Temple de l'harmonie.
Kristina Frye : Rosemary reste ici je t'en supplie, je veux seulement t'aider !
Rosemary : Plus jamais, je ne t'écouterai plus jamais !
Kristina : Rosemary tu cours un grave danger !
Rosemary : Je ne t'écoute pas !
Rosemary marche dans la rue, son téléphone sonne. Elle regarde son téléphone et raccroche. Une voiture se met à rouler à toute vitesse, elle suit Rosemary qui essaye de courir.
Rosemary : Non !
Elle se fait renversée par la voiture et atterri sur la vitre, puis par terre. Elle est morte. La voiture s'en va de la même vitesse qu'elle est venu.
Plus tard, la police est là, ils l'ont recouverte d'un draps blanc.
Marco Francis : Merci d'être venu aussi vite.
Lisbon : Votre victime est la veuve de Macon Tenant, fondateur de Calsure Finance, un ami proche du lieutenant gouverneur.
Rigsby : On est même venu dans son hélico.
Marco : Cool, il y a deux témoins qui ont vu une berline gris métallisée pourchassée la victime intentionnellement. On prélève des échantillons de peinture sur les poubelles pour déterminé le modèle. On a aussi un morceau de plaque d'immatriculation.
Lisbon : Dites dont vous assurez un maximum.
Marco : Bien sûr, mais votre contribution est la bienvenue.
Lisbon : On ne contribue pas on mène l'enquête.
Marco : Oui madame. Il y a quelque jours cette femme a fait une déclaration de disparition de personne concernant son fils Trévis, un ado parti depuis huit jours mais qui avait déjà fait deux fugues et avait eu affaire à la police de mineurs.
Rigsby : Pour quel genre de déli ?
Marco : Alcool au volant. Avec un permis jeune. Elle habite une maison pas loin d'ici donc on se dit qu'elle rentrais chez elle, mais d'où elle venait ça on ne sait pas.
Femme : Elle était avec moi.
Marco : On peut savoir qui vous êtes madame ?
Femme : Je m'appelle Kristina Frye, j'étais la conseillère spirituelle de Rosemary.
Jane : Heu … pardon, on a tous entendu ma même chose ?
Lisbon : Mme Frye vous étiez avec elle à quel endroit ?
Frye : Dans ma maison. Nous venions de finir une session, nous étions entré en contact avec son mari.
Lisbon : Son défunt mari ?
Jane pousse un gémissement.
Frye : Il savait que ça allait lui arriver. Il l'a prévenu qu'elle s'exposait à un terrible danger.
Lisbon : D'où venait la menace ?
Frye : Je n'en sais rien, je suis simplement un canal.
Jane : Heu … un canal de quoi ?
Frye : Je véhicule l'énergie des hommes disparus.
Jane : Oh oui. Alors vous saviez à l'avance que ça allait lui arriver ?
Frye : Moi je ne le savais pas, son mari savait. Je n'ai fait que transmettre sa mise en garde à Rosmary.
Jane : Ok, ouais. Cette personne vient d'avouer que soit elle est un canal qui charrie l'énergie des âmes des disparus, soit elle est impliquée dans ce meurtre. C'est à vous de voir. Soit vous appelez SOS fantômes, soit on embarque cette dame chez nous.
Lisbon : Mme Frye auriez vous l'obligeance de venir à nos bureaux demain pour répondre de façon plus explicite à nos questions.
Frye : Si je peux vous être utile je viendrais volontiers. [Jane se met à rire] Appelez-moi Christina. [À Jane] Cette grande colère que je sent d'où vient-elle ?
Jane : Pas de moi en tout cas, vous projetez peut-être.
Frye : Rosemary étaient mon amie. Si je suis triste, cela va de soit. Si je suis en colère, seulement qu'un humain lui ait fait une chose pareil. Je ne veut pas vous offensez monsieur, mais vous méjugez totalement la situation.
Jane : Quelle erreur je méjuge ? Oh, on va bien s'amuser ! [Il rit]
Au CBI.
Lisbon : Il y a longtemps que vous connaissiez Rosemary Tenant ?
Frye : Ça va bientôt faire trois ans.
Jane : Vous faites payez vos services ?
Frye : Oui, oui. Le prix dépend des revenus de chaque clients. Je, je ne refuse jamais de recevoir quelqu'un.
Jane : Combien ça coutait à Rosemary ?
Frye : 500 dollars pour une heure.
Jane : Combien d'heures par semaine ?
Frye : Cinq ou six.
Jane : Ah, 3000 par semaine. Jolie.
Frye : Rosemary était une âme tourmentée, il lui fallait un soutien de chaque instant.
Van Pelt : Qu'est-ce qui la tourmentait ?
Frye : Son époux était son principal point d'encrage. Quand il est mort elle s'est sentie partir à la dérive, devenir vulnérable. Des individus auquel elles n'auraient pas dû faire confiance ont vu cette faiblesse et en ont joué.
Jane : Oh, vraiment ?
Lisbon : Vous pensez à qui en particulier ?
Frye : Ils sont trop nombreux pour les cités. Le résultat étant qu'à mon avis ses rapports avec ses enfants en ont soufferts.
Van Pelt : Ses enfants étant Clara et Trevis ?
Frye : Humhum.
Van Pelt : Souffert comment ?
Frye : Je suis navrée, j'aurais des scrupule à vous dévoiler plus de choses.
Jane [avec un sourire] : Hum.
Van Pelt : Trévis ne donne pas signe de vie depuis plusieurs jours, que pensait-elle de sa disparition ?
Frye : J'aimerais pouvoir vous répondre, mais ma profession est soumise aux même règles de confidentialité que n'importe quelle branche du corps médical.
Lisbon : Vous avez une licence professionnel de thérapeute agrée par l'État.
Frye : Évidemment.
Jane : Votre cliente est morte.
Frye : Seule son enveloppe terrestre est morte. Lorsque son âme aura achever son voyage je pourrais lui demander si elle consent à ce que j'évoque ses problèmes en détail avec vous. J'ai enregistré toutes nos sessions sur CD, si elle dit oui, je vous les confierai.
