Concours 2010

Voici un récapitulatif des concours qui ont été organisés au cours de l'année 2010.

* Concours bannières : janvier

* Concours écriture 1 : mars

* Concours écriture 2 : juin

* Concours film : août

* Concours affiches saison 2 : septembre

* Concours avatars Halloween : octobre

* Concours écriture Noël : décembre

Concours bannières (janvier) :

Amy88

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Concours écriture (mars) :

Damien

"Le téléspectateur pourrait voir rouge face à cette énième série policière... Que nenni ! Tout le monde est rouge de bonheur quand il voit un Patrick Jane cynique, innovateur, maître dans l'art d'utiliser l'humour noir et ses petits tours de passe-passe... Le Crocodile Dundee du moment ne finira jamais de nous avoir !"

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Concours écriture 2 (juin) :

LAurore

RED APPEARANCE

 Les coups de feu retentissaient encore dans sa tête tandis qu’il conduisait en direction de  la propriété dans laquelle ils avaient retrouvé Maya Plaskett quelques heures plus tôt. Au volant de sa DS, Jane ne cessait de revoir les images… Hardy, ou Dumar, quelque soit son véritable nom, qui pointait une arme sur Lisbon. Il allait appuyer sur la gâchette. Il allait l’abattre comme il venait d’abattre le policier quelques secondes plus tôt… Jane avala sa salive. Il revoyait la fumée qui émanait du canon du fusil qu’il tenait dans les mains. Le regard de Lisbon terrorisée. Il lui avait sauvé la vie. Le souvenir de Hardy gisant à terre lui sauta alors à la gorge. Il lui avait sauvé la vie mais il avait tué un homme. L’homme qui aurait pu le mener à John le Rouge, l’homme qui allait le mener à lui. Jane serra la mâchoire, entre rage et désespoir.

 * * *

 Jane referma la portière de la DS puis leva la tête vers le ciel. Il faisait nuit. Un croissant de lune éclairait le ciel, parsemé de petites étoiles. Deux d’entre elles scintillaient plus que les autres. Un sourire naquit sur les lèvres de Jane. Les deux femmes de sa vie. Jane sentait l’émotion l’envahir, alors il inspira profondément et avança vers le bâtiment. Une rubalise jaune délimitait un périmètre de sécurité avec pour ordre de ne pas le dépasser. Jane ne s’en soucia pas. Il souleva le ruban et passa de l’autre côté. Il s’approcha de l’habitation. Une scellée avait été apposée sur la porte. Un détail qui ne le fit pas reculer. Il brisa la scellée et ouvrit la porte sans faire de bruit. Il passa sa tête dans l’embrasure, jetant un bref coup d’œil dans la pièce principale plongée dans l’obscurité,  puis pénétra à l’intérieur. Il avança prudemment, tâtant le mur à la recherche de l’interrupteur. Il le trouva et alluma. Presque aussitôt, la pièce retomba dans le noir.

— Je ne m’attendais pas à te revoir de si tôt Patrick, déclara soudain une voix rauque derrière lui.

Jane se retourna, et son sang se glaça dans ses veines.

— John le Rouge, lâcha-t-il dans un souffle.

En face de lui, se dressait une silhouette imposante. Il ne parvenait pas à la distinguer plus précisément dans l’obscurité, mais il savait qu’il s’agissait de John le Rouge. Il le savait. Qui d’autre pouvait venir ici ? Sans doute était-il venu pour faire disparaître les dernières traces qu’il avait laissé, qui avaient échappé à la police, et que Jane était venu chercher…

John le Rouge s’avança d’un pas menaçant vers Jane, le poussant à reculer. Jane grimaça quand il sentit le mur contre son dos. Il se retrouvait coincé. Et John le rouge continuait de s’approcher… Le tueur s’arrêta alors, juste à l’endroit où un mince filet de lumière passait à travers l’une des fenêtres barricadées. Jane déglutit avec difficulté en voyant se dessiner un sourire machiavélique sur les lèvres de John le Rouge…

