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telegraph.co.uk 10/02/2010

En V.F. :

Simon Baker sur son retour dans la série criminelle américaine phare The Mentalist en tant que Patrick Jane, un medium agaçant et à la retraite, par Neil Midgley

La caravane de Simon Baker, en location juste au-dessus de Los Angeles, est très loin de son éducation de classe ouvrière dans la Galles du Sud. Avec Summer Bay et LA Confidential, Baker s’est taillé une très belle carrière dans les réseaux de télévision américaine – mais cette éducation ordinaire australienne aurait bien, dit-il, contribué à sa célébrité. « Cela pourrait être des bêtises, dit-il, « mais les australiens ont une vraie rigueur du travail : si tu veux quelque chose tu dois travailler pour l’obtenir. Ce n’est pas qu’une histoire de talent inné, que je rencontre chez de nombreux jeunes acteurs. Cela me met dans une fureur pas possible. »

Alors qu’il s’étend sur le sofa de la caravane, Baker ne semble pas être le type d’homme qui se met en colère facilement. Il est actuellement entre deux tournages pour The Mentalist, la série criminelle à succès de CBS, qui a commencé sa deuxième tournée sur Five ce vendredi. C’est un jour ensoleillé de septembre 2009, la semaine précédent la cérémonie des Emmy Awards, à laquelle Simon Baker a été nominé pour la catégorie du meilleur acteur dans une série dramatique.

« J’ai déjà gagné », sourit-il. « Sérieusement, un programme du réseau télévisé, dans la course contre des programmes du câble – c’est déjà une victoire, juste pour être nominé. » Baker a touché juste : la plupart des lauriers des programmes télé américains ces derniers temps reviennent  aux programmes les plus percutants du câble, comme Mad Men et Dexter, et qui peuvent prendre le genre de risques créatifs que The Mentalist et ses compagnons de réseau ne pourront jamais. (Au final, l’Emmy reviendra, et c’était prévisible,  à Bryan Cranston – pour un programme du câble, Breaking Bad.)

Et The Mentalist pourrait être pris pour un programme criminel comme un autre, dans la veine de CSI ou encore Law & Order. Chaque semaine, son équipe policière télégénique résout un nouveau mystère. Mais le tour de main est qu’ils le font avec l’aide de Patrick Jane, le « mentaliste » du titre, joué par Baker. Jane gagnait sa vie comme médium – mais c’était escroc, avec ses trouvailles apparentes tirées simplement de sa capacité  à lire les gens. Sa supercherie lui a gagné l’attention d’un tueur série, Red John, qui est venu et a tué la femme et la fille de Jane. En retour, Jane est parti travailler avec les gentils – mais il montre une combinaison irritante de perceptivité et d’indifférence à ce qui l’entoure. « Je ne pense pas qu’il se comporte de manière irritante consciemment », dit Baker.

« Mais ce qu’il a, ce qui le rend intéressant et embêtant pour les autres, est qu’il ce fiche complètement de ce que pensent les autres. Sa femme et sa fille ont été tuées sauvagement, et il se sent entièrement responsable pour cela. Je ne pense pas qu’il ait grand-chose pour laquelle vivre. »

Red John fut la némésis de Jane tout au long des deux premières saisons et, raconte Baker,  il est peu probable que ce jeu du chat et de la souris ne prenne fin bientôt. « Red John est différent de tous les autres cas sur lesquels a pu travailler Jane,’ dit Baker. « Car c’est personnel. Si vous oubliez cet élément personnel vulnérable, alors Jane ne serait plus qu’une andouille. Vous devez avoir cette justification pour son comportement. »

Le résultat en est un programme criminel qui – contrairement à beaucoup d’autres sur la télévision américaine – a un personnage irrésistible à son centre, une similarité, Baker espère, avec les programmes télévisés qui l’ont inspirés dans sa jeunesse. « J’étais toujours attiré par les personnages, » dit Baker. « Quand tu regarde Kojak, tu veux voir Kojak dans cette situation. Dans Happy Days, c’était Fonzie. »

Baker a grandi, dit-il, avec seulement deux chaînes télé. Sa mère était une femme au foyer et travaillait au K-Mart ; son beau-père était boucher. « Quand j’étais gamin, je faisais toujours le pitre, un artiste, » reconnaît Baker. « J’adore l’idée d’être capable de raconter des histoires et d’avoir un impact sur la vie des gens de quelque manière que ce soit. »

Il a commencé par  jouer dans des publicités en Australie, avant l’inévitable passage par les soaps de longue durée A Country Practice et Home and Away. « N’ai jamais fait Neighbours, » dit-il en souriant.

Le jeu à l’écran, en Australie, dans les années 90, offrait peut d’opportunités, alors Baker décida de tenter sa chance à Hollywood. « Je suppose que c’était mon sens de l’aventure qui m’a mené là, » dit-il. Son premier rôle fut une petite participation dans le film avec Kevin Spacey qui a remporté un Oscar LA Confidentiel, « Ouais, j’ai été gâté. Très gâté, » rit-il. Je pensais que ces films étaient faciles. Mais il y a aussi une longue liste de film que je ne recommande pas où les gens peuvent me voir… »

En 2001, Baker fut retenu pour le rôle principal dans la série dramatique de la CBS, The Guardian, en tant qu’avocat pour la protection des enfants réticent. The Guardian a duré trois saisons et a rendu Baker, avec ses bonnes manières et son sourire charmeur, l’une des stars les plus lucratives du réseau télévisé. Quand The Mentalist a débuté en 2008, ce fut le hit de l’automne et, à mi-chemin dans la deuxième saison aux USA, il enregistre encore de très bonnes audiences.