Jane : Pourquoi ne pas aller à l'essentiel ? Demandez-lui tout de suite qui l'a tuée
Frye : Mais bien entendu. Je le ferai mais elle n'en saura peut-être rien. La mort ne vous rend pas omniscient.
Jane : Vous êtes forte.
Frye : Je le crois aussi.
Jane : Je n'en doute pas.
Frye : J'éstime qu'il est essentiel de s'aimer, quelle opinion avez-vous de vous même ?
Jane : Oh [Il rit] ! À vous de me le dire, et ne comptez pas gagner 500 dollars de l'heure je n'ai qu'un salaire de fonctionnaire.
Frye : D'accord, ce sera cadeau alors. Sous votre carapace d'assurance hautaine vous êtes en réalité dévoré par une profonde culpabilité, un dégout absolut de vous-même. Un traumatisme récent dans votre passé. C'est plus qu'uhne légère instabilité. [À Lisbon] Eh bien, vous avez de quoi faire !
Van Pelt : Vous avez beaucoup de talent.
Jane : Oh attend. Sans me vanter je suis une tragédie ambulante relativement légendaire. Une petite demi-heure sur le net vous enseignera que je suis pourri de culpabilité et de dégout de moi-même.
Frye : Croiser votre regard me l'a aussi appris. Et qu'est-ce qui vous fait croire que je passerais ne serait-ce qu'une minute à me documenté sur vous ? Un peu égocentrique en prime. [Il rit] Je peux partir ?
Lisbon : Bien sûr, merci d'être venu.
Frye : N'hésitez pas à m'appeller, quand vous voulez.
Lisbon : C'est très gentil.
Elle part. Van Pelt puis Lisbon regardent Jane.
Jane : Quoi ?
Jane, Lisbon et Rigsby se rendent chez Rosemary.
Lisbon : On sait qui habites là ?
Rigsby : Jusqu'à il y a deux jours il y avait Trévis Tenant, Rosemary Tenant et un invité semi-permanent du nom de Jeremy Hale, photographe portraitiste et amant de Mme Tenant [Lisbon sonne] d'après le jardinier et le mec de la piscine.
On entend un chien aboyer, quelqu'un ouvre et le chien sort.
Jeremy : Dooley, Dooley, Dooley ! Viens là ! C'est à quel sujet ?
Lisbon : Vous êtes M.Hale ?
Jeremy : Ouais.
Lisbon : Bureau californien d'investigation, ça vous ennuis si on entre ?
Jeremy : Non, pas du tout. [Ils entrent] Je suis désolé, c'est un peu en désordre.
Lisbon : On dirait que vous n'étiez pas tout seule hier soir.
Jeremy : J'étais invité à l'ouverture d'une galerie, mais il y a des gens qui passent sans arrêt. Rosy aimait que la maison soit pleine et, vous savez avec les créatifs comme moi toutes les excuses sont bonnes pour ne pas travailler.
Rigsby : Depuis combien de temps vous vivez ici ?
Jeremy : Heu ... ça va faire 6 mois. Je suis, s'il vous plait [en montrant le canapé] , photographe. J'ai rencontré Rosemary à une expo. Je suis venu faire un portrait d'elle et nos vies pour ainsi dire ont fusionnées. Je ne suis plus jamais reparti.
Jane : Vous et Mme Tenant étiez amant ? C'est ce que tout le monde dit.
Jeremy : Ah. Est-ce que je l'aimais et vice versa? Oui. Mais étions nous amant, ça ... on était proche. Elle me comprenait comme personne.
Jane acquiesse.
Lisbon : En vivant ici, vous deviez connaître plutôt bien ses enfants, Non ?
Jeremy : Clara n'est plus en âge de venir à la maison trop souvent. Quand à Trévis, ce gamin n'est pas simple.
Lisbon : Mais encore ?
Jeremy : Je crois qu'à la mort de son père il a ... perdu les pédales. Du coup ça a été la drogue, il a volé des trucs, il avait des comportements abérant.
Rigsby : Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
Jeremy : Ça fait plus de huit jours. Rosy avait trouvée de la drogue dans sa chambre, il y a eu une grosse dispute et il est parti. Il a un tas de copain totalement déjanté de droite à gauche.
Jane : Excusez-moi, ça vous ennuis que j'aille faire un tours ?
Jeremy : Non, faites ce que vous voulez.
Jane : Merci.
Il s'éloigne.
Lisbon : Il y a quelques mois, Rosemary vous a inclut dans son testament n'est-ce pas ?
Jeremy : Oui, et ça m'a un peu géner ce truc là, c'était beaucoup trop. Rosemary était quelqu'un de tellement généreux que refuser sa générosité ce serait, comment dire, refuser l'essence de son être.
Rigsby : La veille de sa mort elle avait pris rendez-vous pour voir son notaire. Elle lui a dit qu'elle vouait modifier le testament une fois encore.
Jeremy : Tiens, je ne savais pas.
Lisbon : À votre avis, que voulait-elle modifier ?
Jeremy : Je peux seulement imaginer que cela concernait Trévis. L'exclure de la succetion dans l'éspoir qu'il se reprenne en main.
On entend Jane de loin.
Jane : Lisbon !
Lisbon : Heu ... une seconde.
Ils montent à l'étage retrouver Jane.
Jeremy : Ah ! Vous avez trouvé mon studio.
Jane : Elle était quand même très belle, hein ? Vous avez bien saisie l'intensité de son regard. C'est à croire qu'elle nous dit quelque chose.
Jeremy : Rosemary était le modèle idéal et encore ces photos ne lui rendent pas justice.
Rigsby : Vous êtes drolement bien installé vous.
Lisbon : Chambre noir, équipement ultra moderne. C'est génial d'avoir une bienfaitrice.
Jeremy : J'ai de la chance.
Jane : Ou du savoir faire. Vous dites que Trévis est partis parce qu'il s'était disputé avec sa mère, vous en êtes sûr ?
Jeremy : Évidemment, j'étais là.
