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#101 : John Le Rouge

Teresa Lisbon, Agent Senior au CBI, son équipe et Patrick Jane, consultant, enquêtent sur le double meurtre d'une femme, épouse d'un golfeur professionnel, ainsi que son docteur à Palm Springs. Les meurtres portent la signature d'un tueur en série personnellement lié à Jane.

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4.15 - 20 votes

Titre VO
Pilot

Titre VF
John Le Rouge

Première diffusion
23.09.2008

Première diffusion en France
20.04.2009

Vidéos

Extrait 3 : scène finale

Extrait 3 : scène finale

  

Moments Jisbon

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Extrait 4 : "A frog ?" (VO)

Extrait 4 : "A frog ?" (VO)

  

Diffusions

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France (inédit)
Mercredi 06.01.2010 à 20:45
9.07m

Logo de la chaîne TPS Star

France (inédit)
Lundi 20.04.2009 à 20:40

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Mardi 23.09.2008 à 21:00
15.60m / 3.5% (18-49)

Plus de détails

Scénariste : Bruno Heller

Réalisateur : David Nutter

Avec :

Shaun Toub (Michael Moradi)
Mary A. Stiefvater (Alison Randolph)
Mandy McMillian (Jenny)
Jeffrey Nordling (Price Randolph)
Tim Guinee (Tag Randolph)
Zeljko Ivanek (Dr. Linus Wagner)
...

 

Milieu d'une rue

Patrick Jane, consultant au CBI (California Bureau of Investigation), est loin de ce qui semble être une scène de crime. Il est entouré par des journalistes.
Un jeune homme est escorté dans un véhicule de police et placé en garde à vue.
Patrick balaie du regard l'ensemble de la zone. Il remarque un tatouage sur l'avant-bras d'un travailleur de la médecine légale.
Une conférence de presse est organisée par les parents d'une fille qui a disparu et a été retrouvée morte. Les parents sont main dans la main quand le père s'adresse à la foule. Patrick les observe et remarque que la mère essaie de lâcher la main de son mari.

 

Intérieur d'une maison

Patrick pénètre dans la maison familiale et se rend dans la cuisine. Là, il fouille dans les placards et finit par se faire un sandwich et un thé. Pendant qu'il mange, il se penche sur un tableau de photos de famille. Il s'attarde sur certaines photos qui ont été prises dans un photomaton. La fille est assise sur les genoux de son père et paraît un peu mal à l'aise.
La mère entre dans la cuisine et Patrick se présente. Il lui explique qu'il est là pour l'aider. Ils s'asseoient pour parler et il lui assure qu'il sait ce qu'elle traverse. Elle lui répond qu'il ne peut pas savoir. Il commence alors à décrire des détails sur elle-même et sa vie, comme s'il la connaissait depuis toujours. Elle demande s'il est médium et il répond qu'il prête attention aux choses. Il continue sur sa lancée et lui demande la raison pour laquelle elle soupçonne son mari d'avoir tué leur fille.
Elle dit à Patrick que la relation entre son mari et sa fille a changé récemment, mais que les deux ne voulaient pas admettre que quelque chose n'allait pas. Patrick demande si elle a fait part de ses soupçons à son mari, car une femme peut savoir si son mari ment. Elle répond que non et que les policiers ont arrêté la bonne personne.
Le père entre dans la pièce et Patrick se présente. Il demande ensuite brusquement au père s'il a tué sa fille. Quand il répond non, la femme commence à pleurer. Elle se lève et quitte la pièce. Le père est bouleversé par les accusations. Patrick affirme à l'homme que s'il avait été innocent il lui aurait mis son poing dans la figure.
La femme revient avec une arme à feu et tire sur son mari dans la poitrine quatre fois. La police se rue à l'intérieur pour trouver le mari mort sur le sol. La femme lâche son arme et Patrick est là, mains en l'air, au milieu de la scène. Il regarde Lisbon et dit "J'vous jure ça n'a pas l'air si grave que ça en a l'air !".

 

 

Palm Springs, Californie - Deux semaines plus tard


Deux amis sont de retour à la maison aprèsune partie de golf. Il discute et rentre dans la maison. Ils trouvent un homme allongé sur le sol du salon, mort. Il y a un club de golf à côté de lui. Une jeune femme est également morte dans la chambre à coucher. Un smiley qui souri est dessiné avec du sang sur le mur.
L'équipe du CBI arrive à l'aéroport. Cependant, la nouvelle recrue, Grace Van Pelt à fait enregistré son bagage. Cela ne plait pas du tout à Lisbon qui lui demande de les retrouver sur la scène du crime une fois qu'elle aura récupéré sa valise.

Alors que l'équipe arrive sur les lieux, Patrick Jane sort d'un taxi et les salue. Teresa lui rapelle qu'il n'a pas le droit d'être là car il a été suspendu après ce qui est arrivé sur la dernière affaire. Patrick répond qu'il sait que l'affaire implique John Le Rouge - Red John.
Patrick insiste pour faire partie de l'enquête. Teresa reçoit alors un appel de son patron, tandis qu'elle avance vers les lieux. Patrick a fait ce qu'il fallait pour obtenir l'autorisation de travailler sur cette enquête et entre dans la maison avec l'équipe.
Le médecin légiste affirme que la victime de sexe masculin est Gregory Tannen et la femme est Alison Randolph. Patrick déduit de son examen que l'homme était homosexuel.

Teresa trouve un homme assis dans le couloir et se présente. Elle apprend que l'homme qui s'appelle Wagner a travaillé avec Gregory Tannen. Randolph et sa famille étaient ses patients depuis des années. Wagner informe également l'équipe que Gergory Tannen était homosexuel.
L'équipe va examiner les lieux du crime et répond à un enquêteur qui développe sa théorie sur la façon dont Red John a commi les meurtres.
Patrick entre dans la chambre et commence à regarder partout autour de lui. Il va vers un tour du côté du maquillage d'Alison, examine une photo du couple ainsi qu'une carte de voeux placée sur un miroir. Finalement, il se tourne vers le smiley dessiné sur le mur.

 Flashback cinq ans plus tôt

Patrick participe à un talk-show, il fait une démonstration de ses donc de médium. Quand il a terminé, les animateurs de l'émission se renseignent sur sa participation au côté de la police dans une enquête sur le tueur en série connu sous le nom de  John Le Rouge - Red John.
Ensuite on voit Patrick rentrant chez lui, montant les marches d'un escalier pour se rendre à l'étage. Sur une porte, un mot de John Le Rouge - Red John est accroché.

 Retour à aujourd'hui



Le médecin légiste et son équipe sont maintenant dans la chambre à coucher avec Patrick. Il continue d'élaborer sa théorie mais Patrick affirme que les meurtres ne sont pas l'oeuvre de John Le Rouge - Red John.
Patrick affirme que John Le Rouge - Red John aime faire peur et que la première chose qu'il souhaite que les gens voient c'est le smiley dessiné sur les murs. Il va de soi qu'une fois que les gens voient le smiley en face, ils commencent à ressentir de la peur, car ils savent ce qui s'est passé. Ensuite, et seulement ensuite, on découvre la victime.
Patrick dit que la signature est inversé, la victime a été trouvée en premier et ensuite le smiley a été vu.

Département du sheriff

Retour au département du shérif, Teresa raconte à l'équipe que Patrick a eu raison et que la preuve a été faite : il ne s'agit pas de l'oeuvre de  John Le Rouge - Red John. Elle appelle ensuite Patrick sur son téléphone portable et lui demande de revenir et d'aider à l'enquête. Il était déjà dans le bâtiment quand elle a appelé et il entre dans le bureau. Il se présente à Van Pelt qui saisit une tasse de café et elle lui permet de choisir son bureau.

Les agents Kimball Cho et Wayne Rigsby se rendent au domicile de  Randolph et l'interrogent sur ce qu'il faisait au moment des meurtres. Il les informe qu'il était à un "massage", mais ne se souvient pas du nom du salon.
Patrick et Teresa vont voir Wagner et réclament son aide en posant des questions sur Alison Randolph. Patrick demande si le Dr Tannen a tenu un journal. Wagner informe qu'Alison lui a demandé un an de pilules contraceptives. Teresa demande pourquoi il y avait un besoin de secret entre les époux. Wagner leur dit que Randolph a subi une vasectomie en 2002. Juste avant de partir de chez Wagner, Patrick demande s'il peut avoir des somnifères. Wagner lui dit qu'il faut un rendez-vous pour cela, qu'il doit l'examiner et s'il en a besoin il lui délivrera une ordonnance.

Restaurant

Le soir, l'équipe discute de l'affaire au cours d'un dîner afin d'examiner les suspects. Puis Van Pelt demande ensuite à Patrick s'il croit aux médiums et s'il considère en être un. Patrick s'adresse à Rigsby et le taquine sur le fait qu'il aimerait inviter Van Pelt dans sa chambre.

 

Chambre d'hôtel

Après le dîner, Patrick regarde la télévision dans sa chambre d'hôtel quand il entend quelqu'un glisser une enveloppe sous sa porte.  Il ouvre l'enveloppe et en sort une note signée John Le Rouge - Red John. Il se précipite hors de sa chambre. Il poursuit la personne dans l'escalier. Quand il sort de l'hôtel, il regarde autour de lui dans la rue mais ne voit personne.

