Villa des Sands :
Lisbon : Vous voulez nous faire un point de la situation inspecteur ?
Inspectrice : Je vois pas pourquoi on vous a mis sur l'affaire, on était capable de la gérer. La maison appartient à Jason Sands, gros bonnet qui finance toute sorte de politiciens. Il a disparu depuis la nuit dernière.
Lisbon : Voilà pourquoi on est là. C'est le genre de dossier que le procureur général aime bien suivre de près.
Inspectrice : L'épouse de M. Sands, Jennifer, est rentrée avec leur fille hier soir vers 21 heures, elle a constaté la disparition de son mari et il y avait ceci.
Ils rentrent dans un bureau qui a été mis en désordre.
Inspectrice : Ah, merci les enfants. Il n'y a pas encore eu de demande de rançon mais à mon avis elle ne va pas tarder. Si vous voulez qu'on place des écoutes il faut que je prévienne la technique.
Lisbon : Merci, on s'en occupe. Où sont la femme et la fille ?
Inspectrice : Chez des amis, Mme Sands a trouvé que se serait mieux pour la petite, on l'a laissé faire.
Rigsby : Il y a des traces d'effraction ?
Inspectrice : Non, on leur a ouvert la porte, ils ont dû se faire passer pour des courtiers ou des livreurs.
Jane observe la pièce.
Jane : Il est encore là.
Inspectrice [en riant]: Ça non. À moins qu'il soit devenu invisible, agent Jane.
Lisbon : Il est pas agent, il est consultant.
Jane : Pas de badge, pas d'arme, ils ne remboursent même pas le dentiste.
Inspectrice : Ah oui, c'est vous dont j'ai entendu parler, c'est vous le voyant. Et non Merlin avec nos tous petits moyens on a quand même bien regardé, il n'est pas là.
Jane : Eh ben si. Et les voyants ça n'existe pas. Il a été torturé dans ce fauteuil pour obtenir un code d'accès.
Inspectrice : Un code d'accès à quoi ?
Jane : Sans vouloir vous commander inspecteur, vous voudriez essayer de ramasser ce papier ?
Inspectrice : Si vous voulez.
Jane : Merci. C'est ça, celui-là.
Elle essaye de ramasser le papier sous la bibliothèque mais elle le déchire et l'autre partie reste coincée.
Inspectrice : La bibliothèque a dû bouger.
Lisbon : Après que ces papiers aient été éparpillé par terre ?
Rigsby : C'est une porte, ce serait un coffre ?
Lisbon : Ou une chambre forte.
Jane : Oui, l'intrus a dû être distrait par quelque chose, il a laissé Sands tout seul quelques instants. Sands a composé le code, avant qu'on l'en empêche il est rentré dans la chambre forte en fermant la porte derrière lui.
Lisbon : Laquelle va surement s'ouvrir si vous jouez avec les touches.
Jane [il rit] : Je compose les 10 combinaisons les plus couramment utilisées.
Rigsby : Mais si c'est une chambre forte, il doit y avoir une alarme silencieuse reliée à une télé-surveillance.
Jane : Sauf si on est parano et cachotier de nature, auquel cas on a une chambre forte qu'on est seul à connaître.
Inspectrice : Sans un serrurier on peut rien faire.
Jane : Une petite seconde. [Il chante] ''Vogue et vire mon navire sous les vents mugissants. Vogue et vire mon navire, vogue et va au combat. Mais le roi nous ordonne de revenir à Boston.''
Il tape une combinaison, la porte s'ouvre.
Jane : ''Vogue et vire mon navire jusqu'au bout … n'importe où''.
Ils découvrent le corps de M. Sands.
Au cimetière :
L'équipe se rend à l'enterrement de M. Sands.
Rigsby : Je vois personne ici qui pourrait tuer un mec en le torturant avec des pinces et un cigare allumé.
Jane : T'as qu'à les imaginer à poil et mort de faim.
Van Pelt : Beurk !
Cho : Si on veut être puriste il est pas mort sous la torture mais en se vidant de son sang coincé dans son terrier.
Rigsby : C'est un peu de sa faute finalement, hein ?
Cho : Si on veut oui.
Jane : C'est quoi l'alibi de la veuve ?
Lisbon : La nuit du meurtre elle a emmené sa fille à un concert, Pierre et le loup.
Cho : Elle a encore les billets ?
Rigsby : Ouais.
Jane : C'est qui le pingouin qui tourne autour d'elle ?
Cho : Michael Claymore Bennett, c'est l'avocat de Sands.
Lisbon : Il ne vous plait pas ?
Jane : La veuve a peur de lui, ou alors …
Lisbon : Ou alors ?
Jane : Ou alors il la rassure à propos d'autre chose qui lui fait peur.
Cho : Ton pronostic ?
Jane : J'en sais rien, c'est peut-être les deux.
Lisbon : On va pas lui demander ici. [À Van Pelt] Nous on va voir ce qu'il y a dans l'ordinateur de Sands. Vous, restez là tant que la cérémonie n'est pas finie.
Rigsby [avec un air déçu] : Oui patron.
Lisbon : On sait jamais quelqu'un peut passer aux aveux.
Elles partent. Rigsby admirent Van Pelt marcher.
Rigsby : Hum, Vant Pelt tu mets mon petit cœur en vrac.
Jane : Je peux te poser une question perso ?
Rigsby : Non.
Jane : Tu lui a dit l'effet qu'elle te faisait ?
Rigsby : C'est une collègue, c'est contre le règlement, l'effet s'arrête là.
Jane : Totalement faux.
Rigsby : J'ai envoyé les vibrations qu'il fallait, j'ai pas eu de retour, je lâche l'affaire.
Jane : C'est ça que tu lui a envoyé ? Des vibrations ?
Cho : Ça consiste à contempler l'arrière de sa nuque pendant des heures, les femmes adorent.
Rigsby : Oh, la ferme Cho !
Jane : Faut aller la chercher mon grand, faut la séduire.
Rigsby : Oui, bah c'est pas ce que je fais de mieux.
Jane : Séduire c'est facile. Une fois qu'on a assimilé le principe de base, ça se fait tout seul.