Jane : Je crois que Mme Tenant fermait les yeux sur les frasque de son fils parce qu'il avait perdu son père. Il n'est pas parti à cause d'elle, il est parti à cause de vous.
Jeremy : Mais qu'est-ce que c'est que cette invention ?
Jane : Je crois qu'ici, c'est la chambre de Trévis. On vois qu'il y a eu un posters qui a été scotché sur ce mur, il y a des autocolants derrière cette porte et des traces d'impact, là haut [il montre] où rebondissait une balle de lacross. Trévis joue au Lacroos, hein ?
Jeremy : Il y jouait autrefois, avant de se drogué.
Jane : Et ici, ce carreau à été fêlé à la hauteur du coude ou du poings. Elle a dû être sévère la dispute que vous avez eu avec lui.
Jeremy : Ok, ça suffit.
Jane : Il reste à savoir si vous avez pris sa chambre aussitôt qu'il est parti ou si il est parti parce que vous aviez pris sa chambre.
Jeremy : Vous accaparez mon espace. Reculez s'il-vous-plait.
Jane : Excusez-moi. [Il recule] Si vous l'avez chasser d'ici il fallait donc qu'il trouve un endroit sûr, où il pourrait se cacher, où il serait à l'abri des vagues.
Rigsby : Y serait où alors ?
Jane pointe son doigt vers le haut et monte. Ils le suivent.
Jane, seul dans la petite chambre, prend une photo de Trévis avec sa famille devant un carrousel.
Jeremy : Voilà c'est ici sur la droite, il était plus heureux dans une chambre plus petite.
Rigsby : Non, sans blague ?
Jeremy : Pardon, je sent comme un ton d'hostilité gratuit dans votre voix. Je peux savoir d'où il viens ?
Lisbon : Il ne fait que son travail.
Jeremy : Ouais.
Au CBI.
Lisbon : Je sais que Trévis Tenant est notre suspect numéro 1 mais Jeremy n'a pas vraiment l'air fous de douleur non plus.
Van Pelt : Je vais aller chercher de son côté, on verra ce que je trouve.
Lisbon : Qui dit qu'il n'est pas mort le gamin, peut-être qu'il les a tués tout les deux. Comme ça il y a plus d'argent pour lui. Qu'est-ce qu'il y a côté professionnel ?
Rigsby : La médium avait raison, tous les arnaqueurs haute-gamme et les parasites mondains du coins tapait des millions à Rosemary. Mais ces gens-là sont des sangsue en costards pas des assassins.
Jane : On dirait que c'est elle.
Une jeune femme arrive.
Lisbon : La fille. Mlle Tenant ? Agent Lisbon, merci d'être venu.
Clara : J'ai fait aussi vitre que j'ai pu. Heu … quelqu'un a retrouvé mon frère ?
Lisbon : Asseyez-vous je vous en prie. Croyez bien que nous sommes désolé. Pour répondre à votre question, non, Trévis n'a pas encore été retrouvé. Nous faisons tout ce que nous pouvons dans ce sens. Vous voulez nous parlez de votre mère ? Chaque détail peut nous aider.
Clara : J'arrive pas à croire qu'elle est plus là. Je veux dire c'était quelqu'un de tellement gentil, tout le monde l'adorait et qu'elle meurt comme ça, dans le caniveaux, jetée comme un détritus c'est horrible.
Lisbon : On m'a dit qu'elle avait changée après la mort de vote père.
Clara : Elle, elle savait pus trop ce qu'elle faisait. C'est mon père qui était, celui qui faisait que notre monde tournait rond. Elle ce genre de chose elle savait pas faire.
Van Pelt : Vous pourriez nous donner un exemple ?
Clara : Quand j'étais à la fac, mon frère m'appelait pour me dire que il y avait plein de gens qui nous escroquait et maman investissait dans un mauvais plan puis dans un autre et moi j'ai essayé de la mettre en garde mais elle voulait rien entendre.
Jane pose sa main sur celle de Clara.
Jane : Je suis certain qu'elle pensait faire pour le mieux. C'est à ce moment là que votre frère est parti en vrille ?
Clara : Papa lui manquait beaucoup et puis, tout d'un coup, il était devenu l'homme de la maison. Je crois qu'il avait juste pas l'habitude. [Elle retire sa main.] Jeremy est venu s'installer à ce moment là. Lui il est terrifiant, il est très dangereux.
Lisbon : Dangereux comment ?
Clara : Il sait très ben ce qu'il veut et il a un caractère épouvantable. Je m'inquiétais pour maman.
Lisbon : Clara, à votre avis où est Trevis ?
Clara : Si je le savais, je serai près de lui. C'est mon frère après tout, c'est, c'est tout ce qui me reste.
Jane sort son téléphone et le tend à Clara.
Jane : Vous voulez entrer son numéro ici s'il-vous-plait ?
Clara : Il va surement pas vous rappeler.
Jane : Bon, faite le quand même.
Elle entre le numéro.
Clara : Tenez.
Jane : Merci.
Il se lève, s'éloigne et prend son téléphone.
Jane : Bonjour Trevis. Vous ne me connaissais pas je m'appelle Patrick Jane, je suis un ami. Je sais que ce n'est pas facile pour vous en ce moment, je voudrais vous offrir un peu de sérénité. Mais la sérénité prend quelle forme pour vous ? Elle est différente pour chacun de nous tous. Par exemple moi j'aime monté à cheval, mais un cheval vous rendrait-il heureux. Je n'en sais rien. Pourquoi un cheval ne vous rendrait-il pas heureux ? Tournez et tournez encore l'idée dans votre tête jusqu'à en être sur. Aller ensuite là où vous avez vécu des instants de bonheur. Appelez-moi de là, vous avez mon numéro.
Il raccroche. Rigsby qui a entendu Jane prend un air étonné.
Rigsby : J'ai rien compris.
Jane : Dis-moi vite quelle image t'es apparue.
Jane, Cho et Rigsby se rendent dans un parc d'attraction, devant un caroussel.