L'équipe se réunit dans la chambre de Patrick et examine la note glissée sous sa porte. Patrick leur dit que même si la note semble être de John Le Rouge - Red John, elle n'est pas de lui. Teresa demande de vérifier où se trouve Randolph à Cho. Elle demande à Rigsby de vérifier les caméras de surveillance de l'hôtel. Enfin Van Pelt doit emporter l'enveloppe au laboratoire. Finalement, Teresa incite Patrick à dormir un peu.
Le lendemain matin, l'équipe voit Patrick installé à son bureau et écrire dans un journal. Teresa sait qu'il n'a pas dormi et elle appelle Wagner pour qu'il  le voit et lui prescrive des somnifères. 
Rigsby arrive et dit que la médecine légale a trouvé un cheveu dans l'enveloppe, l'ADN appartenant à Tag Randolph. Les agents amènent Tag pour interrogatoire. Ils apprennent qu'Alison et lui étaient amants. 

 

Bureau de Wagner

Patrick va au rendez-vous fixé par Wagner. Celui-ci veut savoir ce qui l'empêche de dormir.

 Flashback cinq ans plus tôt

Patrick parle de son implication dans l'affaire John Le Rouge - Red John avec les présentateurs de l'émission de télévision. Il leur dit que la police lui a demandé d'établir un profil de Red John. Il explique qu'il soupçonne Red John d'avoir été, dans son enfance, un vilain garçon seul et triste.
Patrick rentre dans sa maison, il fait nuit. Il monte à l'étage et marche dans le couloir. Lorsqu'il approche de la  chambre, il  trouve une note  sur la porte.
La note est de Red John. Elle lui apprend son mécontentement de ce que Patrick a dit à la télévision. Il dit également que Jane n'a aucun don psychique sinon il aurait su avant d'ouvrir la porte ce qu'il s'était passé pour sa femme et son enfant.
Patrick ouvre la porte et la première chose qu'il voit est un smiley sanglant tracé sur le mur.

 Retour à aujourd'hui



Wagner est toujours en train de demander à Patrick ce qui le maintient éveillé pendant la nuit. Patrick raconte à Wagner une histoire sur la façon dont son frère est mort quand il était plus jeune. Wagner lui dit que l'histoire sonne exactement comme ce qui est arrivé à Johnny Cash.
Wagner donne une ordonnance à Patrick. Patrick regarde l'ordonnance et mentionne qu'ils n'ont toujours pas trouvé le journal de Tannen. Wagner semble surpris il dit qu'il n'a jamais su que Tannen tenait un journal.

Après le départ de Patrick, Wagner cherche le journal partout. Soudain, Patrick apparaît dans le bureau et dit qu'il a oublié son téléphone portable.
Wagner lui dit qu'il était curieux, il a commencé à chercher le journal lui-même. Patrick propose de l'aider dans sa recherche. Patrick retrouve le journal en premier. Wagner pointe alors un revolver sur lui et lui ordonne de le lui remettre.


Ils commencent à parler et Wagner avoue qu'il a commis les meurtres et a glissé une note sous la porte de Patrick. Il explique que Tannen allait le dénoncer pour un détournement d'argent qui a servi à aider des malheureux : 3000 enfants en Afrique. Tannen allait tout gâcher alors, il l'a tué. Alison a été tuée afin de jouer la faire-valoir. Patrick sort du bureau de Wagner suivi par celui-ci. Patrick arrive à l'entrée de l'immeuble où Rigsby l'attend pour l'arrestation.

 

 

CBI

Retour au CBI, Patrick entre avec une boîte de beignets. Teresa est en colère ainsi que toute l'équipe contre Patrick car il savait pour Wagner et n'avait rien dit. Il a laissé l'équipe semer la zizanie dans la famille Tannen entre les frères. Il dépose un origami sur le bureau de Teresa et s'en va. Teresa esquisse un sourire à la grenouille en papier.

 

Maison de Jane

Cette nuit-là, Patrick retourne à son domicile, entre dans la chambre à coucher du premier étage, où sa famille a été assassinée. Il s'assied sur un matelas sur le sol pendant un moment, puis s'allonge. Le sang est séché et un peu terne, mais au-dessus du matelas sur le mur il y a encore le smiley dessiné par Red John.

Rue

Lisbon : Capitaine.  
Captain : Agent Lisbon ? On va pouvoir se passer de vos services. On embarque le petit voisin qui a découvert le corps.
Lisbon : Il a avoué ?
Captain : Une vraie anguille ce môme. C’est pas clair, ce qu’il raconte.
Voix-OFF : Le père de Mercy va faire une courte déclaration.
Morgan : Je veux seulement dire à quel point je suis reconnaissant aux forces de police et à tous les bénévoles qui ont collaborés aux recherches pour retrouver notre fille chérie. Tous ces gens de bonne volonté dans le quartier qui se sont mobilisés pour moi et June Tolliver dans cette terrible épreuve. Qui nous ont apporté un soutien immense. Je vous demande maintenant de nous accorder le temps et la tranquillité nécessaire pour faire le deuil de notre fille. Merci.

Maison des Tolliver

Jane : Bonjour Madame Tolliver.
June : Qui êtes-vous ?
Jane : Je m’appelle Patrick Jane. Je suis là pour vous. Vous voulez un peu de thé ?
June: Oui, j’en veux bien, merci.
Jane : C’est épuisant, je sais. Venez-vous asseoir. Ici c’est calme, il n’y a personne. Ca fait du bien, le calme. Le calme. Je vous ai observé, vous et votre mari. Je voulais vous dire que je sais exactement ce que vous êtes en train de vivre.
June : Vous n’en avez pas la moindre idée. Croyez-moi.
Jane : Si, je le sais. Je vous assure. Je vous aiderais si vous le voulez bien.
June : Vous ne pouvez rien pour moi. Vous savez quoi d’abord ?
Jane : Toutes sortes de choses. Vous n’aimez pas vraiment faire du ski, par exemple.
June : C’est vrai, mais…
Jane : Vous êtes contente que votre meilleur(e) ami(e) vienne de prendre du poids. Quoi, 5 kilos ? Vous auriez aimé être plus intrépide quand vous étiez jeune. Vous aimez l’Inde, mais vous n’y êtes jamais allé. Vous avez du mal à dormir. Votre couleur favorite… c’est le bleu.
June : Je ne sais pas… Je comprends rien. Vous êtes… vous êtes médium ?
Jane : Non. Observateur, c’est tout. A une époque je faisais le médium et je gagnais plein d’argent. Si je vous dis cela, c’est pour que vous compreniez qu’il serait absurde de me cacher quoi que ce soit.
June : Cacher… Quoi ?
Jane : Vous savez l’impression que me donne votre mari ? Celle d’un homme capable d’affection et de générosité. Un peu futile, peut-être, un peu égoïste. Autoritaire, mais un homme bien.
June : Oui…
Jane : Pourquoi vous le soupçonner d’avoir tué votre fille ?
June : Non, je ne…  C’est le petit McClusky qui l’a tué.
Jane : Oui. D’après les policiers. Mais vous pensez qu’ils ont tort. Pourquoi ?
June : Je… Je ne sais pas. Je… Je ne sais pas pourquoi. Je… J’ai…
Jane : Dites-moi.
June : Toute l’année dernière ils ont été tellement étranges l’un avec l’autre. Aucun ne voulait reconnaître que quelque chose n’allait pas. Je… Je crois que…. Une fois je crois qu'elle a essayé de me l’expliquer. Et… Je n’ai… Quel horreur ! Quel horreur !
Jane : Vous lui avez demandé s’il l’avait tué ?
June : Qu’est-ce qu’il dirait ?
Jane : Quand un mari ment, sa femme le voit.
June : Oui. Oui… Je… Je ne veux pas de thé. C’est le petit McClusky qui… qui l’a fait.
Jane : Possible.
June :  Vous aussi vous croyez qu'il l'a tué?
Jane :  Je crois qu'une mère sent ces choses.
Morgan :  June! Ah te voilà. Bonjour, qui êtes-vous?
Jane :  Je suis la police. Avez-vous tué votre fille?
Morgan  :  Comment osez-vous?
Jane : Je vous ai posé une question claire Monsieur, est-ce que vous avez tué votre fille?
Morgan :  La réponse est non! Non, je n'ai pas tué ma fille!
Morgan:  Et vous vous allez foutre le camp de chez moi! June... June tu veux me dire ce que tu as? Je vous jure que je vous ferais virer!
Jane : Un innocent m'aurait déjà mis sont poing dans la figure!
Morgan :  Vous ne savais même pas comment je vais vous pourrir la vie! Vous débarquez ici, vous baratinez ma femme, vous semez la zizanie alors que... June... June, s'il te plaît, chérie...
Jane : Je vous jure, c'est...c'est pas aussi grave que ça en à l'air!
Lisbon : Mme Tolliver! Mme Tolliver! Attendez-moi s'il vous plaît!