Rigsby : Tiens c'est curieux, moi je vois pas de meutes de gonzesses qui te courent après.
Jane : Pourquoi je voudrais qu'une meute de gonzesse me courent après ?
Rigsby : Ok, vas-y roule. C'est quoi le principe de base ?
Jane : Ça va te coûter 1 dollar.
Rigsby : Pour quoi faire ?
Jane : Pour que tu te concentres.
Il lui donne le dollar.
Jane : Amour et affection.
Rigsby : Quoi ?
Jane : L'amour et l'affection.
Rigsby : Tu me rends mon dollar tout de suite.
Jane : Quand tu veux séduire une femme qu'est-ce que tu lui propose ? De l'amour et de l'affection. Qui refuse qu'on lui donne de l'amour et de l'affection ? Voilà, c'est tout.
Rigsby : Je rigole pas, rends moi mon dollar.
Jane : Démonstration : Je te paries 100 dollars en plus de celui-là que j'arrive à séduire celle que tu choisis.
Rigsby (avec un air moqueur) : Je te suis. La veuve.
Jane y va.
Rigsby : Pas maintenant attends ! Jane ! Jane !
Cho : Bravo.
Jane s'approche de la veuve et caresse affectueusement les cheveux de Julie, la fille de la veuve.
Femme [ à Julie, la fille de la veuve] :Tu voudrais ton goûter ? Tu auras faim tout à l'heure.
Jane : Bonjour mademoiselle. Mme Sands ? Patrick Jane [il lui prend la main], CBI. Toute les condoléances. Vu de près vous êtes étonnamment belle.
Mme Sands : Monsieur, cette remarque est tout à fait déplacée, je suis ...
Jane : Écoutez moi Jennifer, je ne sais de quelle nature est l'emprise que cet homme exerce sur vous …
Bennett : Je vous demande pardon ?
Jane : Partez monsieur ! Tout de suite !
Il part.
Jane : Et je ne sais pas non plus quel genre d'ennuis vous avez mais je sais par contre que je peux vous aider. Appelez-moi, je viendrais.
Homme [Accompagné de Bennett] : Monsieur je vous demande de partir.
Cho et Rigsby arrivent en courant.
Cho : Oh, oh, oh, eh ,eh!
Rigsby : Ça va, ça va, ça va.
Cho : Désolé. Excusez-nous. Allez viens. Allez viens !
La veuve a l'air troublée. Ils s'éloignent.
Rigsby : J'ai l'impression que tu me dois 100 dollars.
Jane : Ce n'est que le début Rigsby. Ce n'est que le début.
Bennett [à la veuve]: Je suis sincèrement désolé pour ce qui vient de se passer.
La veuve retire sa main et semble repousser Bennet
Au CBI.
Minelli : Je suis vraiment très déçu, je suis abominablement déçu et je suis gêné. Comment avez-vous pu me faire ça ? J'ai dit au maire de San Fransisco que je mettais mes meilleurs agents sur l'affaire. [Il va pour se servir du café] Ah, oh non d'un petit bonhomme qui retirent ces putains d'étiquettes ! Non mais je veux dire c'est quoi ça ? Et là c'est du vrai ou c'est du déca ? Mais comment je suis censé savoir lequel est lequel ?
Jane : Vous les mélangez moitié moitié et vous en buvez le double.
Lisbon rit.
Minelli : Faut naître abruti pour boire du déca de toute façon, quel intérêt. Bon qu'est-ce qui vous a pris ? Laisser ce mec tout seul dans une assemblée pareille ?!
Lisbon : Je n'ai aucune excuse, j'ai commis l'erreur de le considérer comme un adulte responsable.
Jane : J'ai un objectif quand même.
Minelli : Lequel ?
Jane : Il faut d'abord que j'apprivoise la veuve et …
Minelli : Mis à part le fait que son avocat a saisi officiellement le procureur général, vous êtes content de vous ?
Jane : Ça n'a pas l'air d'être un coup facile.
Minelli : Jane vous finalisez les dossiers et vous assurez comme un malade alors je vous tolère et je vous protège parfois, je vous laisse pourrir la vie de Lisbon de surcroit mais, mais y a une limite à ne pas franchir et quand vous la franchirez je me protégerais, je protégerais cette unité et je vous jetterais dans la fosse aux lions.
Jane : Ok.
Minelli : Autant qu'on soit d'accord.
Le téléphone de Minelli sonne, Lisbon s'apprête à partir.
Minelli [à Lisbon] : Eh ! [Il décroche] Oui ? Oui. [Il raccroche] C'est le bureau du procureur, Mme Sands veut bien retirer sa plainte si Jane va lui présenter ses excuses.
Jane : Cool, j'appelle tout de suite.
Minelli : Elle veut les entendre de vive voix. Elle vous attend chez elle.
Jane : Ah. [Il rit]
Chez la veuve:
Jane attends à l'entrée. Julie, la fille de Jennifer, rit et se cache.
Julie : Tu veux venir voir mes trolls ?
Jane : Ça me ferait très plaisir.
Ils montent dans sa chambre.
Julie : Celui-là c'est un garçon, lui il s'appelle Woody Sands.
Elle lui fait signe de rentrer.
Julie : Oui, viens.
Jane : Wahou, très jolie chambre.
Julie: Merci c'est mon papa qui me l'a faite. Ça c'est une fille, elle s'appelle Wanda Sands. Ça aussi c'est une fille, son nom à elle c'est …
Jane : Attends, attends. Je parie que je le sais …. Waren de la Lune.
Julie: Non. [elle rit].
Jane : Sally Poste ?
Julie [en riant encore] : Non.
Jane : Wendy Sands ?
Julie : Oui.
Jennifer est arrivée, Jane lui fait signe.
Jane [à la petite fille] : Salut.
Julie : Salut.
Ils vont sur la terrasse. Elle lui offre du thé.
Jane : Merci.
Jennifer : Vous êtes marié monsieur Jane ?
Jane : Je l'étais, elle est morte.
Jennifer : Oh, excusez-moi. C'est arrivé comment ?
Jane : Peu importe.
Jennifer : Vous avez des manières très étrange monsieur.
Jane : Vous trouvez ?