Rigsby : Moi tout ce que je sais c'est qu'on dit pas les médiums ça n'existe pas juste parce qu'on en a jamais vu.
Cho : T'as raison j'ai jamais vu de zèbres, ça veut pas dire que ça existe pas.
Rigsby : T'as jamais vu de zèbres ?
Cho : Non.
Rigsby : T'as jamais été au zoo ?
Cho : Je vois pas l'intérêt des zoo, tu paye pour regarder des animaux. Pourquoi ?
Trévis vient d'arriver.
Cho : Attention.
Rigsby : C'est lui.
Cho : Jane, plus jamais je doute de toi.
Jane : Parce que ça t'es arrivé ?
Trevis monte sur le caroussel, Rigsby, Cho et Jane le suive. Il s'assoit et remarque qu'il est encerclé. Il se lève et commence à s'enfuir.
Jane : Attendez Trevis, attendez.
CBI, salle d'interrogatoire.
Lisbon : Trevis, on sait pourquoi vous vous êtes enfui, on sait que vous vous êtes battu avec Jeremy. Pourquoi ne pas avoir appelé quelqu'un ? Pourquoi vous enfuir ?
Trevis : Parce que personne pouvait rien pour moi. Je voulais plus embêter personne.
Lisbon : Qui avez-vous embêter ? C'est votre famille.
Trevis : Vous comprenez vraiment rien. J'aimais tellement maman, je l'aimais plus que tout. Après la bagarre avec Jeremy je pouvais plus retourner là-bas. C'était injouable.
Clara et Jane regarde l'interrogatoire à travers la vitre teintée.
Clara : Quand est-ce que je pourrais le voir ?
Jane : Oh, bientôt.
Lisbon : Où êtes-vous aller alors ?
Trevis : Chez des potes entre autres.
Cho : Il va nous falloir des noms et des adresses.
Trevis : Après tout peut-être que si j'avais été à la maison, cette nuit-là, elle serait encore vivante, je veux dire, c'est possible.
Lisbon : La réalité Trevis, c'est qu'après que votre père soit mort votre mère a commencer à dilapider, elle a ensuite installée Jeremy chez vous et vous a rendu la vie impossible.
Cho : Même vivant loin d'elle vous saviez où la trouver cette nuit-là, vous saviez qu'elle rentrerais à pied.
Trevis : Vous croyez que j'ai fait ça ? [Il commence à pleurer] Quand mon père est mort, maman c'est tout ce qui me restait. Bien sûr que je voulais être là pour la soutenir. Et puis ce gros fumier de Jeremy qui vient squatter, il commence à me dire quoi faire, il me donne des ordres. C'était ma mère ! Je l'ai pas tuée.
Jane : Je crois ce qu'il dit. Venez.
Ils entrent dans la salle d'interrogatoire. Clara fait un câlin à son frère.
Clara : Ça va bien se passer. On va s'en sortir.
Bureau du CBI.
Van Pelt : Trevis a du chagrin.
Lisbon : Ou bien il nous ment, mais n'oublions pas que Jeremy Hale devait hérité de quelques millions également donc il a peut-être voulu accélérer le processus, financé une tournée de photo prolongée en Amérique du Sud et se faire oublié pendant un temps.
Rigsby : On a des nouvelles du notaire de Rosemary. Devine qui elle venait d'ajouter à son testament.
Jane : Ah, Kristina Frye !
Rigsby : L'encre était même pas encore sèche.
Van Pelt : Kristina nous a dit qu'elle savait à l'avance que Rosemary était en danger, pourquoi nous le dire si elle est coupable.
Jane : C'est diaboliquement adroit de sa part. Nous amener à l'écarter de la liste des suspect en faisant porter sciemment les soupçons sur elle.
Van Pelt : Ou peut-être, seulement peut-être, elle a un don précieux et rare et elle cherche à nous aider.
Jane : Un don précieux et rare … Dis-moi, qui sont ceux qui reçoivent ces dons ? Comment ce fait-il que personne n'ai jamais eu le don de donner le résultat du Tierce ? Comment ce fait-il que les mort racontent des âneries tellement ennuyeuses.
Lisbon : On est gentil, Van Pelt a le droit d'avoir son opinion.
Jane : Pas si elle est erronée, ça c'est comme croire aux cloches de pacques.
Rigsby : Qui a dit qui avait pas de cloche à pacques ?
Ils sourient, le téléphone sonne.
Van Pelt [Décroche] : Van Plet. Vous allez bien ? Oh là là, merci. C'est noté on arrive tout de suite. [Elle raccroche] C'était Kristina, elle dit qu'on a peut-être un début de contacte.
Jane : Hum …
Van Pelt : Quelque chose qui peut nous faire avancer.
Lisbon : Pourquoi n'aller-vous pas lui parler ?
Jane : J'y vais aussi.
Van Pelt : C'est indispensable ?
Lisbon : Il faut qu'on sache si elle nous mène en bateau.
Van Pelt : C'est pas le cas, je le sent.
Lisbon : Tenez-vous bien.
Chez Frye. Van Pelt Toc à la porte et ouvre.
Van Plet : Mlle Frye ?
On entend une voix, mais personne n'est là.
Frye : Je suis à vous tout de suite asseyez-vous s'il vous plait.
Jane : Mme Irma vous souhaite la bienvenue.
Jane renifle la pièce.
Jane : Hum, ça sent le macchabée.
Van Pelt : Jane ! Chut.
Jane : C'est top, on peut même faire ses courses de noël ici.
Van Pelt : T'as même pas la curiosité de savoir ce qu'elle dira ?
Jane : Non, mais son miroir j'aime bien. C'est bien vu de l'avoir accroché là.
Van Pelt : Pourquoi tu dis ça ?
Jane : C'est un miroir sans teint. Un truc de médium vieux comme le monde. Elle observe le langage corporel de ses clients avant qu'ils entrent.
Il fait signe au miroir.
Jane [Chuchotant] : Viens avec moi elle doit être en train de nous regarder.
Van Pelt [Chuchotant aussi] : Tu peux pas entrer là-dedans.