Palm Springs, en Californie. Deux semaines plus tard

Price :  Ensuite cet enfoiré fait un eagle sur le 17! Je te raconte pas... Sur ce parcours, un putain d'eagle!
Tag :  Ce parcours t'a jamais sourit Price, on sera mieux à Orlando! On est bien placés au tirage aux sorts!
Price :  Tu veux que je te dise, Monsieur Devislove! Je l'emmerdes!
Price :  Allison! Allison!!

Palm Springs International Airport

Van Pelt :  Euh, attendez!
Lisbon :  Vous avez enregistré un bagage? Vous vous croyez où? En vacances?
Van Pelt :  Non Madame, je le ferais plus.
Lisbon :  Quand vos petites affaires serons là, prenez la seconde voiture de location et allez au bureau du shérif. Trouvez nous deux pièces pour bosser, des lignes de téléphone et des tables.
Van Pelt :  Oui Madame.
Lisbon  : On est partis.


Comté de Riverside, Morgue

Jane : Bonjour tout le monde! Vous avez fait bon voyage?
Lisbon :  Allez-vous en, vous avez été mis à pied!
Jane :  Merci.  Je suis en congés sans solde jusqu'à la semaine prochaine.
Lisbon : Alors revenez la semaine prochaine!
Jane :  Ouh, qu'est-ce qu'il fait chaud, hein?
Lisbon :  Lequels des deux bons à rien lui a dit? C'est toi bien sûr Cho!
Cho :  Oui c'est moi.
Jane :  Evidemment qu'il me l'a dit, quand c'est John le Rouge on me le dit. Pourquoi vous me faites des cachoteries?
Lisbon :  Un homme est mort à cause de vous, ça se paye.
Jane :  Oui, un homme qui a assassiné sa fille parce qu'elle ne voulait plus coucher avec lui.
Lisbon :  Vous n'en saviez rien, vous n'en saviez rien, si elle n'avait pas tenue un journal...
Jane: Elle en avait un! Soyez raisonnable, c'est mon dossier.
Lisbon :  A vous tous seul?
Jane : John le Rouge est à moi!
Lisbon :  John le Rouge n'appartient à personne!
Jane : Si, il m'appartient.
Lisbon ]:  J'y suis pour rien, les ordres sont les ordres. Revenez la semaine prochaine.  Ne le laissez pas passer!
M.L. : Nous avons ici Grégory Tannen, type caucasien mâle, 43 ans, célibataire, on l'a pas encore ouvert mais...
Jane :  Désolé d'être passé par-dessus votre tête, je me ferais pardonner, je vous le promets!
Lisbon : Vous voulez vous faire pardonner? Taisez-vous!
Jane :  Bon, je... je peux m'exercer!
Lisbon :  Chut! Désolé!
M.L. : Bon alors les brûlures que je vois indiquent que la victime a été neutralisée au moyen d'un pistolet choqueur standard accessible au particulier. Il semble que la mort ait été causé par plusieurs coups à la nuque probablement porté par le club de golf trouvé sur les lieux. L'individu de sexe féminin est Allison Randolph, 27 ans, mariée, sans enfants. Les corps ont été retrouvés à son domicile, heure du décès présumé, samedi tôt en soirée. On retrouve les mêmes traces de brûlures, elle a ensuite été étroitement ligotée avec des liens de plastique noirs, coups de couteau nombreux et anarchiques sur le torse, traces de chocs sur les viscères.
Cho : C'est typique John le Rouge...
Lisbon : Qui a trouvé les cadavres?
Cho : Son mari en arrivant de l'aéroport avec son frère dimanche matin. Des golfeurs professionnels
Rigby  : Ah oui?
Cho : Price Randolph.
Lisbon : Elle a quel genre de rapports avec lui?
Cho : C'est un de ses médecins d'après les fiches.
Lisbon : En visite à domicile?
Rigsby : Amant?
Jane  : Non! Lui il est gai!
M.L. : Le Dr Wagner saura peut-être quelles étaient leurs relations. Il est venu pour les identifier.
Jane : Bon...

Dans le hall de la morgue

Lisbon : Dr Wagner, bonjour, je suis l'agent Teresa Lisbon, Bureau Californien d'Investigation. Quels sont vos liens avec les victimes?
Wagner :  Je travaille avec Grégory, le Dr Tannen et la famille Randolph se fait soigner depuis toujours à notre cabinet.
Lisbon : Vous faites souvent des visites à domiciles?
Wagner :  Non, Grégory et Allison sont des amis proches.
Rigsby : Des amants?
Wagner : Non, il était gai! Non, ils étaient seulement amis, qu'est-ce qui a bien pu se passer?
Rigsby : C'est peut-être John le Rouge...
Wagner : Qui est John le Rouge?
Lisbon : Nous ne savons pas encore qui a fait ça. On vous contactera certainement, merci Docteur.

Maison des Randolph

Partridge :  John le Rouge entre là... je voudrais passer... euh... il se dirige par ici, il attend la femme, il s'attend à ce qu'elle soit seule, il y a un soucis: son copain Tannen choisi le mauvais jour pour faire *. Donc, armé de son pistolet choqueur John le Rouge les zap tous les deux et euh... je voudrais passer... il empoigne un fer cinq qui était là et... [il donne un coup dans le vide pour imiter le meurtrier] il éclate le crâne de Tannen. Ensuite il prend son temps pour s'occuper d'Allison, comme il aime le faire... c'est une belle grande femme, donc sauf s'il est super balèse, à mon avis il l'a prise par les bras et...

FLASHBACK, 5 ans auparavant

Jane : Il dit qu'il regrette la peine qu'il vous a faites à vous et à votre mère du fond du coeur, il vous conjure de lui pardonner. Vous le ferez Jenny? Il faut qu'il l'entende
Jenny : Je te pardonne papa! Je te pardonne.
Jane : Oh oui! Je le vois sourire! Je vois des larmes de joie, il dit "que Dieu te bénisse et qu'il te protège! "
Kelly : Impressionnant, impressionnant, impressionnant!
Davids : Elle est impressionnée! Patrick,
Jane : Une seconde! Je suis là, merci!
Kelly : Oh, il est revenu!
Davids : Patrick, je me suis laissé dire que vous êtes aussi une sorte de détective du paranormal. Vous confirmez?
Jane : J'essaie d'aider la police quand je le peux.
Davids : Bien et vous aidez la police à traquer ce, cet effroyable tueur en série, comment s'appelle t'il?
Kelly : John...John le Rouge!
Davids: John le Rouge!

Fin du FLASHBACK

Chambre, maison des Randolph


Partridge : Et voilà le travail, la signature de John le Rouge, le smiley! Il se sert du sang de la victime pour le peindre, dans le sens des aiguilles d'une montre, avec trois doigts de sa main droite, elle-même revêtue d'un gant de cuisine en caoutchouc. Ca déchire d'en voir un en vrai pour une fois!
Jane : C'est pas John le Rouge
Partirdge : D'accord...
Jane : John le Rouge se considère comme un virtuose, un artiste. Il a le don de la mise en scène. Dans les cas précédents, il s'est bien assuré que la première chose que l'on voyait était cette figure sur le mur. On la voit avant toutes choses et on sait! On sait ce qu'il s'est passé et on sent monter la peur. C'est après et seulement après que l'on voit le corps de la victime. C'est toujours dans cet ordre là. Ici c'est le contraire, la première chose que l'on voit, c'est le cadavre et il faut qu'on se retourne pour voir la figure sur le mur. C'est pas aussi efficace comme enchainement.
Lisbon : Je suppose que ça dépend du goût de chacun...
Jane : Mais non pensez-y, le tueur aurait pu le dessiner sur le bon mur, celui-là, il ne l'a pas fait, parce qu'il ne le savait pas, parce que ce n'est pas John le Rouge
Partridge : Waouh, c'est méga-intéressant!
Jane : Vous avez un gros problème, vous savez lequel? Vous prenez trop votre pied au boulot, vous êtes une goule! Si le gord ça vous fait pas bander moi je suis Brithney Spears.
Partridge : Je, je le prends très mal.
Lisbon : C'est ça votre technique pour vous faire pardonner?
Jane : Je suis désolé, il me contrarie... Il est contrariant! Vous n'avez pas besoin de moi!

Bureau du shériff


Lisbon : Et bien non, ce n'est pas le schéma habituel.
Cho : Donc Jane avait raison, c'est un imitateur.
Lisbon : Ou bien c'est John le Rouge qui change de scénario, ou c'est John le Rouge qui a fait une erreur, on ne sait pas. On travaille avec ce qu'on a jusqu'à ce qu'on trouve. Allez donc voir le mari.
Rigsby : On est partis patron.
Lisbon : Qu'est-ce que vous attendez?
Lisbon: Salut, vous aviez peut-être raison à propos de ce dossier, je dis bien peut-être. Merci de l'indication. [...] Ah non, est-ce que j'ai dit ça? J'admets le concept que vous avez peut-être raison c'est tout. Si vous vouliez réapparaître, je ne vous en empêcherais pas. Oui d'accord, je vous demande de réapparaître. Beh parce que, parce que vous êtes utile à l'équipe. [...] Ca non, je dirais pas s'il vous plaît, allez vous faire foutre! Tête de con!