Jennifer : Après ce que vous avez fait à la cérémonie je devrais simplement vous faire limoger. Vous êtes toujours aussi direct ?
Jane : Dites-moi le fond de votre pensée, pourquoi vous m'avez fait venir ?
Jennifer : Vous le savez, je veux que vous présentiez vos excuses.
Jane : Mais non.
Jennifer : Vous m'avez dit de vous appeler si j'avais besoin d'aide un jour.
Jane : Oui. Me voilà.
Jennifer : Vous aviez raison. Bennett m'a perturbé à la cérémonie, il m'a révélé des choses sur Jason.
Jane : De quel genre ?
Jennifer : Son fond d'investissement c'est une entourloupe, il a tout perdu il y a longtemps. Il n'y a plus rien sur nos comptes en banque. Julie et moi il ne nous reste plus qu'un monceau de dettes, pas un sou. Il va falloir qu'on vende la maison et, et tout ce que l'on a.
Jane : J'en suis navré.
Jennifer : Le fisc, les affaires boursières et je ne sais qui d'autres encore le poursuivaient pour fraude.
Jane : Il ne vous avait rien dit ?
Jennifer : Non rien. Rien du tout. Je découvre que notre couple était un mensonge. Tout ce que nous partagions était un mensonge.
Jane : Peut-être qu'il avait honte de ses échecs.
Jennifer : Non. Avoir honte, Jason ? Non. J'ai toujours su qu'il avait un côté dissimulateur et méchant mais à ce point-là …
Jane :Tous les couples ont des secrets.
Jennifer : Il y a des pièces chez moi dont j'ignorais l'existence !
Jane : Madame, vous m'avez demandé de vous aider.
Jennifer : Oui.
Jane : Comment puis-je le faire ?
Jennifer : Connaissant Jason, il reste sûrement de l'argent. Il doit avoir caché une réserve de secours quelque part, cela vous paraît possible ?
Jane : Celui qui l'a tué le pensait certainement.
On frappe à la porte.
Homme : Représentant du shérif.
Jennifer : Qu'est-ce qu'il y a ? Qui êtes vous ?
Homme : Saisie immobilière, on nous laisse bosser. Commencez à l'étage les gars.
Jane s'avance vers le représentant et prend ses papiers afin de les examiner de plus près.
Jane : CBI, ministère de la justice. Une seconde. Oui c'est un ordre écrit mais où sont vos certificats de vaccination contre les toxines létales ?
Homme : J'ai pas compris ?
Jane : Ils ne vous ont rien dit alors ? Vous avez eu vos vaccins ?µ
Homme : Vaccins, c'est quoi, de quoi vous parlez ?
Jane : Vaccins ! Il y a eu un meurtre ici.
Homme : Je sais.
Jane[à la veuve] : Excusez-moi madame. [Aux hommes] Il se peut qu'il y ait empoisonnement. Anthrax.
Homme : C'est bon allez on y va les enfants.
Jane : Faites-vous vacciner ! A plus.
Homme : Vacciné !
Ils partent.
Au CBI.
Lisbon : Sands était manifestement sur la paille. Avant il était blindé puis il a fait de mauvaises opérations dans la téléphonie. Ces 5 dernières années son volume d'affaires étaient pratiquement équivalent au néant. Plus de client, plus de revenus et puis des inculpations, des injonctions, la totale, le cauchemar.
Cho : Ce qui est étrange c'est que jusque il y a 15 jours il avait 10 millions de dollars sur ses comptes perso en cash ou en actions. Tous les dépôts ont été faits dans l'année qui vient de s'écouler.
Rigsby : Son buisness est plié depuis des années, où est-ce qu'il est allé pêcher 10 millions ?
Van Pelt : Et ils sont passés où maintenant ?
Cho : C'est ce que les assassins voulaient savoir. Dis-donc, t'es sûr que la veuve sait pas où est l'argent ?
Jane : Elle sait pas, je la croit vraiment fauchée et sincèrement terrorisée.
Lisbon : Vous auriez pas un petit faible pour elle ?
Jane : Non. Bon un petit, allez. Faut qu'on cuisine l'avocat, comment y s'appelle déjà ?
Lisbon : Bennett ? La cuisine c'est nous qui allons la préparer. Vous, restez sagement dans votre coin. Vous avez dit un petit faible ?
Jane : C'est une belle veuve épleurée. On a forcément un petit faible. Pas de soucis, ça n'affectera pas mon boulot. Je suis un représentant de la loi, professionnel, allez. [Il siffle].
Cho et Van Pelt se regardent et rigolent.
Dans un parc:
Lisbon va parler à Bennett.
Lisbon : Toutes mes excuses pour la façon dont l'agent Jane s'est conduit, c'est inqualifiable. Minelli, notre chef de section, l'a sévèrement réprimandé.
Bennett : C'est du passé, ne vous en faites pas. Je suis absolument attéré par cette histoire, je peux vous être utile ?
Lisbon : Je vais tacher de faire court. Vous étiez l'avocat de Sands, vous saviez forcément qu'il était couvert de dettes.
Bennett : Je savais qu'il avait des difficultés mais je n'avais aucune idée de l'étendue des dégâts. Je n'interviens pas dans ses affaires. Je suis son avocat personnel autrement dit je ne m'occupe que de l'aspect personnel de ses finances qui jusque à présent était en excellente santé.
Lisbon : Il y a 15 jours il a soldé son compte épargne-retraite en retirant 10 millions en cash, c'est à peu près tout ce qui avait.
Bennett : Et c'était son droit, je n'ai appris la chose qu'après par ses comptables. C'est un retrait énorme mais j'ai pensé qu'il en avait bien plus en réserve.
Lisbon : Vous lui avez demandé ce qu'il comptait en faire ?
Bennett : Évidemment, il m'a répondu que c'était pour faire une surprise à sa femme.
Lisbon : C'est vrai que s'en était une.
Bennett [Il rit] : Je l'ai cru.
Lisbon : Maintenant vous croyez quoi ?
Bennett : Qu'il pensait faire de la prison, qu'il a mis la main sur tout le liquide disponible pour disparaître.
Lisbon : Maître, je vous remercie de votre aide. [Ils se serrent la main] On reste en contact.