Jane : Je vais me gêner.
Van Pelt : Jane ! [Elle le suit, il touche le mur et s'aperçoit qu'il n'y a rien] Tu vois, c'est pas un miroir sans teint.
Jane : Curieux, peut-être pas dans ce cas précis mais en principe ça devrait en être un.
Frye arrive et les prend par surprise.
Frye : Asseyons-nous voulez-vous.
Jane : Allons-y.
Ils s'assoient.
Jane : Vous savez ce qui me déstabilise ?
Frye : Éclairée dont ma lanterne.
Jane : Votre discours évolué et très au point mais votre temple ressemble à un magasin de souvenir discount à Shangri-La.
Van Pelt ce sent gênée par ce que vient de dire Jane.
Frye : Certains accessoires parachève notre univers, vous le savez bien. Ces objets font parti de ce qu'attendent les clients. Dans le même registre que vos costumes brillants d'autres fois.
FLASHBACK : Jane est une émission de télé et parle au père mort d'une femme.
Jane : Il dit [La femme pleure]… qu'il regrette la peine qu'il vous à faite à vous et à votre mère. Je vois des larmes de joie. [La femme est heureuse].
Fin du FLASHBACK.
Jane : Vous vous êtes bien documenter sur moi.
Frye : Maintenant oui. John le Rouge a massacré votre famille, je sus sincèrement désolé pour vous. C'est ce qui vous a fait renoncer à votre vocation ?
Jane : Une vocation ? C'est comme ça que vous appelez ça ?
Frye : Oui. Vocation, don, ce que vous voulez, vous le possédiez sûrement. Pourquoi y avoir renoncé ?
Jane : À cause des costumes, ils me grattaient c'était horrible.
Frye [Elle rit] : Toujours vos pirouettes, pourquoi ça ?
Jane : Pas de lecture à froid avec moi.
Frye : Oh j'en serais incapable.
Jane : Vous mentez et on le sait tout les deux.
Van Pelt : Heu … on pourrait aborder notre sujet ?
Jane : Oui.
Frye : Oui.
Jane : Alors, est-ce que Rosemary est entrer en contact avec vous ?
Frye : Non, pas encore. Une âme a besoin d'un certain laps de temps pour accomplir son passage.
Jane : Oui, en plus l'autocar céleste à pris du retard.
Frye : Je vous ai proposé mon aide, or il est clair qu'elle ne vous intéresse pas.
Van Pelt : Attendez ! C'est moi l'agent ici, elle nous intéresse.
Frye : J'ai eu une vision de la voiture qui a servi a tuée Rosemary. De l'eau qui s'engouffre par les fenêtre, les roues sont sous l'eau et elle repose sur du ciment.
Van pelt : Du ciment … comme le fond d'une piscine ?
Frye : Heu … c'est plus grand.
Van Pelt : Un réservoir d'eau peut-être ? Comme * à la sortie de la ville.
Frye : Oui, un réservoir.
Plus tard, au réservoir d'eau. La voiture a été retrouvée dans celui-ci.
Homme [Guide ceux qui tire la voiture]: Encore un peu ! Ça va c'est bon !
Cho : Merci. Les impact sur l'avant peuvent correspondre à une collision véhicule contre piétons mais y a mieux. Le numéro de châssis est celui d'une voiture du nom de Rosemary.
Lisbon : C'est la sienne ?
Cho : Oui, deux contraventions de circulation prouvent que Trevis la conduisait souvent.
Van Pelt : Ça pourrait être Jeremy, il s'en servait aussi.
Lisbon : Trouver-moi lequel conduisait la voiture cette nuit-là. Caméra de surveillance, témoin au stations service, si il y a quelque chose je veux le savoir.
Marco : C'est vous qui allez arrêter Trevis Tenant ou c'est nous qui le faisons ?
Lisbon : Je suis navrée inspecteur mais ce qu'on a ce sont des déduction pour l'instant.
Marco : Oui, bah moi j'y vais au feeling. 90 % des fois si on le sent bien c'est qui a une raison.
Lisbon : Et pour les 10% qui reste ?
Marco : Heum
Il s'en va. Jane s'approche de Lisbon.
Jane : S'il faut arrêter quelqu'un c'est Kristina Frye. Elle savait que Rosemary était en danger, elle savait où était la voiture, l'arme du crime ce qui veut dire soit en effet elle a des pouvoirs supra naturels, soit qu'elle est mêlée au meurtre.
Lisbon [Elle rit] : Arrêtez, elle a seulement fait ce que vous faites si bien. D'un air assuré elle a fait une supposition éclairée. Où peut-on larguer une voiture ailleurs dans le coin ? Elle a de l'intuition.
Jane : Oui sûrement. C'est une possibilité.
Lisbon : Oui c'est ça que vous avez du mal à avaler, hein ? Non pas qu'elle soit une arnaqueuse mais qu'elle le fasse si bien, peut-être même mieux que vous, hein ?
Jane : Rien à voir, heu … bon d'accord. Pas mieux que moi bien entendu mais elle a un petit talent. Et ce sont les bons qui sont les plus dangereux.
Van Pelt : Si vous le permettez vous pourriez envisager le possibilité qu'elle soit effectivement et en toute honnêteté en contact avec un monde qui vous dépasse.
Jane : Comme celui du golf ou de la comédie musicale des années trente et quarante.
Van Pelt lève les yeux au ciel puis reprends son travail.
Cho : La voiture était vide, sauf ça qu'il y avait dans le coffre.
Lisbon : Du nylon épais enduit.
Jane : Comme celui qu'on utilise dans un laboratoire photo.
Cho : Ouais.
Chez les Tenant.
Clara : Jeremy est parti. On a eu une discussion, je lui est demandé de ne pas revenir et certain des bijoux de maman ont disparu.
Trevis : Vous croyez que c'est lui le coupable ?
Cho : La voiture de votre mère a été utilisé pour le tuée. Les serrures ont pas été forcées, ils avaient la clé.
