Rue
Lisbon : Capitaine.
Captain : Agent Lisbon ? On va pouvoir se passer de vos services. On embarque le petit voisin qui a découvert le corps.
Lisbon : Il a avoué ?
Captain : Une vraie anguille ce môme. C’est pas clair, ce qu’il raconte.
Voix-OFF : Le père de Mercy va faire une courte déclaration.
Morgan : Je veux seulement dire à quel point je suis reconnaissant aux forces de police et à tous les bénévoles qui ont collaborés aux recherches pour retrouver notre fille chérie. Tous ces gens de bonne volonté dans le quartier qui se sont mobilisés pour moi et June Tolliver dans cette terrible épreuve. Qui nous ont apporté un soutien immense. Je vous demande maintenant de nous accorder le temps et la tranquillité nécessaire pour faire le deuil de notre fille. Merci.
Maison des Tolliver
Jane : Bonjour Madame Tolliver.
June : Qui êtes-vous ?
Jane : Je m’appelle Patrick Jane. Je suis là pour vous. Vous voulez un peu de thé ?
June: Oui, j’en veux bien, merci.
Jane : C’est épuisant, je sais. Venez-vous asseoir. Ici c’est calme, il n’y a personne. Ca fait du bien, le calme. Le calme. Je vous ai observé, vous et votre mari. Je voulais vous dire que je sais exactement ce que vous êtes en train de vivre.
June : Vous n’en avez pas la moindre idée. Croyez-moi.
Jane : Si, je le sais. Je vous assure. Je vous aiderais si vous le voulez bien.
June : Vous ne pouvez rien pour moi. Vous savez quoi d’abord ?
Jane : Toutes sortes de choses. Vous n’aimez pas vraiment faire du ski, par exemple.
June : C’est vrai, mais…
Jane : Vous êtes contente que votre meilleur(e) ami(e) vienne de prendre du poids. Quoi, 5 kilos ? Vous auriez aimé être plus intrépide quand vous étiez jeune. Vous aimez l’Inde, mais vous n’y êtes jamais allé. Vous avez du mal à dormir. Votre couleur favorite… c’est le bleu.
June : Je ne sais pas… Je comprends rien. Vous êtes… vous êtes médium ?
Jane : Non. Observateur, c’est tout. A une époque je faisais le médium et je gagnais plein d’argent. Si je vous dis cela, c’est pour que vous compreniez qu’il serait absurde de me cacher quoi que ce soit.
June : Cacher… Quoi ?
Jane : Vous savez l’impression que me donne votre mari ? Celle d’un homme capable d’affection et de générosité. Un peu futile, peut-être, un peu égoïste. Autoritaire, mais un homme bien.
June : Oui…
Jane : Pourquoi vous le soupçonner d’avoir tué votre fille ?
June : Non, je ne… C’est le petit McClusky qui l’a tué.
Jane : Oui. D’après les policiers. Mais vous pensez qu’ils ont tort. Pourquoi ?
June : Je… Je ne sais pas. Je… Je ne sais pas pourquoi. Je… J’ai…
Jane : Dites-moi.
June : Toute l’année dernière ils ont été tellement étranges l’un avec l’autre. Aucun ne voulait reconnaître que quelque chose n’allait pas. Je… Je crois que…. Une fois je crois qu'elle a essayé de me l’expliquer. Et… Je n’ai… Quel horreur ! Quel horreur !
Jane : Vous lui avez demandé s’il l’avait tué ?
June : Qu’est-ce qu’il dirait ?
Jane : Quand un mari ment, sa femme le voit.
June : Oui. Oui… Je… Je ne veux pas de thé. C’est le petit McClusky qui… qui l’a fait.
Jane : Possible.
June : Vous aussi vous croyez qu'il l'a tué?
Jane : Je crois qu'une mère sent ces choses.
Morgan : June! Ah te voilà. Bonjour, qui êtes-vous?
Jane : Je suis la police. Avez-vous tué votre fille?
Morgan : Comment osez-vous?
Jane : Je vous ai posé une question claire Monsieur, est-ce que vous avez tué votre fille?
Morgan : La réponse est non! Non, je n'ai pas tué ma fille!
Morgan: Et vous vous allez foutre le camp de chez moi! June... June tu veux me dire ce que tu as? Je vous jure que je vous ferais virer!
Jane : Un innocent m'aurait déjà mis sont poing dans la figure!
Morgan : Vous ne savais même pas comment je vais vous pourrir la vie! Vous débarquez ici, vous baratinez ma femme, vous semez la zizanie alors que... June... June, s'il te plaît, chérie...
Jane : Je vous jure, c'est...c'est pas aussi grave que ça en à l'air!
Lisbon : Mme Tolliver! Mme Tolliver! Attendez-moi s'il vous plaît!
Palm Springs, en Californie. Deux semaines plus tard
Price : Ensuite cet enfoiré fait un eagle sur le 17! Je te raconte pas... Sur ce parcours, un putain d'eagle!
Tag : Ce parcours t'a jamais sourit Price, on sera mieux à Orlando! On est bien placés au tirage aux sorts!
Price : Tu veux que je te dise, Monsieur Devislove! Je l'emmerdes!
Price : Allison! Allison!!
Palm Springs International Airport
Van Pelt : Euh, attendez!
Lisbon : Vous avez enregistré un bagage? Vous vous croyez où? En vacances?
Van Pelt : Non Madame, je le ferais plus.
Lisbon : Quand vos petites affaires serons là, prenez la seconde voiture de location et allez au bureau du shérif. Trouvez nous deux pièces pour bosser, des lignes de téléphone et des tables.
Van Pelt : Oui Madame.
Lisbon : On est partis.
Comté de Riverside, Morgue
Jane : Bonjour tout le monde! Vous avez fait bon voyage?
Lisbon : Allez-vous en, vous avez été mis à pied!
Jane : Merci. Je suis en congés sans solde jusqu'à la semaine prochaine.
Lisbon : Alors revenez la semaine prochaine!
Jane : Ouh, qu'est-ce qu'il fait chaud, hein?
Lisbon : Lequels des deux bons à rien lui a dit? C'est toi bien sûr Cho!
Cho : Oui c'est moi.
Jane : Evidemment qu'il me l'a dit, quand c'est John le Rouge on me le dit. Pourquoi vous me faites des cachoteries?
Lisbon : Un homme est mort à cause de vous, ça se paye.
Jane : Oui, un homme qui a assassiné sa fille parce qu'elle ne voulait plus coucher avec lui.
Lisbon : Vous n'en saviez rien, vous n'en saviez rien, si elle n'avait pas tenue un journal...
Jane: Elle en avait un! Soyez raisonnable, c'est mon dossier.
Lisbon : A vous tous seul?
Jane : John le Rouge est à moi!
Lisbon : John le Rouge n'appartient à personne!
Jane : Si, il m'appartient.
Lisbon ]: J'y suis pour rien, les ordres sont les ordres. Revenez la semaine prochaine. Ne le laissez pas passer!
M.L. : Nous avons ici Grégory Tannen, type caucasien mâle, 43 ans, célibataire, on l'a pas encore ouvert mais...
Jane : Désolé d'être passé par-dessus votre tête, je me ferais pardonner, je vous le promets!
Lisbon : Vous voulez vous faire pardonner? Taisez-vous!
Jane : Bon, je... je peux m'exercer!
Lisbon : Chut! Désolé!
M.L. : Bon alors les brûlures que je vois indiquent que la victime a été neutralisée au moyen d'un pistolet choqueur standard accessible au particulier. Il semble que la mort ait été causé par plusieurs coups à la nuque probablement porté par le club de golf trouvé sur les lieux. L'individu de sexe féminin est Allison Randolph, 27 ans, mariée, sans enfants. Les corps ont été retrouvés à son domicile, heure du décès présumé, samedi tôt en soirée. On retrouve les mêmes traces de brûlures, elle a ensuite été étroitement ligotée avec des liens de plastique noirs, coups de couteau nombreux et anarchiques sur le torse, traces de chocs sur les viscères.
Cho : C'est typique John le Rouge...
Lisbon : Qui a trouvé les cadavres?
Cho : Son mari en arrivant de l'aéroport avec son frère dimanche matin. Des golfeurs professionnels
Rigby : Ah oui?
Cho : Price Randolph.
Lisbon : Elle a quel genre de rapports avec lui?
Cho : C'est un de ses médecins d'après les fiches.
Lisbon : En visite à domicile?
Rigsby : Amant?
Jane : Non! Lui il est gai!
M.L. : Le Dr Wagner saura peut-être quelles étaient leurs relations. Il est venu pour les identifier.
Jane : Bon...
Dans le hall de la morgue
Lisbon : Dr Wagner, bonjour, je suis l'agent Teresa Lisbon, Bureau Californien d'Investigation. Quels sont vos liens avec les victimes?
Wagner : Je travaille avec Grégory, le Dr Tannen et la famille Randolph se fait soigner depuis toujours à notre cabinet.
Lisbon : Vous faites souvent des visites à domiciles?
Wagner : Non, Grégory et Allison sont des amis proches.
Rigsby : Des amants?
Wagner : Non, il était gai! Non, ils étaient seulement amis, qu'est-ce qui a bien pu se passer?
Rigsby : C'est peut-être John le Rouge...
Wagner : Qui est John le Rouge?
Lisbon : Nous ne savons pas encore qui a fait ça. On vous contactera certainement, merci Docteur.
Maison des Randolph
Partridge : John le Rouge entre là... je voudrais passer... euh... il se dirige par ici, il attend la femme, il s'attend à ce qu'elle soit seule, il y a un soucis: son copain Tannen choisi le mauvais jour pour faire *. Donc, armé de son pistolet choqueur John le Rouge les zap tous les deux et euh... je voudrais passer... il empoigne un fer cinq qui était là et... [il donne un coup dans le vide pour imiter le meurtrier] il éclate le crâne de Tannen. Ensuite il prend son temps pour s'occuper d'Allison, comme il aime le faire... c'est une belle grande femme, donc sauf s'il est super balèse, à mon avis il l'a prise par les bras et...
FLASHBACK, 5 ans auparavant
Jane : Il dit qu'il regrette la peine qu'il vous a faites à vous et à votre mère du fond du coeur, il vous conjure de lui pardonner. Vous le ferez Jenny? Il faut qu'il l'entende
Jenny : Je te pardonne papa! Je te pardonne.
Jane : Oh oui! Je le vois sourire! Je vois des larmes de joie, il dit "que Dieu te bénisse et qu'il te protège! "
Kelly : Impressionnant, impressionnant, impressionnant!
Davids : Elle est impressionnée! Patrick,
Jane : Une seconde! Je suis là, merci!
Kelly : Oh, il est revenu!
Davids : Patrick, je me suis laissé dire que vous êtes aussi une sorte de détective du paranormal. Vous confirmez?
Jane : J'essaie d'aider la police quand je le peux.
Davids : Bien et vous aidez la police à traquer ce, cet effroyable tueur en série, comment s'appelle t'il?
Kelly : John...John le Rouge!
Davids: John le Rouge!
Fin du FLASHBACK
Chambre, maison des Randolph
Partridge : Et voilà le travail, la signature de John le Rouge, le smiley! Il se sert du sang de la victime pour le peindre, dans le sens des aiguilles d'une montre, avec trois doigts de sa main droite, elle-même revêtue d'un gant de cuisine en caoutchouc. Ca déchire d'en voir un en vrai pour une fois!
Jane : C'est pas John le Rouge
Partirdge : D'accord...
Jane : John le Rouge se considère comme un virtuose, un artiste. Il a le don de la mise en scène. Dans les cas précédents, il s'est bien assuré que la première chose que l'on voyait était cette figure sur le mur. On la voit avant toutes choses et on sait! On sait ce qu'il s'est passé et on sent monter la peur. C'est après et seulement après que l'on voit le corps de la victime. C'est toujours dans cet ordre là. Ici c'est le contraire, la première chose que l'on voit, c'est le cadavre et il faut qu'on se retourne pour voir la figure sur le mur. C'est pas aussi efficace comme enchainement.
Lisbon : Je suppose que ça dépend du goût de chacun...
Jane : Mais non pensez-y, le tueur aurait pu le dessiner sur le bon mur, celui-là, il ne l'a pas fait, parce qu'il ne le savait pas, parce que ce n'est pas John le Rouge
Partridge : Waouh, c'est méga-intéressant!
Jane : Vous avez un gros problème, vous savez lequel? Vous prenez trop votre pied au boulot, vous êtes une goule! Si le gord ça vous fait pas bander moi je suis Brithney Spears.
Partridge : Je, je le prends très mal.
Lisbon : C'est ça votre technique pour vous faire pardonner?
Jane : Je suis désolé, il me contrarie... Il est contrariant! Vous n'avez pas besoin de moi!
Bureau du shériff
Lisbon : Et bien non, ce n'est pas le schéma habituel.
Cho : Donc Jane avait raison, c'est un imitateur.
Lisbon : Ou bien c'est John le Rouge qui change de scénario, ou c'est John le Rouge qui a fait une erreur, on ne sait pas. On travaille avec ce qu'on a jusqu'à ce qu'on trouve. Allez donc voir le mari.
Rigsby : On est partis patron.
Lisbon : Qu'est-ce que vous attendez?
Lisbon: Salut, vous aviez peut-être raison à propos de ce dossier, je dis bien peut-être. Merci de l'indication. [...] Ah non, est-ce que j'ai dit ça? J'admets le concept que vous avez peut-être raison c'est tout. Si vous vouliez réapparaître, je ne vous en empêcherais pas. Oui d'accord, je vous demande de réapparaître. Beh parce que, parce que vous êtes utile à l'équipe. [...] Ca non, je dirais pas s'il vous plaît, allez vous faire foutre! Tête de con!
Jane : Bonjour!
Van Pelt : C'est à quel sujet?
Jane : Vous devez être Van pelt! Quel plaisir, Patrick Jane.
Van Pelt : Oh, bonjour, quelle bonne surprise, l'agent Cho disait que vous étiez partis.
Jane : Ben non, je savais pas où aller...
Van Pelt : Bon, alors euh, vous voulez ce bureau là ou bien celui-ci? Là-bas il y a plus de lumière!
Jane : Celui-là, il faut toujours plus de lumière. Charmante la nouvelle venue dans l'unité des crimes majeurs!
Lisbon : Oh! Bonjour, vous êtes arrivé quand?
Maison des Randolph
Price : C'est un ange magnifique et précieux que j'ai perdu!
Cho : Oui Monsieur, une très belle femme! J'irais droit au but si vous le permettez Price, vous avez échoué à la finale du championnat vendredi c'est ça? Vous n'êtes rentré que dimanche, vous avez fait quoi de votre week-end à Fresno?
Price : Ca va j'ai compris, vous n'arrivez pas à choper le véritable assassin alors ça vous arrange de me faire tomber?
Rigsby : Non Monsieur, si on a confirmation de votre emploie du temps, vous serez tous de suite éliminé de l'enquête.
Price : J'étais avec une masseuse réflexologue.
Rigsby: Son nom?
Price: Quelque chose avec Lady, euh... Lady quelque chose...
Tag : Vous le trouverez dans ces relevés de carte bancaire.
Price : Bon bah voilà, ravi de vous avoir rencontré...
Bureau du Dr Wagner
Wagner : Nous sommes une clinique privée polyvalente. Nous proposons aussi bien des soins de base que de la chirurgie esthétique. Il y a aussi psychothérapie, médecine du sport et j'en passe.
Jane : Que vient faire l'Afrique là-dedans?
Wagner : C'est le but ultime de l'entreprise, la moitié de nos bénéfices servent à construire et à animer des dispensaires dans des communautés pauvres d'Afrique. Ah j'ai trouvé voilà! Oh c'est mince comme dossier, Allison était une femme en pleine santé!
Lisbon : Antécédents psychiatriques?
Wagner : Je n'en vois aucun.
Lisbon : Maladies sexuellement transmissibles, avortements, blessures inexpliqués?
Wagner : Non, hors mis quelques rendez-vous de routine avec moi, le reste c'est le Docteur Tannen, de la chirurgie esthétique.
Jane : Tannen tenait-il un journal? On a résolu notre dernière affaire parce que la victime tenait un journal.
Wagner : Un journal, je ne crois pas non...
Lisbon : Et pour en revenir à Allison Randolph, comment était sa vie de couple à votre avis? Heureuse, compliquée?
Wagner : Il y a peu près six mois, le Dr Tannen est venu me demander conseille, Allison lui as demandé sous le manteau des pilules contraceptives pour un an, ce qui est strictement défendu par le conseil de l'ordre. Je lui ai dit vas y , donne les lui, autant que ça vienne de nous plutôt que d'un revendeur au Mexique.
Lisbon : Pourquoi ce cacher?
Wagner : Price Randolph a subi une vasectomie en avril 2002...
Wagner: S'il y a quoi que ce soit d'autre que je puisse faire.
Lisbon : Je vous remercie.
Jane : En fait il y aurait autre chose, je n'ai plus de somnifères, vous pourriez me dépanner, n'importe quoi, ça ira.
Wagner : Bien sûr, venez à ma consultation, on vous trouvera un créneau cette après-midi!
Jane : Oh non, j'espérais que vous me donneriez un truc tout de suite! J'aime pas trop la parlotte...
Wagner : Je suis navré, je suis contre le fait de prescrire sans une forme ou une autre de parlotte...
Jane : Je comprends, tant pis. Je vous téléphone, peut-être...
Restaurant
Cho : Pour moi c'est le mari. Il paye une pute qu'il connait pour se créer un alibi, rentre chez lui, découpe la femme et reprend l'avion. Schéma classique, plutôt élaboré, mais finalement pas très malin.
Jane : Tu as vérifié ses résultats en compétitions?
Cho : C'est pas nul...
Jane : Oui, alors qu'il finit toujours second ou troisième. Tu le mets au départ du 18 alors qu'il est pas trop mal placé, sûr qu'il se plante comme deux et deux font quatre. Il aurait pas les nerfs de tuer sa femme, c'est pas lui.
Lisbon : Vous trouvez qu'on devrait écarter un suspect principal parce qu'il n'a jamais gagné une grosse compét'?
Jane : Oh non pas du tout, c'était histoire de meubler la conversation...
Van Pelt : Comment vous faites ça?
Jane : C'est de la psychoquinaise.
Cho : Il a soufflé dessus!
Jane : C'est en effet une autre méthode.
Van Pelt : Monsieur Jane, j'ai une question. A propos de votre carrière précédente.
Jane : Ouvrez le feu!
Van Pelt: Quand vous rencontriez d'autres médiums,des vrais médiums, ils le voyaient que vous faisiez semblant?
Jane : Il n'existe pas de vrais médiums.
Van Pelt : Objection votre honneur, ma cousine Yolanda est médium.
Jane : Votre cousine est soit illuminée, soit malhonnête, soit les deux.
Rigsby : Eh attention à ce que tu dit!
Van Pelt : Non ça va, il a le droit d'avoir une opinion! Bien qu'il ait tort. Elle a des pouvoirs, elle sait communiquer avec l'au-delà. Je l'ais vu de mes propres yeux.
Jane : Elle vous a fait parler avec un disparu?
Van Pelt : Oui...
Jane : Quelqu'un que vous aimez et qui vous manque encore beaucoup?
Van Pelt : Oui...
Jane : Vous vouliez que son pouvoir soit réel, donc il l'a été.
Van Pelt : Non
Rigsby : T'es tellement sûr d'avoir raison! La science ne sait pas tout...
Van Pelt : Il y a 500 ans, la radio aurait été considérée comme magique,
Rigsby : Absolument!
Van Pelt : dans 500 ans, il sera peut-être totalement normal de communiquer avec l'au-delà!
Jane : L'au-delà?
Van Pelt : Mmm Mmm
Jane : Votre père est entraineur de football non?
Van Pelt : Comment vous savez ça?
Jane : C'est écrit dans votre manière d'être... Pour ce qui est de notre discussion, papa ne disait-il pas toujours que la vie c'est comme le football? Au coup de sifflet final, le match est terminé. Finit! Il n'y a plus rien. Il n'y a pas d'au-delà. Terminé... Des homards, du pain aux noix, un décor nautique kitch et "picht": le néant.
Van Pelt : Comme je vous plains... L'existence du royaume de Dieu est une réalité.
Jane : Alors plus tard, quand Rigsby vous invitera à venir le rejoindre dans sa chambre, dites oui...
Van Pelt : Je vous demande pardon?
Jane : Je sais, vous aviez prévu de l'envoyer balader plutôt sèchement. Première semaine de boulot, il faut donner le ton, pas de galipettes, mais pourquoi pas? Je suis sûr que Rigsby est un bon coup! Un peu rude mais bon gars... C'est vrai? C'est vrai.
Van Pelt : Le royaume de Dieu est une réalité M. Jane et vous avez une âme immortelle.
Jane : Oh comme j'espère que vous vous trompez...
Ascenseur de l'hôtel
Cho : Bonne nuit.
Rigsby: A plus tard!
Van Pelt : Bonne nuit.
Rigsby : C'est mon étage... Bienvenue dans l'équipe Agent Van Pelt!
Van Pelt : Je vous remercie Agent Rigsby.
Chambre de Jane
Van Pelt : Salut vieux camarade, comme le temps passe, j'espère que tu gardes la santé, je prospère et suis heureux, j'ai déjà douze épouses et vais commencer à faire la cour à la treizième. Pourquoi n'arrive tu pas à m'attraper? Tu dois te sentir tellement impuissant, tellement bête et si triste. Quoi qu'il en soit, je te souhaite bonne route. John le Rouge
Cho : C'est bien lui ça à mon avis.
Jane : Ca lui ressemble mais c'est pas lui. Il se mettrait pas en danger pour le plaisir de me défier.
Rigsby : Alors c'est que le vrai tueur essaye de nous rouler dans la farine!
Lisbon : Cho, tâches de savoir où était Price Randolph il y a une demi-heure. Rigsby, va vérifier les caméras de sécurité de l'hôtel. Donnez ça à la police scientifique [en s'adressant à Van Pelt].
Lisbon: Ca va aller?
Jane : Absolument!
Lisbon : Dormez un peu.
Bureau du shérif
Rigsby : Allo!
Jane : Bonjour!
Lisbon : Vous n'avez pas dormi hein? Oui, je voudrais prendre un rendez-vous avec le docteur Wagner s'il vous plaît, c'est urgent. Jane, Patrick Jane. Oui j'attends.
Riggsby : Le labo a peut-être une piste. Le sang sur l'enveloppe est celui d'Allison Randolph. Mais, ils ont aussi trouvé un cheveu qui n'appartient ni à elle ni à Tannen. Devinez à qui est ce cheveux!
Salle d'interrogatoire
Cho : C'est le votre Tag, c'est hallucinant... La science!
Tag :C'est un truc de fou... Je n'ai, je n'ai pas tué Allison!
Cho : Comment l'un de vos cheveux est-il arrivé là?
Tag : Soit c'est une erreur, soit on cherche à me faire tomber.
Cho : Qui aurait intérêt à faire ça? Pas nous si c'est ce que vous pensez.
Jane : Il était l'amant d'Allison...
Cho : Qui voudrait vous faire tomber Tag?
Tag : Mon frère par exemple.
Cho : Pourquoi votre frère?
Tag : J'étais l'amant d'Allison.
Van Pelt : Vous êtes médium j'en suis sûre, mais vous êtes trop fier pour l'avouer.
Jane : Mmm Mmmm
Bureau de Wagner
Wagner : Alors?
Jane : Alors?
Wagner : Pourquoi vous n'arrivez pas à dormir?
Jane : Parce qu'on ne me donne pas les bons cachets si je ne parle pas à la faculté.
Wagner : Et vous n'aimez pas lui parler à la faculté!
Jane : Un médecin doit toujours être plus malin que son interlocuteur non? Alors que c'est moi le plus malin, c'est évident.
Wagner : Vous protégez férocement votre psychi profonde. Il y a t'il une raison précise à celà?
Jane : Voilà, c'est exactement comme je me l'imaginais. Qu'est-ce que vous voulez savoir à propos de ma mère?
Wagner : Vous voulez que l'on parle de votre mère?
Jane : Je veux seulement m'endormir!
Wagner : Dites-moi ce qui vous en empêche.
FLASHBACK
Davids : Comment s'appelle-t-il déjà? John le Rouge?
Jane : C'est ça oui, John le Rouge, il a déjà tué huit femmes. Pour autant qu'on sache. La police m'a demandé d'entrer en contact spirit avec lui pour voir si j'arrivais à saisir sa personnalité
Davids : Comment, euh, comment vous faites exactement pour entrer en contact spirit avec un être?
Jane : Et bien Davids, le mal absolu brûle comme le feu et il brûle d'une terrible flamme sombre et glacé. Je me force à fixer le coeur de cette flamme. Alors une image de l'être malfaisant m'apparaît. Ici c'est l'image de John le Rouge. C'est un petit homme, hideux et tourmenté, une âme solitaire, triste, très triste.
FIN DU FLASHBACK
Wagner : M. Jane? M. Jane! Qu'est-ce qui vous empêche de dormir?
Jane : Vous voyez, quand j'étais petit, on vivait sur une ferme. Il y avait beacuoup de travail. J'étais un peu fainéant étant gamin.
Wagner : Ah bon?
Jane : Je m'arrangais toujours pour que mon petit frère Jimmy fasse mes corvées à ma place. Un jour, je lui ai promis un dollar pour qu'il aille faire du bois. Et puis il s'est coupé une artère de la jambe avec la scie et il est mort vidé de son sang. Il est mort. En faisant mes corvées à ma place.
Wagner : Vous savez que, il est arrivé presque la même chose au chanteur Johny Cash?
Jane : Non c'est vrai? Waouh, c'est terrifiant!
Bureau du shériff
Cho : M. Randolph, bonjour.
Price : Arrêtez vos conneries, mon frère n'a rien fait bande de salopards! Vous avez pas les couilles de venir me chercher alors c'est ma famille qui trinque! C'est de la persécution...
Lawyer : Price attendez qu'est-ce qu'on avait dit?
Cho : M. Randolph, soyez assuré que nous ne persécutons personne. Notre bande de salopards retient votre frère aux vues de preuves matèrielles qui le relit au meurtre et en plus il a un vrai mobile puisqu'il déclare que lors de vos absences il baisse votre femme à couilles rabattues.
Price : Tag et Allison?
Cho : C'est ce qu'il déclare. Et il ajoute que c'est vous qui avez tué Allison et que vous voulez le faire tomber pour vous venger.
Price : Il déclare quoi? Quoi?
Au bureau de Wagner
Wagner : L'ensemble de ce que vous m'avez dit n'est qu'une vaste invention.
Jane : Exact!
Wagner : Pourquoi? Je vois une vraie souffrance, pourquoi le cacher si bien?
Jane : Parce qu'elle m'appartient.
Wagner : C'est clair.
Jane: Merci.
Jane : Ah, c'est vrai! Vous vous rappelez quand on parlait de Tannen l'autre jour? Je vous ai demandé s'il tenait un journal et vous m'avez dit qu'oui mais on n'a rien trouvé dans ces affaires...
Wagner : Non!
Jane : Vous avez dit non?
Wagner : Non, vous n'avez pas compris, je suis sûr qu'il n'avait pas de journal.
Jane : C'est étrange... Alors c'est peut-être quelqu'un d'autre qui m'en a parlé. Soit c'est ça, soit il faut m'enfermer! Mais en tout cas de suis sûr à cent pour cent qu'on m'a dit que Tannen avait un journal.
Wagner : C'est vrai que c'est étrange, mais en quoi est-ce important qu'il tienne ou non un journal?
Jane : C'est vrai peu importe, mais si je réfléchis, pourquoi les magiciens ont-ils de belles assistante?
Wagner : Pourquoi?
Jane : Parce qu'elles sont l'arme absolue pour distraire les gens. Le spectateur regarde d'abord la fille c'est ensuite qu'il se concentre sur ce qu'il aurait dû regarder s'il aurait voulu comprendre comment marche le truc. Quoi qu'il en soit j'enverrais deux gars de la police scientifique pour fouiller son bureau et trouver ce journal.
Wagner : Il n'a pas déjà été fouillé son bureau?
Jane : Oh, au premier passage ils sont pas toujours soigneux. Faut être persévérant hein? Il est forcément quelque part. e vous remercie docteur.
Wagner : Bonne nuit.
Bureau de Tannen
Jane : Vous avez perdu quelque chose?
Wagner : Comment êtes-vous entré?
Jane : La porte était ouverte, je crois que j'ai laissé mon téléphone dans votre bureau.
Wagner : La porte était fermée!
Jane : Ca m'étonnerait, puisque je suis là.
FLASHBACK
On voit Jane, donner une accolade à Wagner, pour lui subtiliser sa carte d'accès.
FIN DU FLASHBACK
Jane : Qu'est-ce que vous faites?
Wagner ] : Je dois avouer que je me suis pris au jeu de l'apprenti détective! Je cherchais ce journal.
Jane : Oh...
Wagner : Je me suis vraiment pris au jeu...
Jane : C'est rien de le dire! Pas de journal?
Wagner : Aucunes traces!
Jane : A mon tour d'essayer. Je suis doué pour retrouver les trucs!
Wagner : Faites comme chez vous!
Jane : Eureka! Docteur Wagner, je vous remercie de votre aide.
Wagner : M. Jane, votre téléphone!
Jane : Oui, c'est vrai. Merci.
Bureau de Wagner
Jane : Ah voilà, je l'ai. Je suis vraiment idiot, une fois de plus, bonsoir.
Wagner : Attendez!
Wagner : Donnez-moi le journal!
Wagner : C'est très amusant!
Jane : Je fais de mon mieux!
Wagner : J'en étais sûr! Je savais que c'était peut-être un coup fourré mais j'ai... Il fallait que je m'en assure.
Jane : Oui! En général ça marche comme ça.
Wagner : Comment vous êtes arrivé à moi? Attention, je ne dis pas que je l'ai fait, je m'interroge.
Jane : La première fois qu'on s'est vu vous disiez ne pas savoir qui est John le Rouge mais vous avez des livres sur la psychiatrie criminelle ici, qui comportent des chapitres sur lui. Vous êtes le médecin de famille des Randolph, il vous est facile de vous procurer des cheveux de Tag et étant médecin, couper en morceaux un être humain ne vous effraie en rien. Il est évident que c'est vous.
Wagner : Rien d'autre? C'est tout ce que vous avez? C'est de l'extrapolation.
Jane : Oh j'en suis conscient. Je voulais seulement être sûr que j'allais dans la bonne direction. Franchement ça m'a surpris, vous ne semblez pas malfaisant a priori. Mais vous l'êtes.
Wagner : C'est la lettre qui vous a mis en colère. J'avoue qu'elle était un peu perdicieuse. Entre nous je regrette, pour votre famille. J'imagine aisément votre chagrin. Je ne suis pas un être malfaisant. Ma conscience est en paix.
Jane : Ah oui?
Wagner : Il y a aujourd'hui en Afrique trois mille superbes enfants qui sont en vie alors qu'ils auraient dû mourir, mais ils ont survécu parce que j'étais là. Tannen voulait me détruire et anéantir tous mes efforts. Et ça pourquoi? Pour de l'argent? Il a appelé ça du vol! Du détournement de fond! Il était si content de lui cet idiot! C'est simple comme bonjour, si je suis incarcéré, des milliers d'enfants vont mourir. J'ai pris une décision aussi morale que rationnelle. Il fallait tuer Tannen pour que le bien triomphe.
Jane : Et Allison? Vous lui reprochiez quoi?
Wagner : C'est vous qui l'avez dit, c'était l'assistante du magicien, c'était juste un leurre.
Jane : Ah...
Wagner : Si Tannen avait été le seul à mourir, ici ça grouillerait de policiers, non? A la vérité, en tuer deux, c'est pire que d'en tuer un quand il y a tant de vies en jeu? Non... Je ne trouve pas!
Jane: Comme je vous plains... Je vous arrête, on y va!
Wagner : C'est moi qui tiens l'arme qui est braquée sur vous!
Jane: Vous croyez que je me serais donné tous ce mal pour vous piéger en vous laissant une arme chargée à portée de main? J'ai retiré les balles tout à l'heure!
Jane : T'es en retard! Dégaine ton arme!
Rigsby : Laisse tomber le flingue! Les mains sur la tête! Maintenant à genoux, à genoux!
Bureau du Sheriff
Jane : Affaire classée, voilà les beignet! Je voulais seulement qu'il me donne des somnifères, je vous jure, je voulais même pas y aller! Vous savez bien que je voulais pas!
Van Pelt : C'est ça!
Rigsby : Mais non tu l'as pas piégé Wagner! Ca fait pas un baille que tu sais que c'est lui...
Cho : Et tu nous as pas laissé laminer la famille de la victime juste parce que tu adores les psycho-drame...
Jane : De toutes manières c'était mort pour eux, faut pas vous en vouloir les gars!
Lisbon : N'essayez même pas! J'ai pas fini d'être en colère!
Jane : Je suis désolé.
Lisbon : Non c'est faux!
Lisbon : Une grenouille! Evidemment là, il n'y a plus rien à dire...
La maison de Jane à Malibu. Le soir. Il entre chez lui et dépose un peu de courrier sur la table près de la porte. On voit que c'est maintenant le seul mobilier de la maison. Jane monte dans la chambre où sa famille a été tuée. Il y a un matelas à même le sol. Il s'y allonge tout habillé. L'image se déplace et on voit que le smiley sanglant est toujours sur le mur au-dessus du matelas, délavé avec le temps.
Script rédigé par Serenity - Arvak - AndreaLili et Bluky