Bennett : Vous n'avez qu'à me dire en quoi je peux me rendre utile.
Au CBI.
Van Pelt : Vous voilà. On a découvert d'où venait cet argent. Sands a une boîte de fournitures de bureaux qui vend du papier de photocopieur à une société qui s'appelle Happy Landings. Il leur a vendu pour 55 200 000 dollars ces 2 dernières années.
Lisbon : Qui est le propriétaire de Happy Landings ?
Van Pelt : C'est une société coquille dissimulée dans un trust suisse lui-même couvert par une société écran, ça va pas être facile à détricoter. Mais la société de Sands c'est la seule de ses affaires à être placée sous un trust spécifique.
Lisbon : À Sausalito ?
Van Pelt : Curieux hein ?
Lisbon : Bien joué.
Van Pelt : On va voir ça de plus près ?
Lisbon : Nous oui, vous vous continuez vos exploration. À qui est Happy Landing entertainmment?
Sausalito, dans un port.
Cho : Eh ben, on dirait pas qu'on fabrique du papier ici.
Jane : Ah non.
Lisbon : On y est. On monte à bord ?
Jane : Pourquoi pas.
Cho : Si Sands a menti à propos de ça, qu'est-ce qu'il a caché d'autre ?
Ils rentrent dans le bateau.
Lisbon : Y a eu un raz-de-marée.
Ils sortent leurs armes.
Lisbon : Cho [elle lui fait signe de monter].
Jane [en chuchotant] : Moi je vais attendre sur le ponton.
Lisbon : Chut !
Il se retourne et là une femme pointe son arme sur lui.
Femme : Vous êtes qui vous ?
Jane : Patrick Jane, CBI. Ne tirez pas.
Femme : C'est quoi ça le CBI ?
Lisbon : Police ! Posez votre arme !
Femme : Montrez moi votre insigne !
Cho : Posez votre arme !
Lisbon lui montre son insigne.
Femme : Ok, la police, alors c'est bon je fait pas d'histoire, pas de problème.
Jane : Vous pensiez qu'on était qui ?
Femme : Personne !
Lisbon : Qui êtes vous et qu'est-ce que vous cherchiez ?
Femme : C'est mon bateau, je fais ce que je veux !
Lisbon : Ah il est à vous, très joli et très bien rangé en plus. Ce bateau est à Jason Sands.
Femme : Exact, et Jason Sands est mon fiancé.
CBI, salle d'interrogatoires.
Van Pelt : Adrianna, là on peut vous inculper de cambriolage, vandalisme et agression avec arme pouvant causer la mort. 10 à 15 ans de prison. Vous ne préférez pas nous expliquer votre situation ?
Adrianna : Avec vous je négocie un café, je parle pas de situation.
Van Pelt : Attention ! On a de quoi vous …
Lisbon [en retenant Van Pelt]: Chut, chut. Allez-y.
Van Pelt sort. Jane qui était au fond de la pièce s'asseoit à la place de Van Pelt.
Adrianna : Le joli monsieur. Il est gay, hein ?
Il rit.
Lisbon : Nous enquêtons sur un meurtre. Vous n'avez aucun alibi concernant la période dont il est question, nous vous considérons comme suspect. Vous devriez prendre les choses avec plus de sérieux.
Adrianna : Alors, quand j'étais haute comme ça [elle montre avec sa main], on m'a mise dans un camp de détention pendant 2 ans. Vous comprenez ça ?
Lisbon : Je vois très bien.
Adrianna : Non ! Vous ne voyez rien. Là c'était une chose sérieuse, ici c'est rien.
Lisbon : Qu'est-ce que vous faites comme métier ?
Adrianna : Danseuse, mannequin, actrice.
Lisbon : C'est une belle vie.
Adrianna : Qu'est-ce qui est beau ?
Jane : Depuis combien de temps Jason Sands était votre amant ?
Adrianna : 2 ans, on étaient plus que des amants. On allait bientôt se marier.
Jane : Il était déjà marié.
Adrianna : Non, il était en train de divorcer.
Lisbon : Elle n'est pas au courant, elle ?
Adrianna : Bien sûr que si. Pourquoi, elle vous a dit quoi ? C'est humiliant pour elle. Il ne veut plus de cette femme, elle est humiliée.
Jane : Vous cherchiez quoi ?
Adrianna : On était amoureux.
Lisbon : Vous étiez amoureux, on le sait. Qu'est-ce que vous étiez venue chercher sur le bateau ?
Adrianna : Jason avait acheté pour 10 million de dollar de diamant. C'était pour quand on se sauverait, c'est ça que je cherchais.
Jane : Il les a depuis quand ?
Adrianna : Heu, depuis un mois. Il me les a montré un jour, ils sont magnifiques ! [Elle rit] Il les a caché quelque part, je sais pas où.
Lisbon : Vous alliez vous sauver ?
Adrianna : Jason savait qu'il était arrivé au bout de sa route. On allait le mettre en prison ou il allait se faire tuer alors on s'est organisé. On voulait se sauver sur le bateau à voile.
Lisbon : Tous les deux sur le bateau à voile ?
Adrianna : Oh, mais c'était un bon marin, et il m'avait appris. Et s'il s'était pas fait tuer par ces sales bâtards et bien peut-être que moi et lui avec Julie ont seraient à Tahiti et ont seraient riches au lieu d'être ici avec vous.
Jane : Vous alliez emmenez Julie ?
Lisbon : Attendez, les sales bâtards c'est qui ? Vous savez qui l'a tué ?
Adrianna : Bien sûr que je le sais.
Jane : Dites-le nous.
Adrianna : Si je vous le dit je m'en vais tout de suite. Vous laissez tomber les bêtises de cambriolage et tout. Je viens pas témoigner, je dis rien. Je vous donne les noms c'est tout.
Lisbon : Vendu.
Adrianna : Ces raclures de cochons pourris ils ont des boîtes de nuit. Jason leur blanchit l'argent qu'ils gagnent avec les putains et la dope. C'est ce blé là qu'il a utilisé pour payer les diamants.
Lisbon : Ils ont une société qui s'appelle Happy Landings entertainment basée à Oakland ?
Adrianna : Ça je sais pas, ils habitent à Oakland.