Trevis : Du coup ça doit être moi. Attendez, je vous ait déjà dit où j'étais ce soir là, vous avez qu'à aller interroger mes amis !
Lisbon : C'est déjà fait, ils ont dit qu'il y avait plein de monde à la fête et que vous auriez pu en partir sans qu'on le remarque.
Trevis : C'est dingue ! C'est pas juste que …
Clara : Mais enfin mon frère a raison. Jeremy est parti comme ça, il est évident qu'il est pas net.
Jane : Lisbon.
Il lui fait signe de monter.
Lisbon : Restez là.
Ils montent.
Lisbon [Au téléphone] : Rigsby ? C'est moi. Lancer un avis de recherche sur Jeremy Hale, contrôlez les aéroports il a deux heures d'avance sur nous.
Jane : Il n'est pas aller si loin, il n'est pas dans un avion.
Elle raccroche.
Lisbon : Comment vous savez ça ?
Jane : Il a laisser trop de trucs derrière lui. Une pièce rempli de photos dont cinq de Rosemary, les autres dates d'il y a au moins un ans à part [Il cherche] celle-ci. Elle a été prise il y a quelques semaines, neuve, quoi que légèrement abimé, ambiance un peu intimiste. Ce trou là aurait pu être fait par un talon de femme, non ?
Lisbon : Et alors ?
Jane : Comme on est chez Rosemary on peu en conclure que c'est son talon.
Lisbon : D'accord, allez-y, continuez.
Jane : Pour quelle raison Rosemary planterait-elle son talon dans une photo de cette jolie jeune femme prise par son amont Jeremy coureur de jupons notoire, hum ?
Lisbon comprend ce qu'il veut dire et sourit. Jane emporte le tableau et ils redescendent.
Il montre le tableau à Trevis et Clara.
Jane : Vous savez qui c'est ?
Trevis : Oui c'est … Connis Adam. Maman jouait au bridges avec sa mère. C'est Connis.
Rigsby et Van Pelt se rendent chez Connis Adam.
Van Pelt : Bonjour.
Connis : C'est à quel sujet ?
Van Pelt : Joli collier. Police. Nous cherchons Jeremy Hale, il est là ?
Connis : Bébé ?
Jeremy arrive torse nu avec une bombe de chantilly à la main.
Rigsby : Bonjour Jeremy.
Jeremy : Salut.
Van Pelt : On vous emmène pour discuter, vous voulez peut-être vous habillé?
Rigsby : Ou remettre de la crème fouetté, c'est vous qui voyer.
Au CBI, salle d'interrogatoire.
Lisbon : Rosemary a été tuée par une personne qui conduisait l'une de ses voitures.
Jeremy : Oui et alors ?
Cho montre une photo de la voiture.
Cho : Une berline gris métallisé, vous l'avez déjà conduite ?
Jeremy : Non. Celle-là c'est Trevis qui la prenait. Pas mon genre de bagnol.
Lisbon : À ceci près que dans la voiture on a trouvé un gant qui provient du labo, on risque fort d'y trouvé votre ADN, non ?
Jeremy : Trevis aurait très bien pu le prendre.
Cho : Trevis a un alibi. Vous auriez pu prendre la voiture pour faire peser les soupçons sur lui.
Jeremy : Oui j'aurais pu c'est vrai mais ce n'est pas le cas.
Lisbon : Vous êtes parti vite de chez les Tenant presque comme si vous vouliez vous enfuir, pourquoi feriez vous cela ?
Jeremy : Les gamins et moi on s'est engueulé. Cette Clara est cinglée, j'ai cru qu'elle allait me frapper.
Cho : Ils croient que vous avez tué leur mère.
Jeremy : Alors c'est qu'ils n'ont rien compris. J'étais amoureux d'elle.
Lisbon : Mais oui, bien sûr. Et c'est pour ça que vous avez donner son collier à votre ravissante nouvelle fiancée.
Jeremy : Rosemary n'en a plus trop l'utilité. Jetez-moi la pierre, je suis pragmatique.
Lisbon : Intéressante formule. [Elle pose des photo de femme sur la table] Miami, New York, Chicago. Toutes ces veuves ont été les * de votre jeunes carrière.
Jeremy : Elles sont toutes encore en vie et restent de bonnes amies, c'est facile à vérifier auprès d'elle. Enfin … Phoebe risque d'avoir un souvenir mitigé mais … Les autres sont …
Lisbon : Vous connaissait Kristina Frye ?
Jeremy : Heu … Ce nom me dit quelque chose mais non, je ne crois pas la connaître.
Lisbon : C'est la médium de Rosemary. Moi je crois que vous avez rencontré Kristina, vous l'avez photographié.
Cho : Elle nous a dit que l'un de vos portrait est accroché dans son entrée.
Jeremy : Peut-être, je prends des tas de photo.
Lisbon : Deux bénéficiaires du même testament, tout deux des amis intimes de Rosemary et pourtant ces deux personnes ne se connaissent pas. Ça paraît improbable.
Jeremy : Je veux un avocat.
CBI, bureau.
Rigsby fait des recherche sur ordinateur.
Rigsby : Eh patron ! Venez voir ça. [Lisbon arrive, Van Pelt aussi] Des info sur Kristina Frye. Au cours des dix dernières années tous ces gens ont inclus Kristina dans leur testament. Les somme vont de dix à vingt milles dollars.
Lisbon : Peut-être que la voyante et Jeremy ont monté une affaire ensemble, escroquer des femmes vulnérables.
Rigsby : Peut-être bien que Jane avait raison.
Van Pelt : Ça prouve absolument rien.
Lisbon : Mais c'est une bonne entrée en matière pour discuter avec Frye.
Chez Frye.
Cho : Qu'est-ce que vous savez de Jeremy Hale ?
Frye : Il était l'amant de Rosemary. Il est probable qu'il se servait d'elle mais je crois qu'il était sincèrement amoureux. Un bon photographe, il a pris cette photo de moi.
Jane : Vous saviez qu'il était l'un des héritiers désigné par le testament ?
Frye : Si Rosemary avait pris cette décision, très bien, mais où voulez vous en venir ?