— Cette fois, tu ne m’échapperas pas…

La respiration de Jane s’accéléra. Son cœur battait à cent à l’heure, il le sentait cogner fort, très fort, dans sa poitrine. Il n’arrivait pas à y croire. Il se retrouvait en face du tortionnaire de sa famille. Il en avait rêvé tant de fois depuis cette maudite nuit… Jane s’efforça de prendre une profonde inspiration, tandis que  John le Rouge comblait peu à peu l’espace qui les séparait, maintenant fermement son couteau dans la main. Jane ferma les yeux, les rouvrit une poignée de secondes plus tard. Au même instant, la lumière jaillit du plafond. Jane fronça les sourcils, ébloui. Ses yeux s’ouvrirent alors plus franchement quand il entendit des notes de musique. Bach. Toujours adossé contre le mur, Jane balaya la pièce du regard. Il était seul. John le Rouge avait disparu. Retenant sa respiration, Jane commença à avancer, attentif au moindre bruit, au moindre signe de vie, jusqu’à l’endroit d’où semblait provenir la musique. Il arriva devant une porte. La musique venait de l’autre côté. Il inspira profondément, puis poussa doucement la porte. Son visage se figea alors. Les yeux écarquillés, il contempla, ahuri, le mur auquel il faisait face et sur lequel des photos de sa femme et sa fille avaient été placardées. Jane s’avança, incapable de détacher son regard du smiley que les photos collées les unes à côté des autres formaient… La musique le fit revenir à lui. Il tourna la tête et découvrit une petite radio posée sur une chaise. Il releva la tête et prit conscience des smileys peints par centaines sur les trois autres murs de la pièce… Il sentait les battements de son cœur dans ses tempes, le sang de ses veines affluer vers son cerveau, prêt à exploser. Sa vue se brouilla, sa respiration s’essouffla. Un rire démoniaque résonna, puis ses paupières se fermèrent lourdement…

— Jane…  

Ses yeux s’ouvrirent brusquement et il se redressa, la respiration haletante. Effrayée par sa réaction, Lisbon ôta sa main qui secouait doucement son épaule et recula. Jane laissa alors échapper un soupir de soulagement quand il se rendit compte qu’il était au CBI, allongé sur son canapé. Son regard croisa celui de Lisbon, qui se tenait debout à ses côtés. Les deux collègues se dévisagèrent silencieusement.

— On l’aura, Jane, déclara alors Lisbon en posant une main amicale sur son épaule. Je vous le promets.

Jane lui lança un regard interrogateur : « La prochaine fois ? » Lisbon baissa les yeux et retira sa main de son épaule.

— On doit ramener Maya chez elle.

Jane hocha la tête. Il soupira, mélancolique, tandis que Lisbon s’éloignait. Ils l’auront… Il serra les dents. Oui, ils l’auront. Il ne pouvait pas en être autrement.

 FIN

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Concours film (août) :

Gadale

Ce qu’ils ont d’abord pris pour une farce macabre ce trouve être un cas de contamination bactérienne multiple. L’agent Lisbon et son équipe rentrent tard d’une enquête sur le terrain. Les locaux du CBI sont déserts. En arrivant près de leur table de réunion, ils trouvent un paquet cadeau adressé à l’équipe (y compris Jane). Les théories fusent : chocolats, corbeille garnies, chacun tente de deviner ce que contient le mystérieux colis. 1min à peine après avoir découvert une main verte dans le «cadeau», l’agent Van Pelt fait un malaise. Un examen plus poussé leur permet de découvrir un mot en lettre de sang, glissé à l’intérieur. Vous n’êtes ni les premiers, ni les derniers signé L’empoisonneur. La presse de la côte Ouest a ainsi baptisé un psychopathe prenant un malin plaisir à terroriser la population à coup de contamination à l’aveugle. L’équipe de l’agent Lisbon devra donc résoudre cette affaire depuis le siège du CBI, mis en quarantaine et tout faire pour permettre au convoi médical venant du New Jersey d’arrive au plus vite avec les sérums qui permettront de sauver toutes les victimes.

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Concours affiches saison 2 (septembre) :

Dedette75

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Concours halloween (octobre) :

Locksley

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Concours écriture Noël (décembre) :

LAurore remporte les trois semaines de votes avec ses trois articles.