Baker lui-même – après plus d’une dizaine d’années à travailler en Californie – s’est transformé en véritable ange. « Los Angeles est un meilleur endroit où vivre qu’il ne l’est à visiter », dit-il. Il est marié à l’actrice australienne Rebecca Rigg, et ils ont trois enfants, âgés de huit à 16 ans.

« Je pense que mes enfants sont de très bon citoyens du monde, » remarque-til. Mais s’identifient-ils comme étant californien, ou australien ? « Cela dépend de leur humeur, » raconte Baker. Puis il ajoute sèchement : « envers moi. »

Et ce n’est pas dur, dit-il, de résister à l’envie occasionnelle de retourner en Australie. « J’ai aussi envie de retourner dans le restaurant où j’ai mangé il y a sept ans sur la côte Amalfi, en Italie. » dit-il en haussant des épaules. « C’est ça la vie, non ? Une série d’envies. »

 

En V.O. :

Simon Baker on his return in the hit US crime drama The Mentalist as "irritating" former psychic Patrick Jane by Neil Midgley

Simon Baker’s Winnebago, on location just north of Los Angeles, is a long way from his working-class upbringing in New South Wales. Via Home and Away and LA Confidential, Baker has carved out a hugely successful career in American network television – but that ordinary Aussie upbringing may, he says, have contributed to his fame. ‘This may just be blowing smoke up my own a---,’ he says, ‘but Australians do have a work ethic: if you want something, you have to work for it. There’s not just an ease of entitlement, which I come across with a lot of young actors. It’s infuriating to me.’

As he reclines on the trailer sofa, Baker doesn’t seem like the sort of man it’s easy to infuriate. He’s between scenes on The Mentalist, the successful CBS crime drama that starts its second run on Five this Friday. It’s a sunny day in September 2009, the week before the Emmy awards ceremony, at which Baker has been nominated for best actor in a drama series.

‘I’ve already won,’ he grins. ‘Seriously, a network television show, up against shows on cable – it’s already a victory, even to get nominated.’ Baker has a point: most of the kudos in American TV drama these days goes to the edgier cable shows, such as Mad Men and Dexter, which can take the kind of creative risks that The Mentalist and its network stablemates never will. (In the end, the Emmy rather predictably goes to Bryan Cranston – for a cable show, Breaking Bad.)

And The Mentalist could be dismissed as just another crime procedural show, in the same vein as CSI or Law & Order. Each week its telegenic police team solves another mystery. But the twist is that they do so with help from Patrick Jane, the ‘mentalist’ of the title, played by Baker. Jane used to make his living as a psychic – but he was a fraud, with his apparent insights coming purely from his skill at reading people. His chicanery earned the attention of a serial killer, Red John, who duly came and killed Jane’s wife and daughter. In his turn, Jane went to work for the good guys – but he displays an irksome combination of perceptiveness and world-weary indifference. ‘I don’t think he consciously behaves like an irritant,’ says Baker.

‘But what he does have, which makes it interesting and annoying for other characters, is that he doesn’t care what anyone thinks. His wife and child were horribly murdered, and he feels totally responsible for that. I don’t think he really has that much to live for.’

Red John has been Jane’s nemesis throughout the first two seasons and, says Baker, it’s unlikely that that cat-and-mouse game will end any time soon. ‘Red John is separate from every other case Jane works on,’ says Baker. ‘Because it’s personal. If you lose that vulnerable personal element, then Jane would just be a prat. You’ve got to have that justification for his behaviour.’

The result is a procedural show which – unlike many on American television – has a compelling central character at its heart, a similarity, Baker hopes, with the TV shows that inspired him in his youth. ‘I was always drawn to the character,’ says Baker. ‘When you’re watching Kojak, you want to see Kojak in that situation. With Happy Days, it was Fonzie.’

Baker grew up, he says, with just two TV channels. His mother was a housewife and worked at K-Mart; his stepfather was a butcher. ‘As a kid I was always a bit of a clown, a performer,’ says Baker. ‘I loved the idea of being able to tell stories and have an effect on people in some way.’

He started acting in commercials in Australia, before the inevitable stints on the long-running soaps A Country Practice and Home and Away. ‘Never did do Neighbours,’ he says, with a smile.

Screen acting in Australia in the 1990s offered limited opportunities, so Baker decided to try his luck in Hollywood. ‘I guess it was a sense of adventure that took me there,’ he says. His first role was a small part in the Oscar-winning film starring Kevin Spacey, LA Confidential, ‘Yeah, I got spoilt. Very spoilt,’ he laughs. ‘I thought these movies, they’re easy. But then there’s a long list of films that I don’t recommend that people see that I’m in…’

In 2001 Baker was cast as the lead in the CBS drama The Guardian, as a reluctant child-protection advocate. The Guardian ran for three seasons and established Baker, with his easy manner and winning smile, as one of network television’s most bankable stars. When The Mentalist debuted in 2008, it was the stand-out hit of the autumn and, halfway through its second season over in the US, it is still scoring impressive ratings.

Baker himself – after more than a decade working in California – has turned into a true Angelino. ‘LA’s a better place to live than it is to visit,’ he says. He is married to Australian actress Rebecca Rigg, and they have three children, aged from eight to 16.

‘I think my kids are pretty well-rounded citizens of the world,’ reflects Baker. But do they identify themselves as Californians, or Australians? ‘It depends on how they’re feeling,’ says Baker. Then he adds drily: ‘Towards me.’

And it’s not hard, he says, to resist the occasional hankering to head back to Australia. ‘I also have hankerings to go to the restaurant that I ate in seven years ago on the Amalfi Coast in Italy,’ he shrugs. ‘That’s what life is, isn’t it? A series of hankerings.’

Source

Ecrit par Elixir88 
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