Cho : C'est dix dernières années, cinq personnes vous ont inclus dans leur testament.
Frye : Conter ma volonté express. J'ai aidé de centaines de clients malade à faire face à leur peur de mourir et à tous j'ai promis que j'essayerais de leur parler après leur départ mais je n'ai fait aucune demande à aucun d'entre eux à aucun moment.
Cho : Pourquoi Jeremy était nerveux quand on a parlé de vous ?
Frye : Probablement parce que nous avons eu quelques rapports sexuel. Tout à fait plaisant. Il est distrayant.
Jane rit.
Jane : Vous avez parlé à Rosemary ?
Frye : Oui je l'ai fait.
Jane : Ah quel chance ! Que vous a-t-elle dit ?
Frye : Elle semble avoir une excellente opinion de vous.
Jane [En Souriant] : Ah.
Frye : Elle dit que vous êtes un homme bien. Ah, un être égaré et profondément meurtri mais un homme bien.
Jane : Voilà qui est flatteur, elle ne vous a pas précisé qui l'a tuée par hasard ?
Frye : Non, elle n'en sait rien. Mais elle m'a demandé de continuer à tout faire pour vous aider.
Jane : Oh tiens à propos, je serais curieux d'entendre les enregistrement de vos entretiens avec elle.
Frye : Sans problème.
Jane : Vous pourriez faire apparaître Rosemary à la lecture du testament ?
Frye : C'est une âme en partance pas une pianiste d'hôtel, on ne la * pas à l'avance.
Jane : Ah oui c'est clair, le temps n'a plus le même sens quand on est mort pour l'éternité.
Frye : Plus d'emploi du temps.
Jane : On a plus à se dépécher.
Frye : Bien sûr.
Jane : Hum.
Elle part, Jane sourit.
Jane se rend chez les Tenant.
Jane : Un coiffage de pro.
Trevis : Vous jouez au Lacross ?
Jane : Non. Les bâtons qui bougent vit me font très peur.
Trevis : Vous avez trouvé celui qui l'a tuée ?
Jane : Pas encore.
Clara : Salut.
Jane : Bonjour.
Clara : Vous avez quelque chose ?
Jane : Je crois Kristina Frye responsable de la mort de votre mère. Il faut que vous lui demandiez de tenir une séance pour contacter votre mère à la lecture du testament.
Clara : Je vois pas pourquoi ? Comment le fait de contacter maman va permettre de coincé Kristina ?
Jane : Principe de base : elle ne va pas vraiment contacter votre mère. C'est de l'esbroufe. Je vais la démasquer.
Clara : Comment vous savez qu'elle ne va pas réussir ?
Jane : Elle ne réussira pas, elle ne peut pas.
Au CBI.
Rigsby et Van Pelt regardent tous les deux le micro-onde.
Van Pelt : J'aime pas trop.
Rigsby : Moi non plus. On a quoi comme alternatives ?
Van Pelt : C'est immoral.
Rigsby : J'irai pas jusque là. Ça te crame le cerveau il paraît si tu t'en sert trop souvent. Et puis ça te rend stérile aussi.
Van Plet : De quoi tu me parle là ?
Rigsby : Des micro-ondes, et toi de quoi tu me parlait ?
Van Pelt : De la séance de ce soir.
Rigsby : On regardait tout les deux le micro-onde, qu'est-ce qu'elle vient faire là la séance.
Jane sourit.
Van Pelt : C'est mal de prendre ces choses à la légère, de déranger les morts.
Jane : Ah en fait ce n'est pas ce qu'on va faire. On ne va pas déranger les morts.
Van Pelt : Ça c'est toi qui le dit, mais … comment tu le sais ? Tu te moque du surnaturel, tu crois absolument pas à l'au-delà, tu sais pas à quoi tu t'expose.
Jane : Mais je sais qu'une séance est une mise en scène qu'utilise les imposteurs comme Kristina pour manipuler les gens.
Rigsby : Bouh !
Van Pelt sursaute.
Rigsby : Oh [Lui et Jane rient]
Van Pelt : C'est ça marrez vous ! Allez-y ! En fait c'est vital pour toi que Kristina soit un imposteur parce que si elle ne l'est pas, si elle a réellement un don, tout ce dont tu te moque, tout ce que tu dénigre, tout ce que tu représente se retrouve sans dessus-dessous.
Jane : Heu … Oui, c'est juste. Hypothétique, mais juste.
Van Pelt : Et si ta famille te regardait de là-haut ce soir pendant la séance, qu'elle te parle mais que tu n'entende rien parce que tu refuse d'y croire.
Jane : Ce serait vraiment triste.
Van Pelt : Excuse-moi.
Jane : Non t'excuse pas.
Van Pelt part, suivit de Rigsby et Jane reste seul, le visage triste.
Tout le monde est chez Frye pour la séance.
Homme : C'est tout à fait contraire à la procédure.
Clara : C'est ce que voulais maman.
Homme : Et bien soit. Je vais vous demander de vous assoir. À la demande de Rosemary et de sa fille Clara, la lecture du testament sera précédé par un … comment appelle-t-on cela ?
Frye : Un rite de contacte, une séance pour certain.
Homme : D'une séance.
Frye : Bonsoir à tous, bienvenue. Ce soir avec votre aide je vais tacher d'entrer en contact avec Rosemary. Je vous demanderais de tenir la main de vos voisins de gauche et de droite, tous les gens présents. Bien, merci beaucoup. Merci. Voudriez-vous éteindre la lumière s'il-vous plait ? [Jane éteint.] Le * sera entre-ouvert et Rosemary viendra parmi-nous. Si tant est que nous acceptions d'y croire, s'y tant est que nous acceptions d'y croire. Je veux que l'ont ce concentre sur la bougie qui est au centre de la table. Regardez-là … et concentrez-vous sur Rosemary. Viens parmi-nous Rosemary ! Viens parmi-nous. Parle.
La flamme de la bougie s'agite. On entend une voix.
Rosemary : Kristina, Kristina.