Jane : Bonjour!
Van Pelt : C'est à quel sujet?
Jane : Vous devez être Van pelt! Quel plaisir, Patrick Jane.
Van Pelt : Oh, bonjour, quelle bonne surprise, l'agent Cho disait que vous étiez partis.
Jane : Ben non, je savais pas où aller...
Van Pelt : Bon, alors euh, vous voulez ce bureau là ou bien celui-ci? Là-bas il y a plus de lumière!
Jane : Celui-là, il faut toujours plus de lumière. Charmante la nouvelle venue dans l'unité des crimes majeurs!
Lisbon : Oh! Bonjour, vous êtes arrivé quand?

Maison des Randolph

Price : C'est un ange magnifique et précieux que j'ai perdu!
Cho : Oui Monsieur, une très belle femme! J'irais droit au but si vous le permettez Price, vous avez échoué à la finale du championnat vendredi c'est ça? Vous n'êtes rentré que dimanche, vous avez fait quoi de votre week-end à Fresno?
Price : Ca va j'ai compris, vous n'arrivez pas à choper le véritable assassin alors ça vous arrange de me faire tomber?
Rigsby : Non Monsieur, si on a confirmation de votre emploie du temps, vous serez tous de suite éliminé de l'enquête.
Price : J'étais avec une masseuse réflexologue.
Rigsby: Son nom?
Price: Quelque chose avec Lady, euh... Lady quelque chose...
Tag :  Vous le trouverez dans ces relevés de carte bancaire.
Price : Bon bah voilà, ravi de vous avoir rencontré...

Bureau du Dr Wagner

Wagner : Nous sommes une clinique privée polyvalente. Nous proposons aussi bien des soins de base que de la chirurgie esthétique. Il y a aussi psychothérapie, médecine du sport et j'en passe.
Jane : Que vient faire l'Afrique là-dedans?
Wagner : C'est le but ultime de l'entreprise, la moitié de nos bénéfices servent à construire et à animer des dispensaires dans des communautés pauvres d'Afrique. Ah j'ai trouvé voilà! Oh c'est mince comme dossier, Allison était une femme en pleine santé!
Lisbon : Antécédents psychiatriques?
Wagner : Je n'en vois aucun.
Lisbon : Maladies sexuellement transmissibles, avortements, blessures inexpliqués?
Wagner : Non, hors mis quelques rendez-vous de routine avec moi, le reste c'est le Docteur Tannen, de la chirurgie esthétique.
Jane : Tannen tenait-il un journal? On a résolu notre dernière affaire parce que la victime tenait un journal.
Wagner : Un journal, je ne crois pas non...
Lisbon : Et pour en revenir à Allison Randolph, comment était sa vie de couple à votre avis? Heureuse, compliquée?
Wagner : Il y a peu près six mois, le Dr Tannen est venu me demander conseille, Allison lui as demandé sous le manteau des pilules contraceptives pour un an, ce qui est strictement défendu par le conseil de l'ordre. Je lui ai dit vas y , donne les lui, autant que ça vienne de nous plutôt que d'un revendeur au Mexique.
Lisbon : Pourquoi ce cacher?
Wagner : Price Randolph a subi une vasectomie en avril 2002...
Wagner: S'il y a quoi que ce soit d'autre que je puisse faire.
Lisbon : Je vous remercie.
Jane : En fait il y aurait autre chose, je n'ai plus de somnifères, vous pourriez me dépanner, n'importe quoi, ça ira.
Wagner : Bien sûr, venez à ma consultation, on vous trouvera un créneau cette après-midi!
Jane : Oh non, j'espérais que vous me donneriez un truc tout de suite! J'aime pas trop la parlotte...
Wagner : Je suis navré, je suis contre le fait de prescrire sans une forme ou une autre de parlotte...
Jane : Je comprends, tant pis. Je vous téléphone, peut-être...

Restaurant

Cho : Pour moi c'est le mari. Il paye une pute qu'il connait pour se créer un alibi, rentre chez lui, découpe la femme et reprend l'avion. Schéma classique, plutôt élaboré, mais finalement pas très malin.
Jane : Tu as vérifié ses résultats en compétitions?
Cho : C'est pas nul...
Jane : Oui, alors qu'il finit toujours second ou troisième. Tu le mets au départ du 18 alors qu'il est pas trop mal placé, sûr qu'il se plante comme deux et deux font quatre. Il aurait pas les nerfs de tuer sa femme, c'est pas lui.
Lisbon : Vous trouvez qu'on devrait écarter un suspect principal parce qu'il n'a jamais gagné une grosse compét'?
Jane : Oh non pas du tout, c'était histoire de meubler la conversation...
Van Pelt : Comment vous faites ça?
Jane : C'est de la psychoquinaise.
Cho : Il a soufflé dessus!
Jane : C'est en effet une autre méthode.
Van Pelt : Monsieur Jane, j'ai une question. A propos de votre carrière précédente.
Jane : Ouvrez le feu!
Van Pelt: Quand vous rencontriez d'autres médiums,des vrais médiums, ils le voyaient que vous faisiez semblant?
Jane : Il n'existe pas de vrais médiums.
Van Pelt : Objection votre honneur, ma cousine Yolanda est médium.
Jane : Votre cousine est soit illuminée, soit malhonnête, soit les deux.
Rigsby : Eh attention à ce que tu dit!
Van Pelt : Non ça va, il a le droit d'avoir une opinion! Bien qu'il ait tort. Elle a des pouvoirs, elle sait communiquer avec l'au-delà. Je l'ais vu de mes propres yeux.
Jane : Elle vous a fait parler avec un disparu?
Van Pelt : Oui...
Jane : Quelqu'un que vous aimez et qui vous manque encore beaucoup?
Van Pelt : Oui...
Jane : Vous vouliez que son pouvoir soit réel, donc il l'a été.
Van Pelt : Non
Rigsby : T'es tellement sûr d'avoir raison! La science ne sait pas tout...
Van Pelt : Il y a 500 ans, la radio aurait été considérée comme magique,
Rigsby : Absolument!
Van Pelt : dans 500 ans, il sera peut-être totalement normal de communiquer avec l'au-delà!
Jane : L'au-delà?
Van Pelt : Mmm Mmm
Jane : Votre père est entraineur de football non?
Van Pelt : Comment vous savez ça?
Jane : C'est écrit dans votre manière d'être... Pour ce qui est de notre discussion, papa ne disait-il pas toujours que la vie c'est comme le football? Au coup de sifflet final, le match est terminé. Finit! Il n'y a plus rien. Il n'y a pas d'au-delà. Terminé... Des homards, du pain aux noix, un décor nautique kitch et "picht": le néant.
Van Pelt : Comme je vous plains... L'existence du royaume de Dieu est une réalité.
Jane : Alors plus tard, quand Rigsby vous invitera à venir le rejoindre dans sa chambre, dites oui...
Van Pelt : Je vous demande pardon?
Jane : Je sais, vous aviez prévu de l'envoyer balader plutôt sèchement. Première semaine de boulot, il faut donner le ton, pas de galipettes, mais pourquoi pas? Je suis sûr que Rigsby est un bon coup! Un peu rude mais bon gars... C'est vrai? C'est vrai.
Van Pelt : Le royaume de Dieu est une réalité M. Jane et vous avez une âme immortelle.
Jane : Oh comme j'espère que vous vous trompez...

Ascenseur de l'hôtel

Cho : Bonne nuit.
Rigsby: A plus tard!
Van Pelt : Bonne nuit.
Rigsby : C'est mon étage... Bienvenue dans l'équipe Agent Van Pelt!
Van Pelt : Je vous remercie Agent Rigsby.


Chambre de Jane

Van Pelt : Salut vieux camarade, comme le temps passe, j'espère que tu gardes la santé, je prospère et suis heureux, j'ai déjà douze épouses et vais commencer à faire la cour à la treizième. Pourquoi n'arrive tu pas à m'attraper? Tu dois te sentir tellement impuissant, tellement bête et si triste. Quoi qu'il en soit, je te souhaite bonne route. John le Rouge
Cho : C'est bien lui ça à mon avis.
Jane : Ca lui ressemble mais c'est pas lui. Il se mettrait pas en danger pour le plaisir de me défier.
Rigsby : Alors c'est que le vrai tueur essaye de nous rouler dans la farine!
Lisbon : Cho, tâches de savoir où était Price Randolph il y a une demi-heure. Rigsby, va vérifier les caméras de sécurité de l'hôtel. Donnez ça à la police scientifique [en s'adressant à Van Pelt].
Lisbon: Ca va aller?
Jane : Absolument!
Lisbon : Dormez un peu.

Bureau du shérif

Rigsby  : Allo!
Jane : Bonjour!
Lisbon : Vous n'avez pas dormi hein? Oui, je voudrais prendre un rendez-vous avec le docteur Wagner s'il vous plaît, c'est urgent. Jane, Patrick Jane. Oui j'attends.
Riggsby : Le labo a peut-être une piste. Le sang sur l'enveloppe est celui d'Allison Randolph. Mais, ils ont aussi trouvé un cheveu qui n'appartient ni à elle ni à Tannen. Devinez à qui est ce cheveux!