Lisbon : Et ils ont des noms ces gens-là ?
Adrianna : Dieter Webb et Carter Lewis, raclures pourries.
Jane : Raclures pourries.
Fin de l'interrogatoire.
Retour dans le bureau des agents :
Cho : Dieter et Carter débutent comme DJ dans les facs, "imprésario de la vie nocturne" ils appellent ça. Ils ont des boîtes, des restos, des boutiques, des hôtels d'un bout à l'autre de la côte Ouest. La drogue et la prostitution étaient des à côtés qui sont devenus le noyau de leurs buisness.
Lisbon : Tu les a repéré ?
Cho : Ils naviguent hors de porté des radars, officiellement ils ne sont propriétaires de rien et n'habitent nul part. Leur seule adresse c'est une boîte postale. On est en contact avec les polices de San- Francisco et Oakland.
Rigsby : Vous l'avez laissé s'en aller.
Lisbon : Elle nous a donnée Dieter et Carter. Je peux la boucler parce qu'elle a menacé Jane de son arme mais bon …
Rigsby : Moi je dis rien patron, mais si y a une femme capable de cuisiner un mec à coup de cigare allumé, je dis que c'est elle.
Jane : Mademoiselle Jonovich, une minute.
Lison : Jane, dites-lui de pas ne quitter la ville.
Il sort.
Jane : Vous avez dit que Jason et vous alliez partir en emmenant Julie.
Adrianna : Oui.
Jane : Un peu encombrant, non ?
Adrianna : Non, moi j'aime Julie, moi et elle on est très amies.
Jane : Vous alliez l'emmener loin de sa mère ?
Adrianna : Oui.
Jane : Wahou, ça me paraît un peu dur de faire ça non ?
Adrianna : Non pas toujours. C'est quelqu'un qui a le cœur froid Jennifer. Julie, elle y tient pas vraiment, elle fait semblant. Mais c'est pas sincère. Je voudrais un renseignement, vous croyez que c'est Jennifer qui a mes diamants ?
Jane : Je n'en sais rien. C'est possible.
Adrianna : C'est possible. Vous l'avez interrogée ?
Il s'apprête à partir.
Jane : Ne quittez pas la ville !
Adrianna : [Il est déjà parti] C'est comme tu veux.
Il retourne avec l'équipe.
Rigsby : Alors, amour et affection, hein ?
Jane : Y a que ça de vrai.
Rigsby : Bah, eh, où est-ce que tu vas ?
Jane : Je vais parler à la veuve.
Lisbon : Ah ouais.
Jane : Je veux savoir si elle connait l'existence de la maîtresse.
Chez Jennifer.
Jennifer : Vous avez des enfants Patrick ?
Jane : Non.
Jennifer : C'est le plus merveilleux des cadeaux.
Jane : Oui, c'est vrai. Oh, il y a un petit détail idiot qui m'échappe. Dans Pierre et le Loup, le canard c'est une flûte ou un basson ? J'arrive pas à me souvenir.
Jennifer : Oh, heu, un basson je crois.
Jane : Vous inquiétez pas c'est anecdotique. Voilà je suis venu avec de bonnes et de mauvaises nouvelles.
Au CBI.
Cho : La grand-mère de Dieter Webb a 93 ans et vit dans une maison de retraite médicalisée à Toxon et cela depuis 10 ans. Et elle a …
Lisbon : Laissez moi deviner : elle a un leasing sur une voiture de luxe et vient d'acheter une belle maison à Oakland.
Cho : Pas mal.
Lisbon : Mets Rigsby et Van Pelt sur le coup.
Chez Jennifer.
Jennifer : 10 millions de dollars.
Jane : Oui, exactement comme vous le pensiez : une réserve très confortable.
Jennifer : Oh, mais c'est merveilleux, il faut qu'on la retrouve.
Jane : Ce ne serait pas une mauvaise idée.
Jennifer : On commence par où ?
Jane : Ça j'en sais rien.
Jennifer : Vous avez trouvé la chambre forte en quelques minutes, vous êtes surement très doué pour ce genre d'exercices, retrouver des choses.
Jane : Je peux essayer. Mais Jennifer, c'était la bonne nouvelle.
Jennifer : Allez-y. Dites-moi la mauvaise.
Jane : Nous avons vu une femme qui pourrait être la maîtresse de votre mari.
Jennifer : J'en étais sûre. J'en étais sûre, j'en étais sûre.
Jane : Je suis navré. Vous ne le saviez pas ?
Jennifer : Non. Elle a quelle âge, à quoi elle ressemble ?
Jane : 25 ans, Europe de l'est, coriace.
Jennifer : Elle est jolie ?
Jane : Pas trop mal.
Jennifer : C'est elle qui a l'argent ?
Jane : Tout à fait possible.
Jennifer : C'est fou ce que c'est compliqué. Patrick, prenez-moi dans vos bras. J'ai envie que quelqu'un me tienne s'il-vous-plait.
Jane : J'aimerais pouvoir le faire, pardonnez-moi.
Elle s'en va.
Oakland,
Rigsby et Van Pelt font le guet dans la voiture devant la maison des propriétaires de la boîte de nuit.
Rigsby : Où est l'équipe, ça fait 20 minutes qu'elle devrait être là.
Van Pelt : Tout va bien, ce genre de truands ça dort à poings fermés à cette heure-ci.
Rigsby : Ou alors ils se sont pas couchés de la nuit. Ils sont peut-être en train de prendre un petit déj'.
Van Pelt : On est capable de s'en occuper.
Rigsby : Elle s'est réincarnée en Steve McQueen. [Elle rit]
Les propriétaires sortent de la maison.
Rigsby : Ça baigne.
Van Pelt : On les intercepte.
Ils démarrent. Rigsby les arrêtent.
Rigsby : Police, sortez de la voiture !
Van Pelt : Les mains en l'air !
Rigsby : Sortez de la voiture !
Van Pelt : Sortez !
Carter : Eh, ça va, ça va !
Rigsby : On reste tranquille ! Avancez ! Gentiment, debout contre la voiture. Contre la voiture !
Rigsby est distrait par une femme avec ses enfants et Dieter s'enfuit.
