torontosun.com 06/04/2010

En V.O.

'Mentalist' star a healthy skeptic by Bill Harris

 

Simon Baker’s character in The Mentalist doesn’t believe in psychic or supernatural phenomena. But the actor himself has a more open-minded brand of pessimism.

“I believe in belief,” said Baker, the native Australian who has the lead role in The Mentalist, playing Patrick Jane.

“I believe in belief, in the sense that, whatever works for you,” Baker continued. “The idea of believing in something is really about focusing, concentrating energy toward something in a positive way, right? Is that what believing is?

“I believe that you can, through committing to something in your mind and your body, it can exist for you. Do you understand what I mean?”

Uh ... sort of ... I guess.

“I don’t,” Baker said.

He then took one more crack at summing up his views succinctly.

“I don’t believe in psychic powers,” Baker said. “But that’s not to say they don’t exist.”

Hmm, still clear as mud.

Luckily, there’s no grey area when it comes to the success of The Mentalist, the second season of which airs Thursdays on CBS and CTV.

Patrick Jane (Baker) is a former celebrity psychic who now claims he was faking it the entire time. However, his strong powers of observation aid him in his new venture, which is helping law enforcement solve cases.

Jane was still working as a psychic when he first helped police profile a serial killer. But that infuriated the still-at-large serial killer, known as Red John, who retaliated by murdering Jane’s wife and daughter.

Despite that dark undercurrent, The Mentalist is a fairly light drama most of the time. And much of that has to do with Baker’s playful portrayal.

Baker sees the series as a throwback to an era in American television when the lead characters in so-called crime procedurals were “charactery characters,” as he put it.

“I grew up with the sort of standard Australian fare,” said the 40-year-old Baker, recalling his early TV influences. “But where I lived we only had two television stations at the time, so we got reruns of American television shows.

“After school it would be Happy Days, Gilligan’s Island — and old Gilligan’s Island, black-and-white Gilligan’s Island.

“This is an exciting interview.”

Actually, it’s interesting. Come on, keep going.

“Get Smart, I always liked that one,” Baker added. “And then after dinner it would be Bewitched — obviously I watched too much television — Kojak, Streets of San Francisco, Quincy, Trapper John, M.D., Columbo.

“The one thing I noticed — and this has a parallel with The Mentalist — is that most of those American cop shows were procedural shows, but they had a very distinctive main character. I think for a time here in America (over the past decade or so), the main character probably has been the least ‘charactery character’, very stoic and straight and earnest.”

Patrick Jane, as played by Simon Baker, certainly is not that. But given the pressures of American TV in the 21st century, it’s a struggle.

“On network television in America, you really have to fight to keep character in there, particularly on procedural shows,” Baker said. “The networks over here, if it’s serialized, it’s really hardcore serialized, like 24 or Lost, where every little detail is uber-serialized.

“With our show, we kind of balance it in a way.”

Well, something is working on The Mentalist. You don’t have to be psychic to see that.

En V.F.

La star du Mentalist, un sceptique sain, par Bill Harris

Le personnage de Simon Baker dans The Mentalist ne croit pas aux phénomènes psychiques ou super-naturels. Mais l’acteur lui-même a genre de pessimisme plus ouvert d’esprit.

« Je crois en la croyance, » dit Baker, le natif australien qui a le rôle principal dans the Mentalist, dans le rôle de Patrick Jane.

« Je crois en la croyance, au sens de tout ce qui marche pour vous, » continue Baker. « L’idée de croire en quelque chose n’est réellement qu’une question de concentration de soi, d’énergie dirigée vers quelque chose de manière positive, pas vrai ? Est-ce que c’est ça croire ?

« Je pense que vous le pouvez, quand on s’engage dans quelque chose dans notre esprit et dans notre corps, cela peut exister pour vous. Vous comprenez ce que je vous dis ? »

Hmm… un peu… je suppose.

« Moi pas, » dit Baker.

Puis, il fait un nouvel essai pour résumer son avis de manière succincte.

« Je ne crois pas dans les pouvoir psychiques, » dit Baker. »Lais cela ne veut pas dire que cela n’existe pas. »

Hmmm, toujours aussi clair que la boue.

Heureusement, il n’y a pas d’entre-deux quand on parle du succès de The Mentalist, dont la deuxième saison est diffusée les jeudis sur la CBS et la CTV.

Patrick Jane (Baker) est un ancien médium célèbre qui clame désormais avoir simulé ses « pouvoirs » tout ce temps. Cependant, ses grands pouvoirs d’observation l’aident dans son nouveau projet, qui est d’aider les forces policières à résoudre des dossiers.

Jane travaillait encore comme médium quand il a aidé la première fois la police à ficher un tueur en série. Mais cela mis en colère le tueur en série toujours au large, connu sous le nom de John Red, qui se vengea en tuant la femme et la fille de Jane.

Malgré le sombre fond, The Mentalist est une série dramatique plutôt légère la plupart du temps. Et cela est largement du à la représentation joueuse de Baker.

Baker voit la série comme un retour en arrière dans la télévision américaine à l’époque où les personnages principaux des séries soi-disant de procédure criminelles sont des « personnages ayant beaucoup de caractère » comme il le présente.

« J’ai grandi avec le marché de standards australien. » nous dit Baker, 40 ans aujourd’hui, se remémorant ses premières influences TV. « Mais là où j’habitais, nous n’avions que deux chaines télévisées à l’époque, alors on avait des rediffusions des programmes télévisés américains. »

« Après l’école, c’était Happy Days, Gilligan’s Island – et la vieille Gilligan’s Island, noir-et-blanc Gilligan’s Island.

« C’est une interview très excitante. »

A vrai dire, c’est intéressant. Allez, continues.

« Get smart, j’ai toujours aimé celle-là, » ajoute Baker. « Et puis, après diner, c’était Bewitched [Ma sorcière bien-aimée] – manifestement je regardais trop la télévision – Kojak, Streets of San Francisco, Quincy, Trapper John, M.D., Columbo.

« La chose principale que j’ai remarquée – et cela a un parallèle avec the Mentalist – est que la majorité de ces programmes policiers américain était des programmes de procédure, mais ils avaient tous un personnage principal spécial. Je pense que pour un temps ici, en Amérique, (pendant la dernière décennie à peu près), le personnage principal était probablement le personnage avec le moins de caractère, très stoïque et sérieux. »

Patrick Jane, tel qu’il est joué par Simon Baker, ne l’est certainement pas. Mais étant donné la pression de la TV américaine au 21ème siècle, c’est une bataille.

« Sur la télévision de réseau en Amérique, tu dois vraiment te battre pour garder du caractère là-dedans, surtout dans les programmes de procédure, » nous dit Baker « Les réseaux d’ici, si c’est sérialisé, c’est vraiment sérialisé « hardcore », comme 24 ou Lost, où chaque petit détail est ultra-sérialisé.

« Avec notre programme, on est assez bien équilibré sur ce point. »

Hé bien, quelque chose fait marcher The Mentalist. Pas besoin d’être médium pour voir ça.

 

Traduit par Elixir88