 Salle d'interrogatoire

Cho : C'est le votre Tag, c'est hallucinant... La science!
Tag :C'est un truc de fou... Je n'ai, je n'ai pas tué Allison!
Cho : Comment l'un de vos cheveux est-il arrivé là?
Tag : Soit c'est une erreur, soit on cherche à me faire tomber.
Cho : Qui aurait intérêt à faire ça? Pas nous si c'est ce que vous pensez.
Jane : Il était l'amant d'Allison...
Cho : Qui voudrait vous faire tomber Tag?
Tag : Mon frère par exemple.
Cho : Pourquoi votre frère?
Tag : J'étais l'amant d'Allison.
Van Pelt  : Vous êtes médium j'en suis sûre, mais vous êtes trop fier pour l'avouer.
Jane : Mmm Mmmm

Bureau de Wagner

Wagner : Alors?
Jane : Alors?
Wagner : Pourquoi vous n'arrivez pas à dormir?
Jane : Parce qu'on ne me donne pas les bons cachets si je ne parle pas à la faculté.
Wagner : Et vous n'aimez pas lui parler à la faculté!
Jane : Un médecin doit toujours être plus malin que son interlocuteur non? Alors que c'est moi le plus malin, c'est évident.
Wagner : Vous protégez férocement votre psychi profonde. Il y a t'il une raison précise à celà?
Jane : Voilà, c'est exactement comme je me l'imaginais. Qu'est-ce que vous voulez savoir à propos de ma mère?
Wagner : Vous voulez que l'on parle de votre mère?
Jane : Je veux seulement m'endormir!
Wagner : Dites-moi ce qui vous en empêche.

FLASHBACK

Davids : Comment s'appelle-t-il déjà? John le Rouge?
Jane : C'est ça oui, John le Rouge, il a déjà tué huit femmes. Pour autant qu'on sache. La police m'a demandé d'entrer en contact spirit avec lui pour voir si j'arrivais à saisir sa personnalité
Davids : Comment, euh, comment vous faites exactement pour entrer en contact spirit avec un être?
Jane : Et bien Davids, le mal absolu brûle comme le feu et il brûle d'une terrible flamme sombre et glacé. Je me force à fixer le coeur de cette flamme. Alors une image de l'être malfaisant m'apparaît. Ici c'est l'image de John le Rouge. C'est un petit homme, hideux et tourmenté, une âme solitaire, triste, très triste.


FIN DU FLASHBACK


Wagner : M. Jane? M. Jane! Qu'est-ce qui vous empêche de dormir?
Jane : Vous voyez, quand j'étais petit, on vivait sur une ferme. Il y avait beacuoup de travail. J'étais un peu fainéant étant gamin.
Wagner : Ah bon?
Jane : Je m'arrangais toujours pour que mon petit frère Jimmy fasse mes corvées à ma place. Un jour, je lui ai promis un dollar pour qu'il aille faire du bois. Et puis il s'est coupé une artère de la jambe avec la scie et il est mort vidé de son sang. Il est mort. En faisant mes corvées à ma place.
Wagner : Vous savez que, il est arrivé presque la même chose au chanteur Johny Cash?
Jane  : Non c'est vrai? Waouh, c'est terrifiant!

Bureau du shériff

Cho : M. Randolph, bonjour.
Price : Arrêtez vos conneries, mon frère n'a rien fait bande de salopards! Vous avez pas les couilles de venir me chercher alors c'est ma famille qui trinque! C'est de la persécution...
Lawyer : Price attendez qu'est-ce qu'on avait dit?
Cho : M. Randolph, soyez assuré que nous ne persécutons personne. Notre bande de salopards retient votre frère aux vues de preuves matèrielles qui le relit au meurtre et en plus il a un vrai mobile puisqu'il déclare que lors de vos absences il baisse votre femme à couilles rabattues.
Price : Tag et Allison?
Cho : C'est ce qu'il déclare. Et il ajoute que c'est vous qui avez tué Allison et que vous voulez le faire tomber pour vous venger.
Price : Il déclare quoi? Quoi?

Au bureau de Wagner

Wagner : L'ensemble de ce que vous m'avez dit n'est qu'une vaste invention.
Jane  : Exact!
Wagner : Pourquoi? Je vois une vraie souffrance, pourquoi le cacher si bien?
Jane : Parce qu'elle m'appartient.
Wagner : C'est clair.
Jane: Merci.
Jane : Ah, c'est vrai! Vous vous rappelez quand on parlait de Tannen l'autre jour? Je vous ai demandé s'il tenait un journal et vous m'avez dit qu'oui mais on n'a rien trouvé dans ces affaires...
Wagner : Non!
Jane : Vous avez dit non?
Wagner : Non, vous n'avez pas compris, je suis sûr qu'il n'avait pas de journal.
Jane : C'est étrange... Alors c'est peut-être quelqu'un d'autre qui m'en a parlé.  Soit c'est ça, soit il faut m'enfermer! Mais en tout cas de suis sûr à cent pour cent qu'on m'a dit que Tannen avait un journal.
Wagner : C'est vrai que c'est étrange, mais en quoi est-ce important qu'il tienne ou non un journal?
Jane : C'est vrai peu importe, mais si je réfléchis, pourquoi les magiciens ont-ils de belles assistante?
Wagner : Pourquoi?
Jane : Parce qu'elles sont l'arme absolue pour distraire les gens. Le spectateur regarde d'abord la fille c'est ensuite qu'il se concentre sur ce qu'il aurait dû regarder s'il aurait voulu comprendre comment marche le truc. Quoi qu'il en soit j'enverrais deux gars de la police scientifique pour fouiller son bureau et trouver ce journal.
Wagner : Il n'a pas déjà été fouillé son bureau?
Jane : Oh, au premier passage ils sont pas toujours soigneux. Faut être persévérant hein? Il est forcément quelque part. e vous remercie docteur.
Wagner : Bonne nuit.

Bureau de Tannen

Jane : Vous avez perdu quelque chose?
Wagner : Comment êtes-vous entré?
Jane : La porte était ouverte, je crois que j'ai laissé mon téléphone dans votre bureau.
Wagner : La porte était fermée!
Jane : Ca m'étonnerait, puisque je suis là.


FLASHBACK

On voit Jane, donner une accolade à Wagner, pour lui subtiliser sa carte  d'accès.

FIN DU FLASHBACK

Jane : Qu'est-ce que vous faites?
Wagner ] : Je dois avouer que je me suis pris au jeu de l'apprenti détective! Je cherchais ce journal.
Jane : Oh...
Wagner : Je me suis vraiment pris au jeu...
Jane : C'est rien de le dire! Pas de journal?
Wagner : Aucunes traces!
Jane : A mon tour d'essayer. Je suis doué pour retrouver les trucs!
Wagner : Faites comme chez vous!
Jane : Eureka! Docteur Wagner, je vous remercie de votre aide.
Wagner : M. Jane, votre téléphone!
Jane : Oui, c'est vrai. Merci.

Bureau de Wagner

Jane : Ah voilà, je l'ai. Je suis vraiment idiot, une fois de plus, bonsoir.
Wagner : Attendez!
Wagner : Donnez-moi le journal!
Wagner : C'est très amusant!
Jane : Je fais de mon mieux!
Wagner : J'en étais sûr! Je savais que c'était peut-être un coup fourré mais j'ai... Il fallait que je m'en assure.
Jane : Oui! En général ça marche comme ça.
Wagner : Comment vous êtes arrivé à moi? Attention, je ne dis pas que je l'ai fait, je m'interroge.
Jane : La première fois qu'on s'est vu vous disiez ne pas savoir qui est John le Rouge mais vous avez des livres sur la psychiatrie criminelle ici, qui comportent des chapitres sur lui. Vous êtes le médecin de famille des Randolph, il vous est facile de vous procurer des cheveux de Tag et étant médecin, couper en morceaux un être humain ne vous effraie en rien. Il est évident que c'est vous.
Wagner : Rien d'autre? C'est tout ce que vous avez? C'est de l'extrapolation.
Jane : Oh j'en suis conscient. Je voulais seulement être sûr que j'allais dans la bonne direction. Franchement ça m'a surpris, vous ne semblez pas malfaisant a priori. Mais vous l'êtes.
Wagner : C'est la lettre qui vous a mis en colère. J'avoue qu'elle était un peu perdicieuse. Entre nous je regrette, pour votre famille. J'imagine aisément votre chagrin. Je ne suis pas un être malfaisant. Ma conscience est en paix.
Jane : Ah oui?
Wagner : Il y a aujourd'hui en Afrique trois mille superbes enfants qui sont en vie alors qu'ils auraient dû mourir, mais ils ont survécu parce que j'étais là. Tannen voulait me détruire et anéantir tous mes efforts. Et ça pourquoi? Pour de l'argent? Il a appelé ça du vol! Du détournement de fond! Il était si content de lui cet idiot! C'est simple comme bonjour, si je suis incarcéré, des milliers d'enfants vont mourir. J'ai pris une décision aussi morale que rationnelle. Il fallait tuer Tannen pour que le bien triomphe.
Jane : Et Allison? Vous lui reprochiez quoi?
Wagner : C'est vous qui l'avez dit, c'était l'assistante du magicien, c'était juste un leurre.
Jane : Ah...
Wagner : Si Tannen avait été le seul à mourir, ici ça grouillerait de policiers, non? A la vérité, en tuer deux, c'est pire que d'en tuer un quand il y a tant de vies en jeu? Non... Je ne trouve pas!
Jane: Comme je vous plains... Je vous arrête, on y va!
Wagner : C'est moi qui tiens l'arme qui est braquée sur vous!
Jane: Vous croyez que je me serais donné tous ce mal pour vous piéger en vous laissant une arme chargée à portée de main? J'ai retiré les balles tout à l'heure!
Jane : T'es en retard! Dégaine ton arme!
Rigsby : Laisse tomber le flingue! Les mains sur la tête! Maintenant à genoux, à genoux!

Bureau du Sheriff

Jane : Affaire classée, voilà les beignet! Je voulais seulement qu'il me donne des somnifères, je vous jure, je voulais même pas y aller! Vous savez bien que je voulais pas!
Van Pelt : C'est ça!
Rigsby : Mais non tu l'as pas piégé Wagner! Ca fait pas un baille que tu sais que c'est lui...
Cho : Et tu nous as pas laissé laminer la famille de la victime juste parce que tu adores les psycho-drame...
Jane : De toutes manières c'était mort pour eux, faut pas vous en vouloir les gars!
Lisbon : N'essayez même pas! J'ai pas fini d'être en colère!
Jane : Je suis désolé.
Lisbon : Non c'est faux!
Lisbon : Une grenouille! Evidemment là, il n'y a plus rien à dire...

La maison de Jane à Malibu. Le soir. Il entre chez lui et dépose un peu de courrier sur la table près de la porte. On voit que c'est maintenant le seul mobilier de la maison. Jane monte dans la chambre où sa famille a été tuée. Il y a un matelas à même le sol. Il s'y allonge tout habillé. L'image se déplace et on voit que le smiley sanglant est toujours sur le mur au-dessus du matelas, délavé avec le temps.


Script rédigé par Serenity - Arvak - AndreaLili et Bluky

Street

Lisbon : Captain.
Captain : Agent Lisbon. Don’t think we’ll be needing you guys. We like the neighbour kid who found the body.
Lisbon : Did he confess?
Captain : Eh, he's a real squirrel. I’d say...
Voice [off-screen] : Mercy’s father would like to give a brief statement.
Morgan : I just want to take a moment and thank everyone in law enforcement and all the volunteers who helped us in the search for our beloved daughter. The way that this entire community has come together to support me and Juniper in this terrible time has been a great comfort to us. And now I would just like to ask that you give us some time and space and privacy to grieve for our daughter...

Tolliver’s house

Jane : Hello, Mrs Tolliver.
Juniper : Who are you?
Jane : My name’s Patrick Jane. I’m here to help you. Would you like a cup of tea?
Juniper : Yes, I would. Thank you.
Jane : You must be tired. Why don’t you sit down? It’s nice and quiet in here, isn’t it? Quiet, soothing, calm. Calm. I’ve been watching you and your husband and I want you to know that I understand what you’re feeling right now.
Juniper : You have no idea. Believe me.
Jane : I do. I know. I know and I want to help you.
Juniper : You can’t help me. What do you know?
Jane : All sorts of things. You really only pretend to like skiing, right?
Juniper : Yes, but...
Jane : You’re pleased that your best friend recently gained some weight, about ten pounds. You wish you’d been more adventurous when you were younger. You love India, but you’ve never been there. You have trouble sleeping. Your favourite colour is blue.
Juniper : I don’t understand. You’re... you’re psychic?
Jane : No. Just paying attention. I used to make a good living pretending to be a psychic. I tell you this because I want you to understand there’s no point hiding things from me.
Juniper : Hiding what?
Jane : You know what I see when I look at your husband? I see a warm, loving, generous man. A little vain maybe. Selfish. Controlling. But a decent man.
Juniper : Yes.
Jane : So why do you suspect him of murdering your daughter?
Juniper : I don’t. The McCluskey boy did it.
Jane : Yes, that’s what the police say. But you think they’re wrong. Why?
Juniper : I don’t know, I don’t know! I...
Jane : Tell me.
Juniper : Last year they had been so strange with each other. And neither one would admit that anything was wrong and I think that... I think that she tried to tell me once, and I didn’t... I... God. Oh god.
Jane : Did you ask him if he killed her?
Juniper : What would he say?
Jane : Most wives can tell when their husbands are lying.
Juniper : Yes. Yes. I... I don’t want tea. The McClusky boy did it.
Jane : Maybe.
Juniper : You think he did it too?
Jane : I trust a mother’s instinct.
Morgan : June. There you are. Hi. Who are you?
Jane : I’m the police. Did you kill your daughter?
Morgan : How dare you?!
Jane : I asked you a simple question, sir. Did you kill your daughter?
Morgan : No, I did not kill my daughter! Now you get the hell out of my house! June? June, what’s the matter with you? I’m going to have your badge!
Jane : An innocent man would have punched me by now.
Morgan : I am going to make life miserable for you! You come in here. You accost my wife. You cause trouble...  June. June, honey, please...
Jane : Honestly. It’s not as bad as it looks.
Lisbon : Mrs Tolliver. Mrs Tolliver.

Palm Springs, California. Two weeks later

Price : Then the sonofabitch eagles seventeen. Are you kidding me? On that course! A damn eagle.
Tag : That course never suited you, Price. You’ll do better in Orlando. We have a nice spot on the draw.
Price : Well, I tell you what, Davis Love III can kiss my butt.
Price : Alison? Alison!

Palm Springs International Airport

Van Pelt : Ah, sorry...
Lisbon : You checked luggage? What, are you on vacation?
Van Pelt : No ma’am. Won’t do it again.
Lisbon : When your trousseau arrives, pick up the second rental and go direct to the Sheriff’s department. Hustle us up a couple of rooms, furniture and phone lines.
Van Pelt : Yes, ma’am.
Lisbon  : Come on, let’s go.

Riverside County Morgue.

Jane : Morning everybody. How was your flight?
Lisbon : Go away. You’re on suspension.
Jane : Thank you. [He runs to catch up with Lisbon and walks beside her.] Mandated leave. Ends next week.
Lisbon : So come back next week.
Jane : Hot enough for you?
Lisbon : Which one of you jackasses told him? It was you, wasn’t it Cho.
Cho : Yes, it was.
Jane : Of course he called me. It’s Red John. You can’t keep me out of this. Why would you want to?
Lisbon : You got a man killed. There’s consequences.
Jane : A man that murdered his daughter because she wouldn’t have sex with him anymore.
Lisbon : You didn’t know that. You did not know that. If she hadn’t left a diary...
Jane : But she did, though. Be reasonable. This is my case.
Lisbon : Your case.
Jane : Red John is mine.
Lisbon : Red John doesn’t belong to anyone.
Jane : He belongs to me.
Lisbon : It’s not my call. Rules are rules. Come back next week. Don’t let this man past. Boss...
M.E. : We have Gregory Tannen, Caucasian, male, 43, single. We haven’t opened him up yet, but burn marks...
Jane : Sorry I went over your head. I’ll redeem myself, I promise.
Lisbon : If you want redemption, be silent.
Jane : Okay, I can really do that.
Lisbon : Shh. Sorry.
M.E. : ...but burn marks here indicate that the victim was subdued with a stun gun, standard civilian model, by the look of it. Death appears to be caused by several blows to the back of the skull, consistent with a bloodied golf club found at the scene. The female is Alison Randolph, 27, married, no children. They were found at her listed residence. TOD looks to be early Saturday evening. On Alison we have the same stun gun marks, followed by binding with tight black plastic ligatures, frenzied cutting and stabbing assault to the torso and subsequent abuse of the viscera.
Cho : Textbook Red John.
Lisbon : Who found the bodies?
Cho : This one’s husband, coming home from the airport Sunday morning with his brother. He’s a pro golfer.
Rigby  : Oh, yeah?
Cho : Price Randolph.
Lisbon : What’s her deal with him? Do we know?
Cho : He’s on file as one of her physicians.
Lisbon : Making a house call?
Rigsby : Lovers?
Jane : No, this one’s gay.
M.E. : Dr Wagner might know what their relationship was. He’s here to make a formal ID.
Jane : Okay.

In the hallway of the morgue.

Lisbon : Dr Wagner. Hi. I’m Agent Teresa Lisbon, California Bureau of Investigation. What’s your connection to the victims?
Wagner : Well, I work with Gregory – Dr Tannen – and the Randolph family are long-time clients of our practice.
Lisbon : Are house calls the norm at your practice?
Wagner : No. Gregory and Alison were close friends.
Rigsby : Lovers?
Wagner : No, he was gay. No, they were just friends. What in God’s name happened to them?
Rigsby : Looks like Red John.
Wagner : Who’s Red John?
Lisbon : We don’t know who did this. We’ll be in touch, probably. Thank you.

Randolph house.

Partridge : Red John enters here. Excuse me. He comes around here. He waits for her, expecting her to come in alone. Only thing, her friend Tannen chose the wrong night to come over for a Richard Gere and ice cream orgy. So Red John zaps them both with his trusty stun gun and ... excuse me ... grabs a five iron from the bag here and BAM crushes Tannen’s skull. Then takes his sweet time dealing with Alison how he likes. She’s a nice big girl, so unless he’s pretty strong, I guess he grabbed her by the arms...


FLASHBACK, 5 YEARS AGO: Interior TV studio. Jane, slick and arrogant, performing a psychic medium act before a live audience. The audience is hushed and still.

Jane : He says that he’s sorry for all the pain he caused you and your mother. Deeply sorry. He asks you to forgive him. Can you do that, Jenny?  He needs to hear it.
Jenny: I forgive you, Daddy. I forgive you.
Jane : Oh, yes. He’s smiling now. There are tears of joy. He says God bless you and keep you. He’s gone.
Kelly : Amazing. Amazing. Amazing.
Davids : She’s amazed. Patrick.
Jane : One second.
Kelly : Give him some time.
Davids : Absolutely, come on back to us.
Jane : I’m back. Thank you.
Kelly : He’s back.
Davids : So Patrick, I understand that you’re also sort of a paranormal detective. Is that right?
Jane : I try to help the police when I can.
Davids : And you’re helping them hunt this scary serial killer, what’s his name?
Kelly : Red John.
Davids : Red John.

END FLASHBACK


Bedroom of the Randolph house.

Partridge : There she blows. The classic Red John smiley face. Drawn in the victim’s blood clockwise with three fingers of his right hand wearing a rubber kitchen glove. I’m stoked to finally see one in the flesh.
Jane : This isn’t Red John.
Partirdge : Ri-i-ight.
Jane : Red John thinks of himself as a showman, an artist. He has a strong sense of theatre. In all of the previous killings, he made sure that the first thing that anyone sees is the face on the wall. You see the face first and you know. You know what’s happened and you feel dread. Then, and only then, do you see the body of the victim. Always in that order. Here it’s the opposite. The first thing you see is the body and you have to look around to see the face on the wall. It doesn’t play nearly as well, does it?
Lisbon : Depends on your taste, I suppose.
Jane : No. Come on. The killer could have painted on the correct wall, here. But he didn’t because he didn’t know better because he isn’t Red John.
Partridge : Wow. Interesting.
Jane : You know what your problem is, my friend? You enjoy your work a little too much. You’re a ghoul. If you don’t get horny reading Fangoria, I’m Britney Spears.
Partridge : I resent that!
Lisbon : This is you trying to redeem yourself, is it?
Jane : I’m sorry. He irks me. He’s irksome. (He walks out.) You don’t need me here.

Sheriff’s office.

Lisbon : So yeah. This one doesn’t fit the pattern.
Cho : So Jane was right. We have a copycat.
Lisbon : Or we have Red John trying new things. Or we have Red John making a mistake. We don’t know. We’ll work the evidence until we do know. Go talk to the husband.
Rigsby : Will do, Boss.
Lisbon : What are you waiting for? Hey. So, you might be right about this case, might be. Thanks for the insight. No, did I say that? I’m acknowledging the fact that you might be right, that’s all. I mean, if you wanted to come back, I couldn’t stop you. Yeah, fine, I’m asking you to come back. Because… because you’re useful to the team.  No! No, I won’t say ‘please’, go screw yourself! Jackass.

Jane : Good morning.
Van Pelt : Can I help you?
Jane : You must be Van Pelt. A pleasure. Patrick Jane.
Van Pelt : Oh, hi! Good to meet you! Agent Cho said you’d left town.
Jane : No. Nowhere to go.
Van Pelt : Okay. Uh… do you want that desk over there or this one? I mean, that one gets more light.
Jane : That one. More light, by all means.  Very pleasant addition to the Serious Crimes family.
Lisbon : Oh, hi, when did you get here?

Randolph house

Price : I lost a beautiful precious angel.
Cho : Yes, sir. Good-looking woman. I’m jumping right in, if you don’t mind, Price. You missed the tournament cut on Friday, yes? But you didn’t come home until Sunday. What did you do with the rest of your time in Fresno?
Price : I get this. You guys can’t catch the real killer, so you want to lay this one on me?
Rigsby : No, sir. If we have confirmation of where you were, it lets us exclude you from the investigation.
Price : I was with a massage therapist.
Cho : Name?
Price : It had Lady in there somewhere.
Tag : It’ll be on his credit card bill.
Price : There you go. Pleasure meeting you boys.

Dr Wagner’s office.

Wagner : ...We’re a full service private practice. We deliver primary care, cosmetic surgery, psychotherapy, sports medicine, you name it.
Jane : What’s the African connection?
Wagner : It’s what this place is all about. Half of our profits go to build and staff basic health clinics in poor African communities. Well, here we are. It’s a thin file. Alison was a healthy young woman.
Lisbon : Psychiatric history?
Wagner : She didn’t have one.
Lisbon : STDs? Abortions? Unexplained injuries?
Wagner : No. Aside from routine check-ups with me, it’s all Dr Tannen. All aesthetic work.
Jane : Did Tannen keep a diary? Our last case was solved because the victim kept a diary.
Wagner : A diary? I don’t think so.
Lisbon : Getting back to Alison Randolph. How was her marriage do you think? Happy? Unhappy?
Wagner : About six months ago, Dr Tannen asked my advice. Alison had asked him to get her a year’s supply of birth control pills off the books, which is strictly against AMA code. I said sure, do it. I mean, better us than some Tijuana drugstore.
Lisbon : Why the secrecy?
Wagner : Price Randolph had a vasectomy. April of ’02. If there’s anything else I can do...
Lisbon : We appreciate that.
Jane : Actually, there is. I’m out of sleeping pills. Can you fix me up? Anything strong will do.
Wagner : Sure. Come in for a consultation. We’ll squeeze you in this afternoon.
Jane : Oh. No. I was hoping to get something now. Trying to avoid the chitchat.
Wagner : I’m sorry, I wouldn’t be comfortable prescribing without some sort of chit chat.
Jane : I understand. No problem. I’ll call you, maybe.

Seafood restaurant

Cho : I like the husband for it. He hires some hooker he knows to create an alibi, flies home, filets the spouse, flies back again. It's a classic elaborate and clever, but ultimately stupid, plan.
Jane : Have you looked at his PGA tournament record?
Cho : Not bad. 6 mill career earnings.
Jane : For coming in second and third. You put him on the 18th tee with a big win on the line, like night follows day he'll shank it. He's a choker. He doesn't have the nerve to kill his wife. Didn't do it.
Lisbon : Are you suggesting we drop a prime suspect because he's never won a major?
Jane : Oh, no, no, no. I'm just making idle conversation.
Van Pelt : How’d you do that?
Jane : Telekinesis.
Cho : He blew on it.
Jane : That is another way to do it.
Van Pelt : Mr. Jane, I have a question regarding your previous career path.
Jane : Fire away.
Van Pelt: When you met with other psychics, real psychics, could they tell you were just pretending?
Jane : There's no such thing as real psychics.
Van Pelt : I beg to differ. My cousin Yolanda is a psychic.
Jane : Your cousin is deluded or dishonest or both.
Rigsby : Hey, steady.
Van Pelt : No, no, he's entitled to his opinion. He's wrong, though. She has power. She can communicate with the other side. I've seen her do it myself.
Jane : She let you speak with someone that's gone.
Van Pelt : Yes.
Jane : Someone that you love and still miss very much.
Van Pelt : Yes.
Jane : You wanted her power to be real so it was.
Van Pelt : No.
Rigsby : You're so sure you're right. Science don't know everything.
Van Pelt : Five hundred years ago, radio would have seemed like magic.
Rigsby : Exactly.
Van Pelt : Five hundred years in the future, it could be totally normal to communicate with the other side.
Jane : The other side? Your father's a football coach, yeah?
Van Pelt : How did you know that?
Jane : It's obvious from your whole demeanour. My point is, didn't dad always say life is like football? When that final whistle blows, the game is over, done. There is no more. There is no other side. This is it. Lobster and bread rolls and nautical kitsch and then psssh. Nothingness.
Van Pelt : You poor, sad man. The kingdom of God is a real place.
Jane : Okay. Later tonight when Rigsby asks you to come back to his hotel room, say yes.
Van Pelt : Excuse me?
Jane : I know. You were planning on refusing him very curtly. First week on the job, you want to set a tone. No monkey business. But why not? Rigsby is an excellent lover, I'm sure. Tough, but fair. Right?  Right.
Van Pelt : The kingdom of God is a real place, Mr Jane. And you have an immortal soul.
Jane : Oh, I do so hope you're wrong.

Hotel elevator

Cho : Goodnight.
Van Pelt : Goodnight.
Rigsby : Later, dude.This is me.Welcome to the unit, Agent Van Pelt.
Van Pelt : Thank you, Agent Rigsby.

Jane’s hotel room.

Van Pelt : “Greetings old friend, it's been a while. I hope you are keeping well. I am thriving and happy. I have 12 wives now and will soon begin courting number 13. Why can't you catch me? You must feel so powerless and stupid and sad. Oh well. All the best, Red John.”
Cho : That sounds like the real deal to me.
Jane : Sounds like Red John. It’s not. Red John wouldn’t risk capture just to taunt me.
Rigsby : So the real killer is trying to throw us off track?
Lisbon : Cho, find out where Price Randolph was a half an hour ago. Rigsby, I want you to check the hotel security cameras. Get those over to forensics. You okay?
Jane : Absolutely.
Lisbon : Get some sleep.

Sheriff’s Office.

Rigsby : Hello.
Jane : Morning.
Lisbon : You didn’t sleep, did you? Hi, I’d like to make an appointment with Dr Wagner, please. It’s urgent. Jane. Patrick Jane. Yeah, I’ll hold.
Rigsby : Forensics maybe got a break. The blood in the clot in the envelope is Alison Randolph’s, but they found a hair in there. Doesn’t belong to her or Tannen. Guess who it does belong to?

Interrogation room.

Cho : It’s yours, Tag. Amazing, huh? Science.
Tag : This is insane. I didn’t... I didn’t kill Alison.
Cho : How do you explain your hair in the envelope?
Tag : Either it’s a mistake, or... or I’m being framed.
Cho : Who would want to frame you? We don’t want to, if that’s what you’re thinking.
Jane : He and Alison were lovers.
Cho : Who would want to frame you, Tag?
Tag : My brother.
Cho : Why would he want to do that?
Tag : Alison and I were lovers.
Van Pelt : I think you are psychic. You’re just afraid to admit it.
Jane : Hmm.

Wagner’s office

Wagner : So.
Jane : So.
Wagner : Why is it you can’t sleep?
Jane : Because I can’t get the good pills without talking to a doctor.
Wagner : And you don’t like talking to doctors.
Jane : Meh. They always want to be the smartest person in the room, don’t they? When in fact that’s me, obviously.
Wagner : You protect your core self very fiercely. What do you think is the reason for that?
Jane : You know, this is exactly how I imagined it would be. Are you going to ask me about my mother?
Wagner : Do you want me to ask you about your mother?
Jane : I just want to sleep.
Wagner : What is it that keeps you awake?

 FLASHBACK

Davis : What’s his name? Red John?
Jane : That’s right. Red John. He’s killed at least 8 women that we know of. The police asked me to try and get a psychic fix on him and see if I can get a sense of who this man is.
Davids : How do you do that exactly? Get a psychic fix on someone?
Jane : Well, Davis, true demonic evil burns like fire. It burns with a terrible cold, dark flame. I force myself to look into that flame and I see an image of the evil-doer; in this case, Red John. He’s an ugly, tormented little man; a lonely soul. Sad, very sad.

END OF FLASHBACK

Wagner : Mr Jane. Mr Jane? What is it that keeps you awake?
Jane : Um. You know, when I was a boy, we had a farm. It was a lot of work. I was kind of a lazy kid.
Wagner : Yes?
Jane : I’d always be trying to get my little brother Jimmy to do my chores for me. One day I promised him a dollar if he cut the firewood. Well, he opened an artery in his leg on the saw and he bled to death. Died. Doing my chores for me.
Wagner : You know, that’s almost exactly the same thing that happened to Johnny Cash.
Jane : Is it really? Wow. That’s spooky.

Sheriff’s office

Cho : Mr Randolph, good...
Price : Cut the crap. My brother’s done nothing. You scumbags haven’t got the stones to come after me, so you go after my family. That is flat-out persecution.
Lawyer : Price, what did we agree?
Cho : Mr Randolph, rest assured there’s no intent to persecute you. We scumbags are holding your brother because we have physical evidence linking him to the crime, and potential motive, in that he states whenever you weren’t around he was banging your wife like a big bass drum.
Price : Tag and Alison?
Cho : That’s what he states. He further states it was you that killed Alison, and you’re now trying to frame him in revenge.
Price : My god, what did you say?! What? Bastard!
Tag : Son of a bitch! You treated her like trash! What did you expect?
Price : I didn’t expect my little brother to bang my wife, you little punk bastard!

Wagner’s office.

Wagner : Everything you told me is total fiction, isn’t it?
Jane : Yes.
Wagner : Why? I can tell you’re in real pain. Why not tell the truth?
Jane : The truth is mine.
Wagner : I hear you.
Jane: Thank you.
Jane : Oh, yes. Remember we were talking about Tannen the other day and I asked you if he kept a diary and you said that he did? Well, there’s no diary among his effects...
Wagner : No.
Jane : I’m sorry, no?
Wagner : No. You have it wrong. I didn’t think he kept a diary.
Jane : Strange. Then it must have been someone else who told me. Either that or I’m going mad. But I definitely 100% remember hearing that Tannen kept a diary.
Wagner : That is strange. But why does it matter if he kept a diary?
Jane : You’re right, it doesn’t matter. Only I was thinking, why do magicians have beautiful girl assistants?
Wagner : Why?
Jane : Because they’re reliable distracters of attention. People will look at a beautiful girl for a long time before they look where they should be looking if they want to see how the trick really works. Anyhow, I’ll send over a couple of forensics guys tomorrow to search his office and locate that diary.
Wagner : Didn’t they already search his office?
Jane : Oh, they never do it thoroughly the first time.Once more for luck, eh? It’s gotta be there somewhere.Thanks for everything, Doc.
Wagner : Goodnight. Goodnight.

Tannen’s office

Jane : Lost something?
Wagner : How did you get in?
Jane : The door was open. I think I left my phone in your office.
Wagner : The door wasn’t open.
Jane : Must have been. Here I am.


FLASHBACK

We see Jane, as he was giving Wagner the hug, taking his key-card out of his pocket.

END OF FLASHBACK


Jane : What are you doing?
Wagner : I confess, the temptation to play detective was a little too strong. I was looking for that diary. I got a little carried away.
Jane : No kidding. And no diary?
Wagner : No diary.
Jane : Maybe I should have a gander. I’m good at finding things.
Wagner : Be my guest.
Jane : Eureka.Dr Wagner, thank you for your help.
Wagner : Mr Jane, your phone.
Jane : Right. Thanks. Oh, yeah, got it. Silly of me. Well, goodbye again.
Wagner : Wait. Give me the diary. That’s very amusing.
Jane : I try.
Wagner : I knew. I knew it might be a trick. But I had to be sure.
Jane : Yes. That’s how the trick works.
Wagner : What led you to me? Not that I’m saying I did it, I’m just asking.
Jane : When we first met, you said you didn’t know who Red John was, but you have books on criminal psychiatry there that have chapters on him. You’re the Randolph family doctor, so you could easily get a strand of Tag’s hair and being a doctor, you can hack up another human without difficulty. It’s obvious it was you.
Wagner : That’s it? You have nothing. That’s just guesswork.
Jane : Oh, I know. I just wanted to be sure I had the right answer. I was surprised, I’ve got to be honest. You don’t seem to be a wicked man. But you are.
Wagner : You’re angry about the letter. Yeah, it was a bit mean-spirited. For the record, I’m sorry about your family. I can only imagine your pain. I’m not a wicked man. My conscience is clear.
Jane : Really?
Wagner : Right now, in Africa, there’s 3000 beautiful children alive today who should be dead, but they aren’t, because of me. Tannen was going to ruin me and destroy all that work. Over nothing. Money. Theft, he called it. Embezzlement. The self-righteous idiot. It’s simple math. If I go to jail, thousands of kids will die, so I made a rational moral decision to kill Tannen for the greater good.
Jane : And Alison? What did she do wrong?
Wagner : As you said, she was the magician’s assistant. Just a distraction. If only Tannen died, the police would have been all over this place, wouldn’t they? Truly, is killing two any worse than killing one? When so many lives are at stake? I don’t think so.
Jane : You poor, sad man. You’re under arrest. Let’s go.
Wagner : I’m pointing a gun at you.
Jane : You really think I would set you up so nicely and let you pull a loaded gun on me? I took the bullets out earlier.
Jane : You’re late!
Rigsby : What?
Jane : Draw your weapon!
Rigsby : Huh? Drop the gun! Hands on your head. Get down on your knees. Down.

Sheriff’s Office

Jane : Case closed doughnuts are here.I just went to get sleeping pills, I swear to God. I didn't even want to go. You know I didn't want to go.
Van Pelt : Right.
Rigsby : Yeah, you didn't set Wagner up. Didn't figure it was him days ago.
Cho : You didn't let us tear apart the victim's family simply to satisfy your childish need for drama.
Jane : Eh. That family was screwed anyway. Don't blame yourselves, guys.
Lisbon : Don't even start. I'm still angry.
Jane : I'm sorry.
Lisbon : No you're not. A frog? Well, this makes everything better, doesn't it? 

Jane’s Malibu house. Evening. He comes through the front door and puts some mail on the table by the door. We see that it’s now the only furniture in the house, which has been stripped bare. Jane goes upstairs to the room where his family was killed. There is a mattress on the floor. He lies on it fully clothed. The camera pans up and we see that the bloody smiley face is still on the wall above the mattress, faded with time.

Kikavu ?

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