Télé Câble Sat 10-16/04/2010

Si la saison 1 de "Mentalist" a connu un énorme succès sur TF1 en début d'année, il convient de rappeler que c'est TPS Star, en 2009, la première chaîne française à avoir diffusé la série. Et c'est sur TPS Star que débarque ce lundi, la saison 2 des aventures de Patrick Jane.

"Bienvenue à Sacramento ou plutôt sa version télé à Hollywood." C'est par ces mots que Simon Baker, l'interprète de Patrick Jane, nous accueille à Los Angeles sur le tournage de Mentalist. Nous sommes sur l'un des anciens plateaux de Urgences aux studios Warner de Burbank.

Votre série est le succès surprise en France. Que peut-on attendre de la saison 2 ?

Patrick Jane va se retrouver en prison. C'est l'un des moments chocs de ces nouveaux épisodes. Je ne vais pas vous détailler l'intrigue, mais Jane est responsable d'un délit alors qu'il essaye de suivre à tout prix l'un des dossiers qui lui tient le plus à coeur, celui du tueur en série Red John (lire encadré). Maisil faut regarder la série pour connaître les rebondissements.

Pensez-vous avoir trouvé le bon rythme pour ces nouveaux épisodes ?

Il y a quelque chose de magique avec Mentalist car je trouve que nous avons eu un bon équiplibre entre le drame et l'humour dès la première saison. Cette fois, la magie est encore plus forte car l'équipe est vraiment soudée.

Quel est le challenge de ces 23 épisodes inédits ?

Il s'agit de trouver des intrigues qui peuvent tenir en haleine nos fans tout en prenant du plaisir à suivre Mentalist même si l'on rate un épisode.

Vous pouvez nous donner un secret du tournage de cette deuxième saison ?

Malcolm McDowell va nous rejoindre pour l'un des ultimes épisodes de cette saison. Je n'ai pas le droit de parler de son personnage, mais il va créer la suprise dans l'équipe de Patrick Jane.

Saviez-vous que certains épisodes de "Urgences" ont été tournés sur votre plateau ?

Il suffit de marcher dans les studios pour vivre une partie de l'histoire du petit écran américain. Mon oncle Charlie, avec Charlie Sheen, est produite dans le studio d'en face. C'est une usine à rêves.

Vous avez du attendre "Mentalist" pour devenir une star à la télé américaine...

J'ai 40 ans et je ne m'en cache pas. Connaître le succès à mon âge est plus simple car les producteurs du feuilleton savent qu'il n'y a aucun risque que j'attrape la grosse tête. Cela fait vingt-cinq ans que j'attends ce genre de reconnaissance. Je ne vais pas tout foutre en l'air du jour au lendemain.

Donc au risque de vous voir quitter "Mentalist" prématurément comme d'autres stars de télé l'ont fait pour passer au cinéma ?

Non, j'irai jusqu'au bout de mon contrat. Mes fans sont toujours surpris de me voir avec trois enfants, mais je suis un papa avant d'être un acteur. La télévision m'apporte un formidable équilibre car je peux vivre de ma passion et rentrer à la maison le soir. C'est pour cela que l'on ne me voit jamais en dehors du plateau télé. Si je ne travaille pas, je veux être avec ma famille (Stella, 16 ans ; Claude, 11 ans ; Harry, 8 ans, ndlr).

Est-il exact que vous ne pensiez pas devenir un jour comédien ?

Cela me semblait inaccessible. J'ai grandi dansla campagne australienne. Le cinéma le plus proche était à trois quart d'heure : autant dire que je n'y allais pas souvent, mais cela me fascinait. Ado, je me suis inscrit pour des études d'infirmier. C'était le seul moyen pour que mes parents acceptent que je parte à Sydney.

Vous avez quitté l'Australie après l'arrêt de la série "Hartley, coeur à vif". Des regrets ?

J'ai voulu tenté l'aventure à Hollywood car je ne voyais aucune évolution en Australie. Je me suis dit "Essayons de se faire un trou aux USA comme cela je pourrai être reconnu dans mon pays." On n'est jamias prophète chez soi (rires).

Qu'est-ce qui pourrait surprendre vos fans ?

