! Aah!

 

Cho and Rigsby hurry up and discover Patience’s body. Later the rest of the team joins them.

Cho : No detecectable prints on the knife.

Lisbon : Surveillance tapes ?

Rigsby : The Spa didn't believe in them. Something to do with disturbing the chi.

Lisbon : I don't get it. Why kill patience? Why now?

Van Pelt : Perhaps it was part of the plan all along.

Jane : No, this was hasty. Patience became the new target.

Lisbon : Revenge for Scarlett's death? Victor was quick to anger. (to Rigsby) Rigsby, find out Victor Marquesa's recent whereabouts.

Rigsby : Yes, boss.

Jane (not convinced by Lisbon’s idea) : It could have been someone else. The competition wiping out the dealer and her heir apparent or...

Lisbon : Or what?

Jane : Victor does fit nicely, doesn't he?

 

To the Country Club’s bar :

Jane joins Jackie and Heather to talk to them about Patience’s murder.

Jackie : Can you believe that patience got stabbed?

Jane : Here we are. It's like a mafia hit. I'm never going in that Spa again, I will tell you that. Tragic set of events. I didn't see it coming.

Heather : So what do you think? This is some kind of drug war?

Jane : Could be, but stabbings are usually crimes of passion. This is, uh, this is very personal.

Heather : Mm. Mm. So what's next?

Jane : CBI are already putting the pieces together. In fact, uh.. .W... never mind.

Jackie : What?

Jane : No, I... I... I shouldn't talk about it. Cause it's still an ongoing case.

Jackie : You know, you can't just leave something like that hanging.

Jane : Well, I'm sorry, you know but I will get myself in a lot of trouble. Oh, come on, girls. All right, listen. Can you promise me That this willtjust stay between us?

Heather and Jackie : Yes. Yes, of course.

Jane : You promise?

Heather and Jackie : I promise.

Jane : Okay, we're going after Victor Marquesa.

Jackie (surprised) : Victor? Oh, I don't believe it. He doesn't even look like the type.

Heather : On what grounds?

Jane : We think that he killed Patience out of revenge for the murder of his wife.

Heather : But you said there was no proof Patience was guilty.

Jane : I guess victor didn't want to wait around for proof.

Jackie : What's gonna happen to Oscar?

Jane : Mother murdered, now dad's a murderer. Once they arrest the father, he'll be placed in foster care.

Jackie : Oh, how dreadful.

Jane : Mm.

Hetaher : That poor child.

Jane : It is. Mm.

 

To Victor’s home :

A police car is parked in front of Victor’s villa.Everyone is in the street to watch. Jane and Lisbon get out the house.

Jane : I guess they couldn't keep the secret.

Lisbon : Guess they can't. Let's do it.

 

Rigsby leaves the house with Victor who is handcuffed.

 

Victor : It's gonna be all right, son.

Oscar : Dad!

Victor : I promise.

Oscar : No!

Victor : It's gonna be okay.

Oscar : Where are you going?

Victor : Don’t worry! I'll be right back !

Oscar : No! Dad! Come back! No!

 

Victor is forced to get in the police’s car. Heather, who can’t support this scene anymore, comes to Jane and beg him to stop this.

 

Heather : Stop, stop, stop. You have to stop this.

Jane : No. No, Heather. No, we can't.

Oscar : Dad! Dad!

Jane : This is justice being served.

Heather : How can you say that? Look what you're putting that boy through.

Jane : He'll forget eventually. It's fine.

Heather : No. No, he won't.

Jane: It's fine.

Heather : No. No, it's not.

Jane : Why?

Heather : Because I did it! I killed them. I killed them both. Oh, God !

 

 

CBI’s question room :

 

Jane is interrogating Heather.

 

Jane : Okay. I first suspected it was you because it seemed that everybody else at the club wore some of Scarlett's jewelry, not you.

Heather : That's it? Jewelry?

Jane : The more we talked, the more I felt your pain and anger. Losing your daughter has unhinged you.

Heather : Unhinged? Yeah, I suppose it has. (She’s crying) My daughter... Rachel. She loved to dance. (flashback) Didn't matter what kind of music either, a toe would start tapping and... she was just so full of life. She had taken several painkillers with alcohol before she got behind the wheel. One of her neighborhood friends got them from her mother who got them from Scarlett.

Jane : I understand your anger.

Heather (with a painfully and angry voice) : It was like they ripped my soul out clean. But the rest of the world just kept moving right along. It was like I was the only one who remembered what happened. So when I saw her flitting about town, selling her pills without a care in the world, still hosting parties at her house, happily dancing around without a stitch of the misery I was carrying, I snapped. I killed her. I didn't want any other person to have to experience what I did.

Jane : And Patience?

Heather : She told everyone at the club not to worry. She was gonna take over Scarlett's business and keep the pills coming, like nothing had happened. Like no lessons had been learned. I had to finish what I started. I had to.

Lisbon : I'll get this transcribed for you to sign.

 

She leaves the room, worried about her partner.

 

Jane : Now that it's done, does it feel better?

Heather : It doesn't change a thing.

 

Team’s desk :

 

Victor and his son are coming.

 

Victor : Agent Lisbon.

Lisbon : Mr. Marquesa, hi.

Victor : I want to thank you and your team. Although, I must admit, that whole scene in front of the house...

Oscar : It was make-believe, dad.

Victor : (to his son) Sorry. (to the team)The make-believe was a bit unorthodox and unpleasant. But I'm sure you all know what you're doing.

Lisbon : Most of the time. I want to apologize if we were tough on you.

Victor : No, it's what I needed to hear. We're moving out of villa Marsante and headed back to my hometown. My son and I have a lot of catching up to do.

 

Lisbon : Take care.

Victor : Thanks.

 

In the corridor, they meet Jane.

 

Victor : Mr. Jane. Thank you.

Jane : Oh, it's nothing. Forget about it. Take care. Good luck. Bye. (he comes in the desk) Another minute, and I would have missed them. I do hate it when people say thank you.

Rigsby : Why?

Lisbon (amused) : He likes to play the lone ranger. Who was that masked man?" "I never got a chance to thank him." (Van Pelt smiles too)

Jane : Exactly. (he saw Jackie and say to Rigsby) Uh, I don't want to alarm you but your friend Jackie has just walked in behind you and she is looking fierce.

Rigsby : Oh, I know. I asked her out to dinner.

 

Kikavu ?

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