Rigsby : Bougez pas !
Van Pelt [à Carter] : Les mains derrière la tête !
Rigsby court après Dieter. Il essaye de passer à travers une grille mais n'y parvient pas. Rigsby l'attrape.
Rigsby : Les mains ! J'ai dit les mains ! On y va !
Une petite fille salue Van Pelt à travers a fenêtre.
Van Pelt : [en lui faisant signe] Coucou. [À Carter] C'est parti, on y va !
Au CBI, salle d'interrogatoire
Jane, Lisbon et Minelli regardent à travers la vitre teintée.
Cho : Vous ne voulez faire aucun effort Dieter ?
Dieter : C'est surtout que j'ai rien à dire, voyez mon avocat.
Cho : Que savez vous sur Jason Sands ?
Dieter : Je sais qu'il est mort.
Cho : Combien il vous à pris ?
Dieter : Combien de quoi ?
Cho : D'après nous il vous a volé 10 millions de dollars, c'est plus ou moins ça ?
Dieter : Mon associé et moi, on organise des fêtes, je me fait de la tune mais pas autant que ça. 10 millions de dollars! Jason ne m'a jamais rien pris.
Cho : Vous et Carter avez pénétré chez lui, vous l'avez torturé à mort parce qu'il vous avait volé.
Dieter : Non, attendez. Je connais des mecs qui savent faire ça, vous voyez ce que je veux dire ? Si c'était nous qui l'avions torturé, là nous on aurait le blé et lui y serait vivant. Je l'aurais pas tué.
Cho : Quel blé ?
Dieter : Oohh [Il rit], là vous m'avez coincé ! Le blé qu'il nous aurait piqué dans vos rêves. Quelqu'un est arrivé avant nous.
Cho : Un mec dans mes rêves.
Dieter : Vous voulez savoir ce que je crois ? C'est pas que je cafte, je donne juste mon opinion. Écrivez ça : Adrianna Jonovich. C'est une danseuse arménienne déjantée que Jason tringlais.
Cho : Pourquoi ?
Dieter : C'est une salope mercenaire. Elle a pourri la vie de Jason et l'a obligé à aimer ça. Elle a bossé pour nous, je sais de quoi je parle. Allez fouiller de ce côté là.
Derrière la vitre teintée.
Lisbon : L'autre, Lewis, il a dit exactement pareil.
Ils sortent.
Lisbon : Il y a des drogues partout chez lui, on a de quoi le garder autant qu'on veut.
Minelli : Et Jonovich ?
Lisbon : Je crois qu'elle a rien à voir là-dedans mais on peut la convoquer par mesure de sécurité.
Le téléphone de Jane sonne.
Minelli : Faut pas baisser les bras, ils nous faut des résultats.
Jane : [à Lisbon] Mme Sands. [Il décroche].
Jennifer : Patrick ?! Elle n'est plus là ! Elle n'est plus là ! Ils l'ont prise ! Mon bébé n'est plus là !
Jane : Calmez-vous. Calmez-vous, on arrive.
Chez les Sands :
Sur le lit de Julie on aperçoit un mot avec écrit dessus : ''Vous savez ce que l'on veut. Appelez la police et elle meurt. Attendez notre appel.''
Van Pelt : Alors tu crois que ce sont les truands d'Oakland qui ont fait ça ?
Rigsby : C'est pas parce qu'ils sont en garde à vue qu'ils l'ont pas organisé.
Jennifer : Vous dites que les gens auxquels mon mari a volé de l'argent sont en prison ?
Lisbon : Oui.
Jennifer : Si ce n'est pas eux qui l'ont prise, qui est-ce ?
Lisbon : Je vous garantis que nous faisons tout ce que nous pouvons pour retrouver Julie. Ils disent sur leur mot que vous avez ce qu'ils veulent.
Jennifer : Ça ne peux être que l'argent, il faut qu'on retrouve l'argent. Il faut que je leur donne ce qu'ils veulent.
Inspectrice : Qu'est-ce qui leur fait croire que vous l'avez ?
Jennifer : Je, je, j'en sais rien. Il faut que vous retrouviez mon bébé.
Lisbon : Nous y travaillons Mme Sands. Le CBI collabore avec les agents fédéraux à l'échelon nationale.
Jennifer : Ça je m'en fiche complètement ! [À Patrick] Retrouvez ma petite fille je vous en supplie.
Salle d'interrogatoire du CBI :
Dieter : C'est quoi ces histoires ? J'ai pas volé d'enfant, je vous rappelle que je suis enfermé !
Cho : Vous avez des amis, vous vous souvenez ?
Dieter : Vous croyez que je suis capable d'engager un mec pour faire un truc comme ça pendant que je suis là ?
Toute l'équipe et Jenifer Sands sont à la table de réunion.
Lisbon : Ce qu'il dit est pertinent. Dieter et Carter sont des truands, pas des mafieux. Ils ont pas le bras assez long.
Rigsby : Ni assez de couilles.
Van Pelt : Attention, les kidnappeurs envoie un message sur le portable de Jennifer. ''J'ai votre fille, vous avez ce que je veux ?''.
Jane : Vous dites oui. Dites oui et dites leur que je leur apporte.
Lisbon : Quoi ? Pas question !
Jane : C'est bon je sais où est l'argent, je vous en prie répondez oui !
Il sort.
Van Pelt : ''Oui, je l'ai''.
Jane attend les kidnappeurs dans la voiture et est en contact avec l'équipe, toujours au CBI.
Jane : On dort pas ?
Lisbon : On pète le feu. Jane, faites attention. N'essayez pas de les obliger à faire ou à dire quoi que ce soit. Il nous faut juste leur téléphone.
Cho : Tu nous envoie le numéro et on trouve l'adresse des kidnappeurs.
Jane : Ah, voilà quelqu'un.
Lisbon : Jane, vous faites vos tours de passe passe et vous fichez le camp d'accord ?
Jane : Pas d'inquiétude maman.
Une femme rentre dans la voiture. C'est Adrianna et elle pointe une arme sur Jane.
Adrianna : J'espère pour vous que c'est pas un piège. Sinon je vous tue. Donnez moi les diamants.
Jane : Oh Adrianna, là vous êtes sur une pente glissante, c'est grave d'enlever un enfant.
Adrianna : Je suis pas une voleuse d'enfants, vous croyez que je le fais de mon plein grès ? Je le fais parce qu'il le faut, je veux pas que Julie soit tuée.
Jane : Dites-moi ce qui se passe, je vous serais peut-être utile.
Adrianna : Je vous connais pas, j'ai pas confiance ! Vous allez me donner les diamants !
Jane : D'accord. Où est Julie ?
Adrianna : Je les appelle. Je les préviens quand j'ai les diamants. Il me donne Julie.
Jane : [Il prend une bouteille d'eau et boit] Alors appelez-les.
Adrianna : Comment je sais qu'il sont vrais ces diamants ?
Jane : Moi c'est l'impression qu'ils me donnent ! Tenez [Il lui montre un petit sac contenant les diamants], vous avez qu'à regarder. Vous les avez déjà vus, tenez. [Il lui donne le petit sac, elle lui donne son portable. Son arme l'empêche de bien regarder les diamants alors elle essaye de le donner à Jane]. Oh, pardon [Il prend l'arme et lui donne sa bouteille qu'elle pose ensuite]. C'est bien.
Lisbon : L'embrouille fonctionne.
Adrianna : Non, c'est pas ça. C'est pas ça, c'est pas des diamants ! C'est …c'est quoi ?
Jane : C'est du plastique. [Au CBI] Je vous envoie le dernier numéro appelé.
Adrianna : Quoi !?
Elle essaye de récupérer le portable.
Jane : Attention, attention ! Du calme.
Adrianna : Vous êtes un fils de putain.
Cho : Le signal de ce portable provient d'un appartement sur le Preside You. Toutes les unités sur cette zone.
Adrianna : Ils vont tuer Julie tout de suite.
Jane : Qui sont-ils ?
Adrianna : Je n'en sais rien ! Ils m'ont appelée, ils ont pris des photo qu'ils ont envoyé sur mon téléphone. Julie était attachée. Ils m'ont dit qu'elle mourrai si je donnais pas l'argent de Jason. L'argent de Jason je l'ai pas.
Jane : Ils ont dit l'argent de Jason ou ils ont parlé de diamant ?
Adrianna : Ils ont dit l'argent.
Jane : Alors ils ne feront aucun mal à Julie, seulement si ce que vous me dites est vrai.
Adrianna : Retirez le! Si, c'est la vérité, je le jure.
Cho, Rigsby,Van Pelt et Adrianna se rendent à la maison des kidnappeurs. Adrianna frappe à la porte. Quelqu'un ouvre.
Rigsby [À Adrianna] : Écartez-vous !
Van Pelt : Police !
Rigsby : Police !
Cho : Personne ne bouge !
Rigsby : Pas bouger !
Cho : Restez ici !
Rigsby: N'essayez pas de résister !
Cho : Posez votre arme !
Van Pelt : Les mains en l'air !
Tous en même temps : Lâchez votre arme, les mains en l'air !
Julie descend.
Van Pelt : Attention à la petite.
Un coup de feu a été tiré.
L'hôpital
Minelli et Lisbon discutent après l'arrivée de celui-ci.
Minelli : Moi, tout ce que je vois c'est que vous avez attaqué et grièvement blessé un des membres les plus connus et des plus appréciés du barreau de San Francisco, voilà. Alors dites-moi ce qui se passe avec des mots simples et des phrases coutes.
Lisbon : Bennett est coupable, il a tué Jason Sands pour 10 millions de dollars de diamants et kidnappé Julie Sands pour le même motif avec soit sa veuve, soit sa maîtresse comme complice.
Minelli : Laquelle des deux ?
Lisbon : Là c'est ce qu'on essaye de déterminer. Bennett pourra nous le dire si il s'en sort mais il risque d'y rester donc on va avoir besoin des aveux de sa complice, alors je pensais que …
Minelli : Alors quoi ?
Lisbon : Jane a une idée. Mais si notre manière de procéder donne lieu à des plaintes vous allez nous couvrir, n'est-ce pas ?
Minelli : C'est-à-dire que là, ça dépend. Il est évident qu'un succès serait le bienvenu mais je ne cautionnerais aucune action en sous-main ou répréhensif.
Lisbon : Ça c'est faux !
Minelli : Les maîtres mots de cette unité sont "subtilité, discrétion et discernement". Moi je compte sur vous pour faire ce qu'il faut sans que je sois mêlé à quoi que ce soit.
Lisbon : Tiens !
Minelli : Oui, oui Lisbon. Bien sûr si je suis forcé de le faire je vous couvrirais et je trouve blessant que vous en doutiez.
Cho, Adrianna et Van Pelt attendent. Jennifer arrive.
Jennifer : Elle est où ? Elle est où ? Elle va bien ?
Van Pelt : Oui, elle est un peu choquée mais physiquement elle va bien. Pas une égratignure. Les médecins s'occupent bien d'elle.
Adrianna : Bonjour Jennifer.
Jennifer : Adrianna ? Quelle surprise ! [À Van Pelt] Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Elle devrait être en prison !
Van Pelt : Heu … Elle a été libérée sous caution.
Jennifer : Aussi vite !
Adrianna : Je me fais sauter par de meilleurs avocats que vous !
Jennifer : Comme votre vie a dû être triste et difficile pour être aussi tordue que vous l'êtes ! Sincèrement Adrianna je vous plains de tout mon cœur.
Adrianna [S'exprimant dans une autre langue] : Vous, vache stupide …
Van Pelt : Cho, y faut qu'on y aille.
Cho : Oh, attend ! C'est quoi le nom déjà ?
Van Pelt : Quel nom ?
Cho : La personne que Jane voulais retrouver.
Van Pelt : Wendy.
Cho : C'est ça, Wendy. Vous connaissez une femme qui s'appelle Wendy ?
Adrianna : Non.
Cho : Non, dommage. Elle gagne à être connue [il rit].
Vant Pelt : Cho !
Cho : Quoi ?
Van Pelt : Excusez-le son humour est déplorable.
Adrianna : Cette femme là, Wendy, c'est elle qui a les diamants ?
Van Pelt : C'est une possibilité.
Jennifer : Des diamants ?
Van Pelt : Au fait votre ami M. Bennett commence à se remettre. Nous allons sûrement pouvoir lui parler bientôt alors si vous avez un message pour lui...
Adrianna : Mais l'autre policier a dit qu'il allait mourir ?
Jennifer : Oui, ils ont dit qu'il était mourant.
Van Pelt : Non, non il s'en sortira.
Ils partent, les deux femmes se regardent.
Dans un recoin de l'hôpital :
Lisbon : Alors ?
Van Pelt : On l'a bien vendu.
Cho : Attend on a fait un tabac !
Van Pelt : T'a raison !
Ils se tapent dans la main. Rigsby entre dans la pièce.
Rigsby : Jane dit qu'il n'y a plus qu'à attendre, ça va se faire tout seul.
Rigsby ressort et va voir les 2 femmes mais elles ne sont plus là.
Rigsby [Prend son téléphone]: Y a plus personne. Elles sont parties toutes les deux.
isbon : C'est vrai ? Toutes les deux ? [Elle raccroche et compose un autre numéro] Jane, elles sont parties ! [Elle raccroche de nouveau] Vite.
Elle et Cho vont voir dans la chambre de Julie où se trouve Adrianna.
Adrianna : Tout va bien mon bébé. Ça va être bien maintenant, ça va être bien, hein ?
Julie : T'étais partie où ?
Elles se font un câlin, Lisbon et Cho partent.
Chez les Sands
Jennifer arrive en courant. Elle fouille dans le coffre à jouet de sa fille.
Jennifer : Merde, merde, merde !
Jane : Qu'est-ce que vous cherchez ?
Jennifer : Vous savez très bien ce que je cherche.
Jane : Je suis presque certain que Wendy Sands avait des cheveux violet. Vous voulez peut-être appeler un avocat maintenant ?
Jennifer : Pourquoi ? Pourquoi faire ?
Jane : Ne compliquez pas les choses Jennifer. Bennett nous a tout dit.
Jennifer : Finement joué ! Vous m'avez fait croire qu'Adrianna avait l'argent et à elle que c'était moi qui l'avait. Astucieux.
Jane : Merci. Venant d'une comédienne hors pair comme vous, je suis flatté.
Jennifer : C'est vrai que ce sont des diamants ou c'est encore un de vos tours ?
Jane : Pas de tours, des diamants.
Jennifer : Vous savez où ils sont ?
Jane : Je le sais.
Jennifer : Dites-le moi.
Jane : Dites-moi ce qui s'est passé, je vous dirais où ils sont.
Jennifer : Pendant tout ce temps vous me faisiez marcher.
Jane : Pas tout le temps, non.
Jennifer : C'est trop triste, j'ai cru qu'on partageait quelque chose.
Jane : C'était vrai.
Jennifer : On le peut encore.
Jane : Non, c'est passé.
Jennifer : Vous savez, je ne voulais pas que l'histoire tourne comme ça.
Jane : Je sais.
Jennifer : C'est à cause de Bennett. Il m'a précipitée là-dedans, c'est lui qui a tout manigancé.
Jane : Faux ! Bennett est un imbécile qui croit tout contrôler mais, vous l'avez manipulé comme une marionnette. Avec vos grands yeux et vos lèvres frémissantes. C'est impeccables comme numéro. Je m'y suis laissé prendre. Si seulement vous m'aviez dit que le canard était un haut-bois, je vous aurais probablement dit où les diamants étaient caché et cette affaire n'aurais probablement jamais été élucidée.
Jennifer : Le canard est un haut-bois ?
Jane : Oui. Dans Pierre et le Loup, c'est le haut-bois qui joue le canard. Le loup c'est les trois corps. La flûte est l'oiseau chanteur. Si on vient de voir la pièce on le sait forcément. Mais vous ne l'avez pas vue. Vous n'êtes pas allée voir Pierre et le loup. Vous êtes restée chez vous et vous avez torturé votre mari pour lui faire dire où il avait caché l'argent qu'il gardait pour s'enfuir.
Jennifer : Il allait s'enfuir avec mon enfant, avec 10 millions de dollars et cette putain ignoble en me laissant rien ! Ah non, sûrement pas ! Que croyez vous que j'éprouve quand je vois que ma fille préfère la putain de son père à sa mère ! Qu'elle l'aime 100 fois plus que moi, sa mère, que croyez vous que j'éprouve !
Jane : C'est douloureux, je sais.
Jennifer : Je me suis toujours doutée qu'il y avait un coffre dans cette pièce, mais il n'a jamais voulu me dire où il était ni quel en était le code. Soudain tout m'est apparu avec une clarté monstrueuse. J'ai réalisé que notre couple c'était ça, la rétention. Encore et toujours la rétention. À chaque fois que j'avais besoin de quelque chose de la part de Jason c'était toujours ça qu'il refusait de me donner. [Elle pleure, on entend la police arriver] Dites-le moi, où sont-il ces diamants ?
FLASHBACK
Julie emmène Jane voir sa chambre
Jane : Très jolie chambre.
Julie : C'est papa qui me l'a faite.
FIN DU FLASHBACK
Jane regarde le lustre au plafond, puis Jennifer regarde aussi. On aperçoit les diamants.
Devant la maison des Sands.
Cho : T'as commencé à la soupçonner quand ?
Jane : Oh, j'avais déjà ma petite idée à l'enterrement.
Rigsby : Sûrement pas !
Jane : Mais si. Je m'en doutais déjà, elle était bien trop belle. Une femme n'est pas rayonnante quand elle enterre son mari.
Lisbon : Alors vous avez fait ce pari avec Rigsby que vous pourriez la séduire avec l'intention délibérée de la prendre au collet ?
Jane : Je voulais gagner la pari avant tout. J'ai perdu. Et c'est pas parce que j'ai perdu qu'il ne faut pas suivre mon conseil.
Rigsby : C'est ça oui !
Jane : Chut ! Attend je rigole pas. Jette toi à l'eau.
Jane et Cho partent pour laisser Rigsby seul avec Van Pelt.
Van Pelt : De quoi il te parlait ?
Rigsby : De rien.
Ils partent à leur tour.