Frye : C'est moi Rosemary. Je suis ici comme je l'avais promis. Tous tes amis et ta famille sont ici aussi Rosemary. Y a-t-il quelque chose que tu voudrais dire ? … Ou demander ? Rosemary ?
Rosemary : Clara, Clara.
Clara : Maman ?
Rosemary : Pourquoi Clara ? Pourquoi l'as-tu fait ?
Clara se sauve en haut. Jane part la rejoindre.
Jane : Je sais ce que vous faites et ça ne marchera pas.
Clara : Qu'est-ce que vos voulez dire ?
Jane : Tout ça n'est qu'une machination que vous avez concocter avec Kristina, hein ? C'est très bien fichu mais je n'y crois pas une seconde. Je n'y crois pas une seconde, une seconde, [Jane cache son portable derrière lui et est en train d'envoyer quelque chose.] je ne peux pas, je ne peux pas.
Clara : Non, non c'est, c'est, je …
Dehors, Rigsby et Cho sont dans une camionnette. Rigsby son téléphone à la main lit le message qu'il vient de recevoir.
Rigsby : Prochaine réplique.
Clara : Ça ne peut pas arriver.
Cho : J'envoie.
Rosemary : Pourquoi Clara ? Pourquoi ?
Clara [En pleure] : Qui fait ça ? Pardon maman, je suis tellement désolé !
Jane : C'était vous Clara ? C'était vous dans la voiture ? C'est pour ça qu'elle est venue ? C'est ce qui a provoqué tout ça ?
Clara : Oui, oui.
Au CBI, salle d'interrogatoire.
Clara : Je me suis mise en colère, je me suis mise en colère !
Lisbon : Pour quelle raison ?
Clara : Elle est venue me dire … qu'elle allait encore changer son testament. Pour déshériter Trevis. Elle a dit qu'elle faisait ça pour son bien, elle a jamais voulu m'écouter. On a échangée des mots super dur, alors je suis venue de Clear Lake par le train pour lui parler en personne. Pour qu'elle voit les choses de façon rationnel. Je savais qu'elle devait aller voir sa foutu médium. En plus, je volais surtout pas voir ce fumier de Jeremy. Alors je suis aller chez nous, prendre une voiture pour aller à sa rencontre.
FLASHBACK : Clara est dans la voiture tapant un numéro sur son téléphone.
Clara : Je l'ai vu. Après qu'elle sorte de chez Kristina. Et je l'ai appelé. Pour ne pas qu'elle panique de me voir débarqué en plein milieu de la nuit.
Rosemary marche sur le trottoir, son téléphone sonne. Elle regarde qui l'appelle et raccroche de suite puis continue sa route.
Clara : Elle a même pas répondu. À sa propre fille. Et … je me suis mise en colère !
Clara démarre la voiture et fonce sur ma mère.
Fin du FLASHBACK.
Lisbon : Merci de votre franchise Clara.
Clara : Comment vous avez su que c'était moi ?
Jane : Heu … enfin … l'idée ne m'est venu que plus tard, quand vous avez voulu faire porter le chapeau à Jeremy. Mais la première fois que vous êtes venu ici, vous avez semblez horrifiez que votre mère soit morte dans le caniveaux, pas dans la rue, pas sur le trottoir, dans le caniveaux.
FLASHBACK :
Clara : Elle est morte comme ça, dans le caniveaux, jeté comme un détritus. C'est horrible.
Fin du FLASHBACK.
Jane : Comment auriez-vous pu savoir qu'elle était morte dans le caniveaux ? Sauf si vous y étiez.
Clara : J'ai fait ça pour Trevis.
Lisbon : Et aussi pour vous.
Clara : Elle avait toujours dit qu'elle nous protégerait ! Elle avait promis à mon père qu'elle le ferait. Les parents ils sont là pour protéger leur enfants !
Lisbon : Oui c'est vrai.
Clara : Je pourrais voir mon frère maintenant ?
Jane : Bien sûr.
CBI, bureaux.
Trevis : Je sais que tu t'es mise à penser de travers, quand tu as fait ce que tu as fait.
Clara : Soit gentil avec tante Jo. Ne laisse pas traîner tes affaires partout et … n'oublie pas d'être respectueux surtout.
Trevis : T'inquiète. Je t'aime.
Il se font un câlin. Clara part avec les policiers.
Trevis sert la main à Cho.
Trevis : Merci de m'avoir permis de lui parler.
Cho : Pas de quoi.
Il partent. Kristina arrivent dans les bureaux tandis que Jane se couche sur son canapé.
Frye : C'est ici que vous dormez ?
Jane : Oui, parfois. Le bruit ça m'a toujours détendu. C'est comme l'océan. Je peux vous êtres utile ?
Frye : Je suis seulement venue prendre mes enregistrements.
Jane : Je vous en pris, servez-vous.
Frye : Merci. J'ai quelque chose à vous dire.
Jane : Allez-y je suis prêt.
Frye : En privé.
Jane : Ici c'est privé.
Frye : Encore plus privé.
Jane : Oh, bon.
Il se lève et ils se rendent tous deux dans une salle d'interrogatoire.
Jane : Or donc ?
Frye : Oui alors, promettez-moi de ne pas m'interrompre, écoutez-moi.
Jane : Ok, c'est promis.
Frye : J'ai parlé à votre femme …
Jane : Non on arrête tout de suite …
Frye : Oh ! Depuis que votre femme et que votre fille ont été tuées, une incertitude vous torture à propos de ce qui s'est passé cette nuit-là, n'est-ce pas ? Oui ?
Jane : Oui.
Frye : Votre femme voudrait que je vous dise que votre fille ne s'est pas réveillée. Elle n'a jamais su ce qui lui arrivait, elle n'a pas eu peur, pas une seule seconde.
Jane : Fin du message ? C'était tout ?
Frye : C'était tout.
Jane : Merci.
Frye : Au revoir M. Jane.
Le visage de Jane est rempli de tristesse, Frye part et laisse la porte ouverte. Il pleure. Van Pelt passe devant, voit Jane et referme la porte.