Je suis un expert en café, et je peux boire trois d'affilés avant de démarrer la journée. Mon café favori vient d'un domaine australien Toby et s'appelle "Wooloomooloo". Je fais moudre les grans pour moi chaque jour. Cela donne une boisson noir foncé et presque huileuse que j'adore. Parfois, j'en bois tellement que j'ai l'impression d'être une pile électrique.

A Hollywood : Henry Arnaud.

A noter : la saison 1 est à suivre en VOD gratuite sur Orange CInéma Séries.

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Robin Tunney sans faute

Lorsque l'on demande à Robin Tunney quel est le secret de son succès, sa réponse est simple : "Je m'arrange toujours pour travailler avec des acteurs sexy". Il est vrai qu'entre Wentworth Miller ("Prison Break") et Simon Baker ("Mentalist"), la comédienne sait choisir ses partenaires masculins. Côté carrière, celle qui fêtera ses 38 ans et ses 23 ans de métier, ne se débrouille pas mal non plus...

Elle débute dans le téléfilm "Frog", en 1987, puis multiplie les apparitions dans de nombreuses séries à succès de l'époque : "Corky, un adolescent pas somme les autres" (1991), "Perry Mason" (1992), "Dream On" (1993) et "Law and Order" (1994). Mais c'est au cinéma, en 1995, que l'actrice se fait remarquer dans la comédie dramatique "Empire Records" avec Anthony LaPaglia et Renée Zellwegger. Elle enchaîne alors les tournages et ne revient qu'épisodiquement au petit écran avec "La treizième dimension", en 2003 et "Docteur House" (deux épisodes en 2004). C'est en 2005, avec le personnage de Veronica Donovan, que Robin Tunney fait un come-back fracassant dans la série phénomène du moment : "Prison Break". Suivra "Mentalist". Un parcours sans faute pour le moment.

C.M.

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Une phénoménale saison 2

Au moment de la diffusion du final de la saison 1 sur TF1 "Mentalist" a établi un record d'audience avec 9,8 millions de téléspectateurs. Autant dire que l'arrivée de la seconde saison en première exclusivité sur TPS Star est un évènement qui ne laissera aucun fan de Patrick Jane (Simon Baker) indifférent.

La popularité de la série se vérifie tous les jours même sur son lieu de tournage, à Los Angeles, au coeur des studios Warner. "Warner organisent des visites des studios. Comme "Mentalist" se tourne sur deux plateaux opposés, il n'est pas rare que je tombe très régulièrement sur un van de touristes... mais cela fait partie du jeu : on ne serait rien sans nos fans !", déclare Simon Baker. Aux Etats-Unis, la saison 2 actuellement en diffusion affiche toujours des audiences insolentes avec 15 millions de téléspectateurs en moyenne. Le programme est d'autant plus suivi que les auteurs de la série ont su donner à la seconde saison un côté plus fuilletonnant au récit. Même s'il n'est pas forcément nécessaire de suivre assidûment les épisodes dans l'ordre pour en apprécier la portée, l'intrigue qui sert de fil rouge à la série ebien plus présente que lors de la saison précédente.

Si Patrick Jane (Simon Baker) est devenu enquêteur, c'est pour traquer Red John, (John Le rouge), le tueur en série responsable de la mort de sa femme et de sa fille, dont la marque sanglante - un smiley - apparaît régulièrement. Et c'est au travers de ce duel à distance, entre lui et Red John, que la seconde saison va permettre de découvrir un héros "ambigu" animé par une quête obsessionnelle de vengeance. Sa personnalité va s'avérer plus dense et plus complexe que les apparences pouvaient le laisser supposer. Si ces nouveaux épisodes s'attardent aussi sur les personnages secondaires (Robin Tunney/Teresa Lisbon en tête), elle va aussi accueillir des guests de luxe comme Malcolm McDowell ("Heroes"). Il n'aura fallu qu'une seule et unique saison à "Mentalist" pour se faire une palce au côté des "Experts" et autre Columbo, dans le cercle très restraient des enquêteurs de séries télé populaires. Un cercle qui risque de s'agrandir prochainement avec l'arrivée sur M6 de "Lie To Me". Incarné par Tim Roth, le Dr Cal Lightman est un sorte de Mentalist du mensonge, qui sait automatiquement si vous dites la vérité ou non...

